samedi 17 octobre 2015

UN DROIT OPPOSABLE AUX EXTREMISMES ET FANATISMES ETNHICO-RELIGIEUX EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA

LES FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME
NOURRIS DES AUTRES NORMES NATIONALES ET INTERNATIONALES SOUSCRITES
UN DROIT OPPOSABLE AUX EXTREMISMES ET FANATISMES ETNHICO-RELIGIEUX EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA
En Afrique, avec un peu plus de lucidité, de sérénité, de considération et de respect pour nos traditions ancestrales, nos normes nationales et les normes internationales souscrites, nous ferions l'économie de plusieurs de tragédies non seulement sur notre continent, parmi nos populations, mais encore dans le reste du monde. Mais, à défaut du respect de nos traditions ancestrales, de nos normes séculaires voire millénaires, par méconnaissance consciente ou inconsciente de nos normes nationales et des normes internationales souscrites, notre continent et nos populations sont rendus fragiles, vulnérables, et ils sont la proie facile de tous les dangers. Si nous en sommes là, c'est non seulement parce que nous négligeons nos normes et institutions coutumières par simple mépris ou par ignorance, mais encore parce que le plus souvent, nous donnons l'impression de piétiner, à titre individuel ou collectif, nos normes nationales et les normes internationales auxquelles nous avons dûment souscrites. Pourtant, à voir de près, les choses ne sont pas si simples. Surtout pour ce qui concerne nos normes nationales et les normes internationales.
En effet, au regard de la vie politique africaine, il arrive parfois d'avoir l'impression que les Droits de l'Homme contenus dans nos constitutions nationales et dans les traités internationaux souscrits ne sont pas souvent respectés. Plusieurs militants de droits de l'homme le dénoncent régulièrement à l'égard de nos instances dirigeantes, mais aussi à l'égard des rébellions africaines.
Cependant, une réflexion rigoureuse permet bien d'affirmer que si les droits de l'homme semblent être méconnus en Afrique, ce n'est pas parce que les Africains eux-mêmes ignorent les Droits de l'Homme mais au contraire, c'est plutôt pour une raison très simple, et la voici : les Peuples Africains de Civilisations Ébènes apprécient beaucoup les rites qui donnent aux questions de société tout le sérieux qu'elles mérites. De même, en dehors des peuples Africains de Civilisations Ébènes, il est notoriété que tous les processus d'émergence des normes sociales sont des rites qui obéissent à un ordre, se déroulant étape par étape. Parmi ces étapes, se trouve celle qui vise à présenter la norme à la société en insistant sur ses bienfaits, notamment sur ses propriétés de régulation sociale et c'est le sociologue Américain Haward Becker, dans son célèbre ouvrage intitulé « Outsiders » qui a su qualifier cette étape décisive de l'émergence des normes en parlant de « croisade morale ».
Du coup, dans le processus d'émergence des normes, cette étape de « croisade morale » est capitale parce que c'est elle qui permet de concilier la norme à naître, avec la société à laquelle elle est destinée à s'appliquer. Autant dire la maïeutique des normes sociales qui vise des réformes sociales va de paire avec ce rite processuel qui les précède. De ce point de vue, lorsqu'on jette un coup d’œil dans l'histoire des Droits de l'Homme sous leur forme actuelle, depuis la naissance de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 qui date de la révolution française de1789, jusqu'à son aggiornamento en 1948, après les comportements liberticides au cours des deux guerres mondiales, on voit bien que tous les peuples Africains, surtout ceux vivant en Afrique subsaharienne n'ont pas pris part au processus de son émergence, en d'autres termes, au rite de sa conception puis de sa naissance. Et dire que les peuples Africains de Civilisations apprécient bien les rites !
On pourrait du coup présumer qu'une telle non-participation des Peuples Africains de civilisations Ébènes au sud du Sahara, au processus d'émergence de cette norme suprême qu'est la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, soit un début de réponse à nos questions sur les manquements aux Droits de l'Homme en Afrique. En effet, on peut présumer que, les peuples Africains au sud du Sahara n'ayant pas pris part au rite d'accouchement de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, cette norme suprême est pour eux, une Foraine, une Pérégrine, une Métèque, quand bien même, en terre africaine, il existe des normes endogènes, jumelles à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. En clair, les peuples Afro-subsahariens qui n'ont pas pris par à la croisade morale caractérisant le rite qui a précédé à l'émergence de la Norme de la DDHC de 1789 sembleraient ne pas s'y reconnaître. En effet, les normes sociales étant faites pour les hommes et non les hommes pour les normes sociales, les peuples ne se reconnaissent qu'à travers les normes qu'ils se sont eux-mêmes données.
Or, un des buts du projet de l'UPACEB, est justement d'aller à la recherche de ces normes jumelles de la DUDH en terre africaine, pour les conduire à produire leurs effet. Une telle recherche de ces normes endogènes à l'Afrique et jumelles à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme devant s'effectuer par les Peuples Africains de Civilisations Ébènes eux-mêmes, il va sans dire qu'ils se les approprieront sans la moindre hésitation, vu qu'ils assisteront eux-mêmes au processus de leur émergence, c'est-à-dire, aux rites qui précèdent leur avènement.
Ceci dit, soulignons que si, après réflexion rigoureuse, des présomptions de réponses peuvent expliquer la banalisation des normes issues de la DDHC de 1789 confirmée dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) de 1948 par les Peuples Afro-subsahariens, - par le fait qu'il n'ont pas pris part à son élaboration -, les questions demeurent pendantes, rampantes, entières, quant au mépris par les Peuples Africains de Civilisations Ébènes de leurs fondamentaux !
Comment comprendre que les Africains soient nombreux à méconnaître les règles qui, de tout temps ont inspiré puis garanti le contrôle social dans leurs environnements sociaux depuis des temps reculés jusqu'à nos jours, et comment ils sont parvenus à prendre partie pour des normes contraires à leurs mœurs, conduisant leur continent et leurs populations dans le gouffre, au travers de conflits saugrenus, où, le sang africain coule à flot, dans les quatre coins du continent ; et comment comprendre que les conflits s'éternisent sur le continent noir...!!!??!
En face de ces interrogations, deux tentatives de réponse: les contresens imputables à la méconnaissance du concept du Panafricanisme (I) sans oublier qu'enfin de compte, la méconnaissance des fondamentaux du Panafricanisme ainsi que celle de nos normes nationales et des normes internationales sont à l'origine des conflits qui secouent notre continent (II).
I) Les contresens imputables au concept du Panafricanisme, sources de débauche de la pensée et de disputes inutiles
Les confusions sur le concept de Panafricanisme proviennent du fait que nombreux sont les Africains qui réduisent le concept à un Fédéralisme d’États (A), écartant de ce fait, la portée philosophique et normative du concept (B)

A) Le Panafricanisme compris au sens de Fédéralisme d’États, une conception réductrice du Panafricanisme
Pour bon nombre d'Africains, le Panafricanisme signifie qu'il faut faire du continent africain, un État-nation. Cette doctrine fédéraliste du Panafricanisme aurait été incarnée par feu le Président du Ghana, Kwamé Nkrumah, doctrine combattue par feu le Président Houphouët-Boigny dans une phrase restée célèbre :
 « La Côte d'Ivoire ne veut pas être la vache à lait de l'Afrique Occidentale
Ce sont les tenants d'une approche fédéraliste du Panafricanisme qui assimilent le Panafricanisme à une nationalité, voire une citoyenne africaines qui emploient les expressions du genre : «Je suis panafricain» ou alors, « je suis panafricaniste ». Dans une telle perspective, le Panafricanisme ne serait alors qu'une doctrine visant l'état, et probablement la capacité des personnes, selon qu'ils habitent sur le continent, selon qu'ils appartiennent à un pays de ce continent. L'état et la capacité des personnes parce que cette approche peut justifier de l'obtention d'une nationalité ou d'une citoyenneté des individus, en vertu de ce qu'ils prétendent être, ou en fonction de ce qu'ils prétendent être capables d'être ou de faire pour l'Afrique.
Naturellement, une telle approche du panafricanisme est réductrice de la notion. En effet, l'Afrique État-nation ou l'Afrique État Fédéral qu'elle insinue reste fermée dans des notions de géographie et de territoire, viciée dans les critères de nationalité et de citoyenneté, cette approche est exclusive. Elle ne prend pas en compte les Africains issus de la déportation, les alliés des Africains par alliance, ni même les Africains de cœur qui pour des raisons multiples, sont proches de ce continent. On ne le dira jamais assez, la géographie qui implique le territoire et la notion de souveraineté est une notion confligène. Rien ne sert donc de vouloir coûte que coûte inscrire le Panafricanisme dans un répertoire géographique. C'est dans ce sens que nous recommandons l'approche philosophique et normative du concept de Panafricanisme.
Si les Africains sont nombreux à assigner au Panafricanisme une fonction géographique, cela n'est pas le fruit du hasard. C'est tout simplement parce que les Africains ont fait table rase de leurs propres civilisations. Du coup, les contresens faits sur la notion du Panafricanisme ne s'arrêtent pas que sur la considération géographique. Ils relèvent aussi du mépris qu'affichent de nombreux Africains à l'égard de leurs civilisations. Par exemple, aujourd'hui, les civilisations ébènes intéressent plus les Européens, les Asiatiques et d'autres peuples que les Africains eux-mêmes. La preuve en est que dans nos grandes villes d'Afrique, des enfants nés de père et de mère africains ne comprennent aucune langue africaine. Les habillements traditionnels sont sujets de moqueries dans certains pays africains. Les repas traditionnels africains ne pas consommés du tout dans certains foyers africains qui préfèrent les repas exotiques. Le droit coutumier africain garant de l'équilibre social qui, de tout temps a protégé les sociétés africaines de conflits et de dérive est en voie de disparition en Afrique car seuls les villages, campagnes et milieux ruraux les appliquent. L'Afrique moderne s'est construite sans les civilisations ébènes, elle poursuit tranquillement sa trajectoire en se construisant sans les fondamentaux du Panafricanisme qui fonde ses civilisations. On comprend que les conflits soient récurrents sur le continent noir où tout est rattaché à l’État-nation, au territoire, à la souveraineté, à la nationalité, à la citoyenneté, au grand mépris des fondamentaux du Panafricanisme. D'où, l'importance d'insister sur l'aspect philosophique et normatif du concept de Panafricanisme.
B) Le Concept de Panafricanisme : une approche philosophique et normative inclusive
Le Panafricanisme dans son approche philosophique et normative est inclusive en tant qu'il englobe, au delà des frontières, toutes les personnes se reconnaissant dans les valeurs, voire les fondamentaux du Panafricanisme. L'approche philosophique et normative du concept de Panafricanisme est plus digeste pour deux raisons :
  1. elle ne mélange pas le concept à une nationalité ni même à une citoyenneté, ce qui pourrait lui imputer des germes de discriminations et d'exclusions,
  2. elle inscrit le concept dans une abstraction qui lui garantit une neutralité absolue en matière de jugement de valeurs mais aussi en matière de descriptions physiques de potentielles personnes pouvant s'y reconnaître tandis que d'autres en seraient exclues.
C'est cela qui facilite la création d'un espace sans frontière où pourrait se déployer cette doctrine philosophie que normative du Panafricanisme. Il devient alors plus aisé de parler d'un espace Afro-Ebène, ou de l'Union des Peuples Africains de Civilisations Ébènes.Dans ce contexte, il devient plus léger de dire par exemple, « je suis Africain de Civilisations » (Je suis ACEB), plutôt que dire « je suis Panafricain », « je suis panafricanisme », expressions trop lourdes tant dans sa forme que dans son contenu à cause des supputations malsaines qu'elles peuvent véhiculer ou laisser entendre.
On ne peut pas assimiler le Panafricanisme à une nationalité pour la simple raison que le Panafricanisme est une philosophie de vie, une manière d'être, une manière d'exister des peuples Africains de civilisations ébènes. Il est le mythe fondateur des Afro-ébènes dont il régule la cosmogonie, d'où la portée normative de la notion. En tant que tel, on ne peut pas assimiler le Panafricanisme à une nationalité, bien entendu, cela reviendrait à le confiner sur un territoire, ce qui exclurait d'emblée les Afro-ébènes des diasporas.
En effet, la nationalité et la citoyenneté, tout comme la notion d’État-nation s'inscrivent au sein d'un territoire. Mais, les idées philosophiques n'ont pas de territoire et elles n'ont pas de frontières. C'est çà le Panafricanisme. Et donc, on peut se reconnaître dans les fondamentaux du Panafricanisme sans forcément être un Africain, ni même être vivre sur le territoire africain. Et de surcroît, le Panafricanisme qui est censé véhiculer les fondamentaux du Panafricanisme n'implique pas forcément que l'on soit de teint noir. En tout cas, du panafricanisme, un travail d'abstraction est nécessaire car à l'heure actuelle, plusieurs Africains assignent au Panafricanisme des fonctions assez réductrices :comme par exemple le fédéralisme d’État, la Nationalité, la Citoyenneté...etc.
C'est le lieu de préciser que quand l'UPACEB évoque un espace afro-ébène et un passeport ébène, ces propos ne sont pas à inscrire dans la géographie, dans le territoire, ils sont à inscrire dans les civilisations, dans les fondamentaux du panafricanisme.
Dans tous les cas, l'Afrique moderne qui a choisi de faire route seule, sans ses civilisations originelles et leurs fondamentaux, ni même les fondamentaux des ses normes nationales et ceux des traités internationaux souscrits paie un lourd tribut aux guerres.
II) L'impact de la méconnaissance des fondamentaux du panafricanisme, des normes nationales africaines et des traités internationaux sur l'Afrique
Il devient maintenant unanime que les crises qui secouent l'Afrique sont le fait de l'ignorance des fondamentaux du Panafricanisme (A) et la méconnaissance des normes nationales et internationales (B)


A) Les dégâts nés de la méconnaissance des fondamentaux du Panafricanisme en Afrique

Aujourd'hui, l'Afrique est ravagée par des guerres à caractère religieux, parce que des sectes de tous genres y prônent des États théocratiques. Cela veut dire que c'est Dieu qui dictera à l'Afrique des décrets pour la gestion de ses cités. Des Chrétiens extrémistes voudraient que ce soit la Bible qui guide les cités africaines, lorsque les extrémistes musulmans souhaitent quant à eux imposer la charria dans les pays africains. Faut-il le rappeler, aussi longtemps que l'on puisse remonter dans l'histoire de nos traditions, aucun peuple africain, aucune civilisation africaine n'a attendu des décrets divins avant de pouvoir gérer la cité. Toutes nos civilisations ébènes dans leur ensemble sont dotés d'Arbres à Palabres, signe visible de la Démocratie, et que la gestion de la cité africaine se décide toujours sous l'Arbre à Palabres.
Aujourd'hui, tuer son prochain en Afrique est devenu une banalité. Alors que dans nos civilisations ébènes, le meurtre n'engage pas seulement la responsabilité pénale du seul auteur, il engage celle de la collectivité toute entière qui doit s'en repentir par des libations, des cérémonies d'expiations collectives et de conjuration du mauvais sort.
Aujourd'hui, par fanatisme religieux, l'on impose des voiles intégrales à des femmes africaines pour dissimuler leur corps, ce qui de fait, est attentatoire à la notion d'esthétique dans nos civilisations ébènes, mais encore attentatoire à l'image de la femme dans nos civilisations ébènes.
En effet, dans nos civilisations ébènes, la femme est un enjeu social parce qu'elle porte en elle, dans son corps, la machine qui fabrique la vie. Pour cette raison, le corps de la femme est objet de culte. Dans nos civilisations ébènes, la puissance économique d'une homme, d'un clan, d'une famille est mesurable à la beauté des filles, des épouses, des sœurs, des  mères, des tantes, des grand-mères,...etc.
Chez les Peuples Africains de Civilisations Ébènes, C'est dans la mise en valeur physique et esthétique de la femme qu'est évaluée les ressources économiques de son époux, de son père, de son oncle, bref, de ses alliés en ligne masculine et en ligne féminine. Sans nul doute, dans les Civilisations Ebènes, l'indicateur fiable du poids économique des hommes à titre privé et des clans à titre collectif reste et demeure la santé et la beauté du corps de leurs femmes. Et le pouvoir d'achat d'un homme se mesure toujours à l'aune de l'apparence physique généreuse de sa conjointe. En effet, les femmes dans leur élégance soutenue sont les marqueurs de la prospérité économique de leur clan, de leur conjoint. De ce fait, dissimuler une femme africaine de Civilisations Ébènes sous quelque apparat que ce soit, c'est la recouvrir d'opprobre tout simplement, et recouvrir par delà même d'opprobre, son clan en entier. Au fond, chez les Peuples Africains de Civilisations Ébènes, dissimuler la beauté de la femme, camoufler la femme dans une technologie quelconque, - la femme dont la beauté du corps est un gage de réussite sociale collective, - c'est en tout et pour tout, un réel renoncement à la lutte des classes. Cela signifie une défaite acceptée, et assumée, sans aucun effort, mais en toute lâcheté. Dans les Civilisations Ebènes, ce qui est beau ne se de dissimule pas, il se montre. En ce qui concerne le corps humain, sa dissimulation n'est envisageable que dans les cas des dépouilles, et dans les cas diminués, réduits, malmenés et défigurés par la maladie, l'asthénie, le handicap et les plaies. D'où, dissimuler un être humain, a fortiori une femme sous un lot de tissus alors qu'elle n'est pas frappée d'infirmité ni de maladie, c'est assurément consacrer l'effacement de tout un clan dans le tissu socio-économique de la contrée, prendre résolument acte du retrait du clan dans la compétition sociale.
Il n'y a pas de mot pour évoquer une telle ignominie dans les civilisations ébènes, tant elle est constitutive de l'humiliation parce qu'attentatoire à la dignité du clan, mais aussi qu'elle consacre l'échec social à un niveau clanique dans toutes ses dimensions.
En effet, sauf à être gravement malade, le corps humain ne se cache pas dans les civilisations ébènes. Ceci, d'autant plus que chaque enfant qui naît dans les civilisations ébènes est donné pour être la réincarnation d'un ancêtre. Dissimuler un être humain dans l'espace public revient à dire qu'il est retiré de la collectivité, qu'il n'appartient plus à la collectivité, et cela peut être qualifié d'acte de défiance à l'égard de la collectivité, des ancêtres et des dieux. En clair, il s'agit d'une malédiction !
Les Africains qui imposent le voile intégral et la charria du côté des extrémistes musulmans, et en appellent à des États théocratiques en Afrique, qu'il s'agisse des extrémistes musulmans ou des fanatiques chrétiens connaissent-ils vraiment tous ces fondamentaux des Civilisations Ébènes ?
Pas si sûr.
Plus grave, alors qu'en théologie africaine, il est formellement interdit de tenter de mettre les dieux en conflits, et que la prohibition de toute manipulation des dieux est sans appel, aujourd'hui, en terre africaine, ont lieu des guerres de religion ! Cela veut dire que la malédiction est à son comble !
Mais, là, où, le bât blesse, c'est qu'il n'y a pas que les Fondamentaux du Panafricanisme issus des Civilisations Ébènes qui sont ignorées. Mêmes les normes nationales contenues dans les Constitutions des pays, ainsi que les traités internationaux dûment souscrits sont foulés au pied !

B) Le manifeste foulement aux pieds des normes nationales et internationales en Afrique

Il a été dit au départ des réflexions sur l'UPACEB que l'Afrique était un continent tait très désintégré pour prétendre former une homogénéité politique sur son territoire. L'important donc, est de l'intégrer d'abord. Et ce travail d'intégration africaine passe par la prise en compte de ses fondamentaux. Prenons les pays de l'Afrique au sud du Sahara. Presque dans tous les pays dans leur majorité, la laïcité est un principe à valeur constitutionnelle car ce principe est inscrit au cœur de la Constitution de chaque pays. Ce principe est inscrit au cœur de plusieurs traités internationaux souscrits. Cela veut dire que dans la plupart des pays africains au sud du Sahara, en majorité, il est admis, et écrit noir sur blanc, le principe de la séparation entre l’Église entre l’État.
Or, le premier corollaire du principe de la séparation entre l’Église et l’État, c'est que "la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte."
Questions :
    1) si en Afrique, le principe de la séparation entre l’Église et l’État étaient scrupuleusement respecté avec ses corollaires, que font nos États africains en se mêlant de financer des pèlerinages à Jérusalem ; à Rome ; à Lourdes ; au Portugal, à la Mecque ...?
    2) Comment est-ce possible qu'en terre africaine, des religieux illuminés en appellent à des États théocratiques ?
Voilà comment on se compromet gravement en Afrique, en compromettant nous-mêmes, l'unité de nos États !
C'est pour tous ces problèmes qu'on crée nous-mêmes, et qui impactent notre unité nationale et notre unité continentale qu'il convient de s'asseoir pour réfléchir à tête reposée, poser les bonnes questions et trouver les bonnes réponses.
Il a déjà été dit, répétons-le, l'Afrique est un continent très fragile. Ses vulnérabilités ne sont pas qu'institutionnelles, elles sont globales en tant qu'elles touchent la paix civile, la sécurité nationale, la sécurité continentale, l'équilibre sociale et finalement les individus dans leur vie et leur personne. En effet, plusieurs sont les Africains qui ignorent leurs droits à titre individuel mais aussi à titre collectif. C'est l'une des raisons pour lesquelles il est très facile d'abuser d'un Africain, d'une Africaine. Et voilà pourquoi la corruption est difficilement érédiquable à court terme sur ce continent.
L'ignorance de nos Fondamentaux est grande parmi nous, et à tous les niveaux. Il urge donc que l'Afrique saisisse à bras le corps la question des Fondamentaux du Panafricanisme issus des Civilisations Ébènes mais aussi celle des Fondamentaux issus de nos normes nationales et des traités internationaux. Et vraisemblablement, les Fondamentaux du Panafricanisme nourris des autres normes en vigueur dans nos pays africains sont un droit opposable aux extrémismes et aux fanatismes.
En effet, grâce à nos Fondamentaux nous pouvons dire individuellement et collectivement à tous les extrémismes et fanatismes qui menacent notre sécurité et notre survie :

NO PASSARAN !

















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