AFRIQUE AU SUD DU SAHARA
LA
FAILLITE DES ETATS ET LA DESINTEGRATION L'OUROBOROS
(LE SERPENT QUI SE MORD LA QUEUE)
SYMPTOMATIQUE
DU SYSTEME FEODAL
En
général, lorsque l'on parle de faillite, on pense immédiatement à
l'économie, aux finances. Ainsi, pour le sens commun donc, la
faillite signifie toujours un échec économique. La preuve en est
qu'on assimile toujours le mot « faillite » à l'état
d'un commerçant en cessation de paiement, et le synonyme que l'on
rattache au mot « faillite » est très souvent la
banqueroute.
Cependant, le Dictionnaire Larousse fait la part des choses en
admettant que la faillite peut concerner un autre domaine que
l'économie et les finances. D'où, pour
le Dictionnaire Larousse, la faillite, c'est :
- d'une part, la « Sanction qui frappait les commerçants et dirigeants d'entreprise en état de cessation de paiements. »1
- Et d'autre part, un « Insuccès patent de quelque chose : La faillite d'une politique ».2
Quoiqu'il
en soit, l'idée selon laquelle le mot « faillite »
renvoie à l'économie et aux finances est canonique. On la retrouve
partout, y compris dans la faillite des États. C'est ainsi que par
exemple, lorsque l'on parle de la faillite d'un État, on pense
immédiatement à un État en défaut de paiement, en cessation de
paiement de sa dette. On l'a vu dans le cas de la Grèce. Concernant
l'Afrique, il depuis quelques années déjà, l'on parle de la
faillite de ses États. Mais fort heureusement, si pour une grande
partie de l'opinion, la faillite des États africains revoie au
défaut de paiement de leurs dettes, une bonne partie de l'opinion
dont fait partie l'UPACEB conçoit la faillite des États africains
sur d'autres domaines, en dehors
du domaine économique et financier. Pour s'en convaincre, l'UPACEB
est allé à la recherche d'indices standards, génériques, pouvant
caractériser un État en faillite. Et c'est le Premier Ministre
Centrafricain S.E.
M. le Premier ministre Martin ZIGUELE qui en dessine les contours. En
effet, pour lui, les indicateurs de la faillite des États africains
sont d'ordre social, économique, et politique. Par conséquent,
parlant des indicateurs de vulnérabilités en Afrique, l'homme
d’État affirme :
«Ces
indicateurs de vulnérabilité sont répartis ainsi qu’il suit :
• Quatre
indicateurs sociaux :
1- la pression démographique ;
2- les mouvements massifs de réfugiés et de déplacés internes ;
3- les cycles de violences communautaires ;
4- et enfin l’émigration chronique et soutenue
1- la pression démographique ;
2- les mouvements massifs de réfugiés et de déplacés internes ;
3- les cycles de violences communautaires ;
4- et enfin l’émigration chronique et soutenue
• Deux
indicateurs économiques :
1-les inégalités de développement ;
2-et le déclin économique subit ou prononcé.
1-les inégalités de développement ;
2-et le déclin économique subit ou prononcé.
• Six
indicateurs politiques :
1-la criminalisation et la délégitimation de l’État ;
2-la détérioration graduelle des services publics ;
3- les violations généralisées des droits de l’homme ;
4- l’hégémonie de l’appareil de sécuritaire ;
5- l’émergence de factions au sein de l’élite ;
6- et enfin l’intervention d’autres puissances dans les affaires intérieures de ces États. »3
1-la criminalisation et la délégitimation de l’État ;
2-la détérioration graduelle des services publics ;
3- les violations généralisées des droits de l’homme ;
4- l’hégémonie de l’appareil de sécuritaire ;
5- l’émergence de factions au sein de l’élite ;
6- et enfin l’intervention d’autres puissances dans les affaires intérieures de ces États. »3
On
le voit bien, avec ces indicateurs fournis par le Premier Ministre
Martin
ZIGUELE, la
«faillite des États africains» n'est pas qu'économique et
financier. Au contraire, cette faillite de nos États sont d'une très
grande ampleur. Mieux, en Afrique, la Faillite des États est
synonyme de Désintégration des États. En effet, dans la langue
française, la Désintégration signifie «Action de désintégrer,
de se désintégrer ;
désagrégation : La désintégration des roches.
- Destruction, dissolution venue de l'intérieur : La désintégration d'un parti.
Transformation du noyau
d'un atome, par émission ou capture d'énergie, en un autre noyau de
caractéristiques différentes. (Spontanée pour les radioéléments,
la désintégration peut être provoquée, pour un noyau stable, par
bombardement corpusculaire.) »4
Dans
le mot « Faillite » comme dans le mot « Désintégration »,
il y a l'idée de Insuccès,
déconfiture, marasme, débâcle, altération, destruction,
dissolution, ravage, désordre, désorganisation, déprédation,
...etc,
d'où, un lien inextricable entre « faillite des États »
en Afrique et Désintégration africaine. En effet, en Afrique, « la
faillite des États » et «la Désintégration des États et du
Continent » sont deux faces d'une même médaille, car l'une ne
va pas sans l'autre, au contraire, elles s'imbriquent. Il est donc
impossible de parler de la faillite des États sans évoquer la
désintégration des États (I) ; lesquelles sont
caractéristiques du système féodal (II)
I)
IMPOSSIBILITÉ DE DISSOCIER « FAILLITE DES ETATS » ET
« DESINTEGRATION DES ETATS » EN AFRIQUE
L'impossibilité
de dissocier «Faillite des États» et « Désintégration des
États» en Afrique réside dans le fait l'une est à la fois cause
et conséquence de l'autre (A), et l'autre à la fois cause et
conséquence de l'une (B).
A)
La Faillite des États à la fois cause et conséquence de la
Désintégration des États en Afrique
La
faillite des États africains nourrit gravement la Désintégration
États africains, aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle
continentale. Cela veut dire que si les États africains sont en
faillite, c'est bien parce qu'ils sont dispersés, désintégrés. En
effet, si les États africains étaient rassemblés, ils ne
connaîtraient pas de dislocation, et par conséquent, ne
connaîtraient pas de faillite. Mais, l'inverse aussi se justifie :
à savoir que si les États africains n'étaient pas désintégrés,
ils ne seraient pas en faillite. En effet, si l'on prend en compte
les indicateurs de faillite relevés par le Premier Ministre Martin
Ziguele, on a :
1)
au
niveau social :
la pression démographique ; les mouvements massifs de réfugiés et
de déplacés internes ; les cycles de violences communautaires ; et
enfin l’émigration chronique et soutenue
2)
Au niveau économique :
les inégalités de développement ; le déclin économique subit
ou prononcé.
3)
Au
niveau politique :
la
criminalisation et la délégitimation de l’État ; la
détérioration graduelle des services publics ; les violations
généralisées des droits de l’homme ; l’hégémonie de
l’appareil de sécuritaire ; l’émergence de factions au sein de
l’élite ...
Tous
ces indicateurs qui caractérisent un État en faillite, sont aussi
caractéristiques d'un État en pleine déconfiture, en pleine
désintégration. Et donc, si les États africains sont faillis,
c'est bien parce qu'ils sont désintégrés. Cela veut dire que sans
faillite des États, il n'y a pas de désintégration des États.
C'est cela le cliché de l'Ouroboros, à savoir, le serpent qui se
mord la queue.
En
effet, il y a une imbrication entre la Faillite des États et la
Désintégration des États en Afrique.
B)
La Désintégration des États à la fois cause et conséquence de la
Faillite des États en Afrique
La
démonstration précédente vaut entièrement ici. En effet, si la
Faillite des États nourrit la Désintégration des États,
également, la Désintégration des États africains alimente à son
tour la faillite des États aussi bien à l'échelle nationale qu'à
l'échelle continentale. Ce qui veut dire que sans Désintégration
des États, il n'y aurait pas Faillite des États en Afrique. A ce
niveau aussi, les indicateurs caractéristiques d'un État en
faillite relevés par le Premier Ministre Premier Ministre Martin
Ziguele maintiennent leurs effets. Ainsi, pareillement qu'un État en
faillite, un État désintégré est caractérisé par :
1)
au
niveau social :
la pression démographique ; les mouvements massifs de réfugiés et
de déplacés internes ; les cycles de violences communautaires ; et
enfin l’émigration chronique et soutenue
2)
Au niveau économique :
les inégalités de développement ; le déclin économique subit
ou prononcé.
3)
Au
niveau politique :
la criminalisation et la délégitimation de l’État ; la
détérioration graduelle des services publics ; les violations
généralisées des droits de l’homme ; l’hégémonie de
l’appareil de sécuritaire ; l’émergence de factions au sein de
l’élite ...
Cela
veut tout simplement dire que sans Désintégration des États, il
n'y a pas de Faillite des États.
En
effet, la faillite des États caractérisée par la mise à mal de
l'autorité de l’État, le morcellement territorial, tribal,
ethnique, juridique ;..etc., entraîne une désintégration
totale des pays et par delà, du continent. Inversement, la
désintégration des États à l'origine de la faillite des États
compromet gravement la mise sur place dans la durée d'un pouvoir
politique central, fort, pouvant résister à toute sorte de menace.
Dans les deux cas, qu'il s'agisse de Faillite des États ou de
Désintégration des États, les États Africains, et par-delà le
continent africain présentent les les symptômes typiques d'un
système féodal parmi les plus archaïques et les plus rétrogrades.
II)
UN SYSTEME FEODAL TYPIQUE CARACTERISE PAR LA DESINTEGRATION ET LA
FAILLITE DES ETATS AU PLAN NATIONAL ET CONTINENTAL
Avec
leur désintégration et leur faillites, les pays africains révèlent
l'image d'un système féodal non seulement à un niveau national (A)
mais encore à un niveau continental (B)
A)
La Désintégration et la Faillite des États africains, images d'un
système féodal primitif
Un
système féodal est facile à reconnaître. Non seulement, dans un
système féodal, il n'existe pas de pouvoir central, ou alors qu'un
pouvoir central existe, mais seulement de non, vu qu'il ne possède
aucun de pouvoir de contrôle, de direction, de sanction sur ses
administrés. Dans un système féodal, à la place des droits de
l'homme fournis par la République, c'est plutôt des privilèges qui
sont attribués. Dans un système féodal, en lieu et place de la
justice sociale disponibles au sein d'une République, c'est plutôt
l'injustice et l'arbitraire qui sont de mise. Et, à l'opposé d'une
République qui offre sûreté et sécurité, considérées comme des
droits naturels et imprescriptibles, dans un système féodal, c'est
l'insécurité qui règne, la paix sociale étant remplacée par la
violence sociale. Le système féodal, c'est véritablement une
société chaotique. Telle est l'image de l'Afrique et de ses pays au
21ème siècle. Ainsi, dans une société africaine aussi confuse,
désordonnée et tourmentée, à l'image des États féodaux, les
fléaux consubstantiels à la féodalité sont en augmentation :
proliférations des armes, recrudescence de bandes armées
incontrôlables, la multiplication des agressions des coupeurs de
routes qui dépouillent les voyageurs, violent les droits les plus
élémentaires...etc., Dans ce cas, on ne peut pas parler
d'intégration nationale en Afrique, a fortiori d'intégration
continentale. En outre, on ne peut pas parler de Républiques en
Afrique car la République, c'est l'ordre, c'est la discipline, avec
État et des Institutions qui ont la maîtrise de leur organisation
et leur fonctionnement. Au vu de la situation d'insécurité qui
prévaut, les pays africains sont de réels États Féodaux. Et
c'est le propre même de l’État féodal, à en croire les
caractéristiques de son système : «Le
monde était entré dans une nouvelle ère remplie d'énigmes et de
mystères, il était dangereux de s'aventurer dans les forêts
hostiles où les bandits avaient le contrôle. Les voyageurs du temps
des Romains avaient disparus. La peur collective régnait partout. »
5
En
Afrique, on a véritablement affaire à des États Féodaux des plus
primitifs dans la mesure où, faillis, désintégrés, la gestion des
États c'est-à-dire les pouvoirs politiques sont éparpillés
dans les mains de diverses autorités : coutumières,
lorsqu'elles sont légales, et illégales lorsque les pouvoirs
politiques sont aux mains de prédateurs comme par exemple les juntes
militaires, les extrémistes religieux , les séditieux...etc.,
agissant selon leur bon vouloir sans respect pour l'autorité
central, et légal. Naturellement, cette féodalité qui affecte
gravement les États ne laisse pas en reste la gestion politique du
continent.
B)
La gestion politique du continent africain perturbée par les relents
féodaux archaïques
Au
21ème siècle, tous les peuples ont compris que c'est en insistant
sur les valeurs communes, les civilisations et non sur la géographie
et le territoire, que le monde vaincra la barbarie. Sauf l'Afrique
noire reste attachée aux archaïsmes en privilégiant le territoire
et la souveraineté. En témoigne l'organisation continentale dont
elle s'est dotée : l'Union Africaine, fondée sur un critère
géographique. De ce fait, l'Union Africaine s'est condamnée
elle-même dans son « fief », à l'image des seigneurs
féodaux dans leurs châteaux, condamnant ainsi chacun de ses États
à s'enfermer dans un espèce de château fort. Car ne l'oublions
pas, le système féodal, c'est aussi une affaire de terres, de
fiefs, conduisant à une décentralisation du pouvoir : « Le
système féodal est donc formé d'un ensemble de rapports
personnels, fondés sur les aides réciproques qui organisent la
société sur de nouvelles bases. Un certain rapport de force est
caractéristique du système féodal. Le puissant a besoin d'hommes
fidèles pour l'aider à administrer les terres et l'armée. Il y a
d'autre part les moins puissants qui demandent aide et assistance,
ils deviennent ainsi serviteurs du plus puissant. Mais ils pourront
en outre promulguer des lois, recruter des soldats... Le système
féodal est né de la faiblesse des États et de l'insécurité
qu'elle engendrait. L'État fut par la suite morcelé en un grand
nombre d'unités autonomes et accompagné du déplacement de la vie
sociale et économique vers la campagne ainsi que vers la résidence
du seigneur : le château.
Le
château était le centre d'un ensemble vivant pratiquement en
circuit fermé. Il comprend les habitations du seigneur, des soldats,
des paysans libres, des artisans, des serfs ainsi que tout ce qui
était nécessaire à leur vie : les écuries, les entrepôts, les
magasins, les fours, les ateliers... Dans des situations
exceptionnelles telles qu'un siège, il pouvait se passer du monde
extérieur. »6
De
ce qui précède, il est entendu que fondé sur le repli géographique
et territorial, chaque chef d’État Africain est « empereur
en son royaume ». A ce titre, il n'est pas contrôlé par
l'Union Africaine, est libre de faire ce qu'il veut !
Aussi,
de quel sommeil l'UA était-elle réveillé ; et de quel rêve
sortait-elle lorsqu'elle envisageait un corps expéditionnaire au
Burundi ? C'est la question que nous nous sommes posée lorsque
nous avons avons appris par voie de presse que l'UA menaçait
d'intervenir au Burundi. Et cette question, nous n'étions pas les
seuls à nous la poser. Un organe de presse en ligne se la posait
déjà :
« L'Union
africaine montre
ses muscles, mais peut-elle intervenir
au Burundi ? »7
En
effet, on croyait rêver. D'où, des remarques d'étonnement de notre
part : Oh !!!
Qu'est-ce qui se passe ? Une plaisanterie de mauvais goût ou un
cirque pour amuser la galerie ? Mais voyons...C'est tout ?
Et puis quoi encore ?
Naturellement,
Pierre Nkurunziza et son gouvernement disent
« niet », comme le relève bien un autre organe de presse
en ligne : «Le
Burundi refuse le déploiement de troupes de l’Union africaine sur
son territoire » 8.
Et avec raison. En effet, dans un esprit de justice, le
respect des territoires nationaux et la souveraineté nationale qui
sont les principes directeurs de l'Union Africaine ne doivent pas
être un luxe que seuls certains États détiendraient en Afrique.
Autrement dit, si le respect des territoires nationaux et la
souveraineté nationale doit être de mise, qu'elle vaille pour
chacun des pays, sans aucune discrimination !
Ainsi,
ni la taille du pays, ni sa population, ni son PIB ne devraient être
des variables discriminantes à sa souveraineté et au respect de son
territoire. Et c'est çà qui est la vérité. En effet, on n'est pas
un peu souverain. On peut être un peu compétent. Mais, on ne peut
pas être un peu souverain. Car, la souveraineté, elle est totale,
elle est entière, et elle n'est pas négociable. Donc, à l'aller
comme au retour, c'est Nkunrunziza et son gouvernement qui sont la
légalité. L'Union Africaine n'est pas habilitée à intervenir au
Burundi. Et si elle le fait, elle outrepasse gravement ses
compétences puisque, bâtie sur un critère géographique, elle est
contrainte de respecter les frontières de chacun de ses États
membres. Ce qui veut dire que pour agir au Burundi comme elle l'a
préconisé, il faut que l'Union Africaine se réforme, en se
construisant autour des valeurs et des civilisations que promeut
l'Afrique, et non autour du territoire comme elle est à présent,
tel que le propose l'UPACEB depuis un moment déjà.
Amis
lecteurs, vous l'aurez compris, au 21ème siècle, l'Afrique tourne
encore en rond, elle est désintégrée et déconstruite, féodalisme
depuis ses États jusqu'au niveau continent. C'est la preuve que le
gouvernement Burundais et bien d'autres gouvernements d’États
africains ne se soumettent pas aux ordres de l'Union Africains. Non
seulement à un niveau national, le pouvoir central de ces
gouvernements sont mis à mal par des chefs de guerres, des juntes
militaires, des prédateurs, des extrémistes religieux, des coupeurs
de routes...etc., mais ces gouvernements eux aussi n'acceptent pas
l'autorité de l'Union Africaine confinée à l'origine dans les
frontières géographiques, à la ma manière des Seigneurs féodaux
dans leurs châteaux.
Mais,
là, où, il est manifeste que l'Afrique féodale est aux antipodes
de la modernité et qu'elle est archaïque et rétrograde, c'est
qu'au même moment où, le gouvernement Burundais et d'autres
gouvernements africains en proie à la guerre refusent l'autorité de
l’État, la Ligue Arabe décide, et intervient
souverainement, et militairement, au Yémen, et partout ailleurs dans
ses pays membres, là où le désordre de la guerre veut s'installer
ou est installée. De même, L'Union Européenne
interviendrait souverainement, et militairement, sans obstacle dans
un État membre déstabilisé pour sauvegarder les institutions
républicaines. Mais, le Conseil de l'Europe et l'Union
Africaine ne peuvent pas intervenir souverainement dans l'un, de
leurs États membres, déstabilisés. Si c'était le cas, le Conseil
de l'Europe serait intervenu militairement pour arrêter le
conflit en Ukraine. Et l'Union Africaine serait intervenue
militairement dans tous ses pays déstabilisés pour mettre fin au
cycle de la violence.
Question :
pourquoi ce qui est valable pour le Ligue Arabe et l'Union Européenne
n'est-il pas valable pour l'Union Africaine et le Conseil d'Europe ?
Réponse :
Parce que la Ligue Arabe et l'Union Européenne sont fondées sur des
valeurs communément partagées par leurs États membres. Ces valeurs
défendues transcendent les frontières. Quant au Conseil de l'Europe
et l'Union Africaine, ils reposent sur un critère géographique, un
critère territorial, fondé sur le respect des frontières. Voilà
pourquoi, le 25 novembre 2015 dernier, bien que les deux pays soient
membres du Conseil de l'Europe, la Turquie a bombardé un avion Russe
au motif que ce dernier aurait violé son espace aérien.
Koudoubouyé !
Kabakoyé !
Nous
espérons être enfin comprise par les États et les citoyens
africains. A savoir qu'il devient impérieux de mettre sur place une
Organisation continentale et internationale africaine fondée sur nos
valeurs et nos fondamentaux.
Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN
1In
Larousse.fr
2In
Larousse.fr
3
Intervention de S.E. M. le Premier ministre Martin ZIGUELE au 14e
Forum de Bamako : « Face au constat partagé
d’instabilité et de fragilité d’un grand nombre d’États
africains : Que faire pour construire des États plus
robustes ?
4In
Larousse.fr
6In
http://www.histoire-france.net/moyen/feodalite
7http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/22/l-union-africaine-montre-ses-muscles-mais-peut-elle-intervenir-au-burundi_4836747_3212.html
8http://www.opex360.com/2015/12/20/le-burundi-refuse-le-deploiement-de-troupes-de-lunion-africaine-sur-son-territoire/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire