LA
FUITE DES CERVEAUX, UN PROCESSUS BICEPHALE DEPLOYE DANS LES DEUX
SENS
FAC-SIMILE
DU COMMERCE TRIANGULAIRE DANS SES CONDITIONS, SES CRITÈRES ET SES EFFETS
SIGNE
D'UN DYSFONCTIONNEMENT DU PROCESSUS DE MONDIALISATION
Dans
l'article précédent, une définition a été faite sur les
différentes catégories composantes de la fuite des cerveaux en
Afrique. Toutefois, dans l'intérêt du présent article, un petit
rappel est utile.
Dans
cette perspective, disons brièvement que la «fuite des cerveaux»
est un processus bicéphale dans la mesure où, elle se déroule dans
les deux sens, d'une part, depuis l'Afrique, et d'autre
part depuis les pays d'accueil. D'où, il convient de parler
de «fuite de cerveaux» au départ (1), et «fuite de
cerveaux» à l'arrivée (2).
1)
La «Fuite des cerveaux au départ : un processus visible et
manifeste
Ce
spécimen de processus de «Fuite des cerveaux» qui se
manifeste au départ des pays africains est le plus connu et le plus
évoqué. En effet, on parle en général de la «fuite des
cerveaux» en Afrique pour désigner les candidats à «la
fuite des cerveaux» au départ, depuis le contient africain. La
caractéristique de ce type de «fuite des cerveaux» est
qu'il est un acte spontané et volontaire de l'agent migratoire, qui,
pour des motifs divers (familiaux, économiques, politiques, sociaux,
culturels...etc.) décide en son âme et conscience, d'aller se
chercher ailleurs, dans les pays développés, dans l'espoir d'une
vie meilleure.
Cependant,
en dehors de cette catégorie de migrants volontaires qui alimente
généreusement le mode de la «fuite
des cerveaux au départ»,
en Afrique, une autre catégorie sociale contribue indépendamment de
sa volonté, au développement du phénomène, cette fois, depuis les
pays d'accueil des migrants, c'est-à-dire, les pays européens voire
les pays occidentaux, d'où, le mode de «la
fuite des cerveaux à l'arrivée».
2)
La «Fuite des cerveaux à l'arrivée» : un processus invisible et
subtile
Dans
la typologie des processus de «fuites des cerveaux» composée
de variété de migrants, d'émigrés et d'immigrés originaires
d'Afrique subsaharienne dans les pays occidentaux, ce mode opératoire
de «fuite des cerveaux à l'arrivée» est le plus complexe,
mais aussi le plus méconnu car beaucoup plus subtile.
Rappelons
si besoin, que la différence entre les deux mouvements inverses («la
fuite de cerveaux au départ» et «la fuite de cerveaux à
l'arrivée») est que, dans le cadre de «la fuite des
cerveaux au départ», l'acte de migrer, d'émigrer et d'immigrer
est en général un choix des agents migratoires eux-mêmes, celui
d'un proche parent, ou celui d'un tiers. Tandis que le mouvement
inverse de «la fuite des cerveaux à l'arrivée» a lieu dans
les pays d'accueil, avec la spécificité que, le phénomène est
involontaire aux agents concernés, en tant qu'il ne leur laisse
aucun choix. En effet, dans les pays d'accueil, des mécanismes
juridiques sont mis en place pour empêcher le retour facile des
immigrés dans leurs pays d'origine. C'est dans ce processus de
«fuite des cerveaux à l'arrivée», que l'on retrouve les
catégories suivantes :
- les descendants des Africains victimes de la déportation qui ont été naturalisés citoyens des pays esclavagistes,
- les migrants diplômés ou des bras valides sur les routes et sur les mers,
- les immigrés clandestins n'ayant pas droit au titre de séjour et ne pouvant retourner dans leurs pays d'origine, sous peine de ne plus pouvoir revenir dans leurs pays d'accueil,
- les enfants d'immigrés nés sur les territoires des pays d'accueil et qui bénéficient de la nationalité de leurs pays de naissance, au nom du droit du sol,
- les immigrés naturalisés pour plusieurs raisons comme par exemple, la naturalisation par filiation (ascendance et descendance), la naturalisation pour raisons matrimoniales, la naturalisation pour raisons de services rendus à l’État...etc.
Entre
dans cette catégorie de naturalisés, celles et ceux qui, pour
diverses raisons ont en commun le fait d'être déchus de plein droit
de leur nationalité originelle au nom du principe du non-cumul des
nationalités ; ce qui prive leurs pays d'origine de leurs
talents...etc., agrémentant à souhait le phénomène de la «fuite
des cerveaux» en Afrique.
Au
bilan, le processus de la «fuite des cerveaux» à l'arrivée
implique des catégories diversifiées. Rappelons au besoin, que le
propre de ce mode opératoire de «la fuite des cerveaux à
l'arrivée» est qu'il est basé sur des mécanismes juridiques
nourris des lois des pays d'accueil, et non pas sur la volonté des
personnes qu'il concerne. Ce qui fait que le processus de «la
fuite des cerveaux à l'arrivée» est méconnu parce qu'il est
très subtile. Et, il est très subtile parce qu'il donne à penser
qu'il provient du souhait de ses victimes, vu que dès le départ,
ces dernières ont manifesté leur souhait de venir en Europe, en
occident. Et en plus, par des formalités administratives, elles
demandent à obtenir spontanément la nationalité de leurs pays
d'accueil. Tout cela brouille les cartes car ces demandes spontanées
de nationalité des pays d'accueil sous-entendraient pour certains
que les demandeurs renieraient leurs origines, leurs pays d'origines.
Au
fond, les motifs justifiant de la mise en place de dispositifs pour
alimenter la «fuite des cerveaux à l'arrivée» dans les
pays d'accueil, dispositifs dont l'Afrique est principalement victime
sont une intention prêtée aux immigrés, jamais prouvée, parce que
de toute façon improbable. Parions que si jour, la question était
soulevée, les auteurs de ces dispositifs n'auront qu'une réponse :
«s'ils ne veulent pas de nos dispositifs, qu'ils rentrent chez
eux.»
Pour
clore ce chapitre récapitulatif, retenons simplement que la «fuite
des cerveaux» en Afrique n'est pas un processus monocéphale
ayant uniquement lieu qu'au départ de l'Afrique, mais bien un fléau
bicéphale qui a lieu dans les deux sens, aussi bien au départ de
l'Afrique, qu'à l'arrivée dans les pays d'accueil.
C'est
le lieu de le dire, «la fuite des cerveaux dans les deux sens»,
c'est-à-dire, «la fuite des cerveaux au départ» et «la
fuite des cerveaux à l'arrivée» est dommageable à l'Afrique
qu'elle dépeuple de ses forces vives, et appauvrit ; d'où, en
l'espèce, dans son organisation et son fonctionnement, le système
de «la fuite des cerveaux dans les deux sens» qui prive
l'Afrique de ses élites et de ses ressources cérébrales est une
reproduction du code du commerce triangulaire (I), en même temps que
ce système constitue un vrai signe de dysfonctionnement du processus
de Mondialisation (II).
- LA FUITE DES CERVEAUX DANS LES DEUX SENSAGGIORNAMENTO DU CODE DU COMMERCE TRIANGULAIRE
On
peut dire que dans ses conditions, ses critères et ses effets, le
système de la «fuite des cerveaux dans les deux sens»
reproduit le système du Commerce Triangulaire (A), et le plus
déplorable est la caution explicite dont ce système pervers
bénéficie de la part d'une grande partie des Africains (B).
A)
La «fuite des cerveaux dans les deux sens» : un système pervers
doublé d'un fac-similé du système du Commerce Triangulaire
Dans
la qualification «Fuite des cerveaux» se dégage une mise en
exergue d'un organe du corps humain : le cerveau.
Or,
communément, le cerveau est désigné pour parler de la rationalité
et de l'intelligence chez l'être humain. Cela veut dire que le
cerveau est un organe essentiel dans le corps humain. Du coup, à la
fin du 20ème siècle et début du 21ème siècle, le fait que la
fuite des Africains vers les pays développés ne concerne qu'une
catégorie sociale, donnée pour être les «cerveaux africains»,
c'est-à-dire, «les têtes pensantes» de l'Afrique, voilà
qui montre qu'il s'agit bien d'une sélection. Cela devient
inquiétant dans la mesure où, dans l'histoire des rapports entre le
continent africain et les pays occidentaux, un autre processus a été
fondé sur la pratique sélective : il s'agit du processus du
commerce triangulaire, déployé sur les comptoirs négriers. A cette
occasion, il était question de prendre à l'Afrique ses «bras
valides» pour défricher les champs de canne à sucre.
«Bras
valides», encore des parties du corps humain, à la manière des
«cerveaux».
On
notera ici que pareillement que le mot «cerveau» renvoie aux
«têtes pensantes», les «bras valides», de par
l'adjectif qualificatif «valides» excluent d'emblée tout
handicap, toute infirmité et toute maladie. Voilà pourquoi la
notion de «bras valides» renvoie aux notions de «bonne
santé», de «corps bien portants». Ainsi, était
manifestement opérée la sélection entre Africains
déportables et Africains non-déportables.
D'où,
dans le code de ce Commerce Triangulaire qui demeure de triste
mémoire, à cause de la qualité des «marchandises» échangées, -
qui n'étaient autres que des êtres humains, du côté de l'Afrique,
- contre la pacotille du côté des esclavagistes, les conditions (1)
et critères (2) d'achat des esclaves étaient sélectifs, et très
avantageux pour la demande (les acheteurs d'esclaves), et les effets
(3) désavantageux pour l'offre, c'est-à-dire l'Afrique.
- Une remise à jour des conditions du Commerce Triangulaire dans le processus de la «fuite des cerveaux dans les deux sens»
Le
commerce triangulaire ne reposait que sur une seule condition :
trouver une main d’œuvre servile en provenance d'Afrique
subsaharienne. C'est dire qu'une seule population était visée : la
population afro-subsaharienne. Pareillement, au 21ème siècle, non
seulement la fuite des cerveaux vers les pays occidentaux est
majoritairement dominée par les populations africaines, mais encore,
le principe de non-cumul des nationalités occidentales avec d'autres
nationalités ne pèse que sur les nationalités africaines. Ainsi,
qu'il s'agisse du Commerce Triangulaire ou de la «fuite
des cerveaux dans les deux sens», une population est visée : la
population afro-subsaharienne.
Là-dessus,
il n'y a pas d'équivoque. Qu'en est-il des critères inspirant la
mise en œuvre des deux systèmes ?
- Une conformité entre les critères du code du Commerce Triangulaire et les critères du code de l'immigration des «cerveaux africains»
Durant
le Commerce Triangulaire, la qualité des esclaves vendus était
conforme aux exigences des esclavagistes. Pareillement, dans le cadre
de la «fuite des cerveaux dans les deux sens», ce sont les
exigences des pays d'accueil qui sont satisfaites.
Ainsi,
de même que les négriers exigeaient que les esclaves qu'ils
achetaient aux Africains soient des hommes et des femmes Africains
parmi les plus beaux, les plus forts, les plus costauds, les plus
typés, les plus racés et ayant une meilleure santé, et que par
dessus tout, le voyage des esclaves était celui du non-retour, de
même, au 21ème siècle, en Occident, les exigences des pays
d'accueil des migrants africains s’apparentent bien aux exigences
des négriers.
Si
les négriers en leur temps voulaient «les
bras valides»,
les pays occidentaux au 21ème siècle veulent quant à eux «les
cerveaux»
africains. Il suffit d'écouter parler les dirigeants occidentaux sur
leurs politiques d'immigration pour s'en convaincre. Dans leurs
discours, les variables d'occurrence qui reviennent sont les
suivantes : «les quotas»,
«Immigration choisie »
et non pas «immigration
subie»,
«les
régularisations au cas par cas», «le concept d'immigration
intelligente»...etc.
La France ne s'en cache même plus. Elle, qui parle urbi et orbi
de «l
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a
simplification de la délivrance des visas de circulation, valables
entre six mois et cinq ans, pour les "talents étrangers",
«universitaires,
scientifiques, artistes...».
Une
vraie sélection entre les candidats à l'immigration qui rappelle
les exigences et les critères des temps du Commerce Triangulaire.
Par
dessus tout, le retour à leur pays d'origine des immigrés
Africains est rendu difficile par certains mécanismes juridiques mis
en place dans les pays d'accueil. Ce qui signifie tout simplement
pour eux que le voyage de non-retour leur est appliqué, comme aux
temps de l'esclavage.
En
un mot comme en mille, tous ces critères sélectifs fixés par les
politiques publiques dans les pays occidentaux en matière
d'immigration ne laissent pas de place au doute sur le fait que le
code du système de la «
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fuite
des cerveaux dans les deux sens»
n'est qu'une reprise du code du système du Commerce Triangulaire. Et
que les deux systèmes produisent les mêmes effets.
2)
Les effets de la «fuite des cerveaux dans les deux sens», une
réplique des effets du commerce triangulaire
Il
est évident que comme dans le cadre du Commerce Triangulaire, où,
les Africains déportés ont systématiquement été naturalisés et
confisqués pour ne plus retrouver leurs patries d'origine, cet
arsenal juridique en vigueur dans les pays d'accueils des migrants
africains au 20ème-21ème siècle, lequel confisque d'office les
immigrés dans les pays d'accueil parce qu'il les dépouille de leurs
nationalités d'origine - a pour effet de dépeupler puis d'appauvrir
subtilement, mais manifestement, l'Afrique, sous le fallacieux
prétexte de la «fuite des cerveaux».
De
c marché de dupe, l'Afrique est pitoyablement perdante à tous
points de vue, lorsque les pays d'accueil sont les gagnants à tous
les niveaux.
Tout
d'abord, sur un plan démographique, l'Afrique se dépeuple dans le
processus de «la fuite des cerveaux dans les deux sens».
Ensuite,
au plan économique, et surtout en matière d'expertise, l'Afrique
perd une part substantielle de ses ressources humaines. Elle est
appauvrie.
En
effet, non seulement les candidats au départ sont majoritairement
des diplômés de haut niveaux, mais encore sur place, dans les pays
d'accueil, des milliers d'Africains formés à de haut niveaux y sont
retenus par des mécanismes juridiques qui leur font perdre leur
nationalité d'origine pour certains, quand pour d'autres, ils sont
pris au piège de l'immigration clandestine. Et que dire des talents
des descendants des Africains déportés depuis des siècles dont on
a malicieusement, et expressément effacé de la mémoire, les pays
d'origine ?
Disons
simplement que tous ces Africains constituant une main d’œuvre
qualifiée ne peuvent mettre leurs talents au profit de l'Afrique.
Tout bêtement. Confisqués qu'ils sont dans les pays d'accueil.
A
l'inverse, s'agissant des pays d'accueil, leur économie et leur
démographie se trouvent bonifiées par
ce capital humain venu d'Afrique depuis des temps immémoriaux
jusqu'aujourd'hui, et dont le nombre ne cesse de croître avec les
guerres et autres calamités sur le continent noir.
Mais,
le profit des pays d'accueil ne se limite pas qu'au plan économique. En
effet, au plan politique aussi, cette population d'Africains présente
sur leurs territoires constitue pour les femmes et hommes politiques
d'occident, un fond de commerce considérable à deux niveaux :
- d'une part, la population africaine présente sur leurs sols représente pour les acteurs de la politique occidentale, une monnaie d'échange pour faire du chantage aux pays africains,
- d'autre part, cette population africaine d'immigrés fournit aux classes politiques des pays occidentaux des variables d'ajustement telles «Étrangers», «Immigration», «Nationalité», «Citoyenneté», «assimilation», «intégration»...etc. pour alimenter les polémiques et autres débats politiciens entre partisans ou opposants politiques. Toutes manœuvres que ces variables d'ajustement induisent sont considérables, et les bénéfices politiques, une source inépuisable car il suffit de savoir manœuvrer pour se constituer un gros bétail électoral.
En
définitive, qu'il s'agisse du Commerce Triangulaire ou qu'il
s'agisse de la «Fuite des cerveaux dans les deux sens»
en Afrique, c'est du pareil au même : vu que ce sont les deux faces
d'une même pièce.
La
diaspora ne risque pas de sortir de l'auberge. En effet, au regard de
la réalité qui prévaut en Afrique, on constate que d'une manière
ou d'une autre, les Africains cautionnent eux aussi le phénomène de
«la fuite des cerveaux dans les deux sens».
B)
Une caution explicite du phénomène de la «fuite des cerveaux dans
les deux sens» par les Africains
En
observant l'enthousiasme suscité par l'immigration au sein des
populations africaines mais aussi certaines politiques publiques dans
plusieurs pays africains, on remarque que non seulement les
populations africaines donnent un blanc seing au processus de «fuite
des cerveaux dans les deux sens»(1), mais encore qu'à un niveau
étatique, certains pouvoirs publics en Afrique cautionnent
ouvertement la «fuite des cerveaux dans les deux sens» (2).
1)
Soutien des populations africaines au phénomène de la «fuite des
cerveaux dans les deux sens»
Ce
soutien des populations africaines au phénomène de la «fuite
des cerveaux dans les deux sens» se traduit par le rêve
primordial de tout Africain d'immigrer en occident, mais aussi par le
rêve de toute famille africaine d'avoir un fils, une fille, un
parent ou plusieurs en occident.
En
effet, en milieu africain, le fait de s'exiler en occident accroît
le pedigree social des individus et celui de leurs familles dans la
cité ; lesquels se retrouvent ainsi gratifiés d'un honneur du jour
au lendemain, de même qu'ils sont auréolés d'une gloire
supplémentaire.
En
clair, l'individu qui immigre en occident représente un capital
social pour lui-même mais aussi pour les siens. Ceci explique
l'humiliation par des moqueries à laquelle s'exposent les Africains
rapatriés d'occident et leurs familles. En effet, revenir d'occident
pour revivre dans son pays d'origine qu'on a quitté plus tôt est vu
comme une déchéance sociale, couplée du débit du capital social
dont on s'est crédité entre temps.
Par
ailleurs, le fait d'avoir un fils, une fille, bref, un parent ou
plusieurs en occident accroît le pouvoir d'achat des familles. Pour
des raisons économiques donc, plusieurs familles incitent leurs
membres à partir résider en occident. Définitivement.
On
comprend en l'espèce que «la fuite des cerveaux dans les deux
sens» soit encouragée par les populations africaines qui sont
pourtant les premières à pâtir des conséquences désastreuses de
ce fléau. Ceci dit, les pouvoirs publics africains participent
eux-mêmes à l'aggravation du fléau de la «fuite des cerveaux
dans les deux sens.»
1)
Le rôle des pouvoirs publics africains dans «la fuite des cerveaux
dans les deux sens»
En
Afrique, aucune place significative n'est accordée aux diasporas.
Depuis les anciennes diasporas issues du Commerce Triangulaire
jusqu'aux diasporas récentes issues de l'immigration, aucun cahier
des charges n'est défini dans aucun pays, ni même à un plan
continental. Aucun dispositif n'est déployé pour le retour des
diasporas, ni aucune mesure législative n'est prise sur tout le
continent africain, en vue de contrecarrer les mécanismes juridiques
déployés dans les pays d'accueil avec pour but, la confiscation des
migrants Africains qui nourrit le fléau de la «fuite des
cerveaux dans les deux sens». Bien au contraire, tout ce que les
pouvoirs publics africains font, c'est d'aggraver à leur tour, la
«fuite des cerveaux dans les deux sens» par des lois
ignobles. Par exemple, dans plusieurs pays africains, des
dispositions constitutionnelles exigent que pour postuler à
certaines fonctions régaliennes comme la fonction présidentielle,
il faut avoir vécu pendant un certain nombre d'années dans le pays
d'origine, et ne pas s'être prévalu d'une autre nationalité. Avec
de telles lois, c'est la diaspora qui est visée, et c'est elle qui
est exclue de la vie politique des pays d'origine.
Et
voilà comment certaines politiques publiques en Afrique contribuent
à éloigner des fils et filles d'Afrique de la gestion de l'Afrique,
mais encore, aggravent le fléau de la «fuite des cerveaux à
l'arrivée».
Dans
ce méli-mélo, on pourrait se demander, où, se trouve la place des
diasporas africaines et la réponse est directe: les diasporas
africaines n'ont pas de places, elles sont suspendues entre deux
mondes, leurs pays d'origine et leurs pays d'accueil.
En
effet, face à cette situation double consistant pour les diasporas
africaines d'une part, à être incités à immigrer en occident pour
ne plus retourner en Afrique par les familles sous peine d'être
humiliées et raillées, puis, à être empêchés par les pouvoirs
publics africains d'accéder aux fonctions régaliennes ; et d'autre
part, à être bloqués, voire confisqués dans les pays d'accueils
par des mécanismes juridiques d'un autre âge fait que les diasporas
africaines sont suspendues en l'air, n'appartenant ni à leurs pays
d'origines, ni à leurs pays d'accueil. D'où, le drame de ces
populations.
Le
plus sidérant, c'est que le fléau de la «fuite des cerveaux
dans les deux sens» encouragé par des lois contraignantes aussi
bien dans les pays de départ en Afrique que par les pays d'accueil
des migrants africains n'émeut personne alors qu'il est en porte à
faux avec le processus de la Mondialisation au 21ème siècle.
II)
LA FUITE DES CERVEAUX, UN SIGNE DE DYSFONCTIONNEMENT DU PROCESSUS DE
MONDIALISATION
L'examen
attentif du processus de la «fuite des cerveaux dans les deux
sens» révèle des dysfonctionnements dans le processus de la
Mondialisation en ceci que la Mondialisation implique la rupture des
frontières douanières (A) et non pas la rupture des frontières
politiques (B)
A)
Le problème de la rupture des frontières douanières
Sous sa
forme actuelle, d'abord, la Mondialisation privilégie beaucoup plus
l'économie que les personnes car dans son déploiement, il est
manifeste qu'un accent particulier est mis sur la libre circulation
des biens et des capitaux. Cela se voit par l'ouverture des économies
nationales sans exception sur un marché mondial. Par ailleurs, alors
que le système de la Mondialisation est censé véhiculer
l'interdépendance entre les hommes, c'était sans compter sur la
mauvaise foi des promoteurs de la Mondialisation qui sont les
premiers à privilégier plutôt «le pognon» que le bonheur des
êtres humains. C'est ainsi qu'au moment où les migrants sont
refoulés aux frontières des pays, l'argent quant à lui circule
aisément par la libéralisation des échanges, la fluidité des
mouvements financiers, la déréglementation, la délocalisation des
activités commerciales, industrielles et financières, le
développement des moyens de transports et télécommunications.
Du coup, à
nos corps défendants, l'aspect géographique de la Mondialisation
qui consiste à faciliter les interactions entre les peuples du
monde est piétiné. Il en résulte que dans le processus de
Mondialisation, tout est fait pour affaiblir la notion de «village
planétaire» censée développer les échanges entre les
individus et les cultures. Et si on est dans une telle situation,
c'est tout simplement parce que les gestionnaires de la
Mondialisation sont les multinationales, désormais substituées aux
pouvoirs publics dans la prise des décisions publiques. Du coup, ce
sont les multinationales qui font la pluie et le beau temps dans le
dispositif de la Mondialisation. Seules elles définissent les
stratégies sur la localisation ou la délocalisation des entreprises
et des banques ainsi que l'approvisionnement et le financement de ces
dernières.
En tout
cas, si de tout temps, elles sont eu le dernier mot sur la création
de débouchés et le recrutement des agents dans le domaine privé,
sous l'ère de la Mondialisation, même le domaine public est de plus
en plus dévolu aux multinationales dans certains pays. Par
conséquent, les investissements mais aussi les
circuits de commercialisation relèvent désormais de la compétence
des multinationales qui décident, à l'échelle mondiale, en
fonction de leurs intérêts, en examinant les avantages et les
inconvénients qu'elles tirent des solutions nationales. C'est peu de
dire que le capitalisme a le vent en poupe au 21ème siècle. Karl
Marx se serait suicidé s'il vivait encore aujourd'hui.
Avec
l'apogée des multinationales qui tiennent tous les cordons de la
bourse mais surtout toutes les clés de la Mondialisation, on
comprend que la préoccupation de la Mondialisation sous sa forme
actuelle ne soit pas le sort des individus mais plutôt le profit
financier. D'où, la primauté accordée à la rupture des frontières
douanières et non pas à l'ouverture des frontières politiques est
un facteur aggravant du phénomène de la «fuite
des cerveaux dans les deux sens».
C'est
en cela que l'Afrique, même sans avoir inventé la Mondialisation
peut être le continent qui corrige les défaillances de ce système,
de plus en plus caduque.
B)
Un déficit d'ouverture des frontières politiques
Si
la rupture des frontières douanières privilégie le «fric», la
rupture des frontières politiques quant à elle privilégie tout
d'abord les personnes, les individus.
Cela
veut dire que dans la Mondialisation sous sa forme actuelle, s'il n'y
avait pas déficit d'ouverture des frontières politiques, nulle part
au monde, et plus précisément en Afrique, personne n'aurait à
déplorer «la fuite des cerveaux dans les deux sens» car,
avec des frontières politiques ouvertes, d'où que l'on vienne, et
où que l'on aille, on ne perdrait jamais sa nationalité d'origine.
Bien au contraire, avec une ouverture des frontières politiques, on
aurait plusieurs nationalités sans pour autant être dépossédé de
sa toute première nationalité.
De
ce point de vue, la vraie rupture des frontières qui puisse régler
le dépeuplement et l'appauvrissement de l'Afrique par le fléau de
la «fuite des cerveaux dans les deux sens» est celle portant
sur la rupture des frontières politiques.
En
effet, dans le cadre d'une politique de rupture des frontières
politiques, plus rien, ni personne ne retient personne, ni en deçà,
ni même au-delà d'un pays. Cela veut dire que les Africains comme
tous les habitants du monde iraient dans tous les sens, travailler
n'importe où, et n'importe quand, dès lors qu'ils le veulent, et
retourner chez eux quand ils veulent, sans qu'il n'y ait des lois qui
les confisquent dans les pays d'accueil, ni d'autres lois qui leur
interdisent de rentabiliser leurs talents dans leurs pays d'origine,
qu'ils auraient quitté tantôt. Ce serait tout simplement le respect
du droit à la libre circulation, du respect de liberté
d'entreprendre.
Au
fond, devant la prépondérance accordée à l'ouverture des
douanières au détriment de l'ouverture des frontières politiques
rendues de plus en plus hermétiques, en pleine mondialisation,
l'Afrique qui est la première à souffrir d'un tel système
rétrograde qui le dépeuple et l'appauvrit, par le fléau de «la
fuite des cerveaux dans les deux sens» doit pouvoir saisir le
taureau par les cornes, et battre le fer tandis qu'il est chaud. Cela
passe par le fait pour l'Afrique, de décréter, d'office,
l'ouverture des frontières politiques pour ses citoyens sur son sol,
et au sein du Grand Triangle, mais aussi partout dans le monde où
ses citoyens se trouvent. Une telle initiative de l'Afrique serait
assurément un interstice ouvert dans la matrice technocratique,
aride, cupide, insensible, sans cœur ni âme et cruelle de la
Mondialisation sous sa forme actuelle, en même temps que l'Afrique
donnera au processus de Mondialisation en cours, une âme.
L'ouverture
de cet interstice dans la Mondialisation, c'est la seule solution au
fléau de «la fuite des cerveaux dans les deux sens» et
voilà pourquoi elle constitue une priorité et le but principal de
l'UPACEB, en même temps qu'elle est l'objectif initial du Passeport
Ébène.
Mais
alors, dans l'absolu.
Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN
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