LES
DIASPORAS AFRICAINES
DESCENDANTS
D'AFRICAINS DEPORTES OU MOTEURS DE L'INTEGRATION
AFRICAINE AU SUD DU SAHARA ?
Nous
arrivons au terme de notre réflexion doctrinale autour des
fondements de l'UPACEB (Union des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes).
De
cette réflexion, plusieurs facteurs de désintégration de notre
continent ont été dégagés et nous les rappelons brièvement :
- le cloisonnement géographique : L'autre nom de la route en langue française, c'est « la voie de communication ». Ainsi, à défaut infrastructures routières, tout Africain est contraint dès sa naissance à demeurer dans son village natal et dans son pays jusqu'à sa mort. C'est cela l'emprisonnement avec assignation à domicile. Ironie du sort, cette sanction pénale est prononcée contre les personnes en infractions ou alors susceptibles de commettre des infractions. Elle peut être prononcée comme une mesure d'urgence, pendant le dispositif de l'état d'urgence. C'est donc à croire que le continent africain est en état d'urgence depuis des siècles. Mais quoiqu'il en soit, on notera que sans voie de communication, il n'y pas de communication ou alors que la communication est brouillée. Ainsi en va-t-il de l'Afrique, désintégrée parce que sans communication entre les peuples.
- Le cloisonnement religieux : en Afrique, la pratique religieuse qui dérive naturellement sur les passions du fait de la relation intime avec le croyant et son Dieu tourne à l'intégrisme, au fanatisme, et à l'extrémisme. Ce sont là, des états d'esprits qui rendent difficile la concertation, compliquent la relation avec l'autre et bafouent les droits et libertés fondamentaux reconnus aux humains ; des états d'esprits attentatoires au principe de laïcité et au principe de neutralité dans une République. C'est dire si l'intégration africaine est compromise.
- Le cloisonnement tribal : source de repli identitaire et d'autarcie, le cloisonnement tribal restreint gravement le vivre ensemble en Afrique. Et pourtant, c'est lui « le moteur de l'histoire » sur le continent noir où, il règle la vie sociale en amont et en aval.
- Le cloisonnement linguistique : La langue permet de s'entendre et de se comprendre, pour se rapprocher. En Afrique, elles sont tellement nombreuses que cela entraîne la cacophonie. A défaut d'une langue véhiculaire nationale, continentale, même fabriquée pour garantir la mixité sociale à tous, chacun se replie sur son groupe où il peut s'exprimer et se faire comprendre. L'intégration nationale et continentale en pâtit. Gravement.
- Le cloisonnement juridique : L'analphabétisme ne permettant pas l'accès aux lois nationales à tous, chacun vit de ses coutumes. Et comme les coutumes sont nombreuses sur le continent, le conflit des normes est récurrent tout d'abord à un niveau national, puis à un niveau continental. Pour finir, le conflit des normes dégénère tout simplement en conflit humain. La désintégration nationale et continentale s'en trouve fortifié.
- Le cloisonnement culturel : D'abord, à l'intérieur des pays, les nombreuses tribus ont chacune ses coutumes. Ce qui ne facilite pas la cohésion sociale. Ensuite, entre les illettrés et les lettrés, la divergence de points de vue est totale. En outre, au niveau continental, les Anglophones n'ont pas la même approches des situations que les Francophones, Lusophones, Hispanophones, Néerlandophones,...etc., et vice-versa. Et donc, vive la désintégration africaine ! Par ailleurs, l'Afrique piétine sans cesse ses valeurs traditionnelles. Par conséquent, entre ses civilisations originelles et ses civilisations d'emprunt, l'Afrique n'a pas su privilégier ce qui unit ; elle a plutôt favorisé ce qui divise. Pour finir, le métissage culturel prophétisé au 20ème siècle par les pères de la Négritude, - lequel devait être une fusion du capital colonial (la République, la Démocratie, les Droits de l'Homme, la Nation,...etc.) avec le capital coutumier (le respect de la vie, le respect de l'environnement, le respect des anciens, la noblesse acquise par l'observation stricte des normes sociales, la solidarité, l'hospitalité, l'altruisme, la force de la communauté....etc.) - ce métissage culturel promis par les pères Négritudes n'a pas eu lieu.
- Le cloisonnement professionnel et bancaire : En Afrique, il y a une opposition nette entre secteur formel et secteur informel. Le secteur formel est mieux loti. Il est au bénéfice des services bancaires. Il est majoritairement bancarisé. Quant au secteur informel, il est rangé aux calendes grecques. Il s'ensuit qu'un grand paradoxe accable l'Afrique : l'un des rares continents au monde à n'avoir pas connu la révolution industrielle, le machinisme, et où, c'est l'homme qui accomplit toute sorte de travail se retrouve être au grand dam de celles et ceux qui espéraient le contraire, le continent victime du plus grand nombre de chômeurs. Au fond, en Afrique, on travaille, non pas pour être travailleur, mais pour être chômeur. D'où, le grand paradoxe africain. Toute chose égale par ailleurs, la désintégration africaine est aussi une désintégration socioprofessionnelle et économique.
- Le cloisonnement politique : la Féodalité et la République ? Parlons-en. En fait, entre les deux, la balance n'oscille pas, elle vacille, et finalement elle bascule, excédentaire qu'elle est en matière de Féodalité, et déficitaire qu'elle est pour la République. Ainsi, en Afrique, la Féodalité l'emporte très nettement sur la République. De ce fait, selon le pays, la Démocratie fait place à des régimes politiques tels : l'Autocratie, l'Oligarchie, la Ploutocratie, la République Bananière, le Népotisme, la Monocratie, la Monarchie (avec transmission héréditaire du pouvoir)...etc. Quant aux droits de l'Homme, comme dans tout régime Féodal, ils sont remplacés par les privilèges. De ce qui précède, il résulte une désintégration politique à l'origine de l'instabilité politique qui secoue le continent : coups d'état, guerres civiles, conflits ethnico-religieux...etc.
- Le cloisonnement des relations internationales : de tous les continents, l'Afrique est le continent qui a les pires relations de voisinage avec sa voisine l'Europe. Obsédée par la théorie du complot qui met en scène d'éternels boucs émissaires à savoir l'ancien colonisateur et sa presse, tenus pour être responsables de la déstabilisation africaine, l'Afrique trouve là, une excuse pour éviter de trouver les causes endogènes à son sous-développement. En effet, tout ce qui ne marche pas sur le continent est mis sur le dos de l'ancien pays esclavagiste, et de l'ancien pays colonisateur. Et voilà comment les relations bilatérales et multilatérales entre l'Afrique et sa voisine la plus proche sont l'objet de passions voilant à peine un bellicisme débridé. En définitive, en Afrique, la désintégration nationale conduit à la désintégration continentale, qui à son tour conduit à la désintégration internationale.
En
clair, sur le continent noir, la désintégration, voire la
déconstruction est le fléau qui nourrit tous les fléaux connus et
inconnus. Dans cette perspective, aucun fléau ne peut être
appréhendé sur le continent africain sans la variable
«désintégration». Cependant, si cette situation d'impasse paraît
totale, c'est parce que l'Afrique recherche des solutions difficiles,
loin de sa portée, alors que la solution la plus simple et la plus
efficace à sa désintégration est tout près d'elle, à savoir ses
diasporas, plus précisément, les descendants de ses déportés.
Il est donc intéressant
de voir ce que les descendants des Africains déportés peuvent
apporter à l'Afrique sur un plan interne (I) et ce qu'ils peuvent
apporter à l'Afrique sur un plan externe (II).
I)
UN APPORT EN INTERNE DES DESCENDANTS DES DEPORTES AFRICAINS A
L'AFRIQUE
Les descendants des déportés
africains peuvent faciliter le décloisonnement social (A) et le
décloisonnement politique (B)
A)
Un décloisonnement social de l'Afrique subsaharienne par les
descendants des déportés Africains
L'Afrique
peut tirer grand profit des descendants de ses déportés si elle
ouvrait une coopération, une collaboration et une cohabitation
sincères avec ces derniers au sein d'une grande coalition culturelle
comme l'UPACEB (Union des Peuples Africains de Civilisations Ébènes).
En
effet, il y a des siècles, les ancêtres des déportés Africains
partis de l'Afrique étaient à l'image de majorité des Africains
subsahariens du 21ème siècle. Des analphabètes ne sachant ni lire,
ni écrire, partis de différentes contrées, de différents
villages, de différentes tribus, de différentes coutumes, parlant
différentes langues. Et pourtant, ils ont déployé une ingénierie
à nulle autre pareille, pour former des communautés homogènes en
Amérique Latine, en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, dans le
Pacifique...etc. Et ces différents peuples partis d'Afrique ont pu
se fabriquer une langue commune, le Créole, à partir de différentes
langues africaines et des langues européennes pour communiquer entre
eux. Ce que les ancêtres ont pu accomplir de prestigieux, et qui
paraît si difficile pour l'Afrique, leurs descendants peuvent
contribuer à le réaliser pour l'Afrique au 21ème siècle. Issus de
diverses croyances religieuses, les déportés africains ont su taire
leurs passions religieuses pour qu'émerge et s'enracine la laïcité,
base de toute tolérance religieuse. Cet esprit de tolérance de leur
part s'observera dans le domaine politique.
B)
Un décloisonnement politique de l'Afrique subsaharienne par les
descendants des déportés Africains
Populations
diverses aux coutumes hétérogènes, nos ancêtres déportés ont
réussi à fusionner les coutumes africaines différentes pour forger
leur unité politique, et former des des entités politiques. C'est
ce qui leur a permis de lutter contre leur asservissement, et
s'affranchir de l'esclavage. Et il est de notoriété qu'en 1848, à
l'abolition de l'esclavage, il leur a été demandé de rembourser
aux maîtres esclavagistes son argent, et ils l'ont fait ! Non
seulement ils ont engagé une lutte politique pour obtenir leur
libération, mais encore ils se sont acquitté dignement des frais
occasionné par leur vente ! Passant de vils objets à des
sujets de droit !
Par
l'exemple des ancêtres, les descendants peuvent aider les nombreuses
victimes de l'esclavage des cases, les victimes du système féodal
africain, les victimes des trafics humains qui minent l'Afrique au
21ème siècle, les victimes des réseaux du proxénétisme en
Afrique...etc.
Issus
de diverses coutumes africaines à caractère féodal, les ancêtres
Africains déportés ont su
intégrer
la République de leurs anciens maîtres. Aujourd'hui, les
descendants qui savent vivre dans la République et la Démocratie,
sont habitués aux droits de l'Homme...etc., peuvent être d'une
grande utilité à l'Afrique du 21ème siècle encore embourbée dans
la Féodalité. Dans une organisation qui rassemble l'Afrique
subsaharienne et ses diasporas, l'Afrique ne peut qu'être gagnante à
tous points de vue et en fait de diasporas, seule les descendants de
déportés demeurent crédibles. En effet, les diasporas issue de
l'immigration africaine ont conservé les réflexes féodaux avec le
tribalisme, l'extrémisme religieux et tous les cloisonnements qui
désintègrent l'Afrique. En cas de conflit dans leur pays ou dans un
autre pays africain, ils ne savent pas observer la neutralité. Au
contraire, ils sont parties prenantes à tous les conflits, cotisent
de l'argent pour financer l'achat des armes servant aux groupes
rebelles pour tuer d'autres Africains, sont engagés dans des partis
politiques sur place en Afrique et exacerbent les conflits. De ce
fait, les diasporas africaines issues de l'immigration sont
disqualifiés pour toute action en faveur de l'intégration
africaine. Seules sont qualifiés pour le faire, les diasporas des
descendants des déportés Africains dont l'apport à l'Afrique n'est
pas qu'interne mais aussi externe.
II)
UN APPORT EN EXTERNE DES DESCENDANTS DES DEPORTES AFRICAINS A
L'AFRIQUE
Les descendants des déportés
Africains s'ils s'unissaient avec l'Afrique au sein d'une
organisation continentale et internationale permettront le
rapprochement de l'Afrique avec l'occident (A) de même qu'ils
aideront à la pacification des relations entre l'Afrique et sa
grande voisine (B)
A)
Un rapprochement certain de l'Afrique et de l'occident
En général, le regard
du voisin et ses conseils avisés aide à s'améliorer pour
progresser qualitativement. Or, dans le cas de l'Afrique et de
l'Europe, tout regard de l'Europe porté sur les affaires intérieures
de l'Afrique est très mal pris, il est considéré comme une
ingérence notoire. Les choses sont ainsi à cause du commerce
triangulaire et de la colonisation que l'Afrique n'a pas encore
pardonnés à sa voisine. Dans cette perspective, toute remarque,
même anodine, même bénéfique à l'Afrique, pourvue qu'elle vienne
de l'Europe ou, de l'un de ses pays prend un sens de critique acerbe
intolérable, si ce n'est carrément une injure du côté des
Africains. C'est le cas des avis des occidentaux sur la Démocratie,
la bonne gouvernance, le respect des Droits de l'Homme en Afrique.
Très souvent, dans ces domaines cités, lorsque les occidentaux
interpellent les Africains, ces derniers leur répondent qu'ils n'ont
pas de leçon à revoir des autres. Ce conflit permanent disparaître
dans le rapprochement de l'Afrique et des descendants de ses
déportés. En effet, ce que l'Afrique n'a jamais accepté des
occidentaux, elle peut facilement l'accepter des descendants de ses
déportés. Par exemple, on se souvient du discours du président
Américain Barack Obama au Ghana. C'était un discours assez dur. Et
pourtant, l'Afrique et ses dirigeants l'ont écouté respectueusement
et la majorité des Africains l'a approuvé. Venant d'un chef d’État
occidental, un tel discours passerait très mal en Afrique. Unis avec
l'Afrique subsaharienne au sein d'une organisation continentale et
internationale comme l'UPACEB, les descendants des Africains déportés
aideront sûrement à des progrès démocratiques sur le continent
noir, ils feront avancer les Droits de l'Homme, aideront à renforcer
la République encore chancelante en Afrique. Leurs remarques dans
ces domaines seront acceptées facilement par les Africains, mieux
que celles des Occidentaux en qui l'Afrique a toujours vu des
esclavagistes, des colonisateurs, et par delà, des ennemis de
l'Afrique.
Par ailleurs, l'adage
dit : « l'ami de mon ami est mon ami. ». Cela
veut dire que si au sein de l'UPACEB, l'Afrique subsaharienne est
reliée avec les Caribéens et Antillais qui sont Français ou
Francophones ; Anglais ou Anglophones ; Néerlandais ou
Néerlandophones ; les Latino-américains qui sont
Hispanophones ou Lusophones ; les Africains-américains qui
sont Américains et Anglophones ; les îles du Pacifiques
peuplés par des descendants de déportés Africains ayant la
nationalité Anglaise, Espagnole, Française, Portugaise,
Néerlandaise...etc., c'est forcément l'Angleterre, l'Espagne, la
France, le Portugal, les Pays-Bas et les USA qui sont en lien avec
l'Afrique. Il va s'en dire que la revitalisation du Grand Triangle
est inévitable. Cette zone économique intercontinentale, mondiale,
d'échanges commerciaux intenses, la première du monde moderne après
l'Empire Romain d'Occident et l'Empire Romain d'Occident n'avait
aucune raison de disparaître au 21ème siècle. Grâce à l'UPACEB,
elle renaîtra sous de bons auspices, pour le bien des peuples qui
l'habitent et qui partagent la même histoire et la même culture
depuis des siècles.
B)
Une pacification des relations entre l'Afrique et l'occident
Les relations
tumultueuses entre l'Afrique et l'Occident permettre de penser que
l'Afrique n'a pas encore pardonné à l'Occident de lui avoir pris
ses enfants au travers du commerce triangulaire, pour les éloigner
de leur terre ancestrale. Cette rancœur est si tenace qu'elle survit
dans le temps et dans l'espace, elle empoisonne les relations
internationales entre l'Afrique et l'Occident. On peut le dire sans
se tromper que la rancœur des Africains contre l'occident à cause
de l'esclavage explique le rejet par les Africains du projet colonial
qui pourtant, avait tout pour sortir l'Afrique du carcan féodal. Or,
le contenu du projet colonial rejeté par l'Afrique subsaharienne,
ses déportés et leurs descendants le connaissent bien, ils en ont
fait leur projet de vie, en tant que citoyens des pays qui les ont
anciennement asservis. Cela veut dire que grâce aux descendants des
Africains déportés, l'Afrique adoptera facilement et sereinement le
projet colonial qu'elle n'aurait jamais dû rejeter, la sortie de la
féodalité et la victoire sur ses servitudes étant étroitement
liés à l'acceptation par l'Afrique de ce projet colonial.
En un mot comme en mille,
il est sûr et certain que le rassemblement de l'Afrique avec les
descendants des Africains déportés au sein de l'UPACEB apportera la
paix, beaucoup de paix, entre l'Afrique et l'Occident, et il ne fait
plus de doute que l'équilibre des relations entre l'Afrique et
l'Europe d'une part, et d'autre part, les relations entre l'Afrique
et le monde occidental est à ce prix.
Enfin, humainement
parlant, la dispersion du peuple africain de part et d'autre des
océans est insupportable, elle est difficile à vivre.
Psychologiquement parlant, cette séparation de fait de filles et
fils d'Afrique est traumatisante pour tous ces peuples Africains. Et
moralement parlant, cette situation est regrettable, elle est
condamnable. Le seul moyen de réparer ce tort fait à ces peuples
est de leur permettre de se rencontrer, de se rassembler, pour bâtir
leur continent et fortifier leurs peuples. C'est le lieu de rappeler
que nos ancêtres n'avaient pas les moyens d'aller à la suite, les
uns des autres, pour établir ce contact existentiel. Ainsi, mis
devant un fait accompli, qui dépassait leurs moyens d'actions, ce
rêve légitime qui à n'en point douter, les a animés ne s'est
jamais concrétisé. Aujourd'hui, nous avons les moyens rassembler
filles et fils d'Afrique séparés depuis des siècles. C'est un défi
que notre génération peut relever, qu'elle doit relever
obligatoirement car en plus, elle en a les moyens, et elle en dispose
les ressources humaines.
Pourquoi donc, maintenir
cette séparation de fait ; surtout qu'elle ne profite pas à
l'équilibre des relations entre l'Afrique subsaharienne et
l'occident ; toute chose qui est dommageable à la paix dans le
monde ; ne favorisant pas du tout la politique internationale ?
L'opinion
internationale est appelée à profiter de la mise en œuvre de
l'UPACEB pour faire d'une pierre, deux coups :
- Rapprocher les frères injustement séparés
- Pacifier les relations entre l'Afrique et l'Occident, pour bâtir un monde apaisé.
Le
monde occidental, plus particulièrement l'Espagne, la France, la
Grande Bretagne, les Pays-Bas et le Portugal ont un rôle majeur à
jouer dans la mise en œuvre de l'UPACEB, inutile de le rappeler.
Yéble
Martine-Blanche