LE
PANAFRICANISME
UN
MYTHE FONDATEUR A VALEUR HISTORIQUE
UN
MYTHE FONDATEUR A VALEUR SCIENTIFIQUE
UN
MYTHE FONDATEUR PAS COMME LES AUTRES
Le
Panafricanisme, entre mythe et réalité ? Mythe ou Réalité ?
Mythe et réalité ? Mythe tout simplement ? Réalité
uniquement ? Qu'en penser ? Qu'en dire ?
Toutes
ces questions méritent d'être posées, vue l'opacité du mystère
qui entoure ce mot Panafricanisme ; un mot grand dans sa forme,
et un mot immense dans son fond.
Les
choses seraient peut-être plus claires si l'on s'attardait un tout
peu sur le concept du mot Mythe.
En
général, le mythe renvoie à un monde surréel qui met en scènes
des êtres surnaturels aux compétences hors normes, accomplissant
des merveilles, voire des prodiges qui dépassent les capacités et
pouvoirs humains. De même, lorsque dans un récit mythique, est
évoqué une catastrophe, la description qui en est faite relève de
l'hyperbole à telle enseigne que la mémoire collective, sous le
choc, en garde un souvenir émouvant, pathétique et durable.
Par
ailleurs, quand un principe bien est mentionné dans un mythe, il
s'agit en l'espèce d'un idéal trop grand, tellement grand qu'il
devient impossible à l'humain de l'atteindre.
En
effet, le propre du mythe est de se dérouler dans le monde invisible
et intelligible, monde qui échappe à l'humain et à ses cinq sens.
De ce point de vue, le Mythe ne peut se concevoir dans le monde
visible, voire dans le monde sensible. Et c'est ce qui différencie
le mythe de la réalité. Car, si le mythe échappe au contrôle
humain, il n'en est pas ainsi de la réalité, qui, elle, est
accessible à l'humain qui l'appréhende, selon la forme qu'elle
prend, avec ses sens. D'où, la réalité est accessible à l'homme
soit par la vue, soit par le toucher, soit par l'odorat, soit le
goût, soit par l'ouïe.
Au
fond, la réalité est perceptible. Quant au mythe, il est
imperceptible.
En
outre, la réalité est démontrable et dans une majorité des cas,
elle a valeur scientifique car elle peut être confrontée à la
logique du probable. Il n'en est pas ainsi du mythe qui ne peut pas
avoir valeur scientifique parce que difficilement démontrable. Et,
en tant qu'il ne peut résister à la logique du probable, le mythe
ne peut être corrélé avec la science.
S'agissant
des mythes fondateurs des peuples, ils naissent de l'histoire commune
des peuples, de leurs épreuves et souffrances communes, de leurs
malheurs mais aussi de leurs bonheurs passés ou présents, de leurs
échecs et revers, mais aussi de leurs succès communs ; à partir
desquels les peuples tirent des leçons pour l'avenir. Ces leçons
tirées d'un passé douloureux ou bienheureux ont trois finalités :
- elles constituent les marqueurs de l'imaginaire des peuples, voire les indicateurs de leur inconscient collectif.
- Elles permettent aux peuples de se définir des symboles identitaires.
- Les symboles identitaires qu'elles génèrent sont enfin conglomérés au sein d'un très grand idéal à atteindre, lequel est préservé de toute transgression. Ce très grand idéal à atteindre prend le nom de Mythe Fondateur des peuples, dont la poursuite, jamais atteinte, mais sans cesse renouvelée constitue l'essence des peuples, leurs raisons d'être.
En
clair, les mythes fondateurs des peuples sont les très grands idéaux
que les leçons de leur passé commun leur ont inspirés. Et ces très
grands idéaux relèvent du mythe justement à cause de leur
dimension : leur grandeur.
Et
parce qu'ils sont très grands voire trop grands, ces idéaux sont
difficilement accessibles aux peuples qui les ont établis, et c'est
qui fait d'eux, des mythes.
Dans
un raisonnement syllogistique, on a ceci :
Majeur
: Les Mythes sont des idéaux trop grands à atteindre par les
humains.
Mineur
: Or, l'histoire des peuples leur inspire de trop grands idéaux
à atteindre
Solution:
donc, les trop grands idéaux des peuples sont des Mythes.
En
exemples de ce qui précède :
- Jérusalem, « Ville de la Paix » : mais très souvent en guerre. Cela veut dire que la paix est l'idéal poursuivi par la ville de Jérusalem. Mais dans les faits, cet idéal paraît trop grand, pour être réalisé.
- La Déclaration Universelle des droits de l'Homme : on a rêvé de droits de l'Homme dans le monde entier, de façon universelle. Mais, les manquements aux droits de l'homme sont si nombreux à travers la terre.
- Le rêve d'un monde fraternel : et pourtant, le monde est déchiré par les guerres.
- Le rêve d'un monde sans faim : et pourtant, à bien d'endroits dans le monde, la famine sévit.
Qu'en
est-il du Panafricanisme ?
Le
très grand idéal Panafricain du « tout est Afrique »
ou « tout est africain » est-il atteint ?
Peut-il
être atteint ?
En
d'autres termes, un peu plus de deux siècles après l'émergence du
Mythe Fondateur des Peuples Africains de Civilisations Africaines,
peut-on dire que son « grand idéal » d'africanisation du
monde est atteint ; et que du coup, le Panafricanisme a valeur
scientifique ; ce qui serait un grand bouleversement des théories
concernant les mythes dont la vocation primordiale est de ne pas
pouvoir être prouvé scientifiquement ?
Aussi banales que
puissent paraître ces questions, elles méritent d'être posées
surtout que personne ne se les pose. Et, à toutes ces questions, il
faut répondre par l'affirmative car vraisemblablement, au 21ème
siècle, le Panafricanisme est en passe d'être le seul Mythe
Fondateur des peuples à avoir une valeur historique et une valeur
scientifique. En effet, le Panafricanisme, Mythe Fondateur des
peuples rime avec la réalité parce qu'il est en phase avec
l'histoire et la science, et les preuves ne manquent pas :
- oui, le Panafricanisme a raison en disant que « nous sommes tous Africains ». La preuve, c'est que depuis le siècle dernier, avec les travaux du Cheick Anta Diop et d'autres travaux scientifiques, on a la certitude scientifique que le monde entier est africain, parce que l'Afrique est le berceau de l'Humanité. Là-dessus, le Mythe Fondateur des Peuples Africains de Civilisations Ébènes qu'est le Panafricanisme n'a pas menti.
- Oui, le Panafricanisme dit vrai, nous sommes tous Africains. Cela se vérifie par les travaux du chercheur néo-zélandais Quentin Atkinson publiés dans la revue « Science » en 2011 et repris par le Journal Wall Street. Ces travaux révèlent que les six mille (6000) langues du monde moderne descendent d'une unique langue que les premiers hommes d'Afrique ont parlée il y a 50 000 à 70 000 ans.
- Oui, nous sommes tous Africains comme l'instigue le Panafricanisme car encore récemment, dans une émission télévisée de la Chaîne Arté, en 2015, il a été révélé que le professeur Sarah Tishkoff, généticienne à l’université de Pennsylvanie par des études ADN a démontré une fois de plus la Namibie (en Afrique) est le berceau de l'humanité.
Au plan culturel, n'en parlons pas. Toutes les cultures au monde sont en Afrique. De sorte que la culture africaine est une culture plurielle, et la civilisation africaine, une civilisation plurielle. La preuve ? C'est que la culture africaine se définit au 21ème siècle comme une «culture afro-judéo-christiano-asiatico-arabo-islamo-euro-britanico-germanico-franco-hispano-luso-latino-américano-pacifico—nord-américaine». C'est-à-dire, une culture mondiale, une civilisation mondiale, ainsi que le voulait deux siècles plus tôt, la doctrine du Panafricanisme.
En
Mythologie, c'est donc la première fois qu'un Mythe devienne
réalité, avec valeur historique et valeur scientifique. Et ce
Mythe, c'est le Panafricanisme, Mythe Fondateur des Peuples Africains
de Civilisations Ébènes. Et c'est sans doute la première fois,
qu'un très grand idéal poursuivi par un peuple, à travers par son
Mythe Fondateur soit atteint. Comme
quoi, le Panafricanisme, c'est bien un Mythe Fondateur de peuple,
mais un Mythe Fondateur de peuple, pas comme les autres.
Ce
message est à porter au monde. L'UPACEB veut s'en charger.
Vive
le Panafricanisme ! Vive l'UPACEB !
Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN
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