LES
FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME
NOURRIS
DES AUTRES NORMES NATIONALES ET INTERNATIONALES SOUSCRITES
En
Afrique, avec un peu plus de lucidité, de sérénité, de
considération et de respect pour nos traditions ancestrales, nos
normes nationales et les normes internationales souscrites, nous
ferions l'économie de plusieurs de tragédies non seulement sur
notre continent, parmi nos populations, mais encore dans le reste du
monde. Mais, à défaut du respect de nos traditions ancestrales, de
nos normes séculaires voire millénaires, par méconnaissance
consciente ou inconsciente de nos normes nationales et des normes
internationales souscrites, notre continent et nos populations sont
rendus fragiles, vulnérables, et ils sont la proie facile de tous
les dangers. Si nous en sommes là, c'est non seulement parce que
nous négligeons nos normes et institutions coutumières par simple
mépris ou par ignorance, mais encore parce que le plus souvent, nous
donnons l'impression de piétiner, à titre individuel ou collectif,
nos normes nationales et les normes internationales auxquelles nous
avons dûment souscrites. Pourtant, à voir de près, les choses ne
sont pas si simples. Surtout pour ce qui concerne nos normes
nationales et les normes internationales.
En
effet, au regard de la vie politique africaine, il arrive parfois
d'avoir l'impression que les Droits de l'Homme contenus dans nos
constitutions nationales et dans les traités internationaux
souscrits ne sont pas souvent respectés. Plusieurs militants de
droits de l'homme le dénoncent régulièrement à l'égard de nos
instances dirigeantes, mais aussi à l'égard des rébellions
africaines.
Cependant,
une réflexion rigoureuse permet bien d'affirmer que si les droits de
l'homme semblent être méconnus en Afrique, ce n'est pas parce que
les Africains eux-mêmes ignorent les Droits de l'Homme mais au
contraire, c'est plutôt pour une raison très simple, et la voici :
les Peuples Africains de Civilisations Ébènes apprécient beaucoup
les rites qui donnent aux questions de société tout le sérieux
qu'elles mérites. De même, en dehors des peuples Africains de
Civilisations Ébènes, il est notoriété que tous les processus
d'émergence des normes sociales sont des rites qui obéissent à un
ordre, se déroulant étape par étape. Parmi ces étapes, se trouve
celle qui vise à présenter la norme à la société en insistant
sur ses bienfaits, notamment sur ses propriétés de régulation
sociale et c'est le sociologue Américain Haward Becker, dans son
célèbre ouvrage intitulé « Outsiders » qui a su
qualifier cette étape décisive de l'émergence des normes en
parlant de « croisade morale ».
Du
coup, dans le processus d'émergence des normes, cette étape de
« croisade morale » est capitale parce que c'est elle qui
permet de concilier la norme à naître, avec la société à
laquelle elle est destinée à s'appliquer. Autant dire la maïeutique
des normes sociales qui vise des réformes sociales va de paire avec
ce rite processuel qui les précède. De ce point de vue, lorsqu'on
jette un coup d’œil dans l'histoire des Droits de l'Homme sous
leur forme actuelle, depuis la naissance de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 qui
date de la révolution française de1789, jusqu'à son aggiornamento
en 1948, après les comportements liberticides au cours des deux
guerres mondiales, on voit bien que tous les peuples Africains,
surtout ceux vivant en Afrique subsaharienne n'ont pas pris part au
processus de son émergence, en d'autres termes, au rite de sa
conception puis de sa naissance. Et dire que les peuples Africains de
Civilisations apprécient bien les rites !
On
pourrait du coup présumer qu'une telle non-participation des Peuples
Africains de civilisations Ébènes au sud du Sahara, au processus
d'émergence de cette norme suprême qu'est la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, soit un début de réponse à
nos questions sur les manquements aux Droits de l'Homme en Afrique.
En effet, on peut présumer que, les peuples Africains au sud du
Sahara n'ayant pas pris part au rite d'accouchement de la Déclaration
des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, cette norme suprême est
pour eux, une Foraine, une Pérégrine, une Métèque, quand bien
même, en terre africaine, il existe des normes endogènes, jumelles
à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. En clair, les
peuples Afro-subsahariens qui n'ont pas pris par à la croisade
morale caractérisant le rite qui a précédé à l'émergence de la
Norme de la DDHC de 1789 sembleraient ne pas s'y reconnaître. En
effet, les normes sociales étant faites pour les hommes et non les
hommes pour les normes sociales, les peuples ne se reconnaissent qu'à
travers les normes qu'ils se sont eux-mêmes données.
Or,
un des buts du projet de l'UPACEB, est justement d'aller à la
recherche de ces normes jumelles de la DUDH en terre africaine, pour
les conduire à produire leurs effet. Une telle recherche de ces
normes endogènes à l'Afrique et jumelles à la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme devant s'effectuer par les Peuples
Africains de Civilisations Ébènes eux-mêmes, il va sans dire
qu'ils se les approprieront sans la moindre hésitation, vu qu'ils
assisteront eux-mêmes au processus de leur émergence, c'est-à-dire,
aux rites qui précèdent leur avènement.
Ceci
dit, soulignons que si, après réflexion rigoureuse, des
présomptions de réponses peuvent expliquer la banalisation des
normes issues de la DDHC de 1789 confirmée dans la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) de 1948 par les Peuples
Afro-subsahariens, - par le fait qu'il n'ont pas pris part à son
élaboration -, les questions demeurent pendantes, rampantes,
entières, quant au mépris par les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes de leurs fondamentaux !
Comment
comprendre que les Africains soient nombreux à méconnaître les
règles qui, de tout temps ont inspiré puis garanti le contrôle
social dans leurs environnements sociaux depuis des temps reculés
jusqu'à nos jours, et comment ils sont parvenus à prendre partie
pour des normes contraires à leurs mœurs, conduisant leur continent
et leurs populations dans le gouffre, au travers de conflits
saugrenus, où, le sang africain coule à flot, dans les quatre coins
du continent ; et comment comprendre que les conflits
s'éternisent sur le continent noir...!!!??!
En
face de ces interrogations, deux tentatives de réponse: les
contresens imputables à la méconnaissance du concept du
Panafricanisme (I) sans oublier qu'enfin de compte, la méconnaissance
des fondamentaux du Panafricanisme ainsi que celle de nos normes
nationales et des normes internationales sont à l'origine des
conflits qui secouent notre continent (II).
I)
Les contresens imputables au concept du Panafricanisme, sources de
débauche de la pensée et de disputes inutiles
Les
confusions sur le concept de Panafricanisme proviennent du fait que
nombreux sont les Africains qui réduisent le concept à un
Fédéralisme d’États (A), écartant de ce fait, la portée
philosophique et normative du concept (B)
A)
Le Panafricanisme compris au sens de Fédéralisme d’États, une
conception réductrice du Panafricanisme
Pour
bon nombre d'Africains, le Panafricanisme signifie qu'il faut faire
du continent africain, un État-nation. Cette doctrine fédéraliste
du Panafricanisme aurait été incarnée par feu le Président du
Ghana, Kwamé Nkrumah, doctrine combattue par feu le Président
Houphouët-Boigny dans une phrase restée célèbre :
Ce
sont les tenants d'une approche fédéraliste du Panafricanisme qui
assimilent le Panafricanisme à une nationalité, voire une citoyenne
africaines qui emploient les expressions du genre : «Je suis
panafricain» ou alors, « je suis panafricaniste ».
Dans une telle perspective, le Panafricanisme ne serait alors qu'une
doctrine visant l'état, et probablement la capacité des personnes,
selon qu'ils habitent sur le continent, selon qu'ils appartiennent à
un pays de ce continent. L'état et la capacité des personnes parce
que cette approche peut justifier de l'obtention d'une nationalité
ou d'une citoyenneté des individus, en vertu de ce qu'ils prétendent
être, ou en fonction de ce qu'ils prétendent être capables d'être
ou de faire pour l'Afrique.
Naturellement,
une telle approche du panafricanisme est réductrice de la notion. En
effet, l'Afrique État-nation ou l'Afrique État Fédéral qu'elle
insinue reste fermée dans des notions de géographie et de
territoire, viciée dans les critères de nationalité et de
citoyenneté, cette approche est exclusive. Elle ne prend pas en
compte les Africains issus de la déportation, les alliés des
Africains par alliance, ni même les Africains de cœur qui pour des
raisons multiples, sont proches de ce continent. On ne le dira jamais
assez, la géographie qui implique le territoire et la notion de
souveraineté est une notion confligène. Rien ne sert donc de
vouloir coûte que coûte inscrire le Panafricanisme dans un
répertoire géographique. C'est dans ce sens que nous recommandons
l'approche philosophique et normative du concept de Panafricanisme.
Si
les Africains sont nombreux à assigner au Panafricanisme une
fonction géographique, cela n'est pas le fruit du hasard. C'est tout
simplement parce que les Africains ont fait table rase de leurs
propres civilisations. Du coup, les contresens faits sur la notion du
Panafricanisme ne s'arrêtent pas que sur la considération
géographique. Ils relèvent aussi du mépris qu'affichent de
nombreux Africains à l'égard de leurs civilisations. Par exemple,
aujourd'hui, les civilisations ébènes intéressent plus les
Européens, les Asiatiques et d'autres peuples que les Africains
eux-mêmes. La preuve en est que dans nos grandes villes d'Afrique,
des enfants nés de père et de mère africains ne comprennent aucune
langue africaine. Les habillements traditionnels sont sujets de
moqueries dans certains pays africains. Les repas traditionnels
africains ne pas consommés du tout dans certains foyers africains
qui préfèrent les repas exotiques. Le droit coutumier africain
garant de l'équilibre social qui, de tout temps a protégé les
sociétés africaines de conflits et de dérive est en voie de
disparition en Afrique car seuls les villages, campagnes et milieux
ruraux les appliquent. L'Afrique moderne s'est construite sans les
civilisations ébènes, elle poursuit tranquillement sa trajectoire
en se construisant sans les fondamentaux du Panafricanisme qui fonde
ses civilisations. On comprend que les conflits soient récurrents
sur le continent noir où tout est rattaché à l’État-nation, au
territoire, à la souveraineté, à la nationalité, à la
citoyenneté, au grand mépris des fondamentaux du Panafricanisme.
D'où, l'importance d'insister sur l'aspect philosophique et normatif
du concept de Panafricanisme.
Le
Panafricanisme dans son approche philosophique et normative est
inclusive en tant qu'il englobe, au delà des frontières, toutes les
personnes se reconnaissant dans les valeurs, voire les fondamentaux
du Panafricanisme. L'approche philosophique et normative du concept
de Panafricanisme est plus digeste pour deux raisons :
C'est
cela qui facilite la création d'un espace sans frontière où
pourrait se déployer cette doctrine philosophie que normative du
Panafricanisme. Il devient alors plus aisé de parler d'un espace
Afro-Ebène, ou de l'Union des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes.Dans ce contexte, il devient plus léger de dire par
exemple, « je suis Africain de Civilisations »
(Je suis ACEB), plutôt que dire « je suis Panafricain »,
« je suis panafricanisme »,
expressions trop lourdes tant dans sa forme que dans son contenu à
cause des supputations malsaines qu'elles peuvent véhiculer ou
laisser entendre.
On
ne peut pas assimiler le Panafricanisme à une nationalité pour la
simple raison que le Panafricanisme est une philosophie de vie, une
manière d'être, une manière d'exister des peuples Africains de
civilisations ébènes. Il est le mythe fondateur des Afro-ébènes
dont il régule la cosmogonie, d'où la portée normative de la
notion. En tant que tel, on ne peut pas assimiler le Panafricanisme à
une nationalité, bien entendu, cela reviendrait à le confiner sur
un territoire, ce qui exclurait d'emblée les Afro-ébènes des
diasporas.
En
effet, la nationalité et la citoyenneté, tout comme la notion
d’État-nation s'inscrivent au sein d'un territoire. Mais, les
idées philosophiques n'ont pas de territoire et elles n'ont pas de
frontières. C'est çà le Panafricanisme. Et donc, on peut se
reconnaître dans les fondamentaux du Panafricanisme sans forcément
être un Africain, ni même être vivre sur le territoire africain.
Et de surcroît, le Panafricanisme qui est censé véhiculer les
fondamentaux du Panafricanisme n'implique pas forcément que l'on
soit de teint noir. En tout cas, du panafricanisme, un travail
d'abstraction est nécessaire car à l'heure actuelle, plusieurs
Africains assignent au Panafricanisme des fonctions assez réductrices
:comme par exemple le fédéralisme d’État, la Nationalité, la
Citoyenneté...etc.
C'est
le lieu de préciser que quand l'UPACEB évoque un espace afro-ébène
et un passeport ébène, ces propos ne sont pas à inscrire dans la
géographie, dans le territoire, ils sont à inscrire dans les
civilisations, dans les fondamentaux du panafricanisme.
Dans tous les cas,
l'Afrique moderne qui a choisi de faire route seule, sans ses
civilisations originelles et leurs fondamentaux, ni même les
fondamentaux des ses normes nationales et ceux des traités
internationaux souscrits paie un lourd tribut aux guerres.
II) L'impact de la
méconnaissance des fondamentaux du panafricanisme, des normes
nationales africaines et des traités internationaux sur l'Afrique
Il devient
maintenant unanime que les crises qui secouent l'Afrique sont le fait
de l'ignorance des fondamentaux du Panafricanisme (A) et la
méconnaissance des normes nationales et internationales (B)
A) Les dégâts nés
de la méconnaissance des fondamentaux du Panafricanisme en Afrique
Aujourd'hui,
l'Afrique est ravagée par des guerres à caractère religieux, parce
que des sectes de tous genres y prônent des États théocratiques. Cela veut dire que c'est Dieu qui dictera à l'Afrique des décrets
pour la gestion de ses cités. Des Chrétiens extrémistes voudraient
que ce soit la Bible qui guide les cités africaines, lorsque les
extrémistes musulmans souhaitent quant à eux imposer la charria
dans les pays africains. Faut-il le rappeler, aussi longtemps que
l'on puisse remonter dans l'histoire de nos traditions, aucun peuple
africain, aucune civilisation africaine n'a attendu des décrets
divins avant de pouvoir gérer la cité. Toutes nos civilisations
ébènes dans leur ensemble sont dotés d'Arbres à Palabres, signe
visible de la Démocratie, et que la gestion de la cité africaine se
décide toujours sous l'Arbre à Palabres.
Aujourd'hui, tuer
son prochain en Afrique est devenu une banalité. Alors que dans nos
civilisations ébènes, le meurtre n'engage pas seulement la
responsabilité pénale du seul auteur, il engage celle de la
collectivité toute entière qui doit s'en repentir par des
libations, des cérémonies d'expiations collectives et de
conjuration du mauvais sort.
Aujourd'hui, par
fanatisme religieux, l'on impose des voiles intégrales à des femmes
africaines pour dissimuler leur corps, ce qui de fait, est
attentatoire à la notion d'esthétique dans nos civilisations
ébènes, mais encore attentatoire à l'image de la femme dans nos
civilisations ébènes.
En effet, dans nos
civilisations ébènes, la femme est un enjeu social parce qu'elle
porte en elle, dans son corps, la machine qui fabrique la vie. Pour
cette raison, le corps de la femme est objet de culte. Dans nos
civilisations ébènes, la puissance économique d'une homme, d'un
clan, d'une famille est mesurable à la beauté des filles, des
épouses, des sœurs, des mères, des tantes, des grand-mères,...etc.
Chez les Peuples
Africains de Civilisations Ébènes, C'est dans la mise en valeur
physique et esthétique de la femme qu'est évaluée les ressources
économiques de son époux, de son père, de son oncle, bref, de ses
alliés en ligne masculine et en ligne féminine. Sans nul doute, dans les Civilisations Ebènes, l'indicateur fiable du poids économique des hommes à titre privé et des clans à titre collectif reste et demeure la santé et la beauté du corps de leurs femmes. Et le pouvoir d'achat d'un homme se mesure toujours à l'aune de l'apparence physique généreuse de sa conjointe. En effet, les femmes dans leur élégance soutenue sont les marqueurs de la prospérité économique de leur clan, de leur conjoint. De ce fait,
dissimuler une femme africaine de Civilisations Ébènes sous quelque
apparat que ce soit, c'est la recouvrir d'opprobre tout simplement,
et recouvrir par delà même d'opprobre, son clan en entier. Au fond,
chez les Peuples Africains de Civilisations Ébènes, dissimuler la
beauté de la femme, camoufler la femme dans une technologie
quelconque, - la femme dont la beauté du corps est un gage de
réussite sociale collective, - c'est en tout et pour tout, un réel
renoncement à la lutte des classes. Cela signifie une défaite
acceptée, et assumée, sans aucun effort, mais en toute lâcheté. Dans les Civilisations Ebènes, ce qui est beau ne se de dissimule pas, il se montre. En ce qui concerne le corps humain, sa dissimulation n'est envisageable que dans les cas des dépouilles, et dans les cas diminués, réduits, malmenés et défigurés par la maladie, l'asthénie, le handicap et les plaies. D'où, dissimuler un être humain, a fortiori une femme sous un lot de tissus alors qu'elle n'est pas
frappée d'infirmité ni de maladie, c'est assurément consacrer
l'effacement de tout un clan dans le tissu socio-économique de la
contrée, prendre résolument acte du retrait du clan dans la
compétition sociale.
Il n'y a pas de mot
pour évoquer une telle ignominie dans les civilisations ébènes,
tant elle est constitutive de l'humiliation parce qu'attentatoire à
la dignité du clan, mais aussi qu'elle consacre l'échec social à
un niveau clanique dans toutes ses dimensions.
En effet, sauf à
être gravement malade, le corps humain ne se cache pas dans les
civilisations ébènes. Ceci, d'autant plus que chaque enfant qui
naît dans les civilisations ébènes est donné pour être la
réincarnation d'un ancêtre. Dissimuler un être humain dans
l'espace public revient à dire qu'il est retiré de la collectivité,
qu'il n'appartient plus à la collectivité, et cela peut être
qualifié d'acte de défiance à l'égard de la collectivité, des
ancêtres et des dieux. En clair, il s'agit d'une malédiction !
Les Africains qui
imposent le voile intégral et la charria du côté des extrémistes
musulmans, et en appellent à des États théocratiques en Afrique,
qu'il s'agisse des extrémistes musulmans ou des fanatiques chrétiens
connaissent-ils vraiment tous ces fondamentaux des Civilisations
Ébènes ?
Pas si sûr.
Plus grave, alors qu'en théologie africaine, il est formellement interdit de tenter de mettre les dieux en conflits, et que la prohibition de toute manipulation des dieux est sans appel, aujourd'hui, en terre africaine, ont lieu des guerres de religion ! Cela veut dire que la malédiction est à son comble !
Plus grave, alors qu'en théologie africaine, il est formellement interdit de tenter de mettre les dieux en conflits, et que la prohibition de toute manipulation des dieux est sans appel, aujourd'hui, en terre africaine, ont lieu des guerres de religion ! Cela veut dire que la malédiction est à son comble !
Mais, là, où, le bât
blesse, c'est qu'il n'y a pas que les Fondamentaux du Panafricanisme issus des
Civilisations Ébènes qui sont ignorées. Mêmes les normes
nationales contenues dans les Constitutions des pays, ainsi que les
traités internationaux dûment souscrits sont foulés au pied !
Il
a été dit au départ des réflexions sur l'UPACEB que l'Afrique
était un continent tait très désintégré pour prétendre former
une homogénéité politique sur son territoire. L'important donc,
est de l'intégrer d'abord. Et ce travail d'intégration africaine
passe par la prise en compte de ses fondamentaux. Prenons les pays de
l'Afrique au sud du Sahara. Presque dans tous les pays dans leur
majorité, la laïcité est un principe à valeur constitutionnelle
car ce principe est inscrit au cœur de la Constitution de chaque
pays. Ce principe est inscrit au cœur de plusieurs traités
internationaux souscrits. Cela veut dire que dans la plupart des pays
africains au sud du Sahara, en majorité, il est admis, et écrit
noir sur blanc, le principe de la séparation entre l’Église entre
l’État.
Or,
le premier corollaire du principe de la séparation entre l’Église
et l’État, c'est que "la
République
ne
reconnaît
ni
ne
salarie
aucun
culte."
1)
si en Afrique, le principe de la séparation entre l’Église et
l’État étaient scrupuleusement respecté avec ses corollaires,
que font nos États africains en se mêlant de financer des
pèlerinages à Jérusalem ; à Rome ; à Lourdes ; au Portugal, à
la Mecque ...?
2)
Comment est-ce possible qu'en terre africaine, des religieux
illuminés en appellent à des États théocratiques ?
Voilà
comment on se compromet gravement en Afrique, en compromettant
nous-mêmes, l'unité de nos États !
C'est
pour tous ces problèmes qu'on crée nous-mêmes, et qui impactent
notre unité nationale et notre unité continentale qu'il convient de
s'asseoir pour réfléchir à tête reposée, poser les bonnes
questions et trouver les bonnes réponses.
Il
a déjà été dit, répétons-le, l'Afrique est un continent très
fragile.
Ses
vulnérabilités ne sont pas qu'institutionnelles, elles sont
globales en tant qu'elles touchent la paix civile, la sécurité
nationale, la sécurité continentale, l'équilibre sociale et
finalement les individus dans leur vie et leur personne. En effet,
plusieurs sont les Africains qui ignorent leurs droits à titre
individuel mais aussi à titre collectif. C'est l'une des raisons
pour lesquelles il est très facile d'abuser d'un Africain, d'une
Africaine. Et voilà pourquoi la corruption est difficilement
érédiquable à court terme sur ce continent.
L'ignorance
de nos Fondamentaux est grande parmi nous, et à tous les niveaux. Il
urge donc que l'Afrique saisisse à bras le corps la question des
Fondamentaux du Panafricanisme issus des Civilisations Ébènes mais
aussi celle des Fondamentaux issus de nos normes nationales et des
traités internationaux. Et vraisemblablement, les Fondamentaux du
Panafricanisme nourris des autres normes en vigueur dans nos pays
africains sont un droit opposable aux extrémismes et aux fanatismes.
En
effet, grâce à nos Fondamentaux nous pouvons dire individuellement
et collectivement à tous les extrémismes et fanatismes qui menacent
notre sécurité et notre survie :
NO
PASSARAN !
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