jeudi 11 juin 2015

LE DEVELOPPEMENT AUX AUTRES, A L'AFRIQUE NOIRE LA PRIERE !

AUX AUTRES PAYS ET AUX AUTRES CONTINENTS LES INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES, POLITIQUES ET SOCIO-EDUCATIVES DE DEVELOPPEMENT 
A L'AFRIQUE NOIRE ET SES PAYS LES LIEUX DE CULTE : EGLISES ET MOSQUEES
AINSI VA LA VIE AU SUD DU SAHARA

Cette tunique de bipolarisme religieux confectionné pour les pays africains semble leur convenir à souhait. La preuve en est qu'encore au 21ème siècle, les seuls infrastructures de développement que les « généreux donateurs » offrent au continent noir, ce sont les lieux de culte à savoir : les chapelles pour les Chrétiens Catholiques romains, les temples pour les Chrétiens protestants, et les mosquées pour les Musulmans.
Du coup, là où les autres pays pays et continent se développent par des infrastructures modernes, le continent africain semble choisir le sous-développement par la prière insensée.
Oui, l'Afrique noire a opté pour le sous-développement par la prière insensée, et c'est le lieu de le dire, car tout le monde a besoin de Dieu et tout le monde prie. Il n'y a pas que l'Afrique qui croit en Dieu pour ne vivre que d'édifices religieux ; de surcroît, propagateurs d'extrémisme et de radicalisme religieux !
Oui, l'Afrique noire a opté pour le sous-développement par la prière insensée car il y a une différence entre la prière sage, intelligente et la prière insensée.
La prière insensée et sauvage, c'est celle détruit le peuple de Dieu en même temps qu'elle porte atteinte aux œuvres de Dieu pour les fragiliser. Cette prière insensée et sauvage, elle est celle inspirée par les œuvres du diable, lequel diable illumine et frappe de folie les adeptes de la prière insensée pour le malheur des humains.
A l'opposée, la prière sage et intelligente construit et édifie le peuple de Dieu, fortifie les œuvres de Dieu, par l'Esprit Saint qui ne rend pas fou le serviteur véritable de Dieu, mais au contraire, l'éclaire et le guide pour le salut des humains.
Après ces définitions, que constate-on sur notre continent africain ?
On constate qu'en Afrique noire, dans chaque campagne la plus reculée, dans chaque quartier le plus précaire, dans chaque banlieue la plus pauvre des villes, il y a toujours une chapelle catholique, un temple protestant, et une mosquée pour les musulmans ouverts à tous les croyants selon leur obédience. Mais en même, les quelques rares écoles, collèges, lycées et universités ne sont pas ouverts à tous les enfants, ils ne sont fréquentés que par une minorité d'enfants appartenant aux familles les plus nanties, vu que l'école n'est ni gratuite, ni obligatoire pour tous les enfants.
Et donc, il n'y a que les lieux de cultes très nombreux déjà, et qui continuent de proliférer davantage, qui sont ouverts à tous, enfants et vieillards, femmes et hommes, sans exception.
C'est dire que là où les lieux de cultes intègrent, l'école qui éduque, et les centres de soins qui entretiennent la santé opèrent quant à elles la sélection !
Les choses se passeraient de commentaires si nos lieux de cultes en Afrique noire œuvraient pour l'éducation et la santé, bref, pour le bien-être des populations. Que non !
Au contraire, l'Afrique noire est victime de fanatisme et d'obscurantisme religieux de tous côtés.
Qu'il s'agisse des Chrétiens ou Musulmans, ils sont instruits pour se rejeter et pour se combattre !
Et c'est ce qui explique ce regrettable bipolarisme religieux désormais devenu marque de fabrique du continent noir, laquelle est donnée partout sur la planète, pour être l'outil de compréhension et d'interprétation de tout conflit africain.
Et le plus choquant, et le plus curieux, c'est que le développement d'édifices religieux l'emporte que le développement d'infrastructures économiques, politiques, socio-éducatives...etc.!
En effet, l'Afrique noire aurait-elle plus besoin du Dieu créateur que tous les autres pays et tous les autres continents du monde entier ?
Cette question mérite d'être posée avec acuité, surtout lorsqu'on voit que ni le Christianisme, ni l'Islam ne sont des religions africaines, et que même les continents d'où, ces deux religions prennent leur source, et d'où, elles ont été transplantées en Afrique, là-bas, elles n'ont pas autant d'audience et de succès qui fassent que pour leurs édifices et lieux de prière, les populations soient privées de leurs besoins vitaux, et quotidiens, les plus élémentaires.
Pourquoi donc, l'Afrique qui n'est que réceptrice de ces religions, qu'elle n'a ni conçues, ni inventées devrait-elle ; pour leur assurer une promotion et une pérennité dans le temps, aller jusqu'à priver les siens du strict minimum ?
Pourquoi des filles et fils d'Afrique noire ; devraient-ils renoncer à leur union et à leur fraternité, vrais outils de développement des peuples, pour embrasser l'extrémisme et le fanatisme religieux, rien que pour la sauvegarde et le progrès de religions qui n'appartiennent ni à leurs ancêtres, ni même à la terre africaine ?
Quant aux femmes et hommes politiques africains, pourquoi acceptent-ils que des adeptes de croyances ténébreuses et obscurantistes, accèdent à leurs territoires nationaux, pour y semer les pommes de la discorde et les fruits du fanatisme religieux, ainsi que ceux la violence gratuite ; parmi nos populations ; par la construction de ces lieux de cultes où, sont enseignés la haine de l'autre, les meurtres et assassinats au nom d'un prétendu Dieu ?
En Afrique noire, la religion serait-elle à jamais « l'opium du peuple » comme l'a dit l'autre ?

Quel dommage de devoir le constater et le dire, aujourd'hui, l'Afrique noire est transformée en champ de bataille des promoteurs d'idéologies ombrageuses. Partout sur le continent noir, des lieux de cultes pour être fanatisés fleurissent dans tous les coins de rue ; quand des édifices qui sont de véritables machines à fabriquer des religieux extrémisés et radicalisés sont en plein essor.
Pour finir, des filles et fils d'Africains sont formés à dessein, pour la destruction de leur propre continent, par la semence de l'insécurité et la terreur qui font fuir les touristes, et en même temps empêchent la création de l'emploi pour les citoyens, lesquels sont condamnés à subir le chômage et la misère. Entre temps, dans les autres pays et dans les autres continents, les mêmes auxquels appartiennent le Christianisme et l'Islam, les infrastructures modernes qui font leur attraction se développent et attirent les touristes en grand nombre ; ces pays et continents qui ont vu naître le Christianisme et l'Islam vivent en paix et en sécurité, ils attirent ainsi les investisseurs, et c'est ainsi que des emplois sont créés et fournis à leurs citoyens, lesquels vivent en paix et dans le bonheur, là, où, les citoyens africains sont sur les routes, chassés de leurs villages et pourchassés pour cause de guerre prétendument données pour être des guerres entre Chrétiens et Musulmans, et ils souffrent, mordent la poussière, exposés qu'ils sont à tous les périls et dangers !

De nos jours, lorsque l'on va dans un village africain, dans une campagne africaine, dans n'importe quelle ville africaine, la première des choses qui saute aux yeux, c'est l'absence d'écoles, de collèges, de lycées, d'universités, de dispensaires, d'hôpitaux, d'entreprises, d'usines...etc. ; alors que sur place, fleurissent les clochers de chapelles et de temples, ainsi que les minarets des mosquées.
Le plus choquant encore, est que ce manque d'infrastructures élémentaires en matière d'éducation, de santé et d'emploi ne choque personne. De même, l'absence de routes pour fructifier les échanges entre populations d'un même pays d'une part, et d'autre part entre pays africains pour donner de la chance au développement de notre continent ne préoccupe personne. Tout ce qui compte, ce sont les lieux de culte.
Ainsi, des Africains qui ne possèdent même pas de centres de soins ni d'écoles pour leurs enfants, ni d'argent pour nourrir leurs familles au quotidien sont pourtant contraints de se priver, pour débourser de l'argent, soit pour financer des édifices religieux, soit pour financer des conflits donnés pour être inter-religieux. Et c'est à ce point qu'il est permis de se demander : jusqu'où ce continent noir ira-t-il dans le domaine de la bêtise humaine ?
En effet, en Afrique noire, même si on meurt de faim et de maladie, même si l'analphabétisme chronique freine le développement du continent, même si les enfants et les vieillards sont privés de tout et qu'ils n'ont rien du tout, tout ce qui compte, ce sont les lieux de cultes qui propagent l'extrémisme religieux en vue de la division des Africains entre Chrétiens et Musulmans !

A observer de près, on peut dire que les choses sont ainsi parce que jusqu'à présent, rien, absolument rien n'existe, en matière de supplément d'âme, pour unir les Africains autour d'un idéal commun, à un niveau national ou à un niveau continental, à part ces deux religions étrangères importées sur le continent. Ni les pays africains, ni même le continent noir ne possèdent un idéal grand et transcendant, qui rassemble les Africains pour les stimuler, leur donner un sens à la vie mais aussi un sens à eux-mêmes comme par exemple la promotion de la civilisation négro-africaine.
Ainsi, ce vide abyssal né de l'absence d'un travail d'unification des us et coutumes mais aussi de l'absence de toute promotion de la civilisation négro-africaine est comblé par des idéologies dislocatrices et ravageuses d'unité, lesquelles idéologies sont venues d'ailleurs, et n'ont rien à voir avec la civilisation négro-africaine faite de paix, de fraternité, de solidarité, de charité, d'hospitalité, de joie, d'amitié et de cordialité...;etc.

L'avènement de l'UPACEB (Union des Peuples Africains de Civilisations Ebènes) est assurément providentiel pour marquer un coup d'arrêt, disons, à cette négligence qui ressemble fort bien à une faute morale.


Yéble Martine-Blanche OGA épouse POUPIN


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