AUX
AUTRES PAYS ET AUX AUTRES CONTINENTS LES INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES,
POLITIQUES ET SOCIO-EDUCATIVES DE DEVELOPPEMENT
A
L'AFRIQUE NOIRE ET SES PAYS LES LIEUX DE CULTE : EGLISES ET
MOSQUEES
AINSI
VA LA VIE AU SUD DU SAHARA
Cette tunique de
bipolarisme religieux confectionné pour les pays africains semble
leur convenir à souhait. La preuve en est qu'encore au 21ème
siècle, les seuls infrastructures de développement que les
« généreux donateurs » offrent au continent noir, ce
sont les lieux de culte à savoir : les chapelles pour les
Chrétiens Catholiques romains, les temples pour les Chrétiens
protestants, et les mosquées pour les Musulmans.
Du coup, là où les
autres pays pays et continent se développent par des infrastructures
modernes, le continent africain semble choisir le sous-développement
par la prière insensée.
Oui, l'Afrique noire a
opté pour le sous-développement par la prière insensée, et c'est
le lieu de le dire, car tout le monde a besoin de Dieu et tout le
monde prie. Il n'y a pas que l'Afrique qui croit en Dieu pour ne
vivre que d'édifices religieux ; de surcroît, propagateurs
d'extrémisme et de radicalisme religieux !
Oui, l'Afrique noire a
opté pour le sous-développement par la prière insensée car il y a
une différence entre la prière sage, intelligente et la prière
insensée.
La prière insensée et
sauvage, c'est celle détruit le peuple de Dieu en même temps
qu'elle porte atteinte aux œuvres de Dieu pour les fragiliser. Cette
prière insensée et sauvage, elle est celle inspirée par les œuvres
du diable, lequel diable illumine et frappe de folie les adeptes de
la prière insensée pour le malheur des humains.
A l'opposée, la prière
sage et intelligente construit et édifie le peuple de Dieu, fortifie
les œuvres de Dieu, par l'Esprit Saint qui ne rend pas fou le
serviteur véritable de Dieu, mais au contraire, l'éclaire et le
guide pour le salut des humains.
Après ces définitions,
que constate-on sur notre continent africain ?
On constate qu'en Afrique
noire, dans chaque campagne la plus reculée, dans chaque quartier le
plus précaire, dans chaque banlieue la plus pauvre des villes, il y
a toujours une chapelle catholique, un temple protestant, et une
mosquée pour les musulmans ouverts à tous les croyants selon leur
obédience. Mais en même, les quelques rares écoles, collèges,
lycées et universités ne sont pas ouverts à tous les enfants, ils
ne sont fréquentés que par une minorité d'enfants appartenant aux
familles les plus nanties, vu que l'école n'est ni gratuite, ni
obligatoire pour tous les enfants.
Et donc, il n'y a que les
lieux de cultes très nombreux déjà, et qui continuent de
proliférer davantage, qui sont ouverts à tous, enfants et
vieillards, femmes et hommes, sans exception.
C'est dire que là où
les lieux de cultes intègrent, l'école qui éduque, et les centres
de soins qui entretiennent la santé opèrent quant à elles la
sélection !
Les choses se passeraient
de commentaires si nos lieux de cultes en Afrique noire œuvraient
pour l'éducation et la santé, bref, pour le bien-être des
populations. Que non !
Au contraire, l'Afrique
noire est victime de fanatisme et d'obscurantisme religieux de tous
côtés.
Qu'il s'agisse des
Chrétiens ou Musulmans, ils sont instruits pour se rejeter et pour
se combattre !
Et c'est ce qui explique
ce regrettable bipolarisme religieux désormais devenu marque de
fabrique du continent noir, laquelle est donnée partout sur la
planète, pour être l'outil de compréhension et d'interprétation
de tout conflit africain.
Et le plus choquant, et
le plus curieux, c'est que le développement d'édifices religieux
l'emporte que le développement d'infrastructures économiques,
politiques, socio-éducatives...etc.!
En effet, l'Afrique noire
aurait-elle plus besoin du Dieu créateur que tous les autres pays et
tous les autres continents du monde entier ?
Cette question mérite
d'être posée avec acuité, surtout lorsqu'on voit que ni le
Christianisme, ni l'Islam ne sont des religions africaines, et que
même les continents d'où, ces deux religions prennent leur source,
et d'où, elles ont été transplantées en Afrique, là-bas, elles
n'ont pas autant d'audience et de succès qui fassent que pour leurs
édifices et lieux de prière, les populations soient privées de
leurs besoins vitaux, et quotidiens, les plus élémentaires.
Pourquoi donc, l'Afrique
qui n'est que réceptrice de ces religions, qu'elle n'a ni conçues,
ni inventées devrait-elle ; pour leur assurer une promotion et
une pérennité dans le temps, aller jusqu'à priver les siens du
strict minimum ?
Pourquoi des filles et
fils d'Afrique noire ; devraient-ils renoncer à leur union et à
leur fraternité, vrais outils de développement des peuples, pour
embrasser l'extrémisme et le fanatisme religieux, rien que pour la
sauvegarde et le progrès de religions qui n'appartiennent ni à
leurs ancêtres, ni même à la terre africaine ?
Quant aux femmes et
hommes politiques africains, pourquoi acceptent-ils que des adeptes
de croyances ténébreuses et obscurantistes, accèdent à leurs
territoires nationaux, pour y semer les pommes de la discorde et les
fruits du fanatisme religieux, ainsi que ceux la violence gratuite ;
parmi nos populations ; par la construction de ces lieux de
cultes où, sont enseignés la haine de l'autre, les meurtres et
assassinats au nom d'un prétendu Dieu ?
En Afrique noire, la
religion serait-elle à jamais « l'opium du peuple »
comme l'a dit l'autre ?
Quel dommage de devoir le
constater et le dire, aujourd'hui, l'Afrique noire est transformée
en champ de bataille des promoteurs d'idéologies ombrageuses.
Partout sur le continent noir, des lieux de cultes pour être
fanatisés fleurissent dans tous les coins de rue ; quand des
édifices qui sont de véritables machines à fabriquer des religieux
extrémisés et radicalisés sont en plein essor.
Pour finir, des filles et
fils d'Africains sont formés à dessein, pour la destruction de leur
propre continent, par la semence de l'insécurité et la terreur qui
font fuir les touristes, et en même temps empêchent la création de
l'emploi pour les citoyens, lesquels sont condamnés à subir le
chômage et la misère. Entre temps, dans les autres pays et dans les
autres continents, les mêmes auxquels appartiennent le Christianisme
et l'Islam, les infrastructures modernes qui font leur attraction se
développent et attirent les touristes en grand nombre ; ces
pays et continents qui ont vu naître le Christianisme et l'Islam
vivent en paix et en sécurité, ils attirent ainsi les
investisseurs, et c'est ainsi que des emplois sont créés et fournis
à leurs citoyens, lesquels vivent en paix et dans le bonheur, là,
où, les citoyens africains sont sur les routes, chassés de leurs
villages et pourchassés pour cause de guerre prétendument données
pour être des guerres entre Chrétiens et Musulmans, et ils
souffrent, mordent la poussière, exposés qu'ils sont à tous les
périls et dangers !
De nos jours, lorsque
l'on va dans un village africain, dans une campagne africaine, dans
n'importe quelle ville africaine, la première des choses qui saute
aux yeux, c'est l'absence d'écoles, de collèges, de lycées,
d'universités, de dispensaires, d'hôpitaux, d'entreprises,
d'usines...etc. ; alors que sur place, fleurissent les clochers
de chapelles et de temples, ainsi que les minarets des mosquées.
Le plus choquant encore,
est que ce manque d'infrastructures élémentaires en matière
d'éducation, de santé et d'emploi ne choque personne. De même,
l'absence de routes pour fructifier les échanges entre populations
d'un même pays d'une part, et d'autre part entre pays africains pour
donner de la chance au développement de notre continent ne
préoccupe personne. Tout ce qui compte, ce sont les lieux de culte.
Ainsi, des Africains qui
ne possèdent même pas de centres de soins ni d'écoles pour leurs
enfants, ni d'argent pour nourrir leurs familles au quotidien sont
pourtant contraints de se priver, pour débourser de l'argent, soit
pour financer des édifices religieux, soit pour financer des
conflits donnés pour être inter-religieux. Et c'est à ce point
qu'il est permis de se demander : jusqu'où ce continent noir
ira-t-il dans le domaine de la bêtise humaine ?
En effet, en Afrique
noire, même si on meurt de faim et de maladie, même si
l'analphabétisme chronique freine le développement du continent,
même si les enfants et les vieillards sont privés de tout et qu'ils
n'ont rien du tout, tout ce qui compte, ce sont les lieux de cultes
qui propagent l'extrémisme religieux en vue de la division des
Africains entre Chrétiens et Musulmans !
A observer de près, on
peut dire que les choses sont ainsi parce que jusqu'à présent,
rien, absolument rien n'existe, en matière de supplément d'âme,
pour unir les Africains autour d'un idéal commun, à un niveau
national ou à un niveau continental, à part ces deux religions
étrangères importées sur le continent. Ni les pays africains, ni
même le continent noir ne possèdent un idéal grand et
transcendant, qui rassemble les Africains pour les stimuler, leur
donner un sens à la vie mais aussi un sens à eux-mêmes comme par
exemple la promotion de la civilisation négro-africaine.
Ainsi, ce vide abyssal né
de l'absence d'un travail d'unification des us et coutumes mais aussi
de l'absence de toute promotion de la civilisation négro-africaine
est comblé par des idéologies dislocatrices et ravageuses d'unité,
lesquelles idéologies sont venues d'ailleurs, et n'ont rien à voir
avec la civilisation négro-africaine faite de paix, de fraternité,
de solidarité, de charité, d'hospitalité, de joie, d'amitié et de
cordialité...;etc.
L'avènement de l'UPACEB
(Union des Peuples Africains de Civilisations Ebènes) est assurément
providentiel pour marquer un coup d'arrêt, disons, à cette
négligence qui ressemble fort bien à une faute morale.
Yéble Martine-Blanche
OGA épouse POUPIN
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