tag:blogger.com,1999:blog-15588567114992690052024-03-13T19:01:49.778-07:00UPACEBUNION DES PEUPLES AFRICAINS DE CIVILISATIONS EBENES ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.comBlogger50125tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-57536010671613771882016-02-07T04:50:00.000-08:002016-02-07T04:50:13.115-08:00DESCENDANTS D'AFRICAINS DEPORTES OU MOTEURS DE L'INTEGRATION AFRICAINE AU SUD DU SAHARA ?<ol>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>LES
DIASPORAS AFRICAINES </b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: blue;">DESCENDANTS
D'AFRICAINS DEPORTES OU MOTEURS DE L'INTEGRATION</span><span style="color: black;">
</span><span style="color: #009900;">AFRICAINE AU SUD DU SAHARA ?</span></b></span></span></div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Nous
arrivons au terme de notre réflexion doctrinale autour des
fondements de l'UPACEB (Union des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes).</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">De
cette réflexion, plusieurs facteurs de désintégration de notre
continent ont été dégagés et nous les rappelons brièvement :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>le
cloisonnement géographique</b> : L'autre nom de la route en
langue française, c'est « la voie de communication ».
Ainsi, à défaut infrastructures routières, tout Africain est
contraint dès sa naissance à demeurer dans son village natal et
dans son pays jusqu'à sa mort. C'est cela l'emprisonnement avec
assignation à domicile. Ironie du sort, cette sanction pénale est
prononcée contre les personnes en infractions ou alors susceptibles
de commettre des infractions. Elle peut être prononcée comme une
mesure d'urgence, pendant le dispositif de l'état d'urgence. C'est
donc à croire que le continent africain est en état d'urgence
depuis des siècles. Mais quoiqu'il en soit, on notera que sans voie
de communication, il n'y pas de communication ou alors que la
communication est brouillée. Ainsi en va-t-il de l'Afrique,
désintégrée parce que sans communication entre les peuples.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement religieux :</b> en Afrique, la pratique
religieuse qui dérive naturellement sur les passions du fait de la
relation intime avec le croyant et son Dieu tourne à l'intégrisme,
au fanatisme, et à l'extrémisme. Ce sont là, des états d'esprits
qui rendent difficile la concertation, compliquent la relation avec
l'autre et bafouent les droits et libertés fondamentaux reconnus
aux humains ; des états d'esprits attentatoires au principe de
laïcité et au principe de neutralité dans une République. C'est
dire si l'intégration africaine est compromise.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement tribal </b>: source de repli identitaire et
d'autarcie, le cloisonnement tribal restreint gravement le vivre
ensemble en Afrique. Et pourtant, c'est lui « le moteur de
l'histoire » sur le continent noir où, il règle la vie
sociale en amont et en aval.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement linguistique :</b> La langue permet de
s'entendre et de se comprendre, pour se rapprocher. En Afrique,
elles sont tellement nombreuses que cela entraîne la cacophonie. A
défaut d'une langue véhiculaire nationale, continentale, même
fabriquée pour garantir la mixité sociale à tous, chacun se
replie sur son groupe où il peut s'exprimer et se faire comprendre.
L'intégration nationale et continentale en pâtit. Gravement.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement juridique :</b> L'analphabétisme ne permettant
pas l'accès aux lois nationales à tous, chacun vit de ses
coutumes. Et comme les coutumes sont nombreuses sur le continent, le
conflit des normes est récurrent tout d'abord à un niveau
national, puis à un niveau continental. Pour finir, le conflit des
normes dégénère tout simplement en conflit humain. La
désintégration nationale et continentale s'en trouve fortifié.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement culturel</b> : D'abord, à l'intérieur des pays,
les nombreuses tribus ont chacune ses coutumes. Ce qui ne facilite
pas la cohésion sociale. Ensuite, entre les illettrés et les
lettrés, la divergence de points de vue est totale. En outre, au
niveau continental, les Anglophones n'ont pas la même approches des
situations que les Francophones, Lusophones, Hispanophones,
Néerlandophones,...etc., et vice-versa. Et donc, vive la
désintégration africaine ! Par ailleurs, l'Afrique piétine
sans cesse ses valeurs traditionnelles. Par conséquent, entre ses
civilisations originelles et ses civilisations d'emprunt, l'Afrique
n'a pas su privilégier ce qui unit ; elle a plutôt favorisé
ce qui divise. Pour finir, le métissage culturel prophétisé au
20ème siècle par les pères de la Négritude, - lequel devait être
une fusion du capital colonial (la République, la Démocratie, les
Droits de l'Homme, la Nation,...etc.) avec le capital coutumier (le
respect de la vie, le respect de l'environnement, le respect des
anciens, la noblesse acquise par l'observation stricte des normes
sociales, la solidarité, l'hospitalité, l'altruisme, la force de
la communauté....etc.) - ce métissage culturel promis par les
pères Négritudes n'a pas eu lieu.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement professionnel et bancaire :</b> En Afrique, il y
a une opposition nette entre secteur formel et secteur informel. Le
secteur formel est mieux loti. Il est au bénéfice des services
bancaires. Il est majoritairement bancarisé. Quant au secteur
informel, il est rangé aux calendes grecques. Il s'ensuit qu'un
grand paradoxe accable l'Afrique : l'un des rares continents au
monde à n'avoir pas connu la révolution industrielle, le
machinisme, et où, c'est l'homme qui accomplit toute sorte de
travail se retrouve être au grand dam de celles et ceux qui
espéraient le contraire, le continent victime du plus grand nombre
de chômeurs. Au fond, en Afrique, on travaille, non pas pour être
travailleur, mais pour être chômeur. D'où, le grand paradoxe
africain. Toute chose égale par ailleurs, la désintégration
africaine est aussi une désintégration socioprofessionnelle et
économique.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement politique :</b> la Féodalité et la République ?
Parlons-en. En fait, entre les deux, la balance n'oscille pas, elle
vacille, et finalement elle bascule, excédentaire qu'elle est en
matière de Féodalité, et déficitaire qu'elle est pour la
République. Ainsi, en Afrique, la Féodalité l'emporte très
nettement sur la République. De ce fait, selon le pays, la
Démocratie fait place à des régimes politiques tels :
l'Autocratie, l'Oligarchie, la Ploutocratie, la République
Bananière, le Népotisme, la Monocratie, la Monarchie (avec
transmission héréditaire du pouvoir)...etc. Quant aux droits de
l'Homme, comme dans tout régime Féodal, ils sont remplacés par
les privilèges. De ce qui précède, il résulte une désintégration
politique à l'origine de l'instabilité politique qui secoue le
continent : coups d'état, guerres civiles, conflits
ethnico-religieux...etc.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Le
cloisonnement des relations internationales </b>: de tous les
continents, l'Afrique est le continent qui a les pires relations de
voisinage avec sa voisine l'Europe. Obsédée par la théorie du
complot qui met en scène d'éternels boucs émissaires à savoir
l'ancien colonisateur et sa presse, tenus pour être responsables de
la déstabilisation africaine, l'Afrique trouve là, une excuse pour
éviter de trouver les causes endogènes à son sous-développement.
En effet, tout ce qui ne marche pas sur le continent est mis sur le
dos de l'ancien pays esclavagiste, et de l'ancien pays colonisateur.
Et voilà comment les relations bilatérales et multilatérales
entre l'Afrique et sa voisine la plus proche sont l'objet de
passions voilant à peine un bellicisme débridé. En définitive,
en Afrique, la désintégration nationale conduit à la
désintégration continentale, qui à son tour conduit à la
désintégration internationale.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
clair, sur le continent noir, la désintégration, voire la
déconstruction est le fléau qui nourrit tous les fléaux connus et
inconnus. Dans cette perspective, aucun fléau ne peut être
appréhendé sur le continent africain sans la variable
«désintégration». Cependant, si cette situation d'impasse paraît
totale, c'est parce que l'Afrique recherche des solutions difficiles,
loin de sa portée, alors que la solution la plus simple et la plus
efficace à sa désintégration est tout près d'elle, à savoir ses
diasporas, plus précisément, les descendants de ses déportés.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il est donc intéressant
de voir ce que les descendants des Africains déportés peuvent
apporter à l'Afrique sur un plan interne (I) et ce qu'ils peuvent
apporter à l'Afrique sur un plan externe (II).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
UN APPORT EN INTERNE DES DESCENDANTS DES DEPORTES AFRICAINS A
L'AFRIQUE</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Les descendants des déportés
africains peuvent faciliter le décloisonnement social (A) et le
décloisonnement politique (B)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
Un décloisonnement social de l'Afrique subsaharienne par les
descendants des déportés Africains</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Afrique
peut tirer grand profit des descendants de ses déportés si elle
ouvrait une coopération, une collaboration et une cohabitation
sincères avec ces derniers au sein d'une grande coalition culturelle
comme l'UPACEB (Union des Peuples Africains de Civilisations Ébènes).
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, il y a des siècles, les ancêtres des déportés Africains
partis de l'Afrique étaient à l'image de majorité des Africains
subsahariens du 21ème siècle. Des analphabètes ne sachant ni lire,
ni écrire, partis de différentes contrées, de différents
villages, de différentes tribus, de différentes coutumes, parlant
différentes langues. Et pourtant, ils ont déployé une ingénierie
à nulle autre pareille, pour former des communautés homogènes en
Amérique Latine, en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, dans le
Pacifique...etc. Et ces différents peuples partis d'Afrique ont pu
se fabriquer une langue commune, le Créole, à partir de différentes
langues africaines et des langues européennes pour communiquer entre
eux. Ce que les ancêtres ont pu accomplir de prestigieux, et qui
paraît si difficile pour l'Afrique, leurs descendants peuvent
contribuer à le réaliser pour l'Afrique au 21ème siècle. Issus de
diverses croyances religieuses, les déportés africains ont su taire
leurs passions religieuses pour qu'émerge et s'enracine la laïcité,
base de toute tolérance religieuse. Cet esprit de tolérance de leur
part s'observera dans le domaine politique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
Un décloisonnement politique de l'Afrique subsaharienne par les
descendants des déportés Africains</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Populations
diverses aux coutumes hétérogènes, nos ancêtres déportés ont
réussi à fusionner les coutumes africaines différentes pour forger
leur unité politique, et former des des entités politiques. C'est
ce qui leur a permis de lutter contre leur asservissement, et
s'affranchir de l'esclavage. Et il est de notoriété qu'en 1848, à
l'abolition de l'esclavage, il leur a été demandé de rembourser
aux maîtres esclavagistes son argent, et ils l'ont fait ! Non
seulement ils ont engagé une lutte politique pour obtenir leur
libération, mais encore ils se sont acquitté dignement des frais
occasionné par leur vente ! Passant de vils objets à des
sujets de droit !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par
l'exemple des ancêtres, les descendants peuvent aider les nombreuses
victimes de l'esclavage des cases, les victimes du système féodal
africain, les victimes des trafics humains qui minent l'Afrique au
21ème siècle, les victimes des réseaux du proxénétisme en
Afrique...etc.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Issus
de diverses coutumes africaines à caractère féodal, les ancêtres
Africains déportés ont su
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
intégrer
la République de leurs anciens maîtres. Aujourd'hui, les
descendants qui savent vivre dans la République et la Démocratie,
sont habitués aux droits de l'Homme...etc., peuvent être d'une
grande utilité à l'Afrique du 21ème siècle encore embourbée dans
la Féodalité. Dans une organisation qui rassemble l'Afrique
subsaharienne et ses diasporas, l'Afrique ne peut qu'être gagnante à
tous points de vue et en fait de diasporas, seule les descendants de
déportés demeurent crédibles. En effet, les diasporas issue de
l'immigration africaine ont conservé les réflexes féodaux avec le
tribalisme, l'extrémisme religieux et tous les cloisonnements qui
désintègrent l'Afrique. En cas de conflit dans leur pays ou dans un
autre pays africain, ils ne savent pas observer la neutralité. Au
contraire, ils sont parties prenantes à tous les conflits, cotisent
de l'argent pour financer l'achat des armes servant aux groupes
rebelles pour tuer d'autres Africains, sont engagés dans des partis
politiques sur place en Afrique et exacerbent les conflits. De ce
fait, les diasporas africaines issues de l'immigration sont
disqualifiés pour toute action en faveur de l'intégration
africaine. Seules sont qualifiés pour le faire, les diasporas des
descendants des déportés Africains dont l'apport à l'Afrique n'est
pas qu'interne mais aussi externe.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>II)
UN APPORT EN EXTERNE DES DESCENDANTS DES DEPORTES AFRICAINS A
L'AFRIQUE</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Les descendants des déportés
Africains s'ils s'unissaient avec l'Afrique au sein d'une
organisation continentale et internationale permettront le
rapprochement de l'Afrique avec l'occident (A) de même qu'ils
aideront à la pacification des relations entre l'Afrique et sa
grande voisine (B)</div>
<ol type="I"><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
Un rapprochement certain de l'Afrique et de l'occident</b></span></div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
En général, le regard
du voisin et ses conseils avisés aide à s'améliorer pour
progresser qualitativement. Or, dans le cas de l'Afrique et de
l'Europe, tout regard de l'Europe porté sur les affaires intérieures
de l'Afrique est très mal pris, il est considéré comme une
ingérence notoire. Les choses sont ainsi à cause du commerce
triangulaire et de la colonisation que l'Afrique n'a pas encore
pardonnés à sa voisine. Dans cette perspective, toute remarque,
même anodine, même bénéfique à l'Afrique, pourvue qu'elle vienne
de l'Europe ou, de l'un de ses pays prend un sens de critique acerbe
intolérable, si ce n'est carrément une injure du côté des
Africains. C'est le cas des avis des occidentaux sur la Démocratie,
la bonne gouvernance, le respect des Droits de l'Homme en Afrique.
Très souvent, dans ces domaines cités, lorsque les occidentaux
interpellent les Africains, ces derniers leur répondent qu'ils n'ont
pas de leçon à revoir des autres. Ce conflit permanent disparaître
dans le rapprochement de l'Afrique et des descendants de ses
déportés. En effet, ce que l'Afrique n'a jamais accepté des
occidentaux, elle peut facilement l'accepter des descendants de ses
déportés. Par exemple, on se souvient du discours du président
Américain Barack Obama au Ghana. C'était un discours assez dur. Et
pourtant, l'Afrique et ses dirigeants l'ont écouté respectueusement
et la majorité des Africains l'a approuvé. Venant d'un chef d’État
occidental, un tel discours passerait très mal en Afrique. Unis avec
l'Afrique subsaharienne au sein d'une organisation continentale et
internationale comme l'UPACEB, les descendants des Africains déportés
aideront sûrement à des progrès démocratiques sur le continent
noir, ils feront avancer les Droits de l'Homme, aideront à renforcer
la République encore chancelante en Afrique. Leurs remarques dans
ces domaines seront acceptées facilement par les Africains, mieux
que celles des Occidentaux en qui l'Afrique a toujours vu des
esclavagistes, des colonisateurs, et par delà, des ennemis de
l'Afrique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par ailleurs, l'adage
dit : «<b> l'ami de mon ami est mon ami. </b>». Cela
veut dire que si au sein de l'UPACEB, l'Afrique subsaharienne est
reliée avec les Caribéens et Antillais qui sont Français ou
Francophones ; Anglais ou Anglophones ; Néerlandais ou
Néerlandophones ; les Latino-américains qui sont
Hispanophones ou Lusophones ; les Africains-américains qui
sont Américains et Anglophones ; les îles du Pacifiques
peuplés par des descendants de déportés Africains ayant la
nationalité Anglaise, Espagnole, Française, Portugaise,
Néerlandaise...etc., c'est forcément l'Angleterre, l'Espagne, la
France, le Portugal, les Pays-Bas et les USA qui sont en lien avec
l'Afrique. Il va s'en dire que la revitalisation du Grand Triangle
est inévitable. Cette zone économique intercontinentale, mondiale,
d'échanges commerciaux intenses, la première du monde moderne après
l'Empire Romain d'Occident et l'Empire Romain d'Occident n'avait
aucune raison de disparaître au 21ème siècle. Grâce à l'UPACEB,
elle renaîtra sous de bons auspices, pour le bien des peuples qui
l'habitent et qui partagent la même histoire et la même culture
depuis des siècles.</div>
<ol start="0" type="I"><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
Une pacification des relations entre l'Afrique et l'occident</b></span></div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Les relations
tumultueuses entre l'Afrique et l'Occident permettre de penser que
l'Afrique n'a pas encore pardonné à l'Occident de lui avoir pris
ses enfants au travers du commerce triangulaire, pour les éloigner
de leur terre ancestrale. Cette rancœur est si tenace qu'elle survit
dans le temps et dans l'espace, elle empoisonne les relations
internationales entre l'Afrique et l'Occident. On peut le dire sans
se tromper que la rancœur des Africains contre l'occident à cause
de l'esclavage explique le rejet par les Africains du projet colonial
qui pourtant, avait tout pour sortir l'Afrique du carcan féodal. Or,
le contenu du projet colonial rejeté par l'Afrique subsaharienne,
ses déportés et leurs descendants le connaissent bien, ils en ont
fait leur projet de vie, en tant que citoyens des pays qui les ont
anciennement asservis. Cela veut dire que grâce aux descendants des
Africains déportés, l'Afrique adoptera facilement et sereinement le
projet colonial qu'elle n'aurait jamais dû rejeter, la sortie de la
féodalité et la victoire sur ses servitudes étant étroitement
liés à l'acceptation par l'Afrique de ce projet colonial.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En un mot comme en mille,
il est sûr et certain que le rassemblement de l'Afrique avec les
descendants des Africains déportés au sein de l'UPACEB apportera la
paix, beaucoup de paix, entre l'Afrique et l'Occident, et il ne fait
plus de doute que l'équilibre des relations entre l'Afrique et
l'Europe d'une part, et d'autre part, les relations entre l'Afrique
et le monde occidental est à ce prix.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Enfin, humainement
parlant, la dispersion du peuple africain de part et d'autre des
océans est insupportable, elle est difficile à vivre.
Psychologiquement parlant, cette séparation de fait de filles et
fils d'Afrique est traumatisante pour tous ces peuples Africains. Et
moralement parlant, cette situation est regrettable, elle est
condamnable. Le seul moyen de réparer ce tort fait à ces peuples
est de leur permettre de se rencontrer, de se rassembler, pour bâtir
leur continent et fortifier leurs peuples. C'est le lieu de rappeler
que nos ancêtres n'avaient pas les moyens d'aller à la suite, les
uns des autres, pour établir ce contact existentiel. Ainsi, mis
devant un fait accompli, qui dépassait leurs moyens d'actions, ce
rêve légitime qui à n'en point douter, les a animés ne s'est
jamais concrétisé. Aujourd'hui, nous avons les moyens rassembler
filles et fils d'Afrique séparés depuis des siècles. C'est un défi
que notre génération peut relever, qu'elle doit relever
obligatoirement car en plus, elle en a les moyens, et elle en dispose
les ressources humaines.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi donc, maintenir
cette séparation de fait ; surtout qu'elle ne profite pas à
l'équilibre des relations entre l'Afrique subsaharienne et
l'occident ; toute chose qui est dommageable à la paix dans le
monde ; ne favorisant pas du tout la politique internationale ?
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">L'opinion
internationale est appelée à profiter de la mise en œuvre de
l'UPACEB pour faire d'une pierre, deux coups : </span></span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Rapprocher
les frères injustement séparés</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Pacifier
les relations entre l'Afrique et l'Occident, pour bâtir un monde
apaisé.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
monde occidental, plus particulièrement l'Espagne, la France, la
Grande Bretagne, les Pays-Bas et le Portugal ont un rôle majeur à
jouer dans la mise en œuvre de l'UPACEB, inutile de le rappeler.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Yéble
Martine-Blanche</span></span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-62615861026424962332016-01-31T06:01:00.005-08:002016-01-31T08:32:15.806-08:00 ENTRE FEODALITE ET REPUBLIQUE : L'AFRIQUE A LA CROISEE DES CHEMINS<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: red;">
<b>ENTRE FEODALITE ET REPUBLIQUE : L'AFRIQUE A LA CROISEE DES CHEMINS</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><b>DESINTEGRATION,
INTEGRATION - DECONSTRUCTION, RECONSTRUCTION</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009933;"><b>PLUS
DE CENT ANS APRES LA COLONISATION, </b></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #cc6699;"><b>SOIXANTE
ANNEES APRES LES INDEPENDANCES,</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>QUEL
MODELE DE SOCIETE POUR L'AFRIQUE AU SUD DU SAHARA ?</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cela
fait des décennies que les pays africains sont devenus indépendants.
Des décennies qu'ils s'auto-gèrent, qu'ils élisent des filles et
fils Africains à leur tête. Des décennies qu'ils nomment des
gouvernements composés de fils et filles d'Afrique. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Bref,
des décennies d'auto-détermination ; dirions-nous. Pourtant,
le continent africain demeure toujours déstructuré. D'abord, à
l'intérieur d'un même pays, les conflits connaissent une
recrudescence. Ensuite, entre pays voisins, la méfiance et la
suspicion n'ont jamais connu une si grande ampleur, elles sont à
leur paroxysme. Tout ceci est déstabilisant pour le citoyen qui
n'arrive plus à retrouver ses repères. Ce, d'autant plus que
l'éternel bouc émissaire, c'est-à-dire l'esclavagiste, celui-là
qui est donné pour être le plus grand diviseur commun de l'Afrique,
qu'il a mélangée et déconstruite est parti d'Afrique depuis le
milieu du 19ème siècle. Et, même si le soupçon de sa présence
sur le continent est quasi obsessionnel, et qu'il lui est attribué
sans cesse la responsabilité de tirer les ficelles dans l'ombre, de
manigancer contre l'Afrique, l'esclavagiste est bel et bien parti
d'Afrique. Il n'est pas là. C'est l'Africain lui-même qui est aux
affaires en Afrique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Quant
au colonisateur qu'on a toujours pensé être à la base des maux de
l'Afrique, depuis la deuxième moitié du 20ème siècle, il a
accordé l'indépendance à l'Afrique, cela veut dire qu'il n'est
plus aux affaires en Afrique, même comme la paranoïa ambiante a
tendance à voir son ombre partout sur le continent. C'est une
réalité indéniable. Une vérité intangible. Le colon n'est plus
là, il est retourné chez lui. Du coup, devant une telle réalité
qui saute aux yeux, en Afrique, certains esprits comme par exemple
celui de l'UPACEB commencent à devenir interrogateurs :
<b>pourquoi l'Afrique est encore désordonnée, pourquoi elle est
encore en conflits, malgré l'absence du « génie saboteur et
torpilleur de l'Afrique» ; « l'empêcheur de tourner en
rond » en Afrique ? Autrement dit, sans le bouc émissaire
éternel qu'est tantôt l'esclavagiste, tantôt le colon, - qui
d'ailleurs ne sont plus en Afrique, va-t-on nous trouver enfin les
vraies coupables de nos calamités ; c'est-à-dire nous
donner pour finir ; des raisons rationnelles de notre
sous-développement ? </b>Ce n'est pas sûr. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, le progrès n'est possible que pour celui qui accepte
l'autocritique, ce que les Africains n'acceptent pas de faire. En
outre, pour aller de l'avant, il est nécessaire de faire le bilan du
passé, ce qui ne fait pas partie de nos talents d'Africains. Par
ailleurs, avant d'opérer des choix, il faut d'abord connaître ses
priorités, or, l'Afrique n'a jamais montré de priorités, ses
priorités, elles les ignore. Enfin, avant de faire le vide de son
patrimoine, il faut identifier ses trésors, c'est trop demander à
l'Afrique qui a du mal à distinguer son trésor de son embouchure.
De ce fait, le désordre qui règne sur notre continent est
pleinement justifié. Sur ce continent, on n'a jamais pris le temps
d'une réflexion. Tout se fait à brûle-pourpoint. Jamais les
compétences pluridisciplinaires du continent n'ont été mises à
contribution. Jamais, elles n'ont pris d'initiatives elles-mêmes, en
organisant des assises pour réfléchir, faire des propositions
concrètes aux gouvernements nationaux, ni à l'Organisation
Continentale. Ainsi, sans le FMI, la Banque Mondiale, l'ONU, l'Union
Européenne...etc., le continent africain n'a pas de politique
générale de développement car personne n'y songe. En Afrique, on
vit au jour le jour. Comme au campement. Aucune politique de
prévention des fléaux n'est faite. Ni même celles concernant les
conflits. On subit donc tous les sorts, d'où qu'ils viennent. En
effet, en Afrique au Sud du Sahara, il faut que les périls
adviennent, avant que l'on songe aux moyens de les éradiquer. Il n'y
pas d'anticipation sur les événements. Les politiques de réductions
des risques n'intéressent personne sur le continent. Par exemple, il
faut que le feu se déclenche pour que l'on cherche à l'éteindre.
Jamais, on ne fera rien pour empêcher le feu de se déclencher. Dans
ce contexte, faut-il s'étonner de la résurgence des conflits et des
catastrophes humanitaires ? Aucunement. Tout s'y prête. On vit
sur le continent comme on vit à l'âge de pierre : chacun dans
village ou dans son groupe ethnique. La vision globale du monde qui
mène à des actions de grande ampleur nous échappe. Pour chaque
Africain, le monde s'arrête au niveau de son village, de sa tribu,
de son groupe ethnique, de sa synagogue, de son église, de sa
mosquée. Son pays et son continent son secondaires. Au 21ème
siècle, dans un monde globalisé, en Afrique, nous avons encore des
réflexes de repli identitaire qui alimentent la dislocation sociale
et augmentent la désintégration nationale et continentale. A ce
stade de notre réflexion, la question tombe comme un couperet :
quel modèle de société pour l'Afrique du 21ème siècle ? La
Féodalité ; ou la République ? Cette question nous
renvoie dans les années 1960, date des indépendances de nos pays :
au lendemain des indépendances, pour quel modèle de société les
pays africains ont-ils opté ? Pour la Féodalité ou pour la
République ? Vue la situation qui prévaut dans nos pays
respectifs et sur notre continent, seul le choix de la Féodalité
peut expliquer véritablement l'état de déliquescence actuel de nos
États, et de notre continent ; tandis qu'un choix éventuel de
la République l'expliquerait difficilement. Autrement dit, si les
pays africains avaient pris fait et cause pour la République, telle
que le colonisateur l'a institué, le démocratie ne serait pas un
leurre pour l'Afrique aujourd'hui, et il n'y aurait pas une telle
carence en matière de droits de l'Homme sur le continent. Dans la
même perspective, si les pays africains devenus indépendants
avaient opté franchement pour la République, l'Afrique n'aurait pas
connu un tel morcellement territorial à l'origine de la faillite des
États et de la désintégration, morcellement qui rappelle
tristement le système féodal. En clair, si les pays africains
avaient choisi la République, l'on aurait des États forts, avec des
institutions fortes et crédibles, plutôt que des hommes forts à la
tête d’États faillis. Apparemment donc, officiellement, les pays
africains ont choisi la République à l'occasion de leurs
indépendances. Mais, dans les faits, prévaut la Féodalité, d'où,
la désintégration des pays et du continent. Et si tel est le cas,
c'est bien parce qu'au lendemain de leurs indépendances, les pays
Africains ne se sont pas concentrés sur l'essentiel qui est la
construction de leur destinée commune (I) et ils ont manqué de
vision politique à cause de leur dépaysement né du passage des
sociétés microéconomiques à des sociétés macroéconomiques
(II).</span></span></div>
<ol><ol type="I">
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>UNE
DECONSTRUCTION NATIONALE ET CONTINENTALE IMPUTABLE A UN MANQUE DE
CONCENTRATION SUR L'ESSENTIEL</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Depuis
les indépendances, les pays africains sont dissipés (A), se
préoccupant peu de bâtir l'unité culturelle au niveau national et
continental et privilégiant le développement économique (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Des pays africains dissipés et détournés de l'essentiel : la
construction de leur destinée commune</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Normalement,
après une série d'épreuves, chacun a besoin de marquer une pause,
pour tirer les leçons du passé, entamer une amorcer au retour à la
vie sociale de façon progressive, en procédant par petits pas, par
petites touches avant d'en arriver aux actions robustes. Ainsi en
est-il d'un patient</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">qui
vient de traverser une longue maladie. En convalescence, il ne
consomme pas des mets copieux et lourds. Au contraire, il a besoin
d'abord d'eau pour se réhydrater, puis de repas légers comme par
exemple de la soupe, pour se nourrir, pendant quelques temps, avant
d'en arriver à des plats plus lourds. Tel aurait dû être
l'attitude des pays africains au sortir de l'esclavage, puis de la
colonisation. Ils avaient le devoir de procéder étape par étape,
en posant des fondements de consolidation sociale. En l'espèce, la
priorité devait être accordée à l'éducation des populations. A
ce sujet, la politique de coopération mise en place dans les
anciennes colonies françaises était la plus appropriée. Cette
politique de coopération consistait à transférer les compétences
intellectuelles des pays du nord, vers les pays du sud pour booster
l'éducation dans les anciennes colonies. On peut l'affirmer sans
ambages, la politique de coopération était sans nul doute, la
meilleure politique, jusqu'ici, entreprise par les pays africains. En
effet, après les indépendances, les pays africains n'avaient que
trois politiques à privilégier et en ordre : </span></span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">primo,
l’Éducation,</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">secundo,
la Santé, </span></span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">tertio,
le développement des routes. </span></span>
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
c'était très suffisant pour un nouveau départ. </span></span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">L’Éducation
pour une cohésion sociale et une fortification des population.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
Santé pour réduire les fragilités, les vulnérabilités,
promouvoir l'hygiène, protéger les populations.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
Routes pour relier tous les peuples à un niveau national et à un
niveau continental. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, en langue française, l'autre nom de la « Route »,
c'est « <b>la voie de communication </b>». Cela veut
dire beaucoup de choses ; car communiquer, c'est finir par se
connaître, s'entendre, collaborer, s'unir, et finalement éviter
des conflits ! Le développement des routes dans les pays
africains et sur le continent africain aurait facilité les contacts
humains entre divers peuples, et en l'espèce, beaucoup de conflits
interethniques auraient été réduits en Afrique, en ce début du
21ème siècle.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Mais,
plutôt que de procéder pas à pas, après l'esclavage puis la
colonisation qui l'ont secouée, l'Afrique a fait tout le contraire
en entamant une véritable course effrénée derrière l’Économie.
Toutes les politiques qui ont le plus séduit l'Afrique et ses pays
étaient les politiques économiques, plus précisément le
développement des «éléphants blancs». L'Afrique a ainsi choisi
d'investir dans la pierre, plutôt que dans l'éducation, la santé,
et les routes.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
conséquent, depuis les indépendance, le développement des pays
africains est toujours rattaché à l'économie, de sorte que l'on
pense que seul le développement économique enverra le développement
et la paix sur le continent. Toutes les politiques nationales en
Afrique sont économiques. Jamais de politiques culturelles. Même en
matière de politique internationale, seule l'économie est au
centre. Ainsi, l'Afrique a bénéficié de la Dette, des Plans
d'Ajustement Structurels (PAS) consistant à démanteler tout le
service public, surtout en matière d'éducation et de santé,
c'est-à-dire, tout ce qui allait contribuer à renforcer la cohésion
sociale et les institutions politiques.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Depuis,
la Dette et les PAS sont passés. Place maintenant à la
Mondialisation. Toujours autour de l'économie et des finances.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Bref,
après les indépendances, toutes les politiques du continent
africain tournent autour de l'économie. Au plan international, à
part les politiques de coopération qui ont privilégié le transfert
de compétences des pays du nord vers les pays du sud pour promouvoir
l'éducation, ce qui a eu un impact social et culturel qualitatif,
pour le reste, l'Afrique n'a que privilégié les politiques
économiques. Et voilà comment l'unité culturelle des pays et celle
du continent n'ont pas été au cœur de leurs préoccupation.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Une unité culturelle écartée des préoccupations nationales et
continentales au profit du développement économique </b></span></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Entre
intégration économique et intégration culturelle, l'Afrique était
à la croisée des chemins, elle devait suivre son rythme, en
commençant par le développement culturel qui allait l'unifier.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Au
plan national comme au plan continental, la culture n'a pas été
considérée comme un déterminant du développement économique et
humain. Et voilà comment le continent compte encore de nombreux
analphabètes. Aucune politique d'unification des peuples par la
culture n'a été entreprise. Il résulte que les discordes sont en
nette augmentation entre tribus, entre ethnies, entre
religions...etc. Au plan continentale, il y a eu l'OUA, et maintenant
l'UA. Mais, ces organisations n'ont pas initié de réelles
réflexions scientifiques autour des questions d'intégration par la
culture et par les civilisations au lendemain des indépendances.C'est
un choix politique délibéré qui ne peut être nullement imputé au
colonisateur. En effet, voici ce que dit le Préambule de la
Constitution Française de 1946 en son article 17 : «</span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>L'Union
française est composée de nations et de peuples qui mettent en
commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour
développer leurs civilisations respectives, accroître leur
bien-être et assurer leur sécurité.</b></i></span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">»</span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
pays africains, du moins les anciennes colonies françaises étaient
donc libres de développer leurs cultures et leurs civilisations,
conditions <i><b>sine qua non</b></i> de leur intégration nationale
et continentale, aussi bien avant, qu'après leurs indépendances. Au
contraire, en lieu et place du rapprochement entre les pays, chaque
État a gardé sa souveraineté et toutes les politiques mises en
œuvre jusqu'aujourd'hui, visent à rigidifier les frontières pour
que le chef d’État africain soit « prince en son royaume »
avec des pouvoirs exclusifs concentrés dans ses mains à la manière
du seigneur féodal qui régnait sans partage. Pour finir, la
déconstruction du continent s'est aggravée aujourd'hui parce que
les pays et par-delà le continent n'ont jamais eu de vision
politique. Et voilà comment l'essentiel de ce qui pouvait forger
pour les Africains, une destinée commune a été éludée. En effet,
sans éducation, comment les Africains allaient apprendre à
cohabiter sans se combattre, et s'accepter comme tels, en se
regardant comme des amis, des frères ? En un mot comme en
mille, au sortir de la colonisation, l'Afrique n'avait qu'un devoir :
celui d'enseigner à ses filles et filles, le sentiment
d'appartenance à une même communauté nationale et et une même
communauté continentale, contrainte de vivre ensemble.Pour avoir
failli à ce devoir et pour avoir été distraite par les politiques
économiques, l'Afrique se paie des guerres sordides et complètement
insensées au 21ème siècle, où, les batailles de chiffonniers
paraissent archaïques et rétrogrades. Au sortir de la colonisation,
l'Afrique a péché par manque de vision politique c'est le cas de le
dire. Mais surtout, les Africains n'ont pas pu s'adapter politiques
applicables aux sociétés de masse.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<ol start="2" type="I">
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>UN
DEPHASAGE NE DU PASSAGE DES SOCIETES MICROENOMIQUES AUX SOCIETES
MACROECONOMIQUES </b></span></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
sortir de la colonisation, l'Afrique a fait preuve de manque vision
politique par la tentative du rejet abrupt du projet colonial car
elle n'a pas compris la dimension du concept de l’État-nation (A)
et elle s'est laissée piégée par la perversion politicienne de la
vraie histoire des indépendances africaines (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Un manque de vision politique généré par la tentative de rejet
abrupt du projet colonial et la méconnaissance du concept de
l’État-nation</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
sortir de la colonisation, l'Afrique ne s'est pas fixé d'objectifs
majeurs de cohésion sociale de ses peuples à atteindre, ni à un
niveau national, ni à un niveau continental.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
étayer notre propos, nous allons procéder par étapes, en donnant
des exemples pratiques. D'abord la Démocratie, l'Afrique la
connaissait sous l'arbre à palabres, au niveau local, dans les
villages et tribus, c'est-à-dire à petite échelle. C'est la
colonisation qui l'a promue à grande échelle, à un niveau
national, voire continental et l'a importé en Afrique, dans son
projet colonial. Écarter ce projet colonial en bloc, c'était courir
le risque de la rupture démocratique à grande échelle, et retomber
dans la féodalité. Le piège était là, l'Afrique l'a mordu. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ensuite,
l'Afrique connaissait la notion de République, c'est-à-dire la
notion de chose publique, avant la colonisation, dans ses campements
et villages où, le bien public ne se confondait pas avec le bien
privé. Là aussi, c'était à un niveau microéconomique vu que tout
se passait à un niveau villageois et tribal. Mais à l'échelle
macroéconomique, c'est-à-dire à un niveau national, voire
continental, c'est le projet colonial qui l'a introduite en Afrique
moderne. Rejeter le projet colonial, c'était rejeter la République
pour retourner dans la Féodalité. Le piège était là, l'Afrique y
est rentrée. Et puis, les droits de l'Homme. En grande partie, les
Africains connaissaient bien ce concept, même partiellement. Ils les
vivaient, les vivent encore à l'échelle locale, entre personnes de
même tribu et de même religion. Mais, c'étaient des droits en
général réservés aux seuls membres du groupe, jamais étendus aux
étrangers d'où, ils sont des privilèges, et non des droits. Le
projet colonial est venu les étendre à grande échelle, à un
niveau national, puis continental pour leur donner une ampleur
universelle. Tourner le dos au projet colonial, c'est absolument
abandonner les droits de l'homme pour nos privilèges. Le filet était
tendu à l'Afrique. Elle y a été prise.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
outre, le code électoral. L'Afrique traditionnel avait des modes
désignations de ses chefs et de ses missionnés. Mais là aussi,
c'était à un niveau réduit, à l'échelon local. Avec le projet
colonial, une dimension universelle permettait à l'Afrique d'étendre
ses modes de désignations des représentants du peuple à l'échelle
nationale, continentale, voire mondiale. Rejeter le projet colonial
signifiait un retour en arrière, dans les sociétés
traditionnelles. L'appât était tendu à l'Afrique. Elle y a mordu.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Enfin,
si on veut voir de près, le problème de l'Afrique réside
essentiellement dans son inadaptation psycho-culturelle aux sociétés
de masse. En effet, l'Afrique connaissait la famille, le clan, le
campement, le village et la tribu. Le projet colonial lui a fait
découvrir la société de masse. Refuser le projet colonial, c'était
le retour au village, à la campagne, à la tribu, et plus tard, à
la synagogue, à l'église, à la mosquée, bref, dans son petit
coin. Le piège était là. L'Afrique y est tombée.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
liste des pièges dressées sur le chemin de l'Afrique au sortir de
la colonisation est longue.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, un manque de vision politique au lendemain des indépendances a
empêché l'Afrique de se projeter dans le futur comme continent
devant compter parmi les autres grandes nations. Il était plus
confortable pour l'Afrique de renouer avec son passé féodal, que
d'envisager un renouveau culturel fondé sur ses propres principes
bien, et sur les principes bien du projet colonial. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, le projet colonial abolissait les privilèges et prescrivait
les seuls droits de l'homme. Cela n'était pas du goût des princes
locaux. Ce sont eux qui ont torpillé le projet colonial sous le
couvert d'un souverainisme débridé, pour préserver leurs acquis.
Il résulte qu'aujourd'hui, en Afrique, une grande confusion règne
autour de la mise en œuvre des droits et libertés fondamentaux qui
consacre toute démocratie vraie. Du coup, en Afrique, lorsqu'on
parle de droits de l'Homme et de Démocratie, chacun pense que cela
ne concerne que le président de la République, le chef de l’État
et son gouvernement. Le citoyen africain lambda ne pense pas être un
acteur de la Démocratie et des droits de l'Homme. Par exemple, on
trouve en Afrique, des hommes qui au nom de la primogéniture, ont
hérité tous les biens fonciers et immobiliers de leur père défunt,
expropriant de facto le reste de la fratrie. Ce type de spoliateurs,
en droit positif, on les considère comme coupable de manquements
graves au droit de priorité, un droit humain fondamental. Mais en
Afrique, rien ne leur est reproché, au contraire, on pense qu'ils
sont dans le droit. Ces mêmes individus s'engageront en politique,
dans l'opposition, attaqueront le chef de l’État et le
gouvernement de bafouer les droits de l'Homme ! Alors qu'en
matière de droits de l'Homme, eux qui ont exproprié leurs frères
et sœurs ne sont pas un exemple de probité ! Le même
phénomène s'observe chez des hommes qui après plusieurs années de
mariage, répudient leur épouse sans lui laisser le moindre sou, le
moindre bien ! De tels époux ayant manqué aux droits les plus
fondamentaux de l'homme, ce sont eux qu'on verra en train de crier au
chef de l’État qui ne respecte pas les droits de l'Homme !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
les villages, plusieurs citoyens se permettent de lyncher et torturer
à mort d'autres citoyens sous prétexte que ces derniers sont des
sorciers. Curieusement, ce sont ces tortionnaires qu'on retrouvera
dans les Partis Politiques d'opposition en train de rapprocher au
Chef de l’État et au gouvernement des manquements des droits de
l'Homme et à la démocratie ! </span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Le
patron qui sous-paie ses ouvriers ou retient les salaires de ces
derniers, recrute ses employés sous un critère tribal, licencie
abusivement et arbitrairement sous un critère tribal, la maîtresse
de maison qui réifie son domestique ou sa femme de ménage,
l'enseignant qui pratique la pédophilie, le chef de service qui
exerce le harcèlement moral et le harcèlement sexuel sur ses
subalternes, le père de famille ou la mère de famille, l'oncle ou
la tante, le grand-père ou la grand-mère, le frère aîné ou la
sœur aînée qui incitent, encouragent au mariage forcé</span><span style="font-family: 'times new roman', serif;">,...etc., tous ces gens ne pensent
jamais qu'ils ne respectent pas les droits de l'Homme ! Il ne
leur vient à l'aider d'adopter des comportements antidémocratiques,
car pour eux, les droits de l'Homme et la Démocratie, c'est une
histoire de politique, c'est une histoire de président de la
République, c'est une histoire du gouvernement et des élus
politiques. Le citoyen n'a rien à voir avec les droits de l'Homme,
et toutes les injustices que le citoyen peut causer aux autres
citoyens ou à l’État ne sauraient relever de la Démocratie et
des droits de l'Homme. Ainsi en est-il de la gestion de l'espace
public. Dans le transport en commun, dans la voirie, un citoyen peut
importuner les autres en écoutant la musique à fond, en faisant du
bruit, parlant et rigolant très fort avec ses amis ou parfois avec
son téléphone portable. Aucun chef de trouble anormal du voisinage
ne lui sera imputé, a fortiori, un manquement aux droits de l'Homme
et à la Démocratie !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Tel
est le résultat obtenu par l'Afrique à vouloir rejeter le projet
colonial dans sa totalité. On est retourné à la case départ,
c'est-à-dire, presqu'à l'état nature où, c'est la loi du plus
fort qui s'impose au reste. On le voit bien, le désir de
s'affranchir de toute coopération avec l'ancien colonisateur n'est
pas gratifiant pour le continent noir. Et pourtant, ce désir de
s'affranchir de toute coopération avec l'ancien colonisateur, si
dommageable à l'Afrique soit-il, est nourri par la perversion
politicienne de la vraie histoire des indépendances africaines.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
La perversion politicienne de la vraie histoire des indépendances
des pays africains à l'origine de la revivification du système
féodal au 21ème siècle </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aujourd'hui,
en Afrique, une certaine classe politique veut démontrer à tout
prix que l'Afrique a été hostile à la colonisation, et qu'elle a
lutté puis obtenu son indépendance pour pouvoir renouer avec sa
culture ancestrale. Elle insiste sur les méfaits de la colonisation
et n'évoque jamais les bienfaits du projet colonial notamment en
matière de conquête de droits et libertés fondamentaux, dans le
domaine de l'école, la santé, la technologie...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Naturellement,
en entendant ces supputations, la jeune génération qui n'a pas
connu la période avant la colonisation, ni la colonisation, encore
moins l'histoire de la décolonisation africaine se met en
ébullition. Elle veut une rupture radicale avec l'ancien
colonisateur qu'elle croit à l'origine des maux de l'Afrique,
d'après les inepties que les politiciens racontent. Il est donc
utile de rappeler succinctement à la mémoire collective, l'histoire
des indépendances des pays africains.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, les indépendances des pays africains sont récentes. Certains
témoins sont encore vivants et peuvent l'attester : la partie
francophone de l'Afrique au Sud du Sahara n'a jamais voulu
d'indépendance vis-à-vis de la France. Pour exemple, le Gabon est
même allé jusqu'à demander sa départementalisation, mais ne l'a
pas obtenu. Le seul exemple de Sékou Touré en Guinée Conakry, qui,
rappelons-le, était un jeune homme idéaliste pour son époque, ne
devrait pas occulter la volonté de la majorité des pays africains à
vouloir demeurer Français. C'est plutôt la France du Général De
Gaulle, qui, pour des motifs qui lui sont propres, a imposé
l'indépendance aux pays africains. Autrement, il n'a jamais été de
l'intention des Africains francophones de devenir indépendants vis à
vis de la France et c'est en comparant les deux types de
colonisations anglaises et françaises qu'on comprend la volonté des
Africains francophones consistant à refuser l'indépendance. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, l'Afrique Anglophone voulait effectivement devenir
indépendante car les Anglais, avec le darwinisme comme philosophie
principale ont pratiqué la colonisation d'associations, laquelle est
à l'origine de l'apartheid et de la ségrégation raciale dans leurs
colonies, avec ce que cela a induit comme conséquences. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Quant
à la colonisation assimilationniste à la Française, elle a commis
l'erreur de vouloir faire la table rase des civilisations africaines,
et d'organiser le travail forcé, mais, par rapport à la
colonisation britannique, la colonisation française d’assimilation
représentait moins un fardeau, à cause des idées humanistes
qu'elle véhiculait. C'est donc naturellement que les anciennes
colonies africaines désiraient s'en accommoder, sachant les
nombreuses servitudes du système féodal africain, avec ses nombreux
manquements aux droits de l'Homme. De ce fait, il est aisé de
comprendre qu'au Referendum de 1958, tous les pays africaines aient
voté pour le NON, à part la Guinée de Sékou Touré. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Insistons
pour dire que cette différence de stratégie coloniale entre la
France et l'Angleterre fait que jusqu'aujourd'hui, les anciennes
colonies anglaises ne sont pas en odeur de sainteté avec la Grande
Bretagne. Tandis que les anciennes colonies françaises sont toujours
proches de la France qui a véhiculé des valeurs humanistes à
portée universelle, là, où ces valeurs étaient réservées à
quelques princes et suzerains féodaux en Afrique avant la
colonisation.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cette
précision portant que les deux types de colonisations anglais et
français est à apporter pour éviter les confusions. Ne confondons
donc rien. La colonisation française dite assimilationniste était
bien meilleure, bien plus humaine, que la colonisation d'associations
des Anglais qui a opéré une séparation entre les Blancs jugés
meilleurs et les noirs, jugés inférieurs, rendant impossible tout
rapprochement entre les colonisés anglais et les colonisateurs
anglais, jusque dans le lien matrimonial. A ce sujet, on peut bien le
remarquer ! Il y a moins de métis Afro-Européen dans une
ancienne colonie anglaise, que dans une ancienne colonie française.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ceci
dit, nous en appelons non seulement à l'instruction des Africains,
mais encore à l'évolution de leurs mentalités. En effet, ce qui
était valable hier, ne l'est pas forcément aujourd'hui. Hier, nous
étions colonisés. Aujourd'hui, nous sommes indépendants. C'est
différent !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Or,
plusieurs Africains nés sous la colonisation ont encore gardé les
réflexes de combattants et de résistants. Pourvu qu'ils aperçoivent
un Européen et ça y est, voici le Colon. Pure fantasme !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
le principal problème de plusieurs Africains aujourd'hui. N'importe
quel débat politique finit toujours par la colonisation. Tout cela
rabaisse le débat mais aussi l'Africain car, au-delà même du
subjectivisme que de tels réflexes entraîne, c'est la capacité de
l'Africain à conduire un débat intellectuel qui est remise en
question. Le manque d'objectivité dans nos débats politiques les
biaise et tue en eux la sincérité et la crédibilité.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
21ème siècle, une seule question est posée à l'Afrique : Après
avoir connu la Féodalité, puis la Colonisation qui nous a apporté
la République à grande échelle, au lendemain des indépendances,
quel modèle de société l'Afrique a-t-elle adopté ? Quel modèle
de société (Féodalité ou République) et quel modèle de
gouvernement (Démocratie ou Tyrannie) l'Afrique a-t-elle adoptés
depuis les indépendances ? En effet, tous les problèmes de
l'Afrique proviennent de cette question. Le colonisateur n'a
strictement rien à voir dans nos malheurs. Au contraire,
l'expérience a démontré que la présence du colonisateur rassurait
les plus petits qui sont sans défense en Afrique. Plus que le
colonisateur lui-même, c'est plutôt le projet de société du
colonisateur qui instaurait l'égalité de tous que l'Afrique n'a pas
voulue. En effet, ce projet politique colonial allait contre les
intérêts féodaux et pour cela, il fallait le combattre. Encore au
21ème siècle, il suffit d'entendre parler les Africains s'exprimer
pour se rendre compte que plusieurs sont les Africains, qui, soit
nostalgique du système féodal, soit par ignorance, laissent
entendre qu'ils préfèrent de la coopération entre l'Afrique et la
Chine plutôt que celle de l'Afrique avec l'occident, l'ancien
colonisateur. Les raisons d'une telle préférence sont double :</span></span></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">raisons
économiques : quelques Africains pensent que la coopération
avec la Chine est plus juteuse pour l'Afrique, qu'elle est un
partenariat équilibré. D'où, ils préfèrent cette coopération.
Discutable, lorsqu'on voit que la Chine débarque toujours en
Afrique avec sa propre main d’œuvre, ce que ne faisait pas
l'ancien colonisateur qui fournissait la main l'emploi à la
population locale.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Raisons
politiques : d'autres Africains par contre, soutiennent sans
frémir <b>qu'il
vaut mieux coopérer avec la Chine parce que la Chine ne se mêle
pas de notre politique intérieure. Elle ne fait que faire des
affaires et c'est tout. Là, où l'ancien colonisateur se mêle de
la politique intérieur des pays africains.</b>
Là par contre, cette affirmation fait peur.</span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, ce dernier point concernant une prétendue observation d'une
neutralité de la Chine en matière de politique intérieure
africaine suscite des interrogations et pourrait livrer des secrets
sur la coopération entre l'Afrique avec la Chine. En effet, ces
Africains, qui, pour des raisons politiques préfèrent collaborer
avec la Chine donnent tout simplement l'impression d'être à la
recherche de partenaires tolérants, qui fermeraient les yeux sur les
excès, les abus de certains dirigeants. En clair, ce que sous-entend
la coopération afro-chinoise au plan politique donnée pour être
des plus pacifiques, c'est que quelques Africains, véritables
nostalgiques du système féodal sont à la recherche de partenaires
internationaux qui les laisseraient installer la chienlit, via le
système féodal avec ses nombreuses servitudes et ses privilèges
octroyés de façon arbitraire, au grand mépris de la Démocratie et
des droits de l'Homme. Système féodal, où, le plus fort peut
écraser les plus faibles, où, le chef a droit de vie et de mort sur
les peuples, et, où, les grands humilient les plus petits, sans être
remis en question, en toute impunité. De ce fait, en Afrique, les
tyrans souhaiteraient-ils que l'ancien colonisateur et sa presse
jugée trop bavarde s'en aillent au plus vite ; pour qu'ils
aient enfin, les coudées franches pour tuer, assassiner et écraser
celles et ceux qu'ils pensent ne pas mériter de vivre et de
connaître le bonheur ? L'Afrique a-t-elle pour ainsi dire,
opté pour la Féodalité ; en lieu et place de la République ?
Mais alors, définitivement ? </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
l'Afrique francophone dans tout ça ? Héritière par ricochet
de la Révolution Française, cette Afrique Francophone
laisserait-elle prospérer une telle forfaiture ? Absolument
pas. Surtout pas au 21ème siècle. L'UPACEB se porte garante.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-79760678800117922312016-01-24T05:59:00.001-08:002016-01-24T05:59:32.834-08:00LA FAILLITE DES ETATS ET LA DESINTEGRATION L'OUROBOROS (LE SERPENT QUI SE MORD LA QUEUE)<ol>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;">
<span style="font-size: medium;"><b>AFRIQUE AU SUD DU SAHARA</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><b>LA
FAILLITE DES ETATS ET LA DESINTEGRATION <span style="color: #7e0021;">L'OUROBOROS</span><span style="color: #7e0021;">
(LE SERPENT QUI SE MORD LA QUEUE)</span></b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #006600;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><b>SYMPTOMATIQUE
DU SYSTEME FEODAL</b></span></span></span></div>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
général, lorsque l'on parle de faillite, on pense immédiatement à
l'économie, aux finances. Ainsi, pour le sens commun donc, la
faillite signifie toujours un échec économique. La preuve en est
qu'on assimile toujours le mot « faillite » à l'état
d'un commerçant en cessation de paiement, et le synonyme que l'on
rattache au mot « faillite » est très souvent la
banqueroute. </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Gentium Book Basic, Times new roman, Times, serif;">
Cependant, le Dictionnaire Larousse fait la part des choses en
admettant que la faillite peut concerner un autre domaine que
l'économie et les finances. D'où, </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">pour
le Dictionnaire Larousse, la faillite, c'est :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">d'une
part, la « </span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Sanction qui
frappait les commerçants et dirigeants d'entreprise en
état de cessation de paiements.</b></i></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"> »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">Et
d'autre part, un «</span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> Insuccès
patent de quelque chose : La faillite d'une politique »</b></i></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i>.<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Quoiqu'il
en soit, l'idée selon laquelle le mot « faillite »
renvoie à l'économie et aux finances est canonique. On la retrouve
partout, y compris dans la faillite des États. C'est ainsi que par
exemple, lorsque l'on parle de la faillite d'un État, on pense
immédiatement à un État en défaut de paiement, en cessation de
paiement de sa dette. On l'a vu dans le cas de la Grèce. Concernant
l'Afrique, il depuis quelques années déjà, l'on parle de la
faillite de ses États. Mais fort heureusement, si pour une grande
partie de l'opinion, la faillite des États africains revoie au
défaut de paiement de leurs dettes, une bonne partie de l'opinion
dont fait partie l'UPACEB conçoit la faillite des États africains
sur d'autres domaines, en d</span><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ehors
du domaine économique et financier. Pour s'en convaincre, l'UPACEB
est allé à la recherche d'indices standards, génériques, pouvant
caractériser un État en faillite. Et c'est le Premier Ministre
Centrafricain </span><strong style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-weight: normal;">S.E.
M. le Premier ministre Martin ZIGUELE qui en dessine les contours. En
effet, pour lui, les indicateurs de la faillite des États africains
sont d'ordre social, économique, et politique. Par conséquent,
parlant des indicateurs de vulnérabilités en Afrique, l'homme
d’État affirme :</span></span></strong></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-weight: normal;">«</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><span style="font-weight: normal;">Ces
indicateurs de vulnérabilité sont répartis ainsi qu’il suit :</span></i></span></strong></span></span></span></div>
<div style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<em>• </em><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Quatre
indicateurs sociaux </b></i></span></span></span></em><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">:</span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><br />1-
la pression démographique ;<br />2- les mouvements massifs de réfugiés
et de déplacés internes ;<br />3- les cycles de violences
communautaires ;<br />4- et enfin l’émigration chronique et soutenue</i></span></span></span></div>
<div style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<em>• </em><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Deux
indicateurs économiques :</b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><br />1-les
inégalités de développement ;<br />2-et le déclin économique subit
ou prononcé.</i></span></span></span></div>
<div style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<em>• </em><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Six
indicateurs politiques :</b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><br />1-la
criminalisation et la délégitimation de l’État ;<br />2-la
détérioration graduelle des services publics ;<br />3- les violations
généralisées des droits de l’homme ;<br />4- l’hégémonie de
l’appareil de sécuritaire ;<br />5- l’émergence de factions au
sein de l’élite ; <br />6- et enfin l’intervention d’autres
puissances dans les affaires intérieures de ces États. »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a></i></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">On
le voit bien, avec ces indicateurs fournis par le Premier Ministre
</span></span><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Martin
ZIGUELE, </span></span></span></span></strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">la
«faillite des États africains» n'est pas qu'économique et
financier. Au contraire, cette faillite de nos États sont d'une très
grande ampleur. Mieux, en Afrique, la Faillite des États est
synonyme de Désintégration des États. En effet, dans la langue
française, la Désintégration signifie «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Action de </b></i></span></span></span><a href="http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9sint%C3%A9grer/24506"><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><u><b>désintégrer</b></u></i></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
de se </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><u><b>désintégrer</b></u></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> ;
désagrégation : La désintégration des roches.</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"> <span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Destruction,
dissolution venue de l'intérieur : La désintégration
d'un parti.</b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<strong><span style="color: black;"> <span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Transformation du noyau
d'un atome, par émission ou capture d'énergie, en un autre noyau de
caractéristiques différentes. (Spontanée pour les radioéléments,
la désintégration peut être provoquée, pour un noyau stable, par
bombardement corpusculaire.) </b></i></span></span></span></strong><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><span style="font-weight: normal;">»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote4sym" name="sdfootnote4anc"><sup>4</sup></a></span></i></span></span></span></strong><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">
</span></span></span></span></strong>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Dans
le mot « Faillite » comme dans le mot « Désintégration »,
il y a l'idée de </span></span></span></span></strong><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i>Insuccès,
déconfiture, marasme, débâcle, altération, destruction,
dissolution, ravage, désordre, désorganisation, déprédation,
...</i></span></span></span></strong><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">etc,
d'où, un lien inextricable entre « faillite des États »
en Afrique et Désintégration africaine. En effet, en Afrique, « la
faillite des États » et «la Désintégration des États et du
Continent » sont deux faces d'une même médaille, car l'une ne
va pas sans l'autre, au contraire, elles s'imbriquent. Il est donc
impossible de parler de la faillite des États sans évoquer la
désintégration des États (I) ; lesquelles sont
caractéristiques du système féodal (II)</span></span></span></span></strong></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"> </span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: red;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>I)
IMPOSSIBILITÉ DE DISSOCIER « FAILLITE DES ETATS » ET
« DESINTEGRATION DES ETATS » EN AFRIQUE</b></span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>
</b></span></strong></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">L'impossibilité
de dissocier «Faillite des États» et « Désintégration des
États» en Afrique réside dans le fait l'une est à la fois cause
et conséquence de l'autre (A), et l'autre à la fois cause et
conséquence de l'une (B).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
La Faillite des États à la fois cause et conséquence de la
Désintégration des États en Afrique</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
faillite des États africains nourrit gravement la Désintégration
États africains, aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle
continentale. Cela veut dire que si les États africains sont en
faillite, c'est bien parce qu'ils sont dispersés, désintégrés. En
effet, si les États africains étaient rassemblés, ils ne
connaîtraient pas de dislocation, et par conséquent, ne
connaîtraient pas de faillite. Mais, l'inverse aussi se justifie :
à savoir que si les États africains n'étaient pas désintégrés,
ils ne seraient pas en faillite. En effet, si l'on prend en compte
les indicateurs de faillite relevés par le Premier Ministre Martin
Ziguele, on a :</span></span></div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">1)
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>au
niveau social</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> :
la pression démographique ; les mouvements massifs de réfugiés et
de déplacés internes ; les cycles de violences communautaires ; et
enfin l’émigration chronique et soutenue</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">2)</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>
Au niveau économique</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> :
les inégalités de développement ; le déclin économique subit
ou prononcé.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">3)
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Au
niveau politique</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> :
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">la
criminalisation et la délégitimation de l’État ; la
détérioration graduelle des services publics ; les violations
généralisées des droits de l’homme ; l’hégémonie de
l’appareil de sécuritaire ; l’émergence de factions au sein de
l’élite ... </span></span>
</div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Tous
ces indicateurs qui caractérisent un État en faillite, sont aussi
caractéristiques d'un État en pleine déconfiture, en pleine
désintégration. Et donc, si les États africains sont faillis,
c'est bien parce qu'ils sont désintégrés. Cela veut dire que sans
faillite des États, il n'y a pas de désintégration des États.
C'est cela le cliché de l'Ouroboros, à savoir, le serpent qui se
mord la queue. </span></span><span style="color: #7e0021;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>
</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
effet, il y a une imbrication entre la Faillite des États et la
Désintégration des États en Afrique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><b><span style="font-family: Times New Roman, serif;">B)
La Désintégration des États à la fois cause et conséquence de la
Faillite des États en Afrique</span></b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
démonstration précédente vaut entièrement ici. En effet, si la
Faillite des États nourrit la Désintégration des États,
également, la Désintégration des États africains alimente à son
tour la faillite des États aussi bien à l'échelle nationale qu'à
l'échelle continentale. Ce qui veut dire que sans Désintégration
des États, il n'y aurait pas Faillite des États en Afrique. A ce
niveau aussi, les indicateurs caractéristiques d'un État en
faillite relevés par le Premier Ministre Premier Ministre Martin
Ziguele maintiennent leurs effets. Ainsi, pareillement qu'un État en
faillite, un État désintégré est caractérisé par : </span></span>
</div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">1)
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>au
niveau social</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> :
la pression démographique ; les mouvements massifs de réfugiés et
de déplacés internes ; les cycles de violences communautaires ; et
enfin l’émigration chronique et soutenue</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">2)</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>
Au niveau économique</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> :
les inégalités de développement ; le déclin économique subit
ou prononcé.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">3)
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Au
niveau politique</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> :
la criminalisation et la délégitimation de l’État ; la
détérioration graduelle des services publics ; les violations
généralisées des droits de l’homme ; l’hégémonie de
l’appareil de sécuritaire ; l’émergence de factions au sein de
l’élite ... </span></span>
</div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Cela
veut tout simplement dire que sans Désintégration des États, il
n'y a pas de Faillite des États.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
effet, la faillite des États caractérisée par la mise à mal de
l'autorité de l’État, le morcellement territorial, tribal,
ethnique, juridique ;..etc., entraîne une désintégration
totale des pays et par delà, du continent. Inversement, la
désintégration des États à l'origine de la faillite des États
compromet gravement la mise sur place dans la durée d'un pouvoir
politique central, fort, pouvant résister à toute sorte de menace.
Dans les deux cas, qu'il s'agisse de Faillite des États ou de
Désintégration des États, les États Africains, et par-delà le
continent africain présentent les les symptômes typiques d'un
système féodal parmi les plus archaïques et les plus rétrogrades.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b><span style="font-family: Times New Roman, serif;">II)
UN SYSTEME FEODAL TYPIQUE CARACTERISE PAR LA DESINTEGRATION ET LA
FAILLITE DES ETATS AU PLAN NATIONAL ET CONTINENTAL </span></b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Avec
leur désintégration et leur faillites, les pays africains révèlent
l'image d'un système féodal non seulement à un niveau national (A)
mais encore à un niveau continental (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b><span style="font-family: Times New Roman, serif;">A)
La Désintégration et la Faillite des États africains, images d'un
système féodal primitif</span></b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Un
système féodal est facile à reconnaître. Non seulement, dans un
système féodal, il n'existe pas de pouvoir central, ou alors qu'un
pouvoir central existe, mais seulement de non, vu qu'il ne possède
aucun de pouvoir de contrôle, de direction, de sanction sur ses
administrés. Dans un système féodal, à la place des droits de
l'homme fournis par la République, c'est plutôt des privilèges qui
sont attribués. Dans un système féodal, en lieu et place de la
justice sociale disponibles au sein d'une République, c'est plutôt
l'injustice et l'arbitraire qui sont de mise. Et, à l'opposé d'une
République qui offre sûreté et sécurité, considérées comme des
droits naturels et imprescriptibles, dans un système féodal, c'est
l'insécurité qui règne, la paix sociale étant remplacée par la
violence sociale. Le système féodal, c'est véritablement une
société chaotique. Telle est l'image de l'Afrique et de ses pays au
21ème siècle. Ainsi, dans une société africaine aussi confuse,
désordonnée et tourmentée, à l'image des États féodaux, les
fléaux consubstantiels à la féodalité sont en augmentation :
proliférations des armes, recrudescence de bandes armées
incontrôlables, la multiplication des agressions des coupeurs de
routes qui dépouillent les voyageurs, violent les droits les plus
élémentaires...etc., Dans ce cas, on ne peut pas parler
d'intégration nationale en Afrique, a fortiori d'intégration
continentale. En outre, on ne peut pas parler de Républiques en
Afrique car la République, c'est l'ordre, c'est la discipline, avec
État et des Institutions qui ont la maîtrise de leur organisation
et leur fonctionnement. Au vu de la situation d'insécurité qui
prévaut, les pays africains sont de réels États Féodaux. </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Et
c'est le propre même de l’État féodal, à en croire les
caractéristiques de son système : «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Le
monde était entré dans une nouvelle ère remplie d'énigmes et de
mystères, il était dangereux de s'aventurer dans les forêts
hostiles où les bandits avaient le contrôle. Les voyageurs du temps
des Romains avaient disparus. La peur collective régnait partout.</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> »</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote5sym" name="sdfootnote5anc"><sup>5</sup></a></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
Afrique, on a véritablement affaire à des États Féodaux des plus
primitifs dans la mesure où, faillis, désintégrés, la gestion des
États c'est-à-dire les pouvoirs politiques sont </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">éparpillés
dans les mains de diverses autorités : coutumières</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">,
lorsqu'elles sont légales, et illégales lorsque les pouvoirs
politiques sont aux mains de prédateurs comme par exemple les juntes
militaires, les extrémistes religieux , les séditieux...etc.,
agissant selon leur bon vouloir sans respect pour l'autorité
central, et légal. Naturellement, cette féodalité qui affecte
gravement les États ne laisse pas en reste la gestion politique du
continent.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
La gestion politique du continent africain perturbée par les relents
féodaux archaïques</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Au
21ème siècle, tous les peuples ont compris que c'est en insistant
sur les valeurs communes, les civilisations et non sur la géographie
et le territoire, que le monde vaincra la barbarie. Sauf l'Afrique
noire reste attachée aux archaïsmes en privilégiant le territoire
et la souveraineté. En témoigne l'organisation continentale dont
elle s'est dotée : l'Union Africaine, fondée sur un critère
géographique. De ce fait, l'Union Africaine s'est condamnée
elle-même dans son « fief », à l'image des seigneurs
féodaux dans leurs châteaux, condamnant ainsi chacun de ses États
à s'enfermer dans un espèce de château fort. Car ne l'oublions
pas, le système féodal, c'est aussi une affaire de terres, de
fiefs, conduisant à une décentralisation du pouvoir : «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> </b></i></span></span></span><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Le
système féodal est donc formé d'un ensemble de rapports
personnels, fondés sur les aides réciproques qui organisent la
société sur de nouvelles bases. Un certain rapport de force est
caractéristique du système féodal. Le puissant a besoin d'hommes
fidèles pour l'aider à administrer les terres et l'armée. Il y a
d'autre part les moins puissants qui demandent aide et assistance,
ils deviennent ainsi serviteurs du plus puissant. Mais ils pourront
en outre promulguer des lois, recruter des soldats... Le système
féodal est né de la faiblesse des États et de l'insécurité
qu'elle engendrait. L'État fut par la suite morcelé en un grand
nombre d'unités autonomes et accompagné du déplacement de la vie
sociale et économique vers la campagne ainsi que vers la résidence
du seigneur : le château.</b></i></span></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b>
</b></i></span><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Le
château était le centre d'un ensemble vivant pratiquement en
circuit fermé. Il comprend les habitations du seigneur, des soldats,
des paysans libres, des artisans, des serfs ainsi que tout ce qui
était nécessaire à leur vie : les écuries, les entrepôts, les
magasins, les fours, les ateliers... Dans des situations
exceptionnelles telles qu'un siège, il pouvait se passer du monde
extérieur. </b></i></span></span></span><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Helvetica Neue, Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: small;">»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote6sym" name="sdfootnote6anc"><sup>6</sup></a></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">De
ce qui précède, il est entendu que fondé sur le repli géographique
et territorial, chaque chef d’État Africain est «<b> empereur
en son royaume </b>». A ce titre, il n'est pas contrôlé par
l'Union Africaine, est libre de faire ce qu'il veut !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Aussi,
de quel sommeil l'UA était-elle réveillé ; et de quel rêve
sortait-elle lorsqu'elle envisageait un corps expéditionnaire au
Burundi ? C'est la question que nous nous sommes posée lorsque
nous avons avons appris par voie de presse que l'UA menaçait
d'intervenir au Burundi. Et cette question, nous n'étions pas les
seuls à nous la poser. Un organe de presse en ligne se la posait
déjà :</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i>
« </i></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>L'Union
africaine</b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i> </i></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i>montre
ses muscles, mais peut-elle </i></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>intervenir
au Burundi</b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i> </i></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i>? »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote7sym" name="sdfootnote7anc"><sup>7</sup></a></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i>
</i></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">En
effet, on croyait rêver. D'où, des remarques d'étonnement de notre
part : <span style="font-family: Times New Roman, serif;">Oh !!!
Qu'est-ce qui se passe ? Une plaisanterie de mauvais goût ou un
cirque pour amuser la galerie ? Mais voyons...C'est tout ?
Et puis quoi encore ?</span></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-style: normal;">Naturellement,
Pierre Nkurunziza et son gouvernement disent</span></span></em><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
« niet », comme le relève bien un autre organe de presse
en ligne : </span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b>«</b></i></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b>Le
Burundi refuse le déploiement de troupes de l’Union africaine sur
son territoire</b></i></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> »</span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> <a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote8sym" name="sdfootnote8anc"><sup>8</sup></a>.
</span> Et avec raison. En effet, dans un esprit de justice, le
respect des territoires nationaux et la souveraineté nationale qui
sont les principes directeurs de l'Union Africaine ne doivent pas
être un luxe que seuls certains États détiendraient en Afrique.
Autrement dit, si le respect des territoires nationaux et la
souveraineté nationale doit être de mise, qu'elle vaille pour
chacun des pays, sans aucune discrimination !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ainsi,
ni la taille du pays, ni sa population, ni son PIB ne devraient être
des variables discriminantes à sa souveraineté et au respect de son
territoire. Et c'est çà qui est la vérité. En effet, on n'est pas
un peu souverain. On peut être un peu compétent. Mais, on ne peut
pas être un peu souverain. Car, la souveraineté, elle est totale,
elle est entière, et elle n'est pas négociable. Donc, à l'aller
comme au retour, c'est Nkunrunziza et son gouvernement qui sont la
légalité. L'Union Africaine n'est pas habilitée à intervenir au
Burundi. Et si elle le fait, elle outrepasse gravement ses
compétences puisque, bâtie sur un critère géographique, elle est
contrainte de respecter les frontières de chacun de ses États
membres. Ce qui veut dire que pour agir au Burundi comme elle l'a
préconisé, il faut que l'Union Africaine se réforme, en se
construisant autour des valeurs et des civilisations que promeut
l'Afrique, et non autour du territoire comme elle est à présent,
tel que le propose l'UPACEB depuis un moment déjà.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Amis
lecteurs, vous l'aurez compris, au 21ème siècle, l'Afrique tourne
encore en rond, elle est désintégrée et déconstruite, féodalisme
depuis ses États jusqu'au niveau continent. C'est la preuve que le
gouvernement Burundais et bien d'autres gouvernements d’États
africains ne se soumettent pas aux ordres de l'Union Africains. Non
seulement à un niveau national, le pouvoir central de ces
gouvernements sont mis à mal par des chefs de guerres, des juntes
militaires, des prédateurs, des extrémistes religieux, des coupeurs
de routes...etc., mais ces gouvernements eux aussi n'acceptent pas
l'autorité de l'Union Africaine confinée à l'origine dans les
frontières géographiques, à la ma manière des Seigneurs féodaux
dans leurs châteaux.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Mais,
là, où, il est manifeste que l'Afrique féodale est aux antipodes
de la modernité et qu'elle est archaïque et rétrograde, c'est
qu'au même moment où, le gouvernement Burundais et d'autres
gouvernements africains en proie à la guerre refusent l'autorité de
l’État, <b>la Ligue Arabe</b> décide, et intervient
souverainement, et militairement, au Yémen, et partout ailleurs dans
ses pays membres, là où le désordre de la guerre veut s'installer
ou est installée. De même, <b>L'Union Européenne</b>
interviendrait souverainement, et militairement, sans obstacle dans
un État membre déstabilisé pour sauvegarder les institutions
républicaines. Mais, <b>le Conseil de l'Europe</b> et <b>l'Union
Africaine</b> ne peuvent pas intervenir souverainement dans l'un, de
leurs États membres, déstabilisés. Si c'était le cas, le <b>Conseil
de l'Europe</b> serait intervenu militairement pour arrêter le
conflit en Ukraine. Et l'Union Africaine serait intervenue
militairement dans tous ses pays déstabilisés pour mettre fin au
cycle de la violence.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Question :
pourquoi ce qui est valable pour le Ligue Arabe et l'Union Européenne
n'est-il pas valable pour l'Union Africaine et le Conseil d'Europe ?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Réponse :
Parce que la Ligue Arabe et l'Union Européenne sont fondées sur des
valeurs communément partagées par leurs États membres. Ces valeurs
défendues transcendent les frontières. Quant au Conseil de l'Europe
et l'Union Africaine, ils reposent sur un critère géographique, un
critère territorial, fondé sur le respect des frontières. Voilà
pourquoi, le 25 novembre 2015 dernier, bien que les deux pays soient
membres du Conseil de l'Europe, la Turquie a bombardé un avion Russe
au motif que ce dernier aurait violé son espace aérien.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>Koudoubouyé !
Kabakoyé !</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Nous
espérons être enfin comprise par les États et les citoyens
africains. A savoir qu'il devient impérieux de mettre sur place une
Organisation continentale et internationale africaine fondée sur nos
valeurs et nos fondamentaux.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN</b></span></div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>In
Larousse.fr</div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>In
Larousse.fr</div>
</div>
<div id="sdfootnote3">
<div style="border: none; line-height: 0.45cm; margin-bottom: 0.13cm; margin-top: 0.13cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-weight: normal;">
Intervention de S.E. M. le Premier ministre Martin ZIGUELE au 14e
Forum de Bamako : « Face au constat partagé
d’instabilité et de fragilité d’un grand nombre d’États
africains : Que faire pour construire des États plus
robustes ?</span></span></span></span></strong></div>
</div>
<div id="sdfootnote4">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote4anc" name="sdfootnote4sym">4</a>In
Larousse.fr</div>
</div>
<div id="sdfootnote5">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote5anc" name="sdfootnote5sym">5</a>In
http://www.histoire-france.net/moyen/feodalite, <span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: x-small;">Le
système féodal , </span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: x-small;">Contexte
historique</span></span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote6">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote6anc" name="sdfootnote6sym">6</a>In
http://www.histoire-france.net/moyen/feodalite</div>
</div>
<div id="sdfootnote7">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote7anc" name="sdfootnote7sym">7</a>http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/22/l-union-africaine-montre-ses-muscles-mais-peut-elle-intervenir-au-burundi_4836747_3212.html</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote8">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote8anc" name="sdfootnote8sym">8</a>http://www.opex360.com/2015/12/20/le-burundi-refuse-le-deploiement-de-troupes-de-lunion-africaine-sur-son-territoire/</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-87320211827765248212016-01-17T08:09:00.004-08:002016-01-17T08:09:24.783-08:00<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: medium;"><b>LES
ASPIRATIONS PROFONDES DES PEUPLES AFICAINS</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-size: medium;"><b>A
LA DEMOCRATIE ET AUX DROITS DE L'HOMME</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;"><span style="font-size: medium;"><b>EN
BUT A UNE REALITE : L'INCOMPATIBILITE ENTRE FEODALITE <span style="color: #cc0066;">ET
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE</span></b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
village africain, la sagesse enseigne que l'attention, le courage, la
maîtrise de soi, l'écoute et le questionnement sont consubstantiels
à l'apprentissage. Cela veut dire que pour la sagesse africaine,
quiconque veut apprendre dans la vie, les vertus cardinales à
cultiver sont l'attention, le courage, la maîtrise de soi, l'écoute
et le questionnement. Conformément à la sagesse africaines, ces
vertus cardinales sont valables dans le cadre tout apprentissage sans
exception. Et la sagesse africaine précise que tout au long de la
vie humaine, on apprend à toute occasion. Et toute occasion est
faite pour tirer des leçons et apprendre. Et il n'y a pas une seule
occasion qui ne puisse offrir des leçons à tirer, des connaissances
à apprendre. Ainsi par exemple, l'on apprend sur soi-même en
écoutant les autres. Et l'on apprend sur soi-même dans es reproches
et autres récriminations formulés par les autres. La sagesse
africaine va jusqu'à affirmer que même les injures proférées à
l'endroit d'un individu peuvent aider ce dernier à se découvrir
autrement. Mais dans tous les cas, les seules conditions requises
pour tirer profit de ces occasions d'apprentissage sur la vie, sur
l'environnement, sur la société, sur soi-même...etc., sont :
l'attention, le courage, la maîtrise de soi, l'écoute et le
questionnement.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Tout
d'abord, l'attention pour mieux entendre et comprendre l'occasion qui
s'offre en apprentissage.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ensuite,
le courage pour aller jusqu'au bout de l'apprentissage. Et puis, la
maîtrise de soi pour éviter l'emportement, devant les situations de
choc. Par ailleurs, l'écoute pour une qualification juste de ce que
l'on entend, afin d'éviter des contresens, des quiproquos, des
amalgames et des confusions.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Enfin,
le questionnement, pour analyser en profondeur, l'objet propice à
l'apprentissage. Rappelons que ce processus d'apprentissage proposé
par la sagesse africaine est difficilement applicable dans les
situations conflictuelles. En effet, comment être attentif lorsque
l'on se retrouve devant l'adversité ? Et comment avoir le
courage d'écouter une personne vous débiter des insultes ?
Est-il possible d'avoir la maîtrise de soi, en gardant le sang froid
face à ce qui s'assimile à des injures par exemple ? Peut-on
résister à l'esprit de vengeance quand l'on se sait attaqué à
tort ou à raison, de façon physique ou de façon verbale ? Et
pour finir, peut-on consacrer son temps à se questionner sur des
propos tenus par une personne considérée comme hostiles à nos
intérêts communs et personnels ? </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">On
le voit bien, le processus d'apprentissage selon la sagesse africaine
est difficile. Surtout dans monde dominé par la concurrence où l'on
cultive l'esprit du tic au tac. En effet, cette culture du tic au tac
empêche considérablement l'Afrique au Sud du Sahara d'apprendre, et
de progresser. C'est exactement ce qui s'est passé il y a quelques
années. En effet, il y a quelques temps, la rumeur a attribué à
l'ancien président de la République Française, Monsieur Jacques
Chirac, cette phrase :<b>« la Démocratie était un luxe
pour l'Afrique </b>». Si nous avions opté pour le processus
d'apprentissage préconisé par la sagesse africaine tel que détaillé
ci-dessus, voici quelle aurait été notre attitude :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Tout
d'abord, on se serait montré attentif devant cette affirmation.
Ensuite, on ferait preuve d'un courage à tout épreuve pour aller à
la compréhension de cette assertion. Et puis, chacun de nous allait
se maîtriser pour éviter la colère et l'emportement ; chacun
de nous aurait gardé son sang froid, en vue d'une sérénité
permettant une interprétation objective de cette phrase. En outre,
on serait à l'écoute, en cherchant à comprendre ce qu'a voulu nous
dire le président Jacques Chirac. Enfin, on se serait posé des
questions non seulement sur nous-mêmes, mais encore les mobiles qui
ont poussé le Président Chirac à s'exprimer ainsi.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A
défaut de nous inscrire dans le processus d'apprentissage africain
en procédant étape par étape au découpage de la pensée
chiraquienne, chacun en est allé de sa propre interprétation. Comme
toujours, lorsqu'il s'agit d'un problème concernant l'Afrique. Guidé
par l'esprit traditionnel du colportage de l'information, esprit du
colportage très libre mais aussi très volatile, chacun a décidé
de véhiculer cette phrase du président Chirac selon son
entendement. Les uns ont évoqué un racisme du président Chirac
envers les Africains. D'autres y ont vu une manœuvre pour empêcher
l'Afrique d'accéder à la Démocratie. Certains y ont vu de pures
insultes. Et une fois la colère tombée, plus rien n'a suivi. Bien
dommage !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">« <b>La
démocratie est un luxe pour l'Afrique</b>. » Dixit Monsieur
Jacques Chirac. Voilà une phrase qui a fait couler beaucoup d'encre,
mais dont on a tiré aucune leçon pour faire progresser l'Afrique.
Il est utile de procéder à une analyse de cette phrase attribuée
au président Jacques Chirac.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">D'emblée,
la Démocratie. C'est une forme de gouvernement du peuple par le
peuple. En l'espèce, le peuple est souverain. Quant au mot « luxe »,
voici comment la lexicographie le définit :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">« </span><i><b>Pratique
sociale caractérisée par des dépenses somptuaires, la recherche de
commodités coûteuses ou de biens raffinés et superflus, souvent
par goût du faste ou désir d'ostentation. […] Consommation
improductive, somptuaire de biens coûteux, raffinés, superflus. […]
Ensemble des biens coûteux ou parfois raffinés qui sont consommés
ou dont on fait étalage par goût du luxe. </b></i>»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a>
Ajoutons que le mot «Luxe» <span style="color: black;">a
pour synonymes </span><span style="color: black;"><b>le gaspillage,
l'abondance, l'excès, le superflu, la surabondance</b></span><span style="color: black;">.
Après ces précisions, la phrase « La démocratie est un luxe
pour l'Afrique » du président Chirac peut s'entendre comme :
« </span><span style="color: black;"><b>la Démocratie est un
gaspillage, une abondance, un excès, un superflu, une
surabondance....pour l'Afrique.</b></span><span style="color: black;"> »
Et si tel est le cas, c'est parce que l'organisation politique des
sociétés traditionnelles africaines, laquelle est féodale, et
reprise par l'Afrique moderne ne peut pas s'accommoder de la
démocratie. Cette organisation féodale rend la Démocratie
superflue, elle en fait un excès, une surabondance voire un
gaspillage. En clair, la Démocratie est inadaptée au contexte
féodale. Et pour mieux comprendre cette inadaptation de la
Démocratie à la féodalité, il convient de définir d'une part
l'organisation politique des sociétés africaines (I), et d'autre
part, l'organisation politique des sociétés modernes, plus
précisément, le système républicain II).</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ol>
<ol type="I">
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>L'ORGANISATION
POLITIQUE DES SOCIETES AFRICAINS :</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>UNE
ORGANISATION FEODALE</b></span></div>
</li>
</ol>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
L'organisation
politique africaine basée sur la féodalité est caractérisée par
la personnalisation du pouvoir politique (A) et la distributions de
droits féodaux (B)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>A)
Une personnalisation excessive du pouvoir politique </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">« </span><i><b>La
Féodalité est un système qui organise le pouvoir politique sur des
liens de fidélité, des liens contractuels et sur des liens de
parenté et de lignage, la traduction concète en est le Fief.</b></i> »
<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a>
<span style="color: black;">En Afrique, à
cause du système féodal, tout tourne autour de la personne de
celles et ceux qui détiennent le pouvoir politique. Tout se passe
comme si ces derniers avaient droit de vie et de mort sur l'ensemble
de la population. Il faut passer exclusivement par leur intermédiaire
pour garantir une vie heureuse à soi-même, et à </span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ses
proches. Les contredire, c'est signer son arrêt de mort. En effet,
ne pas s'entendre avec le chef, le détenteur du pouvoir, c'est être
exclu de tous les services publics. Le système féodal en général
encourage :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>l'</b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>autocratie :</b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
le </span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">gouvernement
par un individu</span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>l'</b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>oligarchie</b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"> :
le</span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
gouvernement par quelques individus; parfois un nombre est spécifié</span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Et
en Afrique, le système féodal encourage :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">l</span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>'</b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>ethnocratie,
appelée aussi la</b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b> démocratie
ethnique : </b></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">qui
est le gouvernement par un groupe ethnique particulier</span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">C'est
à cause de cette personnalisation excessive du pouvoir que le
président OBAMA disait dans son discours d'Accra :</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>
« </b></span></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>L'</b></i></span></span><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Afrique</b></i></span></span></em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>
n'a pas besoin d'hommes forts, mais d'</b></i></span></span><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>institutions
fortes</b></i></span></span></em><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></em><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>»</b></span></span></span></em><em><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">.
En effet, dans le fonctionnement féodal, le chef contrôle tous les
pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire. En effet, il
nomme ses procès à ces postes clés, et ceux-ci ne sont ni
indépendants, ni impartiaux dans l'exercice de leurs fonctions.
C'est un pouvoir totalitaire qui s'exerce dans le système féodal.
</span></span></span></em><span style="color: black;">Dans
un système féodal, l'existence de nombreuses servitudes pour les
individus fait obstacle à la promotion des droits et libertés
privés et publics. C'est le suzerain qui distribue, selon son plein
gré, son bon vouloir, quelques avantages et privilèges à celle ou
celui qu'il agrée. </span>
</div>
<div align="CENTER" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>B) Une distribution arbitraire des droits
féodaux</b></span></div>
<div align="CENTER" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>« </b></span><i><b>La Féodalité est
une organisation politique et sociale qui a été dominante en Europe
de l'Ouest du Xème au XVème siècle. Elle est issue d'une tradition
germanique qui lie le chef à son compagnon d'armes, en contrepartie
le chef protège ses fidèles et leur confie des missions
importantes.</b></i> » <a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Dans
le contexte féodal africain, la distribution des droits féodaux a
lieu à plusieurs niveaux :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">en
milieu familial, dans les milieux ruraux, où, les propriétaires
terriens sont en général des héritiers de droit masculin et de
droit d'aînesse. Les plus jeunes et les filles de la fratrie né
bénéficiant d'aucun héritage.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Entre
citoyens : le racket exercé par certains citoyens sur
d'autres citoyens qui sont ainsi dépouillés de leurs biens
patrimoniaux est une pratique qui rappelle les impôts primitifs que
sont le pillage et le tribut. Des impôts qui portent l'empreinte de
la féodalité.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
milieu urbain : l'attribution des postes administratifs,
économiques, financiers et politiques est arbitraire et n'obéit à
aucun critère objectif si ce n'est par fidélité ou par services
rendus à celle ou celui qui gère les postes en question.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">On
le voit bien, le système féodal n'est pas comparable au système
républicain, c'est la nuit et le jour.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm; text-align: center;">
<b style="color: #ff3333; line-height: 0.58cm;">II) L'ORGANISATION POLITIQUE DES SOCIETES
MODERNES : </b><b style="color: #ff3333; line-height: 0.58cm;">LE SYSTEME REPUBLICAIN</b></div>
<div style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm; text-align: center;">
<b style="color: #ff3333; line-height: 0.58cm;"><br /></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
L'organisation
politique des sociétés modernes repose sur le système républicain
fondé sur la démocratie (A) et la reconnaissance de droits civiques
et des droits de l'homme aux citoyens (B)</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">
</span><br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>A)
La Démocratie : forme de gouvernement valable pour les sociétés
modernes et républicaines</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
République vient du mot latin «</span><span style="color: black;"><i><b> « res
publica », qui veut dire « affaire publique » ou
plus littéralement « chose du peuple »</b></i></span>. »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote4sym" name="sdfootnote4anc"><sup>4</sup></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
sein de la République, le pouvoir appartient au peuple qui l'exerce
par ses élus et à travers les institutions : l'exécutif, le
Parlement, la Justice ; mais aussi à travers les fonctions :
le Président de la République, le Premier Ministre, les
Ministres...etc. Le peuple étant souverain, tout est public, et rien
n'est personnel. Rappelons-nous, le mot Public vient du mot peuple.
Alors que le mot personnel se rattache à tout ce qui provient d'une
ou plusieurs personnes. De ce fait, contrairement au système féodal,
au sein d'une République, aucune autre forme de gouvernement n'est
admise à part la Démocratie qui est « l<i><b>e gouvernement
par le peuple, soit directe (par référendum ou assemblée
populaire) soit par des élections (forme représentative)</b></i> »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote5sym" name="sdfootnote5anc"><sup>5</sup></a>
«<i><b>Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία /
dēmokratía, aujourd'hui souvent interprété comme « souveraineté
du peuple », combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » et
κράτος / krátos, « pouvoir », ou encore kratein, «
commander »), est le régime politique dans lequel le peuple a le
pouvoir</b></i> »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote6sym" name="sdfootnote6anc"><sup>6</sup></a>
Dans une République réellement démocratique, on privilégie le
gouvernement par la Méritocratie, c'est-à-dire, le gouvernement
fondé sur le mérite et non les privilèges. De même,
l'administration est de type bureaucratique. Pareillement, la
République démocratique est caractérisé par le respects des
droits de l'homme et des droits civiques</span></div>
<ol type="I"><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>B)
Une reconnaissance de droits civiques et des droits de l'homme aux
citoyens</b></span></div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">On
parle de droits civiques pour souligner le fait que les citoyens sont
électeurs et éligibles à leur majorité. Les droits civiques ne
peuvent être déniés aux individus sauf s'il s'agit de mineurs,
d'adultes frappés d'incapacité, placés sous tutelle ou sous
curatelle, s'il s'agit de personnes privées de l'exercice de leurs
droits civiques à cause d'actes répréhensibles. Dans tous les cas,
seul la loi peut exclure les citoyens de l'électorat. S'agissant
des droits de l'homme, ils figurent dans la Déclaration des Droits
de l'Homme (DDHC)de 1789, dans le préambule de la Constitution
française de 1946 et dans la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme de 1948. Certains sont dit imprescriptibles et ce sont :
le droit de propriété, le droit à la sûreté, le droit à la
sécurité, le droit à la résistance à l'oppression. Or, s</span></span></span>i
l'on s'en tient aux droits civiques, c'est-à-dire, le droit d'être
électeur et le droit d'être éligible, on constate qu'en Afrique,
dans de nombreux pays, ces droits civiques sont bafoués. Des
candidats à des élections ont ont été arbitrairement exclus.
Parfois, il existe des lois iniques expressément mises en place pour
empêcher certains citoyens d'être candidats à certaines élections.
Tantôt, certains candidats ont vu leur élection volée. Cela veut
dire qu'on les a laissés se porter candidats à l'élection. Ils ont
gagné l'élection. Mais, leur victoire leur a été subtilisée, et,
à la place de leur victoire, la malice a consacré leur défaite. Et
si on en vient au droit de vote, là aussi, force est de constater
que ce droit n'est pas respecté. En effet, en Afrique, vote qui
veut. Même si on ne remplit pas les conditions requises pour être
électeurs, on vote quand même. Du coup, des mineurs votent, des
étrangers votent, des incapables physiques et moteurs votent, et des
morts aussi votent.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Pour
les droits de l'homme, il suffit de lire la presse africaine pour se
rendre compte qu'ils n'existent même pas. Avec l'insécurité
grandissante, les droits imprescriptibles que sont la sécurité, la
sûreté, le droit de propriété et la résistance à l'oppression
sont comme caduques.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
ces circonstances, que peut-on penser de la réflexion du Président
Jacques Chirac lorsqu'il a dit : « La Démocratie est un
luxe pour l'Afrique » ?</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">On
peut répondre que sa réflexion est pertinente, judicieuse et juste
pour deux raisons :</span></div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
Démocratie suppose que l'on soit dans une République. Ce qui n'est
pas le cas de l'Afrique qui a un fonctionnement politique de type
féodal. On ne peut pas greffer un système politique en l'espèce
la Démocratie sur un autre système politique, c'est-à-dire, la
Féodalité. Dans ce cas, c'est effectivement un « luxe »,
c'est-à-dire, une surabondance, un superflu, un excès, un
gaspillage.</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
une Démocratie, c'est-à-dire dans une République Démocratique,
les droits de l'Homme sont respectés. Or, ce n'est pas le cas de
l'Afrique où les droits et libertés sont foulés au pied, parce
que justement, nous sommes simplement dans des républiques de nom.
Mais dans les faits, nous sommes dans un régime féodal. Or, il est
de notoriété que le système féodal méconnaît les droits de
l'Homme. C'est la République Démocratique qui octroie les droits
de l'Homme.</span></div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
terme de cette réflexion, on le voit bien, les aspirations profondes
des peuples africains à la démocratie et aux droits de l'Homme sont
sérieusement compromis par le système féodal. En effet, il y a une
incompatibilité entre la République démocratique et la Féodalité.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Et
c'est le président Guinéen Ahmed Sékou Touré qui a raison. A ces
dernières années de pouvoirs, il a effectué une visite officielle
en France dont les vidéos sont encore visibles sur Internet. Dans
son discours aux officiels français, il a justement soulevé cette
difficulté de promouvoir la Démocratie dans une Afrique à
l'organisation féodale. Paix à son âme !</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le
travail qui s'impose en Afrique en ce début du 21ème siècle est
assurément le démantèlement total de ce système féodal, seule
condition pour promouvoir une République Démocratique sincère et
vraie, ainsi que les droits de l'Homme. Le Président Burkinabè
Thomas Sankara avait perçu le problème, lui qui avait commencé par
démanteler la structure féodale dans son pays. Paix à son âme !</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
tout cas, l'UPACEB est prête à participer pleinement à ce travail
incontournable pour l'émergence d'une Afrique moderne et
démocratique, respectueuse des droits de l'Homme.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" lang="fr-FR">
<br /><br />
</div>
<div align="LEFT" lang="fr-FR">
<br /><br />
</div>
<div align="LEFT" lang="fr-FR">
<br /><br />
</div>
<div align="LEFT">
<br /><br />
</div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>http://www.cnrtl.fr/definition/luxe</div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>http://www.francebalade.com/histo/feodalite.htm</div>
</div>
<div id="sdfootnote3">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>In
Histoire de France, Moyen Age La Féodalité au Moyen-Age</div>
</div>
<div id="sdfootnote4">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote4anc" name="sdfootnote4sym">4</a>In
Wikipédia</div>
</div>
<div id="sdfootnote5">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote5anc" name="sdfootnote5sym">5</a>In
Wikipédia</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote6">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote6anc" name="sdfootnote6sym">6</a>In
Wikipédia</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-78680168092671360372016-01-10T04:20:00.000-08:002016-02-13T03:22:35.322-08:00LE METISSAGE CULTUREL PRÔNE PAR LES NEGRITUDIENS<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<ol>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 15pt;"><b>AFRIQUE
AU SUD DU SAHARA</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 15pt;"><b>LA
DELICATE QUESTION DU RETOUR AUX SOURCES </b></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 15pt;"><b><span style="color: #006600;">OU
L'INTEGRATION A L'EPREUVE DU JOUG FEODAL</span> </b></span></span>
</div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Afrique au Sud du Sahara, on entend souvent dire qu'il faut retourner
aux sources. Parfois dans les médias, ou alors dans les débats
publics, «le Retour aux sources» est invoqué et à entendre parler
les uns et les autres, on a l'impression que ce « retour aux
sources » sortirait le continent et ses populations d'une
certaine misère sociale. Questions : y a-t-il jamais eu abandon
des sources traditionnelles africaines ? Lesquelles ? Et
depuis quand ? Surtout lorsqu'on voit ce qui se passe dans les
campagnes, villages et villes africains, peut-on vraiment dire que
les traditions ancestrales ont été entièrement abandonnées ?
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
ailleurs, ce qui étonne, c'est que personne n'a mis un contenu dans
l'expression « retour aux sources ». L'on ne précise pas
vraiment dans quel domaine de la vie il convient de retourner aux
sources. Est-ce dans le domaine moral ? Est-ce dans le domaine
éthique ?Est-ce dans le domaine médical ? Est-ce dans le
domaine économique ? Est-ce dans le domaine philosophique ?
Est-ce dans le domaine politique ? En tout cas, nul ne prend le
temps d'expliquer vraiment ce que le sens commun entend par cette
expression de « retour de retour aux sources ».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cependant,
en général, les personnes qui parlent de « retour aux
sources Ȏvoquent essentiellement les tenues vestimentaires.
Ainsi par exemple, pour eux, s'habiller en boubou ou en pagne, c'est
retourner aux sources. En outre, les langues africaines sont évoquées
pour dire qu'elles devraient de plus en plus être parlées et
étudiées dans les écoles, et que cela serait un signe de « retour
aux sources ». Disons que l'incitation à pratiquer les langues
africaines et la recommandation des tenues vestimentaires sont
effectivement des indices crédibles pour mesurer un « retour
aux sources ». Il suffit pour cela de voir les finalités des
langues, et les finalités d'une tenue vestimentaire. D'abord,
concernant les langues, la langue française les appelle aussi « des
moyens de communications », ou encore «des outils de
communications ». Cela veut dire que pratiquer la même langue
permet à un groupe de communiquer plus aisément. Mais en même
temps, les langues sont des véhicules de transmission du savoir, des
traditions, de la culture, des civilisations. Et donc, celles et aux
ceux qui prônent le « retour aux sources » par la
pratique des langues traditionnelles africaines sont dans la vérité.
Ensuite, au sujet de la tenue vestimentaire, disons que premièrement,
et essentiellement, une tenue vestimentaire vise à cacher la nudité.
Deuxièmement, une tenue vestimentaire a une portée esthétique, en
tant qu'il peut en rajouter à l'élégance, à la beauté d'un
individu. Enfin, une tenue vestimentaire vise à promouvoir la mode.
Or, rappelons-nous, chez les Peuples Africains de Civilisations
Ébènes, le corps est un élément déterminant de l'être humain,
et en tant que tel, il se met en valeur, il s'entretient, pour
faciliter l'intégration sociale de l'individu. A ce titre, la tenue
vestimentaire joue un rôle important dans la mise en valeur du corps
humain. Donc, concevoir la tenue vestimentaire comme un critère de
«retour aux sources» peut se justifier car la tenue vestimentaire
est souvent liée à une civilisation et à des traditions, et les
Peuples Africains de Civilisations Ébènes ont leur façon de se
vêtir, de s'habiller qui correspond à leur vision du monde, à
leurs civilisations. Pareillement, la portée esthétique d'une tenue
vestimentaire varie d'un peuple à un autre peuple, d'une
civilisation à une autre civilisation. En effet, l'esthétique est
culturellement contextuelle car l'esthétique d'un peuple, n'est pas
forcément l'esthétique d'un autre peuple. Et donc, l'esthétique
africaine est une esthétique propre à l'Afrique. Pour cela aussi,
prôner le retour aux sources par la tenue vestimentaire est logique.
Mais, la société africaine du 21ème siècle n'est pas que
linguistique et vestimentaire, fort heureusement ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
société africaine au 21ème siècle, elle est avant tout moderne,
elle est économique, elle est politique, elle est culturelle,...etc.
Cela veut dire que la société africaine comme toutes les sociétés
du monde, elle évolue. Et c'est à ce niveau qu'il faut peut-être
évoquer le problème d'un éventuel « retour aux sources »
dont il est de plus en plus questions sous les tropiques. De quel
« retour aux sources » il s'agit ? D'un « retour
aux sources » qui prendrait en compte toutes les dimensions
sociales des civilisations afro-ébènes, ou d'un « retour aux
sources » qui se limiterait seulement à la pratique des
langues africaines et à la façon de s'habiller ? Ensuite,
quelle serait la forme d'un tel « ressource aux sources » ;
autrement dit, serait-il question d'un « retour aux sources »
absolu, global, ou alors d'un « retour aux sources »
contingent, conciliant ? Enfin, y a-t-il eu jamais un abandon
des sources traditionnelles en Afrique au sud du Sahara ? Si
oui, pourquoi tant de différences entre les sociétés africaines et
les sociétés occidentales malgré la colonisation ? Pourquoi
tant de servitudes dans les sociétés africaines ? Pourquoi les
sociétés africaines sont-elles aussi liberticides alors que les
sociétés occidentales défendent les droits et libertés
fondamentaux ? Ces questions valent leur pesant d'or. En effet,
un « retour aux sources » de l'Afrique, selon la manière
dont il sera procédé ne sera pas sans poser des difficultés à
l'Afrique moderne. Et, voilà pourquoi, en lieu et place d'un retour
abrupt aux sources (I), nous soutenons Aimé Césaire et ses pairs
qui avaient préconisé le Métissage Culturel, c'est-à-dire, un
retour aux sources conciliant (II)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>I)
UN «RETOUR AUX SOURCES » ABRUPT, EXCLUANT LES CIVILISATIONS
D'EMPRUNT A REJETER</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Afrique au Sud du Sahara, le « retour aux sources » prôné
ici et là n'est pas concevable s'il était abrupt (A) parce qu'il
compromettrait les chances de progrès (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Un « retour aux sources » abrupt irréalisable</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Retourner
aux sources de la tradition, c'est non seulement renouer avec les
vêtements (1) et les langues (2), mais encore dans le domaine moral
et éthique (3), le domaine religieux (4), le domaine politique
(5)....etc. </span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>L'impossibilité
d'imposer une tenue vestimentaire à tous</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aujourd'hui,
nous vivons dans un monde globalisé où, non seulement les canons de
la beauté, les canons de l'esthétique et les canons de la mode
tendent à s'uniformiser au plan international. Par exemple, au sujet
des canons de la beauté, là, où, en Afrique traditionnelle, la
surcharge pondérale était signe de beauté, aujourd'hui, elle est
remise en question, même en médecine, où, elle serait à la base
de pathologies métaboliques. Concernant les canons de la mode, tout
dépend aussi du statut social de l'individu. Dans un monde moderne
dominé par la bureaucratie venue du monde occidental, il existe une
adéquation fonctionnelle entre les tenues vestimentaires
occidentales et les professions de bureau. On ne pourra donc pas
demander aux Africains de porter strictement des tenues
traditionnelles, surtout s'ils sont des fonctionnaires, travaillant
dans des bureaux, et si ces tenues traditionnelles en question
n'étaient pas fonctionnelles pour une activité bureaucratique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
difficulté d'un retour systématique aux langues traditionnelles</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Parler
sa langue maternelle présente toujours des avantages parce que le
langage préexiste à la pensée. Le langage structure la pensée.
C'est avec les mots qu'on pense et développe les idées. Sans le
langage, la pensée devient rudimentaire. Et donc, un enfant qui
maîtrise bien sa langue maternelle, c'est un enfant qui développera
facilement sa pensée et ses idées, mais aussi, un enfant qui aura
des facilités d'apprentissage de langues étrangères. Enfin, toute
langue véhicule une civilisation. Pour cela, les Africains qui
naissent doivent apprendre en premier à parler leurs langues
maternelles, avant d'apprendre les langues nationales.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cependant,
il existe deux obstacles :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><b>a)
les langues véhiculent toujours une civilisation</b> </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
tant que telles, un enfant qui parle plusieurs langues, c'est enfant
qui a cette formidable chances d'être le moteur de plusieurs
civilisations. En l'espèce, c'est grâce aux langues africaines que
les civilisations africaines n'ont pas complètement disparu après
avoir subi l'influence de plusieurs cultures d'emprunt. Mais, un
danger guette les enfants qui parlent une langue maternelle, de
surcroît une langue traditionnelle africaine : c'est
l'ethnocentrisme, qui est la survalorisation de sa propre culture par
rapport aux autres cultures. L'Afrique étant déjà victime de
conflits ethniques exacerbés, les parents qui enseigneront leurs
langues maternelles à leurs enfants devront en même temps faire de
la prévention. Cela veut dire qu'ils devront enseigner à leurs
enfants que le monde ne se limite pas aux seules frontières de leur
village ou de leur tribu.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>b)
Les langues africaines ne sont pas des langues internationales</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
21ème siècle, rares sont les langues qui ont une obédience
internationale et les langues africaines, trop nombreuses, ne sont
pas encore parlées à l'échelle internationale. Par exemple, à la
tribune de l'ONU, on parle le français, l'anglais, l'espagnol, le
portugais...etc. Les Africains qui ont eu cette chance formidable
d'avoir sur leur continent, ces langues internationales,
commettraient une grave erreur à ne pas les renforcer.
Personnellement, mon zèle pour la Francophonie trouve ici son
explication, mis à part l'émancipation d'esprit qu'offre la langue
française à celles et ceux qui la parlent. Autrement dit, c'est une
question de réalisme : je sais que je suis Adjoukrou, que je
parle très bien ma langue maternelle le Môdjoukrou. Mais, non
seulement cette langue parlée par un un groupe ethnique de Côte
d'ivoire n'est pas connue de tous les Ivoiriens, mais encore, au plan
international, cette langue n'est pas connue, elle n'est pas parlée
à la tribune de l'ONU. C'est un honneur pour moi de la connaître et
de la parler, mais tout mon intérêt réside dans la langue
française qui me permet de m'exprimer à l'échelle internationale.
C'est comme çà que nous Africains devons appréhender la situation
de manque de langues véhiculaires issues du continent africain.
Jusqu'au jour où nous en fabriquerons une à partir de toutes les
langues sur notre continent, y compris de toutes nos langues
véhiculaires. Ceci est possible. Nos parents déportés ont réussi
à fabriquer le Créole à partir de diverses langues africaines et
de leurs langues véhiculaires. Cela veut dire que nous pouvons le
faire nous aussi. Il nous faut seulement la volonté.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: #ff3333;">3)
Un retour aux sources impossible dans le domaine moral et éthique</span>
</b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Toutes
les normes n'étant pas universelles, il est impossible d'envisager,
au 21ème siècle, un retour aux sources des Africains dans le
domaine moral et éthique. Sauf à réunir toutes les coutumes en
vigueur au sein des Peuples Africains de Civilisations Ébènes, et à
opérer un tri sélectif de toutes les valeurs qui unissent nos
peuples, et ne sont pas contraires de nos morales nationales et des
traités internationaux. Cela est possible et l'UPACEB le recommande
vivement pour préserver l'Afrique et les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes des aventures intégristes, fanatiques et
extrémistes.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>4)
Un retour aux sources dans le domaine religieux rendu impossible à
cause des messes noires</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
religions africains très panthéistes sont recommandables dans un
contexte de protection de l'environnement. Mais en même temps,
toutes les pratiques religieuses africaines ne peuvent être prises
en compte, notamment le cas des messes noires qui peuvent aller
jusqu'à des sacrifices humains. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>5)
Un retour aux sources global inadmissible dans le domaine politique</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
système féodal, typique à l'organisation politique de la majorité
des Peuples Africains de Civilisations est caduque au 21ème siècle.
Sachant qu'il est à l'origine du sous-développement en Afrique au
Sud du Sahara, et un cas de santé publique vu qu'il empêche
l'épanouissement total des agents sociaux qu'il dévalorise (les
femmes, les enfants, les pérégrins, ...etc.), sa mise à mort est
fortement recommandé pour la modernisation pleine et entière du
continent africain.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">On
le voit bien, un retour aux sources vertical, sans aucune concession
avec les nombreuses cultures d'emprunt d'Afrique serait tout
simplement un acte suicidaire.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Un « retour aux sources » sans concession ou la
compromission des chances de progrès </b></span></span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
21ème siècle, prôner un retour unilatéral aux sources
traditionnelles africaines, c'est compromettre toutes les chances de
progrès sociaux (1) et politiques (2)</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>1)
Une compromission des progrès sociaux imputable à « un retour
aux sources » global</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Quel
Africain du 21ème siècle renoncerait à l'école, aux hôpitaux, à
l'hygiène publique,....etc. ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Qui
en Afrique n'apprécie pas les moyens de communications comme la
télévision, la télé, le téléphone, et récemment internet ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
quel Africain refuserait le confort de la technologie moderne
symbolisés par les lits, les matelas, le climatiseur ou ventilateur,
les facilités de mobilité qu'offrent les voitures, les trains, les
bateaux, les avions...etc. ? Sommes-nous prêts à accepter de
vivre dans le strict dénuement comme autrefois ? Et que dire
des conséquences d'un tel retour aux sources ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>2)
Une compromission des progrès politiques imputable à « un
retour aux source » intégral</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
retour aux sources signifierait-il l'abandon de la République avec
les droits de l'homme ; au profit du système féodal avec ses
servitudes et ses droits féodaux ? Oh ! Non ! Merci.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ça
suffit comme çà.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ou
alors, devons-nous préférer à la démocratie, l'oligarchie et la
dictature ? N'en avons-nous pas assez avec ce qui se passe déjà,
en pleine république ? En pleine démocratie ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Où,
sous nos yeux, alors qu'on est supposé vivre dans des Républiques,
dans des démocraties, tout est permis, avec l'exécution sans coup
férir du régime de la féodalité ? </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Autrement
dit, quel Africain ayant lu « Économie et Société » de
Max Weber, ayant compris les Idéaux-types ainsi que les types de
comportements et de dominations qu'ils comportent, ainsi que l'auteur
le définit clairement, est prêt à préférer à la Domination
Légale Rationnelle, la Domination Traditionnelle et la Domination
Charismatique ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Y
a-t-il un seul Africain prêt à se placer sous la coupe d'un chef
traditionnel ou d'un chef charismatique avec le risque
d’amoindrissement de ses droits et libertés fondamentaux jusqu'à
l'effacement, voire la disparition de sa propre personne réduite en
simple figurine ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aussi
banal que cela puisse paraître, c'est bien ce qu'insinue
l'expression « retour aux sources » prise au sens
littéral. En effet, un «retour aux sources» qui serait inspiré
par un esprit de rejet de tout ce qui n'est pas Africain, conduit
tout simplement à retourner à une vie sans la technologie moderne
qui nous facilite tant la vie, à des États de non-droit où on fait
régner la terreur, où le bien public devient la propriété privée
d'une personne et de son clan, et où les droits de l'homme sont
réduits à quelques privilèges, des droits féodaux, en fonction
des liens qui lient au chef, et en fonction des services qui lui
sont rendus.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
pour tout cela que Aimé Césaire et ses pairs de la Négritude
recommande le Métissage Culturel, c'est-à-dire, un « retour
aux sources » rationnel, conciliant.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>II)
UN «RETOUR AUX SOURCES » CONCLILIANT, FONDE SUR UN METISSAGE
CULTUREL A ENCOURAGER</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
vrai « retour aux sources » qui sera profitable aux
Africains est « un retour aux sources » fait de mélanges
du « capital colonial positif » et du « capital
coutumier positif ». Cela veut dire que pour l'Afrique, ses
stratégies sociales doivent prendre en compte ses valeurs
traditionnelles et ses cultures d'emprunt (A), de même que ses
affaires publiques doivent être une combinaison de ses politiques
traditionnelles qui assurent la stabilités et la cohésion sociale
avec les politiques modernes fondés sur le respect des valeurs
républicaines (B).</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Des stratégies sociales fédérant valeurs traditionnelles et
cultures d'emprunts</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aujourd'hui,
en Afrique, la seule institution d'intégration sociale qui demeure
encore est la famille. Disons que si si la famille est la la plus
ancienne institution d'intégration sociale, en Afrique, hélas, elle
est en voie de disparition au profit de l'individualisme. Or, on le
sait, en Afrique, naître dans une famille aisée est gage de
réussite. Tandis que naître dans une famille démunie est synonyme
d'échec. C'est en cela que les institutions sociales des cultures
d'emprunt comme l'école, les hôpitaux, les orphelinats, les maisons
d'accueil pour personnes âgées, les centres d'insertion
sociale...etc., doivent être encouragées sur le continent. En
effet, la disparition des familles traditionnelles qui sont des
réseaux très étendus laissera un vide que seules les institutions
sociales d'emprunt pourront combler. Les bourses d'études et les
allocations sociales doivent maintenant être attribuées à toutes
les familles africaines pour aider à la scolarisation effective des
enfants et à une lutte efficace contre le travail des enfants.
Jusque-là, dans certains pays, les paysans ne perçoivent aucune
allocation familiale alors qu'en général, ils ont plusieurs
enfants. Les bourses d’État sont soumises à des conditions si
restrictives que tous les écoliers, collégiens, lycéens et
étudiants n'en bénéficient pas. Il en est de même pour
l'assurance-maladie qui n'existe pas dans plusieurs pays africains,
et lorsqu'elle existe dans un pays, est réservée à une minorité
telle les fonctionnaires. Alors que non seulement les fonctionnaires
ont des moyens pour payer leurs frais de santé, et que leur activité
ne les expose pas à des risques majeurs de maladie, ce sont eux qui
bénéficient de la couverture de santé. A l'opposé, les ouvriers
et les paysans qui prennent beaucoup de risques dans leurs activités
professionnelles sont dépourvus d'assurance-maladie. Ce sont là,
des mesures de justice sociale qui, conformément à la tradition
africaine, ne doivent exclure personne. En l'espèce, le potentiel
traditionnel en matière de politiques sociales devrait nourrir les
politiques sociales modernes, héritées du «capital colonial
positif» pour garantir leur efficacité. Le « retour aux
sources » dans ces conditions se justifie pleinement.
Pareillement pour la gestion des affaires publiques.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Des affaires publiques enracinées dans la combinaison des politiques
traditionnelles de cohésion sociale et de stabilité avec le
respect des valeurs républicaines</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Afrique traditionnelle, certains peuples ignorent par exemple le
pouvoir héréditaire. Chez ces peuples, le chef se choisit toujours
par adoubement. Et cet adoubement relève de la collectivité
entière. Un tel modèle de gouvernement par le peuple et pour le
peuple est favorable à la Démocratie et peut être importé dans le
régime républicain. A l'opposé, au sein de plusieurs peuples
africains, le pouvoir incombe toujours à une minorité qui se le
transmet d'âge en âge, verrouillant toute possibilité chez
d'autres personnes d'accéder au pouvoir politique. C'est là, par
exemple un modèle de gouvernement à proscrire dans cette Afrique
moderne qui aspire à l'unité. Et pourtant, par le processus
d'élitisation en politique, ce modèle de gouvernement du peuple par
une minorité inspire bon nombre de Partis politiques africains, qui
pratiquent pour ainsi dire, « la loi d'airain de
l'oligarchie ».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
le domaine politique toujours, la question du mandat présidentiel
est sujette à controverses en Afrique. En effet, de nombreux
Africains déplorent le fait que certains de leurs dirigeants
s'éternisent au pouvoir. Et, il est vrai que le changement régulier
de dirigeants à la tête d'un pays est un signe démocratie. Mais à
voir de près, le problème de l'Afrique est à trouver dans l'action
des dirigeants politiques. Autrefois, l'on ne changeait pas
régulièrement les chefs coutumiers. Car ce qui comptait, c'est ce
que faisait le chef à la tête d'une communauté. Le Chef Africain
dans la tradition était le chef de toute la communauté au sens
noble du terme. Il ne pratiquait pas la discrimination. Un tel
exemple doit inspirer les gouvernants modernes en Afrique. Cela veut
dire qu'un dirigeant politique qui a bénéficié du suffrage
universel, mais qui pratique la discrimination dans ses politiques
publiques en développant les seules régions de ses électeurs
qu'il dote d'infrastructures, délaissant les régions qui ne votent
pas pour lui, favorise le tribalisme, accorde des privilèges à ses
coreligionnaires...etc., n'est pas légitime à gouverner au sens
traditionnel africain, comme au sens moderne. De même, un dirigeant
politique qui se préoccupe de son enrichissement personnel plutôt
que du bien-être de son peuple n'est pas crédible au sens
traditionnel comme au sens moderne. Un tel dirigeant politique n'a
pas vocation à diriger un pays. Mais, le dirigeant politique qui est
en bonne santé, possède toutes ses facultés mentales, pratique la
justice sociale, adopte des politiques publiques qui offrent l'emploi
au peuple, en garantissant l'intérêt général, respecte les droits
de l'homme, non seulement il est en phase avec la tradition
africaine, mais encore il s'inscrit dans la logique républicaine.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
signe de rappel, ci-dessus, nous avons évoqué les Idéaux-types de
Max Weber, un sociologue Allemand du 19ème siècle. Il est
intéressant de revenir sur ce concept Weberien, pour livrer quelques
analyses en rapport avec l'Afrique et ses dirigeants politiques. En
effet, en Afrique, nos dirigeants sont censés être élus
juridiquement à la tête d'une république, qui a son propre régime
en ce qui concerne son organisation et son fonctionnement. Mais, dans
les faits, nombreux de nos dirigeants Africains font application du
régime féodal dans leur gestion de la nation. Cela veut dire qu'ils
sont appelés à diriger les pays dans la modernité, mais ils
préfèrent les diriger avec les données traditionnelles. Les
citoyens africains, s'ils étaient instruits et informés, et surtout
s'ils étaient unis autour d'idéaux communs, l’État, la Nation,
le Pays, la république, la Constitution auraient décrié ce
détournement de pouvoir à l'unisson pour faire changer la
situation. Mais, les citoyens Africains sont non seulement divisés,
tantôt selon la religion, tantôt selon la tribu mais encore, ils
sont frappés d'ignorance. Par conséquent, ils donnent quitus sans
le savoir, à ces dirigeants hors la loi, par le soutien qu'ils leur
donnent au nom de la même appartenance à un Parti Politique, à une
religion, à une région...etc. C'est toujours cette ignorance du
peuple qui convainc nombreux de nos dirigeants à cumuler des mandats
hors-normes, en battant le record de longévité au pouvoir pour
plusieurs d'entre eux. Mais, cette attitude complice des peuples
africains n'est pas imputable qu'à l'ignorance. Elle trouve sa
justification dans le respect de la tradition. En effet, dans la
tradition africaine, on ne remet pas en question le chef. On ne
contredit pas le chef. On doit soumission au chef. C'est en cela que
Max Weber nous est utile pour comprendre ce type de comportement qui
paraît très inadapté au contexte moderne. En effet, pour Max
Weber, les trois Idéaux-types qu'il conçoit obéissent non
seulement à des comportements typiques, mais encore, ils
correspondent à différents types de domination.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Pour
tout dire, si les peuples africains vénèrent ainsi le chef, c'est
parce que, conformément aux Idéaux-types Weberiens, le dirigeant
qu'on recherche en Afrique, correspond toujours aux critères
traditionnels et charismatiques. Ainsi, au travers des Idéaux-types
Weberiens, le Sociologue Allemand définit trois types de domination
qu'il nomme la Domination Traditionnelle, la Domination
Charismatique, et la Domination Légale-Rationnelle. Et, selon Max
Weber, dans le cadre de la Domination Traditionnelle, les peuples ne
recherchent pas la nouveauté. Ils s’accommodent bien de leurs
anciens dirigeants, qui pour eux, sont incontournables. Une page
Wikipédia citant Max Weber le précise bien :<b> </b><i><b>« Cette
forme de domination repose sur la croyance coutumière et quotidienne
en la sainteté des traditions valables en tout temps et sur la
croyance en la légitimité de ceux qui sont appelés à exercer la
domination par ces moyens. Trois caractéristiques en découlent :</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>ancienneté :
la tradition existe depuis très longtemps</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>habitude :
les individus veulent et sont habitués à respecter la tradition</b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b><i>héritage :
le titulaire du pouvoir est issu d'une lignée liée à l'exercice du
pouvoir »</i><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Ajoutons
que pour ce qui concerne la Domination Charismatique, le peuple fait
confiance à son leader charismatique. La page Wikipédia qui cite
Max Weber poursuit en ce qui concerne la Domination
Charismatique :<b> </b><i><b>« Cette forme de domination repose
sur la soumission au caractère exceptionnel, sacré, à la vertu
héroïque ou à la valeur exemplaire de la personne qui exerce le
pouvoir. Trois caractéristiques y sont associées :</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>l'obéissance
en la personne du chef et non aux règles</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>des
conditions particulières d'arrivée au pouvoir (exemples : coup
d'État, guerre…) </b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>l'instabilité :
le chef doit constamment trouver un moyen de mettre en avant ses
qualités (exemples : victoires militaires, plébiscites…) et
lorsqu'il n'y parvient pas, c'est la chute du régime ».<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a></b></i></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">A
l'opposé de ces deux types de dominations qu'affectionnent
apparemment les Africains, il y a la Domination Légale-rationnelle
qu'ont adopté la majorité des pays modernes et qui est défini
comme suit : <i>« </i><i><b>Ce type de domination repose
sur la croyance en la légitimité des règles légales adoptées et
du droit de donner des directives qu'ont ceux qui exercent la
domination par ces moyens.<br />Quatre caractéristiques sont à
rattacher à cette forme de domination :</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>les
règles sont adoptées rationnellement (c'est-à-dire qu'elles sont
approuvées par le peuple ou ses représentants selon une procédure
fixe et déterminée)</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>les
règles sont formulées de façon abstraite et impersonnelle</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>le
détenteur du pouvoir est
lui aussi soumis au droit (principe de l'État
de droit)</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>les
gouvernés obéissent aux règles qui organisent la fonction de
détenteur du pouvoir et non à la personne du détenteur du
pouvoir. »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a></b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">De
ce qui précède, nous constatons qu'en Afrique, nous sommes censés
être sous la Domination Légale-rationnelle et pourtant, dans les
faits, tout laisse voir que c'est sous la Domination Traditionnelle,
et la Domination Charismatique que nos pays sont gouvernés. Si tel
n'était pas le cas, déjà, on devait par exemple renoncer à
positionner des dauphins car tout cela aggrave la fracture sociale et
porte atteinte à la démocratie. Ce qui revient à dire que renoncer
aux « dauphins » pour les successions, c'est promouvoir
l'égalité des chances pour tous les citoyens en laissant la
souveraineté au peuple pour désigner son représentant. Cela veut
dire aussi qu'un élu quelconque qui a fini son mandat doit se
retirer sans laisser de consigne et s'il avait un candidat, qu'il ne
cherche pas à l'imposer au peuple, car le pouvoir d'état n'est pas
un héritage personnel, familial, à transmettre à ses enfants, ses
proches parents ou ses amis ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
Domination Légale-Rationnelle implique aussi que chaque citoyen
puisse être électeur et éligible sauf s'il est privé de ses
droits civiques pour incapacité, ou pour infractions à la loi. Tous
ceux qui ne sont pas frappés d'incapacité, et qui ne sont pas sous
le coup de privations de leurs droits civiques devraient pleinement
être candidats à l'élection présidentielle dans leur pays dès
lors qu'ils prouvent leur citoyenneté. Peu importe qu'ils résident
dans le pays. Car les conditions de résidence ne sont pas une
garantie de compétence et de performance. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">De
ce qui précède, chacun de nous peut réaliser que selon les pays
africains, et en fonction du niveau dé Démocratie qui y prévaut,
l'on n'est pas toujours sous la Domination Légale Rationnelle. Au
contraire, nous sommes en grande partie sous la Domination
Traditionnelle et sous la Domination Charismatique. Parfois, parce
que le peuple y est contraint par une dictature sanglante et
répressive, parfois à cause de l'ignorance. En effet, en Afrique
Traditionnelle, seuls les Chefs qui offrent de loyaux services au
peuple sont incontestables. Seuls les chefs qui respectent les les
coutumes, protègent les populations, les aiment et les respectent ne
sont pas remis en cause. Quant aux sanguinaires, à ceux qui ne
respectent pas l'intérêt général, mettent la vie du peuple en
danger par des comportements liberticides et un bellicisme débridé,
ils sont capturés par le peuple, destitués, bannis du peuples, et
contraints à l'exil. Cela pour dire que le respect de la tradition
ne donne pas quand même droit à tout au chef en Afrique. Surtout
pas le droit de vie et de mort sur le peuple. Par ailleurs, il
n'existe pas de règne à vie pour le chef en Afrique contrairement à
certaines idées reçues. Au contraire, le chefferie traditionnelle
africaine est conditionnée par la contingence. Ces rappels sont
utiles car très souvent, l'interprétation erronée des traditions
africaines entraînent un grand désordre social dans cette Afrique
moderne à la recherche de ses repères.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">On
le voit bien, la question du « retour aux sources » si
récurrente en Afrique n'est pas si évidente que çà. Pour cela,
nous dirons : oui à un « retour aux sources », mais
d'abord, à un « retour aux sources » rationalisé, et
non à « un retour aux sources » sans ménagement.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cela
fait partie des combats de l'UPACEB.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>In
Wikipédia</div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>Wikipédia
Op cit</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote3">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>Wikipédia
Op cit</div>
</div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Yéble Martine-Blanche
OGA épouse POUPIN</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>In
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/17/97002-20130917FILWWW00554-465-millions-de-pauvres-aux-etats-unis.php</div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>In
http://soocurious.com/fr/etats-unis-pauvrete-population/</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote3">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>In
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Civilisation.htm</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-82723105722064897382016-01-03T06:00:00.001-08:002016-01-04T02:47:25.963-08:00LA DELICATE QUESTION DU RETOUR AUX SOURCES <ol>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 15pt;"><b>AFRIQUE
AU SUD DU SAHARA</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 15pt;"><b>LA
DELICATE QUESTION DU RETOUR AUX SOURCES </b></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 15pt;"><b><span style="color: #006600;">OU
L'INTEGRATION A L'EPREUVE DU JOUG FEODAL</span> </b></span></span>
</div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">En
Afrique au Sud du Sahara, on entend souvent dire qu'il faut retourner
aux sources. Parfois dans les médias, ou alors dans les débats
publics, «le Retour aux sources» est invoqué et à entendre parler
les uns et les autres, on a l'impression que ce « retour aux
sources » sortirait le continent et ses populations d'une
certaine misère sociale. Questions : y a-t-il jamais eu abandon
des sources traditionnelles africaines ? Lesquelles ? Et
depuis quand ? Surtout lorsqu'on voit ce qui se passe dans les
campagnes, villages et villes africains, peut-on vraiment dire que
les traditions ancestrales ont été entièrement abandonnées ?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Par
ailleurs, ce qui étonne, c'est que personne n'a mis un contenu dans
l'expression « retour aux sources ». L'on ne précise pas
vraiment dans quel domaine de la vie il convient de retourner aux
sources. Est-ce dans le domaine moral ? Est-ce dans le domaine
éthique ?Est-ce dans le domaine médical ? Est-ce dans le
domaine économique ? Est-ce dans le domaine philosophique ?
Est-ce dans le domaine politique ? En tout cas, nul ne prend le
temps d'expliquer vraiment ce que le sens commun entend par cette
expression de « retour de retour aux sources ».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Cependant,
en général, les personnes qui parlent de « retour aux
sources Ȏvoquent essentiellement les tenues vestimentaires.
Ainsi par exemple, pour eux, s'habiller en boubou ou en pagne, c'est
retourner aux sources. En outre, les langues africaines sont évoquées
pour dire qu'elles devraient de plus en plus être parlées et
étudiées dans les écoles, et que cela serait un signe de « retour
aux sources ». Disons que l'incitation à pratiquer les langues
africaines et la recommandation des tenues vestimentaires sont
effectivement des indices crédibles pour mesurer un « retour
aux sources ». Il suffit pour cela de voir les finalités des
langues, et les finalités d'une tenue vestimentaire. D'abord,
concernant les langues, la langue française les appelle aussi « des
moyens de communications », ou encore «des outils de
communications ». Cela veut dire que pratiquer la même langue
permet à un groupe de communiquer plus aisément. Mais en même
temps, les langues sont des véhicules de transmission du savoir, des
traditions, de la culture, des civilisations. Et donc, celles et aux
ceux qui prônent le « retour aux sources » par la
pratique des langues traditionnelles africaines sont dans la vérité.
Ensuite, au sujet de la tenue vestimentaire, disons que premièrement,
et essentiellement, une tenue vestimentaire vise à cacher la nudité.
Deuxièmement, une tenue vestimentaire a une portée esthétique, en
tant qu'il peut en rajouter à l'élégance, à la beauté d'un
individu. Enfin, une tenue vestimentaire vise à promouvoir la mode.
Or, rappelons-nous, chez les Peuples Africains de Civilisations
Ébènes, le corps est un élément déterminant de l'être humain,
et en tant que tel, il se met en valeur, il s'entretient, pour
faciliter l'intégration sociale de l'individu. A ce titre, la tenue
vestimentaire joue un rôle important dans la mise en valeur du corps
humain. Donc, concevoir la tenue vestimentaire comme un critère de
«retour aux sources» peut se justifier car la tenue vestimentaire
est souvent liée à une civilisation et à des traditions, et les
Peuples Africains de Civilisations Ébènes ont leur façon de se
vêtir, de s'habiller qui correspond à leur vision du monde, à
leurs civilisations. Pareillement, la portée esthétique d'une tenue
vestimentaire varie d'un peuple à un autre peuple, d'une
civilisation à une autre civilisation. En effet, l'esthétique est
culturellement contextuelle car l'esthétique d'un peuple, n'est pas
forcément l'esthétique d'un autre peuple. Et donc, l'esthétique
africaine est une esthétique propre à l'Afrique. Pour cela aussi,
prôner le retour aux sources par la tenue vestimentaire est logique.
Mais, la société africaine du 21ème siècle n'est pas que
linguistique et vestimentaire, fort heureusement ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
société africaine au 21ème siècle, elle est avant tout moderne,
elle est économique, elle est politique, elle est culturelle,...etc.
Cela veut dire que la société africaine comme toutes les sociétés
du monde, elle évolue. Et c'est à ce niveau qu'il faut peut-être
évoquer le problème d'un éventuel « retour aux sources »
dont il est de plus en plus questions sous les tropiques. De quel
« retour aux sources » il s'agit ? D'un « retour
aux sources » qui prendrait en compte toutes les dimensions
sociales des civilisations afro-ébènes, ou d'un « retour aux
sources » qui se limiterait seulement à la pratique des
langues africaines et à la façon de s'habiller ? Ensuite,
quelle serait la forme d'un tel « ressource aux sources » ;
autrement dit, serait-il question d'un « retour aux sources »
absolu, global, ou alors d'un « retour aux sources »
contingent, conciliant ? Enfin, y a-t-il eu jamais un abandon
des sources traditionnelles en Afrique au sud du Sahara ? </span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Si
oui, pourquoi tant de différences entre les sociétés africaines et
les sociétés occidentales malgré la colonisation ? Pourquoi
tant de servitudes dans les sociétés africaines ? Pourquoi les
sociétés africaines sont-elles aussi liberticides alors que les
sociétés occidentales défendent les droits et libertés
fondamentaux ?</span><br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> </span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> Ces
questions valent leur pesant d'or. En effet, un « retour aux
sources » de l'Afrique, selon la manière dont il sera procédé
ne sera pas sans poser des difficultés à l'Afrique moderne. Et,
voilà pourquoi, en lieu et place d'un retour abrupt aux sources (I),
nous soutenons Aimé Césaire et ses pairs qui avaient préconisé le
Métissage Culturel, c'est-à-dire, un retour aux sources conciliant
(II)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>I)
UN «RETOUR AUX SOURCES » ABRUPT, EXCLUANT LES CIVILISATIONS
D'EMPRUNT A REJETER</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
Afrique au Sud du Sahara, le « retour aux sources » prôné
ici et là n'est pas concevable s'il était abrupt (A) parce qu'il
compromettrait les chances de progrès (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Un « retour aux sources » abrupt irréalisable</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Retourner
aux sources de la tradition, c'est non seulement renouer avec les
vêtements (1) et les langues (2), mais encore dans le domaine moral
et éthique (3), le domaine religieux (4), le domaine politique
(5)....etc. </span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>L'impossibilité
d'imposer une tenue vestimentaire à tous</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Aujourd'hui,
nous vivons dans un monde globalisé où, non seulement les canons de
la beauté, les canons de l'esthétique et les canons de la mode
tendent à s'uniformiser au plan international. Par exemple, au sujet
des canons de la beauté, là, où, en Afrique traditionnelle, la
surcharge pondérale était signe de beauté, aujourd'hui, elle est
remise en question, même en médecine, où, elle serait à la base
de pathologies métaboliques. Concernant les canons de la mode, tout
dépend aussi du statut social de l'individu. Dans un monde moderne
dominé par la bureaucratie venue du monde occidental, il existe une
adéquation fonctionnelle entre les tenues vestimentaires
occidentales et les professions de bureau. On ne pourra donc pas
demander aux Africains de porter strictement des tenues
traditionnelles, surtout s'ils sont des fonctionnaires, travaillant
dans des bureaux, et si ces tenues traditionnelles en question
n'étaient pas fonctionnelles pour une activité bureaucratique.</span></span></div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
difficulté d'un retour systématique aux langues traditionnelles</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Parler
sa langue maternelle présente toujours des avantages parce que le
langage préexiste à la pensée. Le langage structure la pensée.
C'est avec les mots qu'on pense et développe les idées. Sans le
langage, la pensée devient rudimentaire. Et donc, un enfant qui
maîtrise bien sa langue maternelle, c'est un enfant qui développera
facilement sa pensée et ses idées, mais aussi, un enfant qui aura
des facilités d'apprentissage de langues étrangères. Enfin, toute
langue véhicule une civilisation. Pour cela, les Africains qui
naissent doivent apprendre en premier à parler leurs langues
maternelles, avant d'apprendre les langues nationales.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Cependant,
il existe deux obstacles :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>a)
les langues véhiculent toujours une civilisation</b> </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
tant que telles, un enfant qui parle plusieurs langues, c'est enfant
qui a cette formidable chances d'être le moteur de plusieurs
civilisations. En l'espèce, c'est grâce aux langues africaines que
les civilisations africaines n'ont pas complètement disparu après
avoir subi l'influence de plusieurs cultures d'emprunt. Mais, un
danger guette les enfants qui parlent une langue maternelle, de
surcroît une langue traditionnelle africaine : c'est
l'ethnocentrisme, qui est la survalorisation de sa propre culture par
rapport aux autres cultures. L'Afrique étant déjà victime de
conflits ethniques exacerbés, les parents qui enseigneront leurs
langues maternelles à leurs enfants devront en même temps faire de
la prévention. Cela veut dire qu'ils devront enseigner à leurs
enfants que le monde ne se limite pas aux seules frontières de leur
village ou de leur tribu.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>b)
Les langues africaines ne sont pas des langues internationales</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Au
21ème siècle, rares sont les langues qui ont une obédience
internationale et les langues africaines, trop nombreuses, ne sont
pas encore parlées à l'échelle internationale. Par exemple, à la
tribune de l'ONU, on parle le français, l'anglais, l'espagnol, le
portugais...etc. Les Africains qui ont eu cette chance formidable
d'avoir sur leur continent, ces langues internationales,
commettraient une grave erreur à ne pas les renforcer.
Personnellement, mon zèle pour la Francophonie trouve ici son
explication, mis à part l'émancipation d'esprit qu'offre la langue
française à celles et ceux qui la parlent. Autrement dit, c'est une
question de réalisme : je sais que je suis Adjoukrou, que je
parle très bien ma langue maternelle le Môdjoukrou. Mais, non
seulement cette langue parlée par un un groupe ethnique de Côte
d'ivoire n'est pas connue de tous les Ivoiriens, mais encore, au plan
international, cette langue n'est pas connue, elle n'est pas parlée
à la tribune de l'ONU. C'est un honneur pour moi de la connaître et
de la parler, mais tout mon intérêt réside dans la langue
française qui me permet de m'exprimer à l'échelle internationale.
C'est comme çà que nous Africains devons appréhender la situation
de manque de langues véhiculaires issues du continent africain.
Jusqu'au jour où nous en fabriquerons une à partir de toutes les
langues sur notre continent, y compris de toutes nos langues
véhiculaires. Ceci est possible. Nos parents déportés ont réussi
à fabriquer le Créole à partir de diverses langues africaines et
de leurs langues véhiculaires. Cela veut dire que nous pouvons le
faire nous aussi. Il nous faut seulement la volonté.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: #ff3333;">3)
Un retour aux sources impossible dans le domaine moral et éthique</span>
</b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Toutes
les normes n'étant pas universelles, il est impossible d'envisager,
au 21ème siècle, un retour aux sources des Africains dans le
domaine moral et éthique. Sauf à réunir toutes les coutumes en
vigueur au sein des Peuples Africains de Civilisations Ébènes, et à
opérer un tri sélectif de toutes les valeurs qui unissent nos
peuples, et ne sont pas contraires de nos morales nationales et des
traités internationaux. Cela est possible et l'UPACEB le recommande
vivement pour préserver l'Afrique et les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes des aventures intégristes, fanatiques et
extrémistes.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>4)
Un retour aux sources dans le domaine religieux rendu impossible à
cause des messes noires</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Les
religions africains très panthéistes sont recommandables dans un
contexte de protection de l'environnement. Mais en même temps,
toutes les pratiques religieuses africaines ne peuvent être prises
en compte, notamment le cas des messes noires qui peuvent aller
jusqu'à des sacrifices humains. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>5)
Un retour aux sources global inadmissible dans le domaine politique</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
système féodal, typique à l'organisation politique de la majorité
des Peuples Africains de Civilisations est caduque au 21ème siècle.
Sachant qu'il est à l'origine du sous-développement en Afrique au
Sud du Sahara, et un cas de santé publique vu qu'il empêche
l'épanouissement total des agents sociaux qu'il dévalorise (les
femmes, les enfants, les pérégrins, ...etc.), sa mise à mort est
fortement recommandé pour la modernisation pleine et entière du
continent africain.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">On
le voit bien, un retour aux sources vertical, sans aucune concession
avec les nombreuses cultures d'emprunt d'Afrique serait tout
simplement un acte suicidaire.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Un « retour aux sources » sans concession ou la
compromission des chances de progrès </b></span></span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Au
21ème siècle, prôner un retour unilatéral aux sources
traditionnelles africaines, c'est compromettre toutes les chances de
progrès sociaux (1) et politiques (2)</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>1)
Une compromission des progrès sociaux imputable à « un retour
aux sources » global</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Quel
Africain du 21ème siècle renoncerait à l'école, aux hôpitaux, à
l'hygiène publique,....etc. ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Qui
en Afrique n'apprécie pas les moyens de communications comme la
télévision, la télé, le téléphone, et récemment internet ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Et
quel Africain refuserait le confort de la technologie moderne
symbolisés par les lits, les matelas, le climatiseur ou ventilateur,
les facilités de mobilité qu'offrent les voitures, les trains, les
bateaux, les avions...etc. ? Sommes-nous prêts à accepter de
vivre dans le strict dénuement comme autrefois ? Et que dire
des conséquences d'un tel retour aux sources ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>2)
Une compromission des progrès politiques imputable à « un
retour aux source » intégral</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
retour aux sources signifierait-il l'abandon de la République avec
les droits de l'homme ; au profit du système féodal avec ses
servitudes et ses droits féodaux ? Oh ! Non ! Merci.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ça
suffit comme çà.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ou
alors, devons-nous préférer à la démocratie, l'oligarchie et la
dictature ? N'en avons-nous pas assez avec ce qui se passe déjà,
en pleine république ? En pleine démocratie ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Où,
sous nos yeux, alors qu'on est supposé vivre dans des Républiques,
dans des démocraties, tout est permis, avec l'exécution sans coup
férir du régime de la féodalité ? </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Autrement
dit, quel Africain ayant lu « Économie et Société » de
Max Weber, ayant compris les Idéaux-types ainsi que les types de
comportements et de dominations qu'ils comportent, ainsi que l'auteur
le définit clairement, est prêt à préférer à la Domination
Légale Rationnelle, la Domination Traditionnelle et la Domination
Charismatique ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Y
a-t-il un seul Africain prêt à se placer sous la coupe d'un chef
traditionnel ou d'un chef charismatique avec le risque
d’amoindrissement de ses droits et libertés fondamentaux jusqu'à
l'effacement, voire la disparition de sa propre personne réduite en
simple figurine ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Aussi
banal que cela puisse paraître, c'est bien ce qu'insinue
l'expression « retour aux sources » prise au sens
littéral. En effet, un «retour aux sources» qui serait inspiré
par un esprit de rejet de tout ce qui n'est pas Africain, conduit
tout simplement à retourner à une vie sans la technologie moderne
qui nous facilite tant la vie, à des États de non-droit où on fait
régner la terreur, où le bien public devient la propriété privée
d'une personne et de son clan, et où les droits de l'homme sont
réduits à quelques privilèges, des droits féodaux, en fonction
des liens qui lient au chef, et en fonction des services qui lui
sont rendus.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">C'est
pour tout cela que Aimé Césaire et ses pairs de la Négritude
recommande le Métissage Culturel, c'est-à-dire, un « retour
aux sources » rationnel, conciliant.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>II)
UN «RETOUR AUX SOURCES » CONCLILIANT, FONDE SUR UN METISSAGE
CULTUREL A ENCOURAGER</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
vrai « retour aux sources » qui sera profitable aux
Africains est « un retour aux sources » fait de mélanges
du « capital colonial positif » et du « capital
coutumier positif ». Cela veut dire que pour l'Afrique, ses
stratégies sociales doivent prendre en compte ses valeurs
traditionnelles et ses cultures d'emprunt (A), de même que ses
affaires publiques doivent être une combinaison de ses politiques
traditionnelles qui assurent la stabilités et la cohésion sociale
avec les politiques modernes fondés sur le respect des valeurs
républicaines (B).</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Des stratégies sociales fédérant valeurs traditionnelles et
cultures d'emprunts</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Aujourd'hui,
en Afrique, la seule institution d'intégration sociale qui demeure
encore est la famille. Disons que si si la famille est la la plus
ancienne institution d'intégration sociale, en Afrique, hélas, elle
est en voie de disparition au profit de l'individualisme. Or, on le
sait, en Afrique, naître dans une famille aisée est gage de
réussite. Tandis que naître dans une famille démunie est synonyme
d'échec. C'est en cela que les institutions sociales des cultures
d'emprunt comme l'école, les hôpitaux, les orphelinats, les maisons
d'accueil pour personnes âgées, les centres d'insertion
sociale...etc., doivent être encouragées sur le continent. En
effet, la disparition des familles traditionnelles qui sont des
réseaux très étendus laissera un vide que seules les institutions
sociales d'emprunt pourront combler. Les bourses d'études et les
allocations sociales doivent maintenant être attribuées à toutes
les familles africaines pour aider à la scolarisation effective des
enfants et à une lutte efficace contre le travail des enfants.
Jusque-là, dans certains pays, les paysans ne perçoivent aucune
allocation familiale alors qu'en général, ils ont plusieurs
enfants. Les bourses d’État sont soumises à des conditions si
restrictives que tous les écoliers, collégiens, lycéens et
étudiants n'en bénéficient pas. Il en est de même pour
l'assurance-maladie qui n'existe pas dans plusieurs pays africains,
et lorsqu'elle existe dans un pays, est réservée à une minorité
telle les fonctionnaires. Alors que non seulement les fonctionnaires
ont des moyens pour payer leurs frais de santé, et que leur activité
ne les expose pas à des risques majeurs de maladie, ce sont eux qui
bénéficient de la couverture de santé. A l'opposé, les ouvriers
et les paysans qui prennent beaucoup de risques dans leurs activités
professionnelles sont dépourvus d'assurance-maladie. Ce sont là,
des mesures de justice sociale qui, conformément à la tradition
africaine, ne doivent exclure personne. En l'espèce, le potentiel
traditionnel en matière de politiques sociales devrait nourrir les
politiques sociales modernes, héritées du «capital colonial
positif» pour garantir leur efficacité. Le « retour aux
sources » dans ces conditions se justifie pleinement.
Pareillement pour la gestion des affaires publiques.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Des affaires publiques enracinées dans la combinaison des politiques
traditionnelles de cohésion sociale et de stabilité avec le
respect des valeurs républicaines</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
Afrique traditionnelle, certains peuples ignorent par exemple le
pouvoir héréditaire. Chez ces peuples, le chef se choisit toujours
par adoubement. Et cet adoubement relève de la collectivité
entière. Un tel modèle de gouvernement par le peuple et pour le
peuple est favorable à la Démocratie et peut être importé dans le
régime républicain. A l'opposé, au sein de plusieurs peuples
africains, le pouvoir incombe toujours à une minorité qui se le
transmet d'âge en âge, verrouillant toute possibilité chez
d'autres personnes d'accéder au pouvoir politique. C'est là, par
exemple un modèle de gouvernement à proscrire dans cette Afrique
moderne qui aspire à l'unité. Et pourtant, par le processus
d'élitisation en politique, ce modèle de gouvernement du peuple par
une minorité inspire bon nombre de Partis politiques africains, qui
pratiquent pour ainsi dire, « la loi d'airain de
l'oligarchie ».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Dans
le domaine politique toujours, la question du mandat présidentiel
est sujette à controverses en Afrique. En effet, de nombreux
Africains déplorent le fait que certains de leurs dirigeants
s'éternisent au pouvoir. Et, il est vrai que le changement régulier
de dirigeants à la tête d'un pays est un signe démocratie. Mais à
voir de près, le problème de l'Afrique est à trouver dans l'action
des dirigeants politiques. Autrefois, l'on ne changeait pas
régulièrement les chefs coutumiers. Car ce qui comptait, c'est ce
que faisait le chef à la tête d'une communauté. Le Chef Africain
dans la tradition était le chef de toute la communauté au sens
noble du terme. Il ne pratiquait pas la discrimination. Un tel
exemple doit inspirer les gouvernants modernes en Afrique. Cela veut
dire qu'un dirigeant politique qui a bénéficié du suffrage
universel, mais qui pratique la discrimination dans ses politiques
publiques en développant les seules régions de ses électeurs
qu'il dote d'infrastructures, délaissant les régions qui ne votent
pas pour lui, favorise le tribalisme, accorde des privilèges à ses
coreligionnaires...etc., n'est pas légitime à gouverner au sens
traditionnel africain, comme au sens moderne. De même, un dirigeant
politique qui se préoccupe de son enrichissement personnel plutôt
que du bien-être de son peuple n'est pas crédible au sens
traditionnel comme au sens moderne. Un tel dirigeant politique n'a
pas vocation à diriger un pays. Mais, le dirigeant politique qui est
en bonne santé, possède toutes ses facultés mentales, pratique la
justice sociale, adopte des politiques publiques qui offrent l'emploi
au peuple, en garantissant l'intérêt général, respecte les droits
de l'homme, non seulement il est en phase avec la tradition
africaine, mais encore il s'inscrit dans la logique républicaine.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
signe de rappel, ci-dessus, nous avons évoqué les Idéaux-types de
Max Weber, un sociologue Allemand du 19ème siècle. Il est
intéressant de revenir sur ce concept Weberien, pour livrer quelques
analyses en rapport avec l'Afrique et ses dirigeants politiques. En
effet, en Afrique, nos dirigeants sont censés être élus
juridiquement à la tête d'une république, qui a son propre régime
en ce qui concerne son organisation et son fonctionnement. Mais, dans
les faits, nombreux de nos dirigeants Africains font application du
régime féodal dans leur gestion de la nation. Cela veut dire qu'ils
sont appelés à diriger les pays dans la modernité, mais ils
préfèrent les diriger avec les données traditionnelles. Les
citoyens africains, s'ils étaient instruits et informés, et surtout
s'ils étaient unis autour d'idéaux communs, l’État, la Nation,
le Pays, la république, la Constitution auraient décrié ce
détournement de pouvoir à l'unisson pour faire changer la
situation. Mais, les citoyens Africains sont non seulement divisés,
tantôt selon la religion, tantôt selon la tribu mais encore, ils
sont frappés d'ignorance. Par conséquent, ils donnent quitus sans
le savoir, à ces dirigeants hors la loi, par le soutien qu'ils leur
donnent au nom de la même appartenance à un Parti Politique, à une
religion, à une région...etc. C'est toujours cette ignorance du
peuple qui convainc nombreux de nos dirigeants à cumuler des mandats
hors-normes, en battant le record de longévité au pouvoir pour
plusieurs d'entre eux. Mais, cette attitude complice des peuples
africains n'est pas imputable qu'à l'ignorance. Elle trouve sa
justification dans le respect de la tradition. En effet, dans la
tradition africaine, on ne remet pas en question le chef. On ne
contredit pas le chef. On doit soumission au chef. C'est en cela que
Max Weber nous est utile pour comprendre ce type de comportement qui
paraît très inadapté au contexte moderne. En effet, pour Max
Weber, les trois Idéaux-types qu'il conçoit obéissent non
seulement à des comportements typiques, mais encore, ils
correspondent à différents types de domination.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">Pour
tout dire, si les peuples africains vénèrent ainsi le chef, c'est
parce que, conformément aux Idéaux-types Weberiens, le dirigeant
qu'on recherche en Afrique, correspond toujours aux critères
traditionnels et charismatiques. Ainsi, au travers des Idéaux-types
Weberiens, le Sociologue Allemand définit trois types de domination
qu'il nomme la Domination Traditionnelle, la Domination
Charismatique, et la Domination Légale-Rationnelle. Et, selon Max
Weber, dans le cadre de la Domination Traditionnelle, les peuples ne
recherchent pas la nouveauté. Ils s’accommodent bien de leurs
anciens dirigeants, qui pour eux, sont incontournables. Une page
Wikipédia citant Max Weber le précise bien :<b> </b><i><b>« Cette
forme de domination repose sur la croyance coutumière et quotidienne
en la sainteté des traditions valables en tout temps et sur la
croyance en la légitimité de ceux qui sont appelés à exercer la
domination par ces moyens. Trois caractéristiques en découlent :</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>ancienneté :
la tradition existe depuis très longtemps</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>habitude :
les individus veulent et sont habitués à respecter la tradition</b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b><i>héritage :
le titulaire du pouvoir est issu d'une lignée liée à l'exercice du
pouvoir »</i><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">Ajoutons
que pour ce qui concerne la Domination Charismatique, le peuple fait
confiance à son leader charismatique. La page Wikipédia qui cite
Max Weber poursuit en ce qui concerne la Domination
Charismatique :<b> </b><i><b>« Cette forme de domination repose
sur la soumission au caractère exceptionnel, sacré, à la vertu
héroïque ou à la valeur exemplaire de la personne qui exerce le
pouvoir. Trois caractéristiques y sont associées :</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>l'obéissance
en la personne du chef et non aux règles</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>des
conditions particulières d'arrivée au pouvoir (exemples : coup
d'État, guerre…) </b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>l'instabilité :
le chef doit constamment trouver un moyen de mettre en avant ses
qualités (exemples : victoires militaires, plébiscites…) et
lorsqu'il n'y parvient pas, c'est la chute du régime ».<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a></b></i></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">A
l'opposé de ces deux types de dominations qu'affectionnent
apparemment les Africains, il y a la Domination Légale-rationnelle
qu'ont adopté la majorité des pays modernes et qui est défini
comme suit : <i>« </i><i><b>Ce type de domination repose
sur la croyance en la légitimité des règles légales adoptées et
du droit de donner des directives qu'ont ceux qui exercent la
domination par ces moyens.<br />Quatre caractéristiques sont à
rattacher à cette forme de domination :</b></i></span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>les
règles sont adoptées rationnellement (c'est-à-dire qu'elles sont
approuvées par le peuple ou ses représentants selon une procédure
fixe et déterminée)</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>les
règles sont formulées de façon abstraite et impersonnelle</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>le
détenteur du pouvoir est
lui aussi soumis au droit (principe de l'État
de droit)</b></i></span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.58cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>les
gouvernés obéissent aux règles qui organisent la fonction de
détenteur du pouvoir et non à la personne du détenteur du
pouvoir. »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a></b></i></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">De
ce qui précède, nous constatons qu'en Afrique, nous sommes censés
être sous la Domination Légale-rationnelle et pourtant, dans les
faits, tout laisse voir que c'est sous la Domination Traditionnelle,
et la Domination Charismatique que nos pays sont gouvernés. Si tel
n'était pas le cas, déjà, on devait par exemple renoncer à
positionner des dauphins car tout cela aggrave la fracture sociale et
porte atteinte à la démocratie. Ce qui revient à dire que renoncer
aux « dauphins » pour les successions, c'est promouvoir
l'égalité des chances pour tous les citoyens en laissant la
souveraineté au peuple pour désigner son représentant. Cela veut
dire aussi qu'un élu quelconque qui a fini son mandat doit se
retirer sans laisser de consigne et s'il avait un candidat, qu'il ne
cherche pas à l'imposer au peuple, car le pouvoir d'état n'est pas
un héritage personnel, familial, à transmettre à ses enfants, ses
proches parents ou ses amis !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
Domination Légale-Rationnelle implique aussi que chaque citoyen
puisse être électeur et éligible sauf s'il est privé de ses
droits civiques pour incapacité, ou pour infractions à la loi. Tous
ceux qui ne sont pas frappés d'incapacité, et qui ne sont pas sous
le coup de privations de leurs droits civiques devraient pleinement
être candidats à l'élection présidentielle dans leur pays dès
lors qu'ils prouvent leur citoyenneté. Peu importe qu'ils résident
dans le pays. Car les conditions de résidence ne sont pas une
garantie de compétence et de performance. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">De
ce qui précède, chacun de nous peut réaliser que selon les pays
africains, et en fonction du niveau dé Démocratie qui y prévaut,
l'on n'est pas toujours sous la Domination Légale Rationnelle. Au
contraire, nous sommes en grande partie sous la Domination
Traditionnelle et sous la Domination Charismatique. Parfois, parce
que le peuple y est contraint par une dictature sanglante et
répressive, parfois à cause de l'ignorance. En effet, en Afrique
Traditionnelle, seuls les Chefs qui offrent de loyaux services au
peuple sont incontestables. Seuls les chefs qui respectent les les
coutumes, protègent les populations, les aiment et les respectent ne
sont pas remis en cause. Quant aux sanguinaires, à ceux qui ne
respectent pas l'intérêt général, mettent la vie du peuple en
danger par des comportements liberticides et un bellicisme débridé,
ils sont capturés par le peuple, destitués, bannis du peuples, et
contraints à l'exil. Cela pour dire que le respect de la tradition
ne donne pas quand même droit à tout au chef en Afrique. Surtout
pas le droit de vie et de mort sur le peuple. Par ailleurs, il
n'existe pas de règne à vie pour le chef en Afrique contrairement à
certaines idées reçues. Au contraire, le chefferie traditionnelle
africaine est conditionnée par la contingence. Ces rappels sont
utiles car très souvent, l'interprétation erronée des traditions
africaines entraînent un grand désordre social dans cette Afrique
moderne à la recherche de ses repères.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">On
le voit bien, la question du « retour aux sources » si
récurrente en Afrique n'est pas si évidente que çà. Pour cela,
nous dirons : oui à un « retour aux sources », mais
d'abord, à un « retour aux sources » rationalisé, et
non à « un retour aux sources » sans ménagement.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Cela
fait partie des combats de l'UPACEB.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>In
Wikipédia</div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>Wikipédia
Op cit</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote3">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>Wikipédia
Op cit</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-46944025264433937282015-12-27T06:49:00.005-08:002015-12-27T06:49:42.977-08:00UN CAPITAL COUTUMIER NEGATIF PROMU<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: medium;"><b>UN
CAPITAL COUTUMIER NEGATIF PROMU</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: medium;"><b>UN
CAPITAL COUTUMIER POSITIF MECONNU</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009933;"><span style="font-size: medium;"><b>LA
DESINTEGRATION AFRICAINE DANS TOUS SES ETATS</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La vie sur terre est
dominée par la recherche d'un monde juste et équitable. Cette
recherche d'un monde meilleur fait que chaque société se dote de
valeurs qu'elle considère légitimes pour assurer son équilibre.
Ces valeurs ainsi reconnues, c'est le mal qui va être stigmatisé et
interdit, là, où, le bien, reconnu comme tel va être permis,
souhaité par tous, promu, et encouragé de tous. Cela veut dire que
des origines du monde jusqu'à nos jours, le combat contre le mal, et
la promotion du bien sont la principale préoccupation de l'être
humain, lequel veut compter sur les valeurs qu'il s'est données,
dans sa quête du bonheur, et pour son combat visant le triomphe sur
le mal.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Cependant, force est de
reconnaître que toutes les valeurs en vigueur dans les sociétés
humaines ne sont pas universellement partagées car à chaque société
humaine ses valeurs, ses permis, et ses interdits. Et voilà pourquoi
ce qui est valable ici, peut être interdit ailleurs, faisant que
l'humanité connaît une diversité de valeurs, parfois reconnues
comme telles par plusieurs sociétés différentes, parfois
condamnées par d'autres sociétés qui les trouvent ignominieuses.
De même, l'humanité connaît une diversité d'interdits sociaux,
parfois communs à plusieurs sociétés qui les partagent, lorsque
d'autres sociétés au contraire pensent que ces interdits sociaux
prohibés ailleurs, sont pour eux, des valeurs sociales à
promouvoir. Que tout cela est compliqué !
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Compliqué à cause de la
variété des peuples sur terre, mais aussi compliqué à cause de la
variété des coutumes. Compliqué davantage lorsqu'on entend dire
que le monde est beau à cause de sa diversité, qu'un monde unifié
dans ses valeurs et coutumes serait monotone !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On le voit bien, la
recherche d'un monde juste et équitable par les humains a encore un
bon bout de chemin à faire, la préoccupation de la majorité
étant de savoir comment arriver à fédérer le monde entier
autour d'un idéal qui formerait pour tous, un contrat social, et
comment faire de ce monde, un monde paisible, un monde heureux,
respectueux de l'humain, de son environnement... </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Devant la complexité de
la situation, certains se veulent philosophes. Pour eux, en tout
homme, il y a du bon et du mauvais. Qu'il en est ainsi de toute
société humaine où, on peut rencontrer des valeurs morales de
cohésion qui forcent l'admiration, mais aussi des pratiques sociales
qui heurtent la conscience humaine. Pour ces femmes et hommes qui se
veulent philosophes et rassurants, il faut du tout pour faire un
monde, c'est-à-dire, en même temps des lâches et des courageux,
des menteurs et des honnêtes, des méchants et des gentils, des
infidèles et des fidèles...etc. Car pour ces personnes qui se
veulent des sages, de toute façon, le monde est ainsi. Et qu'il ne
faut pas chercher à le transformer, à le changer, car cela serait
contraire à la nature humaine mais aussi contraire à la nature des
choses.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ajoutons que cette
philosophie qui, disons-le, est une vision en même temps réaliste
et défaitiste va jusqu'à dire qu'il ne faut pas rêver car le monde
sera toujours mauvais. C'est d'ailleurs dans cette perspective, que
la théologie chrétienne classique soutient l'existence d'un royaume
de Dieu, dans l'au-delà, où, les souffrances et toutes les
injustices prendront fin, pour assurer à l'homme, enfin, un bonheur
éternel, en lui procurant le monde juste et équitable qu'il a passé
son existence sur terre à rechercher. A l'opposé, d'autres courants
de la théologie chrétienne, portés par exemple par la Process
Theology et les Témoins de Jéhovah avancent qu'au contraire, le
monde peut devenir meilleur. Que le royaume de Dieu, c'est ici et
maintenant. Que nous pouvons vivre éternellement dans un monde qui
deviendra un paradis. On le voit bien, quelque soit la société
humaine, le courant philosophie, et quelque soit l'époque, les
générations, l'idée du bien et du mal est au cœur de la pensée
humaine qui cherche à savoir comment éradiquer le mal pour que
triomphe le bien.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Cette quête du bien
étant inhérente à tout humain et à toute société, l'Afrique au
sud du Sahara qui, la première, a inauguré l'humanité l'a de facto
poursuivie. Ainsi, l'étude de ses sociétés traditionnelles révèle
un patrimoine socio-politique et culturel immense, fondé
essentiellement sur le respect de la vie humaine et le bonheur
social. Encore aujourd'hui, le sens commun fait de l'Afrique, le
synonyme de l'hospitalité, de la solidarité, de la sagesse. En
effet, c'est à cela que l'on reconnaît le continent noir ou du
moins, c'est à cela qu'il devait être reconnu, vu que
l'hospitalité, la solidarité et la sagesse constituent le substrat
du «<b>Capital Coutumier Positif</b>» de l'Afrique au sud du Sahara
et des Peuples Africains de civilisations Ébènes. Ce «<b>Capital
Coutumier Positif</b>» qui constitue les «<b>Fondamentaux du
Panafricanisme</b>», c'est l'ensemble des règles qui régissent les
rapports familiaux, les rapports amicaux, les rapports avec
l'autorité, les rapports avec l'étranger c'est-à-dire les rapports
diplomatiques, les rapports entre humains pour ne pas dire les
rapports sociaux, les rapports avec les animaux, avec
l'environnement, la nature, les rapports avec le divin...etc. Si ce
dispositif normatif a consisté à réguler les sociétés de
l'Afrique subsaharienne depuis des temps immémoriaux, toutes les
valeurs qu'il véhicule n'ont pas une portée universelle.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ainsi, et, comme partout
ailleurs dans le monde où, les valeurs sociales des uns sont
réprouvées par d'autres, certaines valeurs prônées en Afrique, de
même que certains interdits observés par les Africains ont une
portée relative. En effet, les sociétés africaines affirment des
principes, des valeurs qui sont partagés par d'autres peuples, en
tant qu'ils font le bonheur effectif de l'humain. Par contre,
d'autres valeurs prônées, de même que certaines interdits sociaux
observés au sein des sociétés africaines sont décriés par
d'autres peuples et d'autres sociétés qui les considèrent comme
contraignants, et ne favorisant pas l'épanouissement total de
l'humain. En tant que tels, ces coutumes contraires à ceux qui
promeuvent le bien-être social peuvent être classées au sein du
«<b>Capital Coutumier Néfaste</b>», lequel «<b>Capital Coutumier
Néfaste»</b> devrait en principe être mis en berne en tant qu'il
favorise une minorité et défavorise une majorité, au profit du
«<b>Capital Coutumier Positif</b>» faisant le bonheur d'un grand
nombre.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Toutefois, au 21ème
siècle, il est regrettable de constater que dans bon nombre de
sociétés africaines, c'est le «<b>Capital Coutumier Positif</b>»
qui est en voie de Disparition (I), là, où, le «<b>Capital
Coutumier Négatif</b>» est en plein essor (II).</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
UN «CAPITAL COUTUMIER POSITIF» EN PLEINE DECADENCE</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
La déchéance du «<b>Capital
Coutumier Positif</b>» en Afrique au Sud du Sahara est caractérisée
par la disparition des sociétés globales (A) et l'émergence d'un
individualisme débridé, accompagnée de l'avènement d'autorités
socio-politiques méconnaissant leurs devoirs et obligations(B)</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>A)
La disparition des «sociétés globales» </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Encyclopédie Universalis
définit ainsi les « Société Globales » :
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Les
sociétés globales – ainsi appelées parce qu'en chacune d'elles
l'individu trouve l'ensemble des réseaux de relations sociales dont
il a besoin au cours de sa vie – furent nombreuses dans l'Afrique
traditionnelle, celle qui prit fin avec la période coloniale en ses
débuts, vers le dernier quart du XIXe siècle.</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">»</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les Sociétés globales
constituent un principe bien du «<b>Capital Coutumier Positif</b>»
africain parce qu'elles donnent un sens aux notions de :
«<b>Communauté</b>», «<b>Esprit de Groupe</b>» et «<b>Peuple</b>».
Au sein des sociétés globales, les agents sociaux observent les
mêmes règles, visent un idéal commun. De ce fait, il existe une
synergie des intelligences, des forces et des compétences dans la
poursuite du bien commun. C'est ainsi que la solidarité,
l'hospitalité et la cordialité sont rendues possibles, inspirées
par une sagesse collective. On parlait alors de tel vaillant peuple
de telle région ou telle tribu, de tel brave peuple de telle région,
de tel peuple généreux de telle tribu. Il y avait une osmose entre
les acteurs sociaux, laquelle osmose des acteurs sociaux conduisait à
une fusion des mérites, à une unification des talents, pour doter
le groupe d'une identité commune à tous ses membres. On se
désignait alors par les valeurs du groupe et non en tant
qu'individu. Dans les sociétés globales, l'individu n'était pas
isolé, il faisait partie d'un groupe duquel il recevait sa force
vitale et auquel il donnait sa vie pour le bien-être de tous. Or, il
se trouve que dans cette Afrique moderne des 20ème et 21ème siècle,
les sociétés globales africaines décroissent. Ce dépérissement
des sociétés globales entraîne le déclin des notions de
Communauté, d'Esprit de groupe, et de peuple. Alors qu'elles
auraient pu inspirer les temps modernes, la Mondialisation, et la
Macroéconomie, les Sociétés globales africaines qui ont disparu
laissent derrière elles une Afrique complètement désintégrée, et
désolidarisée. La notion de peuple qui constituait une valeur
essentielle dans les sociétés globales africaines par le fait que
le Peuple insinuait la sûreté et la sécurité par la pratique de
la solidarité, - est vidé de son sens primordial. Aujourd'hui, en
Afrique, les notions de «peuple» et de «communauté» ne rassurent
pas puisque renvoyées à leur fonction congrue. Le plus désolant,
c'est qu'aujourd'hui, ces deux notions de «peuple» et «communauté»
renvoient à des groupes d'intérêts, coalisés pour protéger
égoïstement leurs seuls intérêts et plus soucieux de neutraliser
les autres peuples et communautés. Les sociétés globales
traditionnelles qui reposaient sur des échanges économiques justes
respectant les partenaires commerciaux et recherchant la justice
sociale auraient pu inspirer la Mondialisation sous sa forme
actuelle, fondée sur la compétition et la paupérisation des plus
faibles.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Et pourtant, lorsqu'on
découvre la définition donnée au mot «Macroéconomie», mot cher
à la Mondialisation sous sa forme actuelle, il ne fait aucun doute,
l'Afrique avait inventé ce concept à travers ses sociétés
globales, bien avant qu'elle ne le perde. En effet, si l'on tient
compte d'une page Wikipédia, <span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>«</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>La
macroéconomie est l'approche théorique qui étudie l'</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>économie
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>à
travers les relations existantes entre les grands agrégats
économiques, le </b></i></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>revenu</b></i></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
l'</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>investissement</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
la </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>consommation</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
le </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>taux
de chômage</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
l'</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>inflation</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
etc. La macroéconomie constitue l'outil essentiel d'analyse des
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>politiques
économiques </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>des
États ou des organisations internationales. Il s'agit d'expliquer
les mécanismes par lesquels sont produites les richesses à travers
le cycle de la production, de la consommation, et de la répartition
des revenus au niveau national </b></i></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a></b></i></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Afrique ancienne
pratiquait donc la macroéconomie avec ses sociétés globales.
Autrement dit, sans la mondialisation actuelle. Le lien entre les
sociétés globales africaines et la macroéconomie est bien mis en
évidence par l'Encyclopédie Universalis qui dit : <span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>«</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>La
culture d'une société globale est une réalité dont les
dépositaires sont conscients ; ils savent qu'ils sont Dogon ou
Luba et que leur mode de vie est différent de celui de leurs
voisins. C'est pourquoi les ethnologues ont pris comme unité
d'étude, le plus souvent, une société globale et sa culture. Mais
certaines de ces cultures présentent, évidemment, des ressemblances
qui permettent de les regrouper en quelques vastes unités que nous
proposons d'appeler </b></i></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>civilisations. </b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Chacune
de celles-ci résume ce qui est commun et essentiel aux différentes
cultures concrètes qu'elle rassemble. L'adaptation fondamentale
d'une société au monde qui l'environne consiste à en tirer ce qui
est nécessaire à la subsistance du groupe ; c'est pourquoi la
production des biens matériels caractérise de manière essentielle
chaque culture. Les sociétés qui utilisent des techniques
semblables de production sont rangées dans une même civilisation</b></i></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">.»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a></span></span></span><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
Les sociétés globales africaines ayant disparu, on assiste à
l'émergence d'individualisme débridé, et à l'avènement
d'autorités politiques ignorant leurs devoirs et leurs obligations.</span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>B)
L'émergence d'un individualisme débridé, accompagnée de
l'avènement d'autorités socio-politiques méconnaissant leurs
devoirs et obligations</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
notions de Communauté, d'Esprit de Groupe et Peuple étant frappées
de caducité en Afrique au 21ème siècle, cela engendre trois
situations : l'individualisme débridé (1), le culte de la
personnalité (2), la naissance d'une catégorie d'autorités
civiles et politiques méconnaissant ses devoirs et ses obligations
(3) et la dévalorisation de l'homme assortie d'une folle passion
pour l'argent (4).</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Un
individualisme débridé</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Hier,
en Afrique traditionnelle, l'individu ne se concevait qu'au sein d'un
groupe, d'une structure, d'une profession. Par exemple, on parlait de
la caste des griots, des corporations de forgerons, des corporations
de ferronniers, des corporations de cordonniers, des corporations de
menuisiers, des corporations d'agriculteurs, des corporations de
pécheurs, des corporations de chasseurs, des corporations de
guerriers..etc. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Aujourd'hui,
l'Africain s'appréhende au singulier, dans un individualisme
débridé. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Cet
individualisme débridé se vit surtout dans les villes, mais aussi
dans les campagnes, au sein des populations aisées qui se
barricadent dans des «Tours de Babel» pour se rendre inaccessibles
des pauvres qu'ils soupçonnent de leur vouloir du mal. Imbues de
leurs fortunes, les classes sociales africaines aisées n'en ont que
cure pour le pauvre et le faible qu'elles piétinent à longueur de
journée, exploitent à souhait, en les chargeant des corvées les
plus dures et les plus dégradantes. Un tel individualisme qui
méprise les droits de l'homme aggrave les inégalités sociales,
renforce les frustrations et alimente le conflit par la fracture
sociale, nourrit l'exclusion par la déchirure du tissu social. Entre
temps, le culte de la personnalité est en essor.</span></span></div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>L'essor
du culte de la personnalité</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Pendant
que quelques-uns constituant la catégorie sociale défavorisée sont
réifiés, méprisés et ignorés, d'autres constituant la catégorie
sociale aisée sont adoubés. Ces derniers ne se gênent pas
d'ailleurs, qu'on leur fasse des courbettes, qu'on se plie en deux
pour les saluer. Les masses médias les exhibent à longueur de
journée, la presse ne parle que d'eux. Leurs vices sont teintés en
vertu et voilà pourquoi leurs galimatias sexuels, et leur prétendue
prospérité sont évoqués </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>urbi
et orbi, </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">alors
qu'ils sont celles et ceux qui paupérisent le peuple. Eux et leurs
enfants sont au-dessus des lois : quelque soit la gravité des
actes qu'ils ont commis, eux, leurs enfants, leurs parents ne
connaissent pas les interpellations de la police comme c'est le cas
dans les États de droit, ils ne connaissent pas la perquisition,
ignorent la garde-à-vue, ne vont jamais en prison quelque soit le
délit et le crime qu'ils ont commis. Ils bénéficient entièrement
d'une immunité pénale. Alors qu'en fouillant bien, ce sont eux qui
entretiennent les réseaux de banditisme, de proxénétisme, de
trafics d'organes humains, de trafics de produits illicites, le
blanchiment d'argent, le trafic de faux billets de banque...etc., et
que leur vie n'est pas si exemplaire que çà. Toutefois, ils
échappent au droit. Au-dessus de la loi qu'ils sont. Car, il suffit
que l'un deux soit mis aux arrêts par la puissance publique pour que
la théorie du complot se mette en route, pour le défendre, à hue
et à dia. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
résumé, disons qu'avec la disparition des sociétés globales, et
l'émergence de l'individualisme et du culte de personnalité, même
l'autorité publique, telle que conçue par l'Afrique ancienne est en
voie d’affaiblissement, une nouvelle catégorie méconnaissant ses
devoirs et obligations lui succède.</span></span></div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Une
catégorie d'autorités civiles et politiques méconnaissant leurs
devoirs et leurs obligations</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Jadis,
le chef en Afrique, c'est celui-là même qui avait à cœur la
justice sociale et la pratique de l'équité. Gardant sa neutralité
envers tous, il était le père de tous, était à l'écoute de son
peuple et marchait dans la voie que lui indiquait celui-ci.
Aujourd'hui, dans une Afrique désintégrée, l'autorité civile et
politique est séparée de son peuple. Elle n'a rien à voir avec son
peuple. Puisque ce qui la préoccupe, c'est d'abord son intérêt et
l'intérêt de celles et ceux qu'elle agrée. Le chef de l'Afrique
traditionnelle qui devait être choisi parmi les plus riches de la
société, - cela, pour qu'il prenne à sa charge les démunis et
autres nécessiteux de la société -, ce chef a disparu.
Aujourd'hui, en Afrique, c'est le riche, et surtout le voleur, le
caïd (comme dans la Rome antique) qui veut diriger les campagnes,
les villes, les communes, les régions, et parfois aussi le pays ;
juste pour s'en mettre plein les poches. Par conséquent, en Afrique,
la pauvreté peut ainsi se développer, car les guides des peuples ne
remplissant plus le critère de l’opulence avant leur onction par
le peuple, ils viennent pauvres au pouvoir, pour devenir riches.
Voici comment les peuples se retrouvent pillés, et appauvris, par
celles et ceux qu'ils ont placés à leur tête. Là, où, dans les
sociétés globales, le chef avait à cœur de pourvoir aux besoins
du peuple et d'épargner le peuple de la misère, dans cette Afrique
moderne désintégrée, le chef vise d'abord l'affaiblissement
économique de son peuple, pour s'enrichir lui seul.</span></span></div>
<ol start="3">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
dévalorisation de l'homme assortie d'une folle passion pour
l'argent</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Jadis,
en Afrique, la fortune de l'individu se mesurait au nombre élevé
des enfants dont il est le géniteur, à la densité de la population
de son clan, de son village et de sa tribu. Un homme ou une femme
était considéré comme heureux et comblé en fonction du grand
nombre de ses réseaux sociaux, ainsi que des liens sociaux intenses
et réguliers qu'il entretient au sein de ses réseaux sociaux.
Aujourd'hui, l'être humain est dévalorisé dans les sociétés
modernes africaines au profit de l'argent qui a pris le dessus sur
tout. La faiblesse des liens sociaux est en progression. On tue
l'humain pour de l'argent. Et pour l'argent, on fait tout et
n'importe quoi. Les familles nombreuses qui faisaient la fierté des
hommes et des femmes, donnaient envie dans la société sont
méprisées de nos jours, et certaines femmes africaines vont jusqu'à
choisir de ne pas procréer dans leur vie, pour favoriser une
carrière professionnelle fructueuse. Un tel choix passerait pourtant
pour insensé, dans la société traditionnelle. Avec cette passion
folle pour l'argent, finis les temps où les liens sociaux étaient
intenses, où, l'on frappait spontanément à la porte du voisin au
matin pour savoir qu'il s'est réveillé, et qu'il a passé une bonne
nuit. Pareillement, finis les temps où, on invitait spontanément
les amis a venir partager du gibier, un ver de vin de palme, un
morceau d'igname ou de manioc, de façon gratuite, et délibéré.
Tout est vendu aujourd'hui en Afrique. L'esprit mercantile vire à
l'escroquerie purement et simplement. Choisir de se lier d'amitié
avec une personne est devenu si risqué ! En effet, l'amitié
n'est plus gratuite comme autrefois, elle est rémunérée car de
chaque lien amical que l'on tisse, l'on espère et attend des
dividendes. Même s'amouracher d'un homme, d'une femme pour vivre
librement les délices des choses visibles est devenu aujourd'hui une
affaire d'argent en Afrique. En effet, on n'aime que les personnes de
familles aisées, on n'épouse que les filles et les garçons de
familles données pour être opulentes. Hommes ou femmes, mariés ou
divorcés, célibataires ou veufs, on ne les désirera que si on est
persuadé qu'ils sont riches et ont du pognon à offrir. Cette
passion pour de l'argent est devenue maladive. Elle envenime les
relations amicales à cause du soupçon d'escroquerie qu'elle
entraîne. Le culte de l'argent, de l'argent fait roi, est tel que,
comme si la providence et les ancêtres voulaient châtier
l'Africain, l'argent est devenu très rare sur le continent noir. On
en est donc venu à des pratiques mafieuses, moralement
répréhensibles pour gagner de l'argent. C'est la raison qui
explique la multiplication des trafics clandestins dans les
différents pays et le détournement massif de deniers publics à
l'origine du sous-développement des pays et du continent. En effet,
avant, partout en Afrique, on était aimé parce qu'on était tout
simplement un être humain. Aujourd'hui, en Afrique, pour être aimé,
il faut soit se transformer en argent, soit posséder de l'argent à
gogo.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">De
tout ce qui précède, on peut dire l'Afrique subsaharienne
contribuer à détruire son «<b>Capital Coutumier Positif</b>»,
dont les fondements sont foulés aux pieds. Et, en fin de compte,
c'est le «<b>Capital Coutumier Négatif</b>» qui évolue.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>II)
UN «CAPITAL COUTUMIER NEGATIF» EN PLEINE PROGRESSION </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Cette
progression du «Capital Coutumier Négatif» est caractérisée par
un retour aux obscurantismes</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
basé sur l'accroissement
des croyances superstitieuses (A) et une explosion des Messes noires
(B)</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>A)
Un accroissement des croyances superstitieuses </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
L’accroissement
des croyances superstitieuses se manifeste par les abus des
personnes, de nombreuses atteintes aux droits de la personne humaine
(1) et la stigmatisation grandissante des «sorciers et sorcières»(2)</div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>Les
abus des personnes et les atteintes aux droits de la personne
humaine</b></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Les
pratiques anciennes qui consistaient à mépriser le corps des
coupables d'infractions et des esclaves, et à sous-estimer puis à
déconsidérer leur personne, sont revenues en force au 20ème et
21ème siècle en Afrique. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">On
pratique ainsi des actes de tortures et de barbaries dans nos prisons
mais aussi dans nos villages, campagnes, quartiers des villes, où,
les voleurs appréhendés, les personnes considérées comme
sorcières sont victime d'une justice expéditive. Lynchés à mort
pour certains, laissés vivants avec des séquelles à vie pour
d'autres, le respect de la dignité de la personne humaine est en
forte régression, le respect des droits humains en net recul. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Selon
le reproche qui est fait aux victimes, certaines (cas des sorciers)
ne reçoivent même pas de soin suite aux blessures causées sur eux
par les actes de tortures et de barbaries. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
outre, la sorcellerie qui ne peut pas se démontrer matériellement
parce que relevant de la superstition est pourtant admise par des
«juristes intellectuels» de certains pays de cette Afrique moderne,
qui classent la sorcellerie au rang des infractions punissables par
la loi ! On est en droit de se demander : «<b>où est
passé le principe de la légalité des délits et des peines </b>» ;
clé de voûte du Droit Pénal en Droit Positif ? </span></span>
</div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
stigmatisation grandissante des «sorciers et sorcières»</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">De
toute façon, encore en Afrique moderne, au 21ème siècle, le
sorcier est toujours redevable de tout. Par exemple, même si les
politiques publiques en matière d'emploi sont désastreuses et
qu'elles entraînent un chômage de masse, c'est le sorcier qui sera
tenu coupable. L'infertilité des femmes, c'est le sorcier, le
coupable désigné. L'échec scolaire des uns, l'échec social des
autres, le divorce des uns, les malheurs des autres, la maladie des
uns et la mort des autres, le VIH/Sida, le Paludisme, l'Ebola, la
Tuberculose et les autres maladies graves, même les MST, la mort des
victimes de guerre, la mort des accidentés de la circulation, les
victimes des catastrophes naturelles...etc., sont le fait du sorcier.
Or, vu que la mortalité est très élevée en Afrique pour fautes de
structures de soins, du fait des violences routières imputables à
la dégradation des routes et à l'état catastrophique des véhicules
de transport, considérant le fait que dans cette Afrique moderne,
les conflits armés sont très nombreux, la violence sociale très
intense, avec de nombreux morts, les sorciers ont de nombreux comptes
à rendre. Et comme les seules sanctions réservées aux sorciers
sont les tortures et les actes de barbaries, on comprend que dans
cette Afrique moderne, en définitive, les atteintes à la personne
humaine soient en recrudescence. La mise en cause des sorciers dans
tous les fléaux de la société épargnant les pouvoirs publics dans
leur mauvaise gestion des pays, ces derniers ne font rien pour
protéger les faibles et pauvres accusés de sorcier ! Les
pouvoirs publics ne font rien pour protéger les droits à la vie, à
la sécurité et à la sûreté des plus faibles, donnés pour être
des sorciers. Au contraire, les prétendus «sorciers» constituent
le bouclier qui empêche le peuple de voir l'inaction du gouvernement
en place, et de lui imputer une faute. Tout est mis sur le dos du
sorcier. Le gouvernement est ainsi dédouané de tout dommage de ses
politiques sur le peuple. Comme quoi, les gouvernements africains,
c'est le « sorcier » qui les protège du courroux du
peuple en prenant tout sur lui. Là, où, la progression du «Capital
Coutumier Négatif» atteint son paroxysme, c'est avec le retour en
force des Messes Noires. </span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Une insupportable explosion des Messes noires</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Les
pays Africains font peur au 21ème siècle. Une insécurité totale
prive les populations de leur sécurité et de leur sûreté. En
effet, la course à la richesse, la quête du pouvoir, la quête du
jeunisme et la quête de l'immortalité sont à l'origine d'un
développement de l'occultisme sur le continent noir. Ainsi, on
assiste au retour en force des Messes Noires, avec le règne du sang,
le culte du sang. Les sacrifices humains se multiplient. La presse
annonce régulièrement la disparition d'enfants, d'adolescents, mais
aussi d'adultes, dont les corps sont retrouvés sans vie, mutilés de
leurs organes vitaux. Ces pratiques maléfiques, très courants, ne
concernent pas qu'un pays mais plusieurs pays.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Dans
certains cas, l'on enlève les enfants des autres pour les tuer, en
vue de leur prendre des organes pour les vendre aux plus riches qui
veulent vivre plus longtemps. Ou alors, ce sont des parents, qui,
gagnés par la pauvreté, font enlever aux femmes et aux enfants,
c'est-à-dire, aux plus faibles de la société, des organes pour les
vendre et s'enrichir. Mais dans d'autres cas, ce sont des pratiques
maléfiques consistant à faire des sacrifices humains sordides pour
obtenir le pouvoir qui poussent des Africains à faire tuer d'autres
Africains, ou faire enlever les enfants d'autres Africains plus
faibles et plus pauvres, pour les faire tuer, là, où, les enfants
de ces criminels se la coulent douce dans les pays développés, ou
dans des villas cossues de quartiers chics d’Afrique !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">A
cause de l'argent, du pouvoir, du jeunisme et de l'immortalité, au
21ème siècle, l'Afrique est retournée au stade ancien où, le roi,
le noble devaient pour sa survie, supprimer d'autres vies pour des
sacrifices, et, où, à sa mort, il fallait l'enterrer avec ses
esclaves vivants, son épouse qu'il aimait au milieu de plusieurs,
elle aussi vivante ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ces
pratiques archaïques et rétrogrades qui consistaient à asservir
le plus faible en l'exploitant, ou à enterrer le roi, le noble, avec
ses esclaves vivants, avec son épouse bien-aimée vivante, c'est
l'évangélisation qui a accompagné la colonisation européenne de
l'Afrique qui y a mis fin à bien d'endroits. Hélas ! Tel n'est
pas le goût de l'Africain moderne qui refuse de tirer profit du
«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Capital
Colonial Positif</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">»,
et du «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Capital
Coutumier Positif</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">».
Par conséquent, voici ce que l'Africain moderne a fait : </span></span>
d'abord, dans son «<b>Capital Coutumier</b>», il a pris ce qu'il y
avait de pire, c'est-à-dire, le «<b>Capital Colonial Négatif</b>».
Ensuite, dans le «<b>Capital Colonial</b>», l'Africain moderne a
pris ce qu'il y avait de pire, c'est-à-dire, le «<b>Capital
Colonial Négatif</b>». Enfin, en combinant les deux «<b>Capitaux
Négatifs</b>», l’Africain Moderne a obtenu le cocktail explosif
pour détruire son continent et ses populations ! Voilà la situation
de l'Afrique au 21ème siècle.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Tant que les Africains
n'ouvriront pas leurs yeux pour faire le ménage de l'intérieur,
mais qu'ils seront toujours distraits par les plus cyniques qui les
feront regarder à l'extérieur, pour chercher des coupables à leurs
maux, c'est comme ça que nous, Peuples Africains de Civilisations
Ébènes (PACEB) allons souffrir sur la terre des hommes !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans ce contexte, qu'on
le veuille ou non, le plus faible se tournera toujours vers
l'extérieur pour rechercher sa protection. Cela veut dire que le
maintien de l'Afrique féodale avec ses servitudes qui favorise une
minorité et défavorise les faibles, plus nombreux, ne fait
qu'aggraver la désintégration de notre continent.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB, en appelle donc
vivement à la REPUBLIQUE, avec ses droits et libertés, ses droits
de l'homme, pour éradiquer entièrement la féodalité avec ses
servitudes en Afrique, en vue de l'intégration pleine et entière du
continent noir et de ses peuples.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Yéble Martine-Blanche
OGA épouse POUPIN</div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote" style="margin-left: 0cm; text-indent: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="article_titre"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>
In Universalis, « <b>AFRIQUE
NOIRE (Culture et société) </b>Civilisations
traditionnelles »</span></span></span></div>
<div class="sdfootnote" style="margin-left: 0cm; text-indent: 0cm;">
<br />
</div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>In
Wikipédia</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote3">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>In
Encyclopédie Universalis</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-86347921638730520002015-12-20T09:50:00.001-08:002016-01-05T01:53:50.668-08:00LA MECONNAISSANCE DES NOTIONS POLITIQUES DE BASE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>LA
MECONNAISSANCE DES NOTIONS POLITIQUES DE BASE</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 11pt;"><b>UN
GÂCHIS DU «CAPITAL COLONIAL POSITIF» IMPUTABLE AUX REFLEXES
FEODAUX</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;"><span style="font-size: 11pt;"><b>ET
AUX INSTINCTS GREGAIRES A L'ORIGINE DE LA DESINTEGRATION AFRICAINE</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
rencontre de l'Afrique subsaharienne avec ses voisins les plus
proches n'a pas été du tout paisible en ce sens que le continent
noir y a laissé des plumes à bien d'endroits. Mais en même temps,
force est de reconnaître que cette rencontre afro-subsaharienne avec
ses voisins présente une ambivalence :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">d'une part, elle a appa<span style="font-family: Times New Roman, serif;">uvri
l'Afrique sur un plan démographique</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">mais
d'autre part, elle a enrichi l'Afrique au plan politique et
culturel. </span></span>
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">D'abord,
l'Afrique au sud du Sahara a été appauvrie au plan démographique
parce que dépeuplée du fait des trois grands processus d'esclavage
qu'elle a connus, notamment :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">l'esclavage
auquel elle a été soumise par l'Empire Romain qui remonte au 3ème
siècle de la période </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b>Ante
Christum Natum</b></i></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
jusqu'aux premiers siècles de la période </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b>Post
</b></i></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Christum</b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b> N</b></i></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>atum </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><i><b>
</b></i></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">(le
plus ancien).</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La Traite
Arabe que certains historiens datent du moyen âge au début du
20ème siècle. </span></span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
Commerce Triangulaire qui s'est étalé du 15ème siècle au 19ème
siècle.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ensuite,
l'Afrique au Sud du Sahara, dans le cadre de sa rencontre avec ses
voisins a connu un autre processus qui est celui de sa colonisation
au 19ème siècle, par l'Europe, sa grande voisine. Aussi discutable
qu'elle puisse paraître aujourd'hui, on peut affirmer sans se
tromper que cette colonisation a enrichi l'Afrique au plan politique
et culturel, malgré ses nombreux abus qui en constituent le
« Capital Colonial Négatif ». Avant de venir aux profits
tirés de la colonisation par l'Afrique, disons que par le terme
« Capital Colonial Négatif », nous entendons dénoncer
les travaux forcés, l'infantilisation de l'homme africain, le mépris
et la sous-traitance dont lui-même et sa civilisation ont été
l'objet, la méconnaissance de ses mérites intellectuels et moraux,
son abaissement à l'état animalier, l'expropriation de ses
terres...etc., par le colonisateur.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Pour
venir aux profits tirés de la colonisation par l'Afrique, disons
qu'ils se situent au niveau politique et culturel. En effet, sur un
plan politique, avec la colonisation, l'Afrique noire qui était
composée d'empires à certains endroits</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
(l'Empire du Mali, </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">l</span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">'</span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">empire
Shanghai, l’Empire du Ghana</span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">),
caractérisée à d'autres endroits par des royaumes (le </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">R</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">oyaume
de Sosso) ou des cantons de </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">tribus
- a découvert les États-nations. Avec les États-nations, les
empires et les royaumes qui échappaient au contrôle d'un pouvoir
central avec le risque d'un désordre et d'une insécurité à cause
de leur immensité ont connu un découpage raisonnable. En outre, le
morcellement territorial issu des cantons, nés des tribus, qui
pouvait rendre difficile la gestion globale sur un territoire donné
a débouché en une unité territoriale, sans oublier le bénéfice
d'un pouvoir politique central renforcé. Au plan politique toujours,
l'organisation de type féodal avec toutes les servitudes qu'elle
entraîne a trouvé une réponse dans la république grâce à la
colonisation. De ce fait, le pouvoir féodal très personnel qui
confond la personne du Seigneur local avec l’État, accroît sans
limites les pouvoirs de ce Seigneur local au détriment du reste de
la collectivité a été transféré dans les institutions
républicaines, avec la séparation des pouvoirs qui a valeur
constitutionnelle et non arbitraire. Désormais, la gestion de la
cité n'est plus arbitraire, instiguée selon le goût et l'humeur du
chef. Au contraire, le permis et l'interdit sont contenus dans une
loi fondamentale, la Constitution. Au plan pénal même, l'on est
censé vivre en sûreté grâce aux lois véhiculées par la
colonisation en terre africaine. Du coup, on était en droit de
passer à une Afrique à la justice distributive faite d'arbitraires
et de règlements de compte sordides, à une Afrique faite de justice
commutative, où la loi est l'expression de la volonté générale.
En l'espèce donc, on ne devait plus appliquer des délits et des
peines arbitraires au mépris de la légalité des délits et des
peines. Par ailleurs, en lieu et place des traitements inhumains et
dégradants, des actes de torture et de barbarie exercés impunément
sur de prétendus malfaiteurs sous le fallacieux prétexte qu'ils
seraient des voleurs, des sorciers..., aujourd'hui, l'Europe qui a
colonisé l'Afrique lui fait découvrir le respect de la dignité
humaine. Toujours dans le registre des bénéfices de la
colonisation, là, où, l'on croulait sous le poids des droits
féodaux, la colonisation a apporté les droits l'Homme à l'Afrique.
Et à la place des servitudes qui caractérisent la féodalité,
l'Afrique a gagné les libertés fondamentales et ce, grâce au
processus de la colonisation.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Au
plan culturel même, le domaine de la communication qui était
obstrué par la multiplicité des langues avec le risque de
quiproquos pouvant alimenter le conflit inutile a connu une solution
avec l'émergence de langues véhiculaires. L'éducation des enfants
qui était éparpillée dans les mains des parents qui l'exerçaient
chacun en fonction de sa propre éducation clanique, villageoise et
tribale trouve son unification dans l'école. Les stéréotypes
sexistes qui privaient les femmes de l'exercice de certaines
fonctions sociales et fonctions politiques ont été interdites par
les lois européennes transférées en Afrique au cours de la
Colonisation. Par conséquent, aujourd'hui, des pays africains
comptent dans les rangs des femmes, des Chefs d’État, des
responsables administratives, des responsables politiques, des
responsables financières...etc. Mais qui l'eût cru ? </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Dans
la suite des droits sociaux acquis en Afrique grâce à la
colonisation, on n'oubliera pas de mentionner que les droits de
l'enfant proclamés en Europe ont été introduits en Afrique. Ce
qui, en principe, devait de facto faire disparaître le joug des
droits inhérentes à la primogéniture c'est-à-dire le droit
d'aînesse qui défavorise les plus jeunes enfants d'une fratrie. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ajoutons
que la liste de tous les acquis de la Colonisation en Afrique est
longue à citer, et que même dix livres ne suffiraient pas à les
égrainer. Et tous ces acquis de la colonisation, c'est ce que nous
appelons ici « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>le
Capital Colonial Positif</b></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> ».
Son contenu est vaste, tellement vaste !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Encore
faut-il le rappeler, ces notions de base, devenues des droits,
l'Europe est arrivée à les obtenir en luttant d'arrache-pied contre
la féodalité. L'Europe les a obtenues au prix du sang !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Mais,
avec le recul, on se rend bien compte que par le processus de
colonisation, elle les a livrées à l'Afrique noire sur un plateau
d'or, gratuitement. L'Afrique n'avait alors qu'à en profiter
intelligemment, en complétant ce «<b>Capital Colonial Positif</b>»
par ses propres valeurs coutumières, ses lois traditionnelles
bénéfiques aux hommes et à la société, c'est-à-dire, son
<b>«capital coutumier positif </b>» conforme à ce «<b>Capital
Colonial Positif</b>» . Cela passait simplement par un tri sélectif
de ses us et coutumes, pour extraire les valeurs qui ne trahissaient
pas l'esprit du «<b>Capital Colonial Positif </b>». Et la voie
s'ouvrait grande de facto au continent noir, pour revendiquer la
civilisation la plus humainement riche, alors qu'elle n'avait rien
fait pour l'obtenir entièrement, elle n'avait fait que la recevoir
en grande partie d'ailleurs, parla processus de colonisation
européenne. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Vraie
leurre ! En effet, c'était sans compter sur la résistance du
système féodal africain dont les suppôts ont tout fait pour
empêcher les peuples Africains de Civilisations Ébènes de profiter
pleinement de leur manne, c'est-à-dire, du «<b> Capital
Colonial Positif »</b>. Ainsi, par leur stratagème, ils sont
arrivés à conserver l'Afrique en son état féodal, sous le couvert
de semblants de républiques ! Le «<b> Capital Coutumier
Positif </b>»et le «<b>Capital Colonial Positif</b>»
écartés, le «C<b>apital Poutumier Négatif</b>» ne pouvait
qu'être déployé, nourri par le «<b>Capital Colonial Négatif</b>»;
l'ignorance de la grande partie des Africains le boostant aisément.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
en résulte qu'au 21ème siècle, l'Afrique qui a pourtant tout reçu,
en ce «<b> Capital Colonial Positif </b>» pour vivre
paisiblement, tranquillement, dans la modernité, en est encore à
engager des combats archaïques et rétrogrades, que l'Europe a déjà
menés pour elle-même et pour le reste du monde y compris pour
l'Afrique noire depuis la Révolution Française de 1789. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Mais,
quel gâchis !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Et,
en fait de gâchis, il s'agit d'une vraie régression sociale de
l'Afrique qui non seulement dépasse l'entendement humain, mais
encore questionne sur la volonté des Africains eux-mêmes à vouloir
déserter le monde des ténèbres pour celui de la lumière. Pour les
pousser à faire ce saut qualitatif, d'abord l'UPACEB est née.
Ensuite, dans le présent article, il conviendra de rappeler aux
Africains les définitions juridiques, voire sociologiques de ces
notions de bases véhiculées par le «<b>Capital Colonial Positif</b>»,
et qui fondent les États modernes (I), de même qu'un effort sera
fait pour leur rappeler l'application erronée qui en est faite par
les pays africains au sud du Sahara qui lui ont ainsi préféré le
«<b>Capital Coutumier Négatif</b>» alimenté par le « <b>Capital
Colonial Négatif </b>» (II)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
DEFINITIONS JURIDIQUES ET SOCIOLOGIQUES DES NOTIONS POLITIQUES
ELEMENTAIRES FONDANT LE «CAPITAL COLONIAL POSITIF»</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
notions politiques élémentaires peuvent être classées en deux
groupes : Des dispositifs institutionnels (A) et des principes
issus de dispositions constitutionnelles (B)</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
Définition des Dispositifs institutionnels</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
rang des dispositifs institutionnels qui symbolisent des notions
politiques de base se trouvent :</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">le
Pays (1), la Nation (2), l’État (3) et la République (4).</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>1)
Définition du Pays</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">D'après
la 18ème Édition du Lexique des termes juridiques de 2011 qui donne
une définition de Droit administratif, un Pays est l'ensemble de
<span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">«fractions
du territoire reconnues par l’État qui en publie la liste –
comme présentant une cohésion géographique, culturelle, économique
ou sociale. Pour tenir compte de la communauté d'intérêts qu'ils
représentent, les collectivités territoriales ( communes,
départements) dont ils relèvent définissent pour les pays un
projet de développement, et l’État tient compte de leur existence
pour l'organisation de ses services</span></span><span style="color: #0000cc;">.»</span><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>2)
La Nation</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Toujours
dans la 18ème Édition du Lexique des termes juridiques de 2011 qui
donne une définition de Droit constitutionnel, «<span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">Groupement
d'hommes ayant entre eux des affinités tenant à des éléments
communs à la fois objectifs (origine ethnique, langue, religion,
mode de vie) et subjectifs (histoire commune sentiment de parenté
spirituelle, désir de vivre ensemble) qui les unissent et les
distinguent des hommes appartenant aux autres groupements nationaux.
L'intensité de ces liens de solidarité nationale a conduit à la
formation de l’État-nation, forme d’État dont la pratique
montre qu'il assure seul une continuité véritable</span></span><span style="color: #3333ff;"><span style="font-size: 11pt;">.</span></span>»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a>
</span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>3)
L’État </b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
la perspective du Droit constitutionnel et celle du Droit
International, l’État est défini au sens juridique, comme
«<span style="font-size: 11pt;"> </span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">personne
morale titulaire de la souveraineté</span></span> »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc"><sup>3</sup></a>.
Dans un sens étroit et concret, et au sens sociologique, l’État
est «<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: 11pt;"> </span></span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">l'ensemble
des organes politiques, des gouvernants, par opposition aux gouvernés
(par exemple quand on dit que l’État est envahissant, qu'il faut
réformer l’État, etc.)</span></span><span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: 11pt;"> »</span></span><span style="color: #6666ff;"><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote4sym" name="sdfootnote4anc"><sup>4</sup></a>
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Pour
le Dictionnaire de la Pensée Sociologique «<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: 11pt;"> l’État</span></span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">
constitue un mode spécifique de régulation politique de la société,
une véritable invention résultant de la modernité : il se
caractérise par une centralisation extrême, une forte maîtrise
du territoire, l'exercice entier de la souveraineté, il implique
également une réelle institutionnalisation de ses structures
ainsi que leur différenciation à l'égard de toutes les formes
d'appartenances collectives particulières. Par beaucoup d'aspects,
l’État ainsi conçu se présente comme l'incarnation d'un
universalisme, comme la Raison détachée de toutes considérations
particulières. Ce triomphe du rationnel sur les formes
traditionnelles d'exercice de l'autorité est souvent interprété
comme le résultat d'une évolution qui conduirait inéluctablement
toutes les sociétés, en dépit de leur histoire et de leur culture
propres, vers la mise en œuvre nécessaire d'un État qui, par son
ambition universaliste et son mode de fonctionnement soucieux de
réalisation de l'intérêt général mettrait un terme à toutes les
formes antérieurs d'appropriation privée du pouvoir, au
patrimonialisation, à la domination d'un chef charismatique ou
encore, d'un groupe dominant spécifique se recrutant parmi les
guerriers, les nobles, ou encore les marchands. L’État se présente
ainsi sous la forme achevée de la Raison prenant en charge les
intérêts de tous les citoyens, un mode d'invention du politique
plus complexe mais aussi plus juste qui s'épanouit dans l'Occident
moderne et représente le but presque ultime de l'évolution
politique des sociétés gérées dorénavant par des États-nations
fonctionnels, méritocratiques, tournés essentiellement vers la
réalisation du bonheur public, et non la satisfaction d'intérêts
privés.</span></span> »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote5sym" name="sdfootnote5anc"><sup>5</sup></a></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>4)
La République </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le
Droit constitutionnel définit la République comme « <span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">Régime
politique où le pouvoir est chose publique (res publica), ce qui
implique que ses détenteurs l'exercent non en vertu d'un droit
propre (droit divin, hérédité) mais en vertu d'un mandat conféré
par le corps social. Ainsi définie, la République s'oppose à la
monarchie ou royauté, mais elle ne se confond pas avec la
démocratie : une monarchie peut être démocratique «(Exemple :
Grande Bretagne).</span></span> »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote6sym" name="sdfootnote6anc"><sup>6</sup></a></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">
</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Après
la définition de ces dispositifs institutionnels concernant les
notions politiques de base, passons à la définitions de principes
issus de dispositions constitutionnelles qui forment des notions
politiques de base.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
Des principes issus de dispositions constitutionnelles et
constitutifs de notions politiques de base</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ces
principes découlant de dispositions constitutionnelles et qui sont
des notions politiques élémentaires sont la Constitution (1),
l’Égalité (2) la Séparation des Pouvoirs (3), les Droits et
Libertés fondamentaux(4).</span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>1)
La Constitution </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Selon
le Vocabulaire Juridique Gérard CORNU, Association Henri CAPITANT,
la Constitution est un <span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">« Ensemble
des règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisations
ses institutions, lui donnant ses pouvoirs, , et souvent aussi lui
imposant des limitations, en particulier en garantissant des
libertés aux sujets ou citoyens. »</span></span><span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: 11pt;"><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote7sym" name="sdfootnote7anc"><sup>7</sup></a></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
sens formel, ce sont les <span style="color: #0000cc;">«</span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">Règles
revêtant une forme spéciale, consistant en un document écrit,
solennellement adopté, d'une autorité, généralement supérieure à
celle des lois ordinaires.</span></span>» Et au sens matériel, ce
sont les <span style="color: #0000cc;">«</span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">
Règles ayant ainsi un objet constitutionnel, quelques que soient les
formes qu'elles revêtent</span></span><span style="color: #0000cc;"> »</span><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote8sym" name="sdfootnote8anc"><sup>8</sup></a></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
y a deux sortes de Constitutions :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">la Constitution rigide : elle ne peut pas
être modifiée. Ou alors que sa modification est soumise à une
procédure spéciale, prévue par la Constitution elle-même,
laquelle envisage sa révision. Et cette procédure de révision de
la Constitution, elle est différente de celle des lois ordinaires.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La constitution souple : c'est une
constitution qui est facilement modifiable, en général par une
simple loi ordinaire.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="color: black;">
</span><b>2) l’Égalité </b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le
principe d’Égalité est <span style="color: #0000cc;">«</span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;"> un
principe juridique fondamental, garanti tant par des actes
internationaux que par la Constitution </span></span><span style="color: #0000cc;">»</span><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote9sym" name="sdfootnote9anc"><sup>9</sup></a>.
Le principe d’Égalité est prévu à l'article 1er de la
Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 qui dispose : <span style="color: #0000cc;">« les
hommes naissent libres et égaux en droit »</span>. Il implique
que tous les citoyens sont égaux devant la loi, devant l'impôt,
devant les emplois publics, et devant les services publics, sans
aucune discrimination sauf si l'intérêt général et des situations
exceptionnelles le justifiaient .</span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"> <b>3)
La Séparation des Pouvoirs</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="color: #0000cc;">« </span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">Principe
qui tend à prévenir les abus du pouvoirs en confiant l'exercice de
celui-ci non à un organe unique, mais à plusieurs organes, chargés
chacun d'une fonction différente et en mesure de se faire
mutuellement contrepoids.»</span></span><span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: 11pt;"><a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote10sym" name="sdfootnote10anc"><sup>10</sup></a></span></span><span style="font-size: small;">
Habituellement, on attribue à Montesquieu d'être à l'origine de la
distinction de trois types de pouvoirs : le pouvoir législatif,
le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire.</span><span style="color: #3399ff;"><span style="font-size: 11pt;">
</span></span><span style="color: #0000cc;"><span style="font-size: 11pt;">La
séparation des pouvoirs peut être rigides (indépendance des
pouvoirs caractéristiques du régime présidentiel) ou souple
(collaboration des pouvoirs caractéristiques du régime
parlementaire)</span></span><span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"> </span></span><span style="font-size: small;">»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote11sym" name="sdfootnote11anc"><sup>11</sup></a>.
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>4)
Les Droits et Libertés fondamentaux</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">« Il
s’agit des libertés et les droits reconnus par la Constitution, la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, le
préambule de la Constitution de 1946 (repris par celle de 1958), la
Charte de l’environnement (intégrée dans le préambule de la
Constitution en 2005) et les principes fondamentaux auxquels ces
textes renvoient. Ils sont à la base de la démocratie […] On peut
distinguer différentes catégories.</span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.53cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-weight: normal;">Les
droits inhérents à la personne humaine</span></span></span></span></strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"> :
ils sont pour la plupart établis par la Déclaration de 1789. Il
s’agit de l’égalité (art. 1), de la liberté, de la propriété,
de la sûreté et de la résistance à l’oppression (art. 2).</span></span></span></div>
</li>
</ul>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.53cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-weight: normal;">Les
droits qui sont des aspects ou des conséquences des précédents</span></span></span></span></strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"> :
ainsi du principe d’égalité découlent, par exemple, le </span></span></span><a href="http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/suffrage-universel.html" name="mot3438"><span style="color: #0000cc;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"><b>suffrage
universel</b></span></span></span></span></a><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">,
l’égalité des sexes, mais aussi l’égalité devant la loi,
l’emploi, l’impôt, la justice, l’accès à la culture. Le
principe de liberté induit l’existence de la liberté
individuelle, d’opinion, d’expression, de réunion, de culte, de
la liberté syndicale et du droit de </span></span></span><a href="http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/greve.html" name="mot4811"><span style="color: #0000cc;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"><b>grève</b></span></span></span></span></a><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">.
Le droit de propriété implique la liberté de disposer de ses
biens et d’entreprendre. Le droit à la sûreté justifie
l’interdiction de tout arbitraire, la présomption d’innocence,
le respect des droits de la défense, la protection de la liberté
individuelle par la justice.</span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.53cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: #0000cc;"> </span><strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-weight: normal;">Les
droits sociaux, c’est-à-dire les prestations à la charge de la
collectivité</span></span></span></span></strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"> :
on peut citer le droit à l’emploi, à la protection de la santé,
à la gratuité de l’enseignement public.</span></span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; line-height: 0.53cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: #0000cc;"> <span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">Les </span></span></span><strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-weight: normal;">droits
dits "de troisième génération"</span></span></span></span></strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"> énoncés
dans la Charte de l’environnement qui affirme le droit de chacun
de "vivre dans un environnement équilibré et respectueux de
la santé" et qui consacre la notion de </span></span></span><strong><a href="http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/developpement-durable.html" name="mot3333"><span style="color: #0000cc;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">développement
durable</span></span></span></span></a></strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;"> et
le </span></span></span><strong><a href="http://www.vie-publique.fr/th/glossaire/principe-precaution.html" name="mot3326"><span style="color: #0000cc;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">principe
de précaution</span></span></span></span></a></strong><span style="color: #0000cc;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">.Selon
la Déclaration de 1789, l’exercice de ces droits et libertés
fondamentaux n’a de limites "que celles qui assurent aux
autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits "
(art. 4). </span></span></span><span style="color: #6666ff;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 11pt;">»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote12sym" name="sdfootnote12anc"><sup>12</sup></a></span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Que
dire de la démocratie ? Du suffrage universel ? Du code électoral ?
Du service public ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
<b>«Capital Colonial Positif»</b> est énorme. C'est un labyrinthe.
Un puits sans fond. Un trésor inépuisable. Mais, les peuples
Africains n'en savent pas le bénéfice. En effet, en lieu et place
de ce «<b>Capital Colonial Positif</b>», une certaine classe
politique africaine a opté pour le <b>«Capital Colonial Négatif</b>»
fondé sur le Régime Féodal.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>II)
«UN CAPITAL COLONIAL POSITIF» DETRUIT PAR LA TRANSLATION DU BLOC DE
FEODALITE DANS LA REPUBLIQUE</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le
«Capital Colonial Positif» qui aurait pu opérer un métissage
culturel d'une richesse rare en Afrique et moderniser le Continent
est constamment foulé aux pieds par la classe politique fidèle à
la féodalité (A) et par des populations majoritairement analphabète
et à la mentalité moutonnière (B)</span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Une classe politique prise en flagrant délit de féodalité en
pleine république : un inadmissible détournement de pouvoir</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Mus
par les réflexes féodaux et les instincts grégaires, nombreux sont
des dirigeants africains qui confondent le Pays, la Nation, l’État
et la République avec leur village ou leur campement. En tant que
tel, ils règnent sans partage vu qu'ils méconnaissent le Principe
de la Séparation des Pouvoirs. Véritables chefs coutumiers dont le
pouvoir est profondément féodal, ils exercent un pouvoir personnel
alors qu'en Droit Administratif
en particulier et en général en Droit public, les compétences sont
dites indisponibles ; cela veut dire que l'autorité
administrative ne dispose pas de sa propre compétence. En l'espèce,
il s'agit d'un détournement de pouvoir caractérisé. En effet, le
suffrage universel à eux conféré par le peuple ne vise pas un tel
but. Il consistait à exercer les fonctions publiques en toute
objectivité, en toute neutralité, dans le respect du principe
d'égalité. Or, guidé par l'esprit féodal, ce suffrage universel
est utilisé par ces élus et autres représentants de la Nation à
satisfaire, non pas l'intérêt général mais des intérêts privés,
familiaux, claniques, tribaux, religieux...etc. Le détournement de
pouvoir qui est consacré par la Jurisprudence Pariset de 1875 est
défini ainsi : <b>«il
y a détournement de pouvoir lorsqu'une autorité administrative
exerce ses pouvoirs dans un but autre que celui en vu duquel il lui a
été consacré par les lois et les règlements. » </b>Désignés
par la peuple, nommés par les représentants nationaux pour
satisfaire l'intérêt général, celles et ceux citoyens qui ont
reçu cette onction en Afrique au Sud du Sahara méconnaissent
l'intérêt général par le fait qu'ils sont au service de leurs
propres ventres, de leurs familles, de leurs tribus, de leurs clans,
de leurs religions...etc., abandonnant le reste du peuple dans la
galère et la souffrance.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ainsi
par exemple, sans autre forme de procès, la Constitution, Norme
suprême, sacrée est modifiée au gré de l'humeur du président de
la république alors que selon la définition de la Constitution
ci-dessus, une procédure particulière est requise pour sa révision
surtout lorsqu'il s'agit d'une constitution rigide. C'est à croire
qu'en Afrique, où la manipulation constitutionnelle est une
épidémie, toutes les constitutions sont souples. Le principe
d’Égalité qui devait être salutaire dans une société africaine
fondée sur les Ordres et les Corporations est devenu un leurre !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Et
voilà pourquoi encore aujourd'hui, il existe des Africains pour
traiter avec un mépris d'autres personnes en fonction de leurs
origines, de couleur de peau, de leur statut social ! Le cas des
Albinos est des plus parlant. On n'oubliera pas de mentionner qu'en
Afrique, au 21ème siècle, quelques-uns se définissent de la
royauté, de la noblesse, d'autochtones, traitant les autres
d'esclaves, d'étrangers, de main d’œuvre servile, de moins que
rien ! Rappelons que l'esclavage a pourtant été depuis le
19ème siècle !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">L’Égalité
devant les emplois publics n'est que poudre de perlimpinpin car ce
qui donne droit à l'emploi, c'est l'appartenance tribale et
religieuse.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Là,
où, avec la Révolution Française, l'on est passé de la noblesse
d'épée à la noblesse de robe, c'est-à-dire, du règne par les
armes au règne par le diplôme, en Afrique, les hautes fonctions
étatiques sont occupées par celles et ceux qui ont pris les armes
pour perpétrer un coup d'état !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Alors
que la Révolution Française a proclamé l'aristocratie de fonction
fondée sur la méritocratie en lieu et place de l'aristocratie de
statut, encore en Afrique, on compte des fils et filles à papa et à
maman, qui au seul nom de leurs parents, en vertu de leur seule
origine tribale, religieuse et familiale ont droit à tout, dans la
fonction publique !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Les
droits et libertés garantis par la Constitution sont inexistants
dans bien d'endroits. Ne profitant qu'à une minorité, de façon
arbitraire. La République (Chose Publique) est devenue chose privée.
Le pouvoir étatique qui, de son essence, ne se transmet pas par
hérédité l'est, sur le Continent noir !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Au
fond, certains dirigeants africains préfèrent le régime féodal
car il moins contraignant et plus juteux pour eux. Mais les Peuples
Africains eux aussi s'en accommodent, par ignorance.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Des Peuples Africains maintenus dans l'ignorance pour la
fructification du bloc de féodalité</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">L’Épître
de Paul aux Romains au Chapitre 10 des Versets 14 à15 dit ceci :
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="color: black;">«</span><span style="color: #001320;"><b>Comment
donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment
croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment
en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui prêche ? Et
comment y aura-t-il des prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ?</b></span><span style="color: #001320;">»</span>
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Voilà
le mal pernicieux qui ronge l'Afrique. Le peuple n'a pas accès à la
vérité républicaine !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Son
droit d'information lui est volé par des dirigeants de mauvaise foi,
et une presse aux ordres !Maintenu dans l'ignorance, le peuple est
victime d'un féodalisme débridé, cruel et cynique !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ignorant
les valeurs républicaines tels le principe d'unité territoriale, le
principe d'indivisibilité territoriale, le principe d'unité
nationale...etc, il arrive que, du jour au lendemain, des citoyens
souhaitent faire sésession, ou alors, organisent une rébellion
armée en prenant en otage un morceau du territoire dont ils pillent
les ressources naturelles pour s'enrichir eux-mêmes, et non enrichir
l'Etat, y font régner la terreur sur la population...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Mais
parlant de «<b>Capital Colonial Positif</b>», précisons que c'est
privilège rare des colonies françaises ! Cette précision est
très importante car très souvent, des Africains s'interrogent sur
le fait que c'est l'Afrique francophone seulement qui est très
souvent en ébullition. Certains vont jusqu'à soupçonner la main de
la FRANCE derrière les remous sociaux en Afrique francophone. Nous
avons ici, l'occasion de donner des explications rationnelles.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
effet, l'Angleterre ayant pratiqué la colonisation dite
d'association, elle a laissé ses colonies à l'état où elle les a
trouvées, c'est-à-dire avec leurs régimes féodaux !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Quant
à la France, avec sa colonisation dite assimilationniste, elle a
légué à ses colonies, toute sa civilisation ! C'est de là
que les Africains Francophones ont reçu ce « Capital Colonial
Positif » qui un vrai trésor socio-politique inégalable.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Que
les Africains l'apprennent aujourd'hui, une bonne fois pour toute :<u><b>
la langue française, c'est la langue des droits de l'homme et donc,
c'est une langue très subversive</b></u>. Celle ou celui qui
s'exprime en français est sensible aux questions de justice sociale,
elle/il a d'emblée l'esprit propice à la controverse. </span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Il
suffit d'observer la vie publique en Française en rapport avec les
autres pays du monde. Jamais pays ne connaît autant de grèves et de
contestation sociale que la France ! Depuis les agriculteurs,
les buralistes et les différents corps de métiers qui manifestent
pour réclamer l'augmentation de leurs subventions pour les uns, la
pression fiscale pour les autres, en passant par les syndicats et
leurs revendications pour défendre le service public, le sort des
travailleurs et réclamer plus de justice sociale, sans oublier la
presse très critique de la vie publique, jusqu'à la classe
politique avec l'opposition qui ne manque pas d'arguments pour mettre
à mal le gouvernement, chaque année, en France, ce ne sont pas les
remous sociaux qui manquent. Et, une telle intensité de mouvements
est rendu possible grâce à la langue française qui est une langue
d'émancipation des esprits. On remarquera que face à ces
mouvements sociaux récurrents, les autorités françaises n'ont
jamais accusé les pays étrangers de vouloir déstabiliser la
France.</span><br />
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Or,
en Afrique, dès lors qu'il y a des mouvements sociaux dans un pays
africain, on soupçonne déjà les pays étrangers et surtout
l'ancien colonisateur. Soupçon qui rend délétères, les relations
bilatérales. C'est donc le moment d'expliquer à tous que la langue
française en elle-même est fauteuse de révolte car cette langue
qui est une langue d'intellectuelle fertilise l'esprit en matière de
justice sociale.</span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">C'est ce qui
explique que l'Afrique Francophone est souvent en ébullition car par
le français qu'il parle, l'Africain francophone accède de facto à
son «<b>capital colonial positif.</b>» Le regret est total là où,
l'Africain Francophone n'arrive pas à atteindre ses idéaux de
fraternité, d'égalité et de justice sociale. En effet, l'Africain
francophone qui ace grand privilège de s'exprimer dans une langue
qui lui ouvre les yeux sur ses droits et libertés fondamentaux est
vite happé par le filet à lui tendu par l'oiseleur féodal. En
effet pour l'empêcher d'atteindre son but, ses dirigeants politiques
disposent de stratagèmes pour l'aveugler en lui mentant que l'ancien
colonisateur est la source de ses malheurs! Du coup, alors qu'il
était bien parti pour lutter et obtenir ses droits et libertés, il
est distrait. S'en suit alors qu'il tourne le dos à la lumière à
même de l'éclairer dans sa lutte pour ses droits, et retourne dans
la féodalité où il bénéficie de droits féodaux en fonction de
sa fidélité à son chef, en lieu et place des droits de l'homme que
lui offrent la République qu'il recherche ! Et c'est le
fonctionnement typique du système féodo-vassalique : <u>jurer
fidélité à un homme qui conçoit le pouvoir de façon personnel.
Et en retour, il vous octroie quelques droits méprisables</u> !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
effet, là où, la République donne des droits de l'homme, le
système féodal quant à lui donne des droits féodaux c'est-à-dire
l'échange de services. Curieusement donc, en Afrique, la vie
politique est si féodalisée, que les militants politiques sont des
vassaux qui jurent fidélité à leur suzerain pour lequel ils
combattent jusqu'à donner leur vie ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Et
ce n'est qu'un gâchis ! Surtout pour l'Afrique francophone !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
effet, l'Afrique Francophone qui a connu la colonisation de type
assimilationniste, a donc reçu un «<b>Capital Colonial Positif</b>»
d'une valeur inestimable qui lui aurait permise d'être pionnière de
la Démocratie en Afrique,- comme l'est la France à l'échelle
internationale en matière de droits de l'homme - a sombré dans la
régression sociale, à cause des réflexes féodaux de certains de
ses dirigeants qui sont allés jusqu'à se faire remplacer au pouvoir
par leurs fils ! Une vraie insulte pour les anciens colonisés
Africains francophones, dont une majorité ne se pas compte,
maintenue dans l'ignorance qu'elle est, dans le carcan féodal.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">L'autre
contresens que les Africains sont nombreux à commettre en ce 21ème,
et qui leur est dommageable est la propagande du nationalisme. En
effet, une telle propagande est contraire à l'esprit francophone et
à l'esprit des droits de l'homme car les droits de l'homme ont une
portée universelle. Par conséquent, on ne peut pas en même temps
parler des droits de l'homme et prôner le nationalisme ! C'est
contradictoire !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ensuite,
on est au 21ème siècle, siècle de la mondialisation ! Les
politiques nationalistes étaient valables au 19ème siècle !
Plus au 21ème siècle. L'instinct grégaire n'a pas sa place dans un
contexte mondialisé. Ces explications simples sont très importantes
et devraient aider à comprendre les quiproquos très nombreux qui
existent entre l'Afrique subsaharienne et le monde occidental en
général et en particulier avec la France.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Par
exemple, pendant la crise ivoirienne, les partisans du président
Gbagbo qui ont déformé sa pensée socialiste, en le faisant passer
pour un Nationaliste soucieux prioritairement des seuls intérêts
des Ivoiriens ne lui ont pas rendu service. En effet, en présentant
Laurent Gbagbo comme un Nationaliste irréductible, ils l'ont fait
passer comme celui qui ôtait aux droits de l'homme, leur caractère
universel. La France et le monde occidental ne pouvaient pas être de
leur côté.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Pour
finir, disons qu'avec l'amorce de son apprentissage démocratique, le
moment est sans doute venu pour l'Afrique francophone
particulièrement, mais aussi pour l'Afrique en général de se
réapproprier des bases notionnelles qui fondent les nations
modernes. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Depuis
la Maternelle, en passant par le Cours Primaire, le Cours
Élémentaire, le Cours Moyen, le Cours Secondaire jusqu'aux
Universités et Grandes Écoles, l'enseignement des fondamentaux
d'une Nation doivent être plus que jamais enseignés aux écoliers,
collégiens, lycéens et étudiants Africains, de telle manière
qu'en chaque Africain d'aujourd'hui et demain, le monde retrouve tout
simplement un Citoyen. En effet, la méconnaissance des notions
politiques de base alimente gravement la désintégration africaine
par des conflits récurrents entre les dirigeants politiques et leur
opposition qui débouchent en général sur des violences politiques
avec morts d'hommes, mais aussi par l'accroissement des disparités
économiques entre une classe politique opulente et un peuple
appauvri et précarisé. Au fond, la désintégration de l'Afrique,
c'est la gestion féodale des pays par certains gouvernants qui
l'explique au mieux. Le sous-développement du continent et la
pauvreté des populations aussi sont largement imputables à la
féodalité. En effet, le système féodal est un système arbitraire
et discriminatoire qui opère une vraie sélection entre les citoyens
devant les charges publiques mais aussi dans le partage des richesses
nationales. Là, où, la République assure à tous les citoyens,
l'égalité des chances.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Les
intellectuels africains sur place et les diasporas seront d'une
grande utilité pour relever ce défi.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Pour
sa part, l'UPACEB ne ménagera aucun effort pour apporter sa
contribution partout où elle sera sollicitée.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div id="sdfootnote1">
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>
<span style="font-size: 10pt;">In 18ème Édition du Lexique
des termes juridiques de 2011, Page 588</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>
<span style="font-size: 10pt;">In 18ème Édition du Lexique
des termes juridiques de 2011, Page538</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote3">
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote3anc" name="sdfootnote3sym">3</a>
<span style="font-size: 10pt;">In 18ème Édition du Lexique
des termes juridiques de 2011, Page 249</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote4">
<div class="sdfootnote">
<span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote4anc" name="sdfootnote4sym">4</a>LTJ
2011, opcit, Page 249</span></div>
</div>
<div id="sdfootnote5">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote5anc" name="sdfootnote5sym">5</a>Massimo
Borlando, Raymond Boudon, Mohamed Cherkaoui, Bernard Valade,
« Dictionnaire de la pensée sociologique, PUF, 2005, Page
248-249</div>
</div>
<div id="sdfootnote6">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote6anc" name="sdfootnote6sym">6</a>LTJ
2011, opcit, Page 701</div>
</div>
<div id="sdfootnote7">
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote7anc" name="sdfootnote7sym">7</a>
Vocabulaire Juridique Gérard CORNU, Association Henri CAPITANT,
2005, Page 248</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote8">
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote8anc" name="sdfootnote8sym">8</a>
Vocabulaire Juridique Gérard CORNU, Association Henri CAPITANT
opcit</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote9">
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote9anc" name="sdfootnote9sym">9</a>Vocabulaire
Juridique Gérard CORNU, Association Henri CAPITANT opcit, Page 327</span></span></div>
</div>
<div id="sdfootnote10">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote10anc" name="sdfootnote10sym">10</a>LTJ
2011, Page 739</div>
</div>
<div id="sdfootnote11">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote11anc" name="sdfootnote11sym">11</a>LTJ
2011, Page 739, opcit</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote12">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote12anc" name="sdfootnote12sym">12</a>
In
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/citoyenneté/définition/droits-libertes/que-sont-libertes-droits-fondamentaux.html</div>
</div>
</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-11072384014632892472015-12-13T07:26:00.004-08:002016-02-05T13:52:51.275-08:00AFRIQUE MODERNE DE LA RESOLUTION DES CONFLITS A LA RECIDIVE DES CONFLITS<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><b>AFRIQUE
MODERNE</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><b>DE
LA RESOLUTION DES CONFLITS A LA RECIDIVE DES CONFLIT<span style="color: #3333ff;">S
</span></b></span></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #006600;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><b>ET
A L'AGRAVATION DE LA DESINTEGRATION</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #993366;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><b>UNE
LECTURE SOCIOLOGIQUE </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Est-il
besoin de le répéter, l'Afrique est un continent très fragile. Ses
vulnérabilités ne sont pas qu'institutionnelles, elles sont
globales, en tant qu'elles touchent à la paix civile, à la sécurité
nationale et continentale, à l'équilibre social, et finalement à
l'intégrité et à la dignité des personnes, ainsi qu'à la
sécurité des biens. Les vulnérabilités de l'Afrique engendrent sa
désintégration, en même temps que cette désintégration aggrave
ses vulnérabilités.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">De
ce point de vue, il est incontestable que la désintégration est la
sève qui nourrit tous les indicateurs de sous-développement sur ce
contient. Et au risque de paraître redondant, insistons pour le
mettre clairement en relief, que cette désintégration explique
beaucoup de fléaux sur le continent, plus particulièrement les
conflits et les guerres civiles. Conflits et guerres civiles qui ne
se comptent plus à travers le continent, vu qu'ils se succèdent les
uns après les autres. Pour exemple, au moment où nous écrivons cet
article, la presse fait échos d'affrontements sanglants au Burundi
avec des dizaines de morts pour la seule journée d'hier samedi, 14
décembre 2015. Et dire que ce pays avait connu une guerre civile de
1993 à 2000 et qu'en 2005, un accord de paix a été signé !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
dire qu'une chose est de faire la guerre, une autre chose est de
pouvoir, et savoir faire la paix, de façon définitive, par un
processus de résolution de conflit qui ne néglige ni aucune cause
du conflit, ni aucune conséquence du conflit. A ce niveau, signalons
qu'en Afrique, le phénomène de la désintégration et les conflits
forment un serpent qui se mord la queue, tant les deux fléaux
s'imbriquent et se complètent. D'une part, le phénomène de la
désintégration nourrit le conflit, et d'autre part, le conflit
aggrave la désintégration, et surtout la mauvaise résolution du
conflit creuse un peu plus le fossé de la désintégration. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, d'une bonne résolution d'un conflit, découle une paix
durable. Cela veut dire qu'à défaut d'une bonne résolution de
conflit, l'on s'expose à une récidive du même conflit. En outre,
une bonne résolution de conflit signifie que le contentieux a
totalement été soldé par le partage des responsabilités qui
définit qui a tort, et qui a raison, et qui doit réparer le
préjudice causé à sa victime. Telle est la procédure normale qui
aboutit à l'évacuation d'un contentieux de manière qualitative et
définitive dans le droit coutumier africain, mais aussi en Droit
positif où, il est de notoriété que le règlement d'un litige est
tout un processus incluant des étapes à suivre progressivement.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
exemple, en Droit coutumier africain, fondé sur la philosophie
politique, laquelle philosophie politique recherche avant tout
l'équité et la justice sociales, la résolution d'un conflit qui
mène à une condamnation du fautif, peut soumettre ce dernier à une
triple obligations en fonction de la gravité de ses actes, à
savoir :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">l'organisation
à ses frais, d'un rite expiatoire par le sacrifice d'un animal
(poulet, mouton, bœuf) aux ancêtres et aux dieux pour des
libations, en vue de purifier la communauté de la disgrâce qui l'a
frappée à cause du litige,</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">le
don par le fautif, d'un animal domestique à sa victime, </span></span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">l'organisation
aux frais du fautif, d'un repas communautaire, pour manger et boire,
au nom de l'amitié, de la fraternité et de la solidarité, pour
sceller de nouveau la cohésion sociale temporairement rompue, avec
à la fin, le paiement d'une amende au village par le fautif et le
goûter de sel par tous les membres de la communauté qui clôt
définitivement la procédure de résolution du conflit.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Rappelons
que ces actes de pénitences ayant été posés par le fautif de
façon volontaire, et en toute humilité parce que se sentant
lui-même coupable et contrit, il n'y a plus aucune raison de lui
tenir rigueur. Ses fautes lui sont pardonnées définitivement,
surtout qu'il s'engage devant la population à ne plus les répéter.
C'est ce qu'il en est du Droit Coutumier africain basé sur la
philosophie politique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">En
Droit positif même, l'article 1382 du Code civil français dispose :
«</span><span style="color: black;"><b> Tout
fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.</b></span><span style="color: black;"> »</span><span style="color: black;">
Cela signifie qu'en Droit positif aussi, il n'existe aucune impunité
pour celles et ceux qui se rendraient coupables d'actes
répréhensibles et prohibés par la loi c'est-à-dire par la
société, et qui causeraient de par leurs actes unanimement
condamnés parce que soulevant la réprobation sociale, des dommages
de faible ou de forte intensité à leurs victimes. Considérant la
rigueur du Droit Coutumier Africain et du Droit Positif dans leur
refus de tolérer les atteintes aux personnes et aux biens, on peut
bien retenir trois choses :</span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">toutes
les sociétés humaines réprouvent les conflits.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Lorsque
naissent les conflits, toutes les sociétés humaines s'acharnent à
les résoudre, et au mieux, le plus rapidement possible par la
réparation des préjudices subis par les victimes.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
conflits n'ont pas vocation à perdurer dans le temps. Car,
l'intérêt de toute société humaine réside dans la paix durable.
Et donc, lorsque vient à naître un conflit, indicateur de trouble
social, toute société humaine n'a qu'une envie : évacuer ce
conflit au plus vite, pour gagner la paix sociale en vue du progrès
social.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Se
posent alors des questions en ce qui concerne l'Afrique : </span></span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">pourquoi
les conflits naissent-ils dans un même pays pour s'étaler dans la
durée ?</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pourquoi
dans le même pays ; les mêmes conflits peuvent-ils
récidiver ?</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pourquoi
les mêmes conflits qui secouent un pays n'inspirent-ils pas les
autres pays, voisins ou lointains ; en vue de les éviter ?</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pourquoi
les mêmes conflits supposés présenter un caractère ethnique et
religieux se produisent, se répètent, et se propagent à l'échelle
continentale ?</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
recherche de réponses à ces questions conduit à constater qu'en
Afrique, au Sud du Sahara, les conflits récidivent, ils se suivent
et se ressemblent, parce que généralement, ils sont mal résolus.
Et si les conflits sont mal résolus en Afrique au Sud du Sahara,
c'est parce que dans la résolution des conflits, les pouvoirs
publics privilégient la <b>Réconciliation</b> au nom de la science
politique (I), plutôt que la <b>Prévention des conflits </b>basée
sur la philosophie politique (I).</span></span></div>
<div align="CENTER">
<br /></div>
<div align="CENTER">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>I)
L'IMPORTANCE ACCORDEE A LA RECONCILIATION AU LENDEMAIN DES
CONFLITS EN AFRIQUE : UNE STRATEGIE POLITIQUE </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
recommandation de la réconciliation au lendemain des conflits en
Afrique est discutable en ceci qu'elle obéit à des finalités
politiques et non à des finalités sociales (A) et qu'elle est
subjective et</span><span style="color: blue; font-family: "times new roman" , serif;"><b> </b></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;">surtout tournées
vers le présent, appréhendant peu le passé, et ignorant
complètement l'avenir</span><span style="color: blue; font-family: "times new roman" , serif;"><b>.</b></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;">(B)</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b style="color: blue; font-family: 'Times New Roman', serif;">A)
L'exaltation de la réconciliation après les conflits en Afrique,
une action politique</b></div>
<br />
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Afrique au Sud du Sahara, au lendemain des conflits, une priorité
est accordée à la Réconciliation. Ainsi, le mot
«RECONCILIATION »est repris tambours battants par les médias,
dans les lieux de cultes, dans les villages, les quartiers, campagnes
et hameaux. Au fond, cette recherche obsessionnelle de la
Réconciliation est une réelle stratégie qui a plusieurs buts :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">étouffer
le conflit au cas, où, il couvait encore, et occulter les dégâts
qu'il aurait générés, ceci, pour offrir un blanc seing au
gouvernement en place.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
plan international, l'image d'un pays apaisé et réconcilié
rassure les bailleurs de fonds. C'est le monde des affaires qui a le
vent ainsi en poupe.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Gagner
la bataille de l'opinion car il existe une concurrence entre les
pays qui rivalisent d'adresse pour booster leur compétitivité.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Un
pays réconcilié, c'est un pays sûr, sans insécurité, et donc un
pays attrayant. C'est le tourisme qui gagne.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
choses sont donc claire, la répétition du mot « Réconciliation »
au lendemain des conflits n'est pas un hasard, parce qu'elle vise à
légitimer non seulement un pouvoir politique sur la scène
internationale mais encore, elle vise à rassurer les investisseurs.
Au fond, le mot réconciliation employé à cor et à cris au
lendemain des conflits est une arme pour gagner la bataille de
l'opinion internationale. Et c'est en ceci que cette stratégie est
purement politique et non pas sociale car elle vise à renforcer le
pouvoir en place en lui permettant de bénéficier de la générosité
des marchés financiers internationaux. En effet, les politiques de
réconciliation au lendemain des conflits ne visent pas l'intérêt
des populations mais plutôt celui du pouvoir politique. En mettant
en avant la « Réconciliation » dans un pays qui a connu
guerre civile par exemple, cela redorera l'image du pays et de ses
autorités en place sur la scène internationale. Les investisseurs
qui y croiront viendront nombreux investir dans le pays. Les marchés
financiers seront rassurés et accorderont des prêts importants au
régime en place. Pour ces marchés financiers, dès lors qu'il y a
réconciliation dans le pays, l'outil de production ne sera pas
amorti, et donc, les crédits accordés seront remboursés sans
problème. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Chacun
peut le constater en comparant la durée des conflits en Afrique et
le temps accordé à la Réconciliation. Alors que les conflits dans
un pays africains durent des décennies, et qu'en général, on s'y
emploie pour les prolonger pour en tirer un maximum de profit, - car
ne l'oublions pas, en Afrique, la guerre nourrit son homme selon la
partie que l'on défend, - pour ce qui concerne la réconciliation,
on veut l'obtenir en temps record. Tout se passe comme si en Afrique,
il était plus rentable pour un pays de vivre durablement dans les
conflits, que de prendre plus de temps à préparer sa
réconciliation, c'est-à-dire sa paix ! En tout cas, en Afrique
moderne, les guerres sont longues, mais le temps de la Réconciliation
est court. En effet, le temps de la Réconciliation, s'il est long,
c'est de l'argent perdu auprès des bailleurs de fond. Donc, en
Afrique, il vaut mieux une guerre longue qui enrichit les chefs de
guerre et paupérise les populations, qu'un temps de réconciliation
long qui fait du bien aux victimes, mais fait perdre du pognon aux
bailleurs de fonds.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
définitive, en Afrique au Sud du Sahara, on n'est pas pressé de
finir la guerre, mais on est pressé d'obtenir la Réconciliation. En
effet, après le conflit, le temps qui passe est de l'argent perdu !
Et donc, il faut aller très vite, au pas de course, à la
Réconciliation, pour fortifier le pouvoir en place, gagner la
confiance des marchés financiers, obtenir des crédits, attirer les
investisseurs, conquérir les touristes. Voilà qui permet de dire
qu'en Afrique au Sud du Sahara, les politiques de réconciliation ont
un but politique, et qu'elles n'ont pas un but social, car elles ne
se préoccupent pas vraiment de résoudre le conflit ni même de
s'occuper des victimes. Et quand bien même elles le feraient, les
politiques de réconciliation sont tournées sommairement vers le
passé, elles misent beaucoup sur le présent, et méconnaissent
l'avenir.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Les politiques de réconciliation en Afrique : des politiques
subjectives surtout tournées vers le présent, appréhendant peu le
passé, et ignorant complètement l'avenir.</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">La
réconciliation ne se décrète pas car la réconciliation, c'est un
tout un processus qui doit suivre son cours pour aller à son terme.
Or, en Afrique, lorsqu'il y a des crises, dans l'immédiat, on
cherche des voies de sorties. Ce qui est bien. Et, une fois que l'on
sort de la crise, le seul mot qui vient en tête, c'est la
RECONCILIATION. Ce qui est à remarquer, c'est que, même si la
recherche de la réconciliation au lendemain des crises est à louer,
il faut tout de même reconnaître que cette politique axée autour
de<span style="color: black;"> la
réconciliation présente trois caractéristiques :</span></span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">les
politiques de réconciliation sont subjectives, car, par le
processus de réconciliation, on vise à rapprocher les parties au
conflit, plutôt qu'à s'occuper de l'objet du litige en lui-même.
On s'intéresse seulement aux victimes du conflit en tant que
sujets. L'objet du conflit est élagué.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ensuite,
les politiques de réconciliation visent brièvement le passé dans
la mesure où, l'on ne cherche qu'à identifier les seules victimes
pour leur accorder de maigres réparations. En l'espèce, l'on ne
recherche pas les origines profondes des crises, l'on ne s'attarde
point sur la genèse du conflit, ni même l'identification des
mobiles du bourreau. Seules victimes comptent et on passe. Les
bourreaux ne sont pas placés devant leurs responsabilités.
Bourreaux et victimes sont placés sur le même pied d'égalité par
un un mot d'ordre : le <b>PARDON</b> et la <b>RECONCILIATION</b>.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Enfin,
le processus de réconciliation est beaucoup plus tourné vers le
présent car cela arrange beaucoup plus le pouvoir en place. La
preuve en est que périodiquement, il est rappelé à la population,
les prouesses économiques et politiques que le pouvoir en place
accomplit, cela pour inciter plus à la Réconciliation. Tout se
passe comme si l'on voulait ignorer le passé litigieux pour
favoriser un présent réconcilié. En l'espèce, les politiques de
réconciliation qui n'abordent pas en profondeur les racines du du
contentieux en insistant beaucoup sur le passé, en arrivent à
escamoter le futur. Cela veut dire que les politiques de
réconciliation ne protègent pas de futures crises. Comment
s'étonner de la résurgence des crises sur notre continent ?
Tout milite en faveur de cette résurgence.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">
</span><span style="color: black;"> </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ce
qu'il ne faut pas oublier, c'est que, habituellement, la résolution
sincère d'un conflit insiste sur le passé. Et donc, on se tourne
vers le passé pour mieux appréhender les causes ayant suscité le
conflit. Dans ce cas de figure, en Afrique traditionnelle régie par
la Philosophie Politique, en l'espèce, la parole était donnée aux
antagonistes et chacun racontait le litige depuis ses origines
jusqu'à ses conséquences, ce qui permettait de saisir l'objet du
contentieux. Une telle approche avait le mérite de faciliter les
sanctions à mettre en œuvre. Or, en Afrique moderne régie par la
Science Politique, au cours des processus de « réconciliation »
préconisés dans un but politique, se met sur place, une sorte de
« jeu de pudeur » où, on va éviter de crever l'abcès.
Ainsi, au nom d'une prétendue « réconciliation », l'on
recommandera de parler de tout, sauf de ce qui fait mal. Alors que
l'adage le dit bien : « pour faire des omelettes, il faut
casser les œufs ». Mais, en Afrique moderne, surtout, il ne
faut pas casser les œufs si l'on veut faire des omelettes. Du coup,
on esquive, on camoufle, on dissimule l'objet même du litige. La
« réconciliation » devient alors subjective au sens
juridique et sociologique du terme dans la mesure où, elle ne met en
jeu que les personnes, les parties au conflit, en l'occurrence, les
victimes (les bourreaux n'étant nullement mentionnés), et que
l'objet du conflit est caché, torpillé, recouvert, effacé.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Là,
où, le cynisme l'emporte sur tout, c'est qu'en même temps que par
des procédés d'intimidation et des manœuvres déloyales, l'on
empêchera les victimes de parler crûment des torts qu'ils ont
subis, c'est-à-dire, de mettre un nom sur la souffrance qu'elles ont
subie, de désigner par son nom, l'objet de leur cauchemar, on leur
demandera de pardonner !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">D'où, questions :
pardonner à qui ? Pardonner quoi ? Et pardonner pour
quoi ? </span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
en cela, qu'on voit bien que l'Afrique moderne fondée sur la Science
Politique n'est pas l'Afrique traditionnelle basée sur la
Philosophie Politique, c'est-à-dire, l'Afrique de la parole libre,
l'Afrique de la loyauté. Dans cette Afrique moderne fondée sur la
science politique c'est-à-dire, l'Afrique de la ruse et de la
malice, le processus de « réconciliation » vise surtout
à occulter les causes des crises militaro-civiles. Surtout, il ne
faut pas en parler. Comme si, en plus d'avoir été victime d'un
conflit, l'on devait subir le joug de la loi de l'Omerta. Or, il est
de notoriété qu'en thérapie, le patient qui arrive à mettre un
mot sur son mal, sur ses maux, pour lui, c'est un début de guérison.
On comprend aisément donc qu'en Afrique moderne, les victimes des
conflits ne guérissent pas des dégâts des conflits car il ne leur
est pas permis d'évacuer sincèrement leur souffrance, vu le silence
qui leur est imposé. Du coup, à force d'occulter les mobiles des
conflits, l'esprit de vengeance est nourri, et la justice privée
renforcée. D'où, l'approfondissement de la désintégration, et la
récidive des conflits. Pour tout dire, à privilégier la
« réconciliation » au lendemain des conflits en Afrique
au Sud du Sahara, l'on est plus tourné vers le présent,
sommairement ancré dans le passé, et insuffisamment tourné vers
l'avenir, et donc, la résolution des conflits sur ce continent
capote ; rendant ainsi plausible sur ce continent, l'aggravation
de la désintégration, la résurgence voire la récidive des
conflits car la paix générée par les politiques de réconciliation
est une paix précaire. Il est donc évident que la Résolution des
conflits en Afrique devrait privilégier la prévention.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>II)
LA PREVENTION DES CONFLITS BASEES SUR LA PHILOSOPHIE POLITIQUE :
UN OUTIL OBJECTIF ET SÛR DANS LA RESOLUTION DES CONFLITS </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Là,
où, les politiques de «Réconciliation» au lendemain des conflits
en Afrique sont fortement ancrées dans le présent et sommairement
tournées dans le passé pour une paix précaire, les politiques de
Prévention des conflits sont quant elles fortement ancrées à la
fois dans le passé, dans le présent et vers l'avenir (A) et là où
les politiques de « réconciliation » ont un but
politique, les politiques de préventions de conflits ont quant à
elles, un but social qui assure d'une paix durable (B).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
La prévention des conflits, un outil objectif de paix ancré dans le
passé, le présent et vers l'avenir</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
prévention des conflits est préconisée dans les résolutions des
conflits pour trois raisons :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<br /></div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">-
la prévention des conflits est une action objective car elle vise
l'objet du conflit qu'elle appréhende dans toutes ses dimensions
socio-économiques, culturelles et politiques.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">-
la prévention des conflits a aussi une visée subjective parce
qu'elle prend en compte les sujets au conflits, les victimes, mais
aussi les bourreaux.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">-
La prévention est un mécanisme orienté à la fois dans le passé,
le présent et dans l'avenir pour les raisons suivantes :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> *
Orientée dans le passé pour repérer les déterminants sociaux,
politiques, culturels, économiques...etc., qui ont suscité le
conflit. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> *
Orientée dans le présent pour maintenir une veille sécuritaire.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"> <span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"> *
Orientée dans le futur, non seulement pour maintenir une veille
sécuritaire mais aussi en vue de réduire, éradique les
déterminants conflictuels identifiés dans le passé, pour
l'avenir. </span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">Il
résulte que, dès l'instant où, la prévention s'occupe en même
temps de l'objet, mais aussi des sujets du conflits, elle éradique
complètement le contentieux dont elle établie la genèse de façon
fiable, en finissant par des mesures qui le contrent pour l'avenir.
</span>Il est donc évident que l<span style="color: black;">e
seul moyen de se protéger des crises futures, c'est la prévention.
</span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Or,
ce mot «prévention», les Africains ne l'évoquent jamais au
lendemain des graves conflits que connaissent leurs pays. A cet
effet, tout se passe comme si les pays africains avaient peur du mot
«prévention». Une telle méfiance vis-à-vis du mot «prévention»
pourrait s'expliquer par les raisons suivantes :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">1)
D'abord, les politiques post-crises de Prévention sont axées
autour d'un travail qui s'attaque aux déterminants sociaux,
économiques, politiques, culturels...etc., des crises. En ce sens,
</span><span style="color: black;">le
travail de prévention peut révéler les failles, les carences d'un
système politique dans un pays donné, lesquelles failles et
carences auraient pu, en grande partie, favoriser, l'émergence du
conflit. Faire un travail de prévention après les crises, c'est
absolument prendre le risque d'identifier les déterminants
originels, ce qui veut dire, révéler les failles, les carences
d'un système politique en place. Pour cela donc, on préférerait
apparemment les politiques de « réconciliation » qui
masquent au mieux les carences.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><br /></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">2)
Et puis, les politiques post-crise de prévention, en identifiant
tous les déterminants du conflit, peuvent révéler nos pratiques
quotidiennes, nos usages, nos coutumes, nos comportements néfastes,
bref, notre nocivité sociale à la base du conflit. Elles peuvent
ainsi nous mettre à nu, nous plaçant devant nos responsabilités
individuelles et collectives. Ce qui pourrait nous engager à opérer
des réformes sociales. Ce que nous sommes nombreux à ne pas
vouloir. En effet, les coutumes, tant qu'elles peuvent profiter à
certains, même à un petit nombre, pourquoi les changer ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">3)
Ensuite, vu que les politiques de prévention des conflits ont un
but social, et qu'ainsi, elles profitent plus aux populations qu'au
pouvoir, on comprend que les pouvoirs politiques les méconnaissent
au profit des politiques de « réconciliation » qui ont
un but politique et font l'affaire des pouvoirs politiques.</span></span></div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; line-height: 0.5cm;">4)
Par ailleurs, identifier les déterminants sociaux, économiques,
politiques, culturels ...etc.,des conflits par la prévention, c'est
assurément éradiquer les conflits. Or, en Afrique, le Conflit
nourrit son homme. Pour cela aussi, les politiques de préventions
des conflits ne sont pas les bienvenues. Pour que vivent les chefs de
guerre, il faut bien qu'il y a des guerres. Surtout qu'en Afrique,
les historiens révèlent que des personnes ne savent faire que la
guerre, qu'elles n'ont pas appris un autre métier à part faire la
guerre. Depuis l'enfance, elles étaient enrôlées dans la guerre et
en vivent. Un tel métier des armes n'étant pas envisageable sans la
guerre ni le conflit, on n'a pas intérêt faire de la prévention en
s'attaquant aux déterminants des conflits à leur source. On ferait
des chômeurs dans ce cas-là.</span></div>
<ul><div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">5)
Enfin, en Afrique au Sud du Sahara, il se pourrait que nous
n'aimions pas les politiques de préventions de crises parce que les
crises, en général, nous les fabriquons nous-mêmes, les aggravons
par nous-mêmes, et en tirons profit. Les prévenir, c'est les
éviter, et donc ne pas en tirer tout le bénéfice qu'elles nous
apportent. Autant dire que les crises politiques africaines, avant
tout, elles répondent plus à des mobiles politiques qu'à des
mobiles sociales. On évite donc les politiques de préventions au
lendemain des crises, et on leur préfère les politiques de
réconciliation parce que</span><span style="color: black;"> la
prévention des conflits a un but social.</span></span></span></div>
</ul>
<div align="CENTER" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
La prévention, une action sociale incontestable</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
une politique de prévention des conflits, l'enjeu est l'intérêt
supérieur de la société toute entière. Là, où, les politiques
de réconciliation font le bonheur des pouvoirs politiques, au
détriment des populations, la prévention des conflits fait le
bonheur de toute la société, y compris les gouvernants et les
gouvernés.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, les déterminants sociaux, culturels, économiques et
politiques étant à l'origine du conflit identifiés, ce sont des
politiques en vue de leur réduction qui se mettent en place. Quant
aux victimes, avec la liberté d'expression qui leur est accordée
pour mettre un nom sur leurs maux, et avec leur juste réparation,
elles n'ont plus aucun intérêt à nourrir vengeance. De leur côté,
les bourreaux ayant pu expliquer les motifs de leurs actions néfastes
sur la paix civile, ils permettent désormais de sauvegarder la paix
pour le futur. La paix ainsi gagnée est juste car elle a réparé
les torts de part et d'autre. C'est dire que le risque conflictuel
est réduit, éradiqué, il n'est plus encouru. La paix sociale ainsi
gagnée, c'est l'intégration sociale qui est boostée. Les
gouvernants pourront gouverner sans craindre des bruits de bottes et
des soulèvements populaires même si le travail de prévention a mis
au jour les failles de leur système de gouvernement, ce qui leur
permettra d'opérer des réformes. Les populations quant à elles
vivront en toute quiétude sans peur d'affrontements.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, en matière de politique de prévention des conflits, c'est
tout le monde qui gagne.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
solution des conflits sur notre continent est maintenant connue :
c'est la prévention. En effet, les politiques de prévention des
conflits peuvent nous sortir d'affaire, là, où, les politiques de
réconciliation sans prévention nous conduisent au gouffre. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
l'adage le dit bien :<b>"il
vaut mieux prévenir que guérir</b>".</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 0.5cm; margin-bottom: 0cm; orphans: 1;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
nous résumer, en Afrique moderne, le résurgence des conflits est
imputable à leur mauvaise résolution. Tantôt, on se fonde sur des
politiques de réconciliation plutôt que sur des politiques de
prévention, tantôt, on pense qu'on peut résoudre nos conflits au
moyen des armes. Sur ce dernier point, l'expérience a démontré que
sur notre continent, les armes n'ont jamais résolu un conflit.
Prenons deux exemples : la Somalie et le Soudan. En Somalie, si
les armes venaient à bout des rebellions, ce pays ne serait pas
aussi laminé qu'il est actuellement, sans une seule institution qui
rappelle l’État. Pareillement, que le Soudan.
Au début, c'était une guerre de souveraineté entre le nord et le
sud, guerre qui a duré des décennies. La partition a été faite.
On pensait que c’en était fini. Que non ! Maintenant, c'est
la guerre entre le sud contre le sud. Tel
est le risque consistant à bâtir son unité nationale autour du
territoire, et autour de la religion, plutôt que sur des valeurs,
des fondamentaux laïcs.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
terme de cette réflexion, nous pouvons réaffirmer sans nous tromper
que l'Afrique est très désintégrée pour prétendre former une
homogénéité politique nationale dans ces pays, a fortiori à un
niveau continental. Pour parvenir à l'homogénéité nationale de
ses pays et à son homogénéité continentale, il faut l'intégrer
d'abord. Et ce travail d'intégration africaine passe par la prise en
compte des fondamentaux de philosophie politique qui de tout temps
ont gouverné l'Afrique. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3433"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, on peut pacifier durablement l'Afrique, il faut seulement le
vouloir, et travailler pour cela. Cela veut dire qu'il nous faut une
volonté politique. Ce qui nécessite un travail de fond. Mais, ce
travail de fond implique un nouveau cadre. Ce cadre nouveau, c'est
l'UPACEB (Union des Peuples Africains de Civilisations Ébènes) dont
l'objectif est d'inspirer à l'Afrique, la création d'une
Organisation politique continentale et internationale basée sur ses
civilisations. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Encore
faut-il le répéter, nous l'avons vu tout au long de cette
réflexion, les conflits en Afrique étant le fait de la
désintégration sociale, seule la mise en place d'un système
d'intégration basée sur les fondamentaux des civilisations
africaines pourra venir à bout de ces conflits ravageurs. Autrement
dit, la solution à nos conflits passant par la prévention, cela
passe effectivement par la mise au jour et l'enseignement de nos
fondamentaux à nos populations. C'est le projet de l'UPACEB.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3401"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Comme
par hasard, c'est textuellement ce que les pères de l'Europe ont
fait lorsqu'ils ont dit ensemble : "plus jamais çà !
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
résultat de ce « plus jamais çà » collectif, on le
voit aujourd'hui où, l'Europe qui était « un champ de
bataille »(pour reprendre les termes de Monsieur François
Fillon ancien premier ministre français) est aujourd'hui, un espace
tendre et doux, où, le monde entier voudrait vivre. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Nous
pouvons réaliser ce rêve pour l'Afrique, nous pour pouvons réaliser
ce rêve en Afrique !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
suffit pour cela, d'exécuter le projet politique de l'UPACEB.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3405"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3403"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3451"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3449"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3467"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3465"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-50920366939480290652015-12-06T10:05:00.004-08:002015-12-06T10:05:51.868-08:00 AFRIQUE AU SUD DU SAHARA LA THEORIE DU COMPLOT AU SERVICE DE LA DESINTEGRATION<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;">
<span style="font-size: medium;"><b>AFRIQUE AU SUD DU SAHARA</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"> <span style="font-size: medium;"><b>LA
THEORIE DU COMPLOT AU SERVICE DE LA DESINTEGRATION</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #006600;"><span style="font-size: 16pt;"><b>Sœur,
Frère, pardon, quitte dans çà !</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
peuples opprimés ont ceci de particulier qu'ils tirent de leur
oppression, la sagesse, l'unité, la solidarité qui constituent leur
force. C'est ce qui leur permet non seulement de résister à toutes
formes d'adversité, mais encore leur permet de vaincre le mal.
Cependant, pour ce qui concerne les peuples africains au Sud du
Sahara, tout laisse à penser qu'ils n'ont tiré aucune leçon de
leur histoire dramatique. Au contraire, plus le rouleau compresseur
de l'oppression les accable, plus ils se dispersent, et donc, perdent
la face devant devant tous les enjeux. Ainsi, dans un continent
africain, où, la rumeur est effectivement le premier médium, ces
dernières années, un phénomène se développe, et prend de
l'ampleur. Ce phénomène qui consiste à soupçonner le mal partout,
en tout, et, en quiconque, sème une sorte de psychose collective au
sein des populations. On en est venu à tel niveau de méfiance
vis-à-vis de l'autre, q</span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ue
la paranoïa s'en trouve pleinement caractérisée. En effet, la
moindre contradiction apportée à l'autre, prétendant détenir la
vérité vaut le blâme, le bannissement, si ce n'est carrément le
bûcher, en l'espèce, les coups de machette et les coups de fusils.
Le principe est donc l'alignement sur la pensée unique distillée.
Surtout, ne pas oser la différence, car la liberté d'opinion et la
liberté de pensée sont profondément remises en question. Et comme
dans un système totalitaire, il faut obligatoirement être du côté
de l'autre, même si l'on n'épouse pas ses thèses, car, avoir une
position contraire, revient à le contredire, et, en l'espèce, l'on
s'expose au lynchage. En Afrique, en ce début de millénaire, on
est comme sous le régime de la terreur.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ce
sont là, des éléments constitutifs de </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><u><b>la
théorie du complot</b></u></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">.
Théorie du complot qui est aussi appelée :
«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>conspirationnisme »
</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ou
encore</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>« théorie
conspirationniste </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>».</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Une
page Wikipédia donne une définition assez claire de la théorie du
complot qui «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>propose
de donner une vision de l'histoire perçue comme le produit de
l'action d'un groupe occulte agissant dans l'ombre. Loin de la simple
rumeur, il s'agit (selon Peter Knight, de l'</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>université
de Manchester</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>)
d'un récit théorique qui se prétend cohérent et cherche à
démontrer l'existence d'un complot entendu comme le fait qu'« un
petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier
et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours
des événements » La </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>conspiration</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> secrète </b></i></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Civil"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>civile</b></i></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>, </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>criminelle
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>ou </b></i></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>politique</b></i></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
visée par la théorie du complot, agirait généralement dans
l'objectif de détenir ou conserver une forme absolue de pouvoir
(politique, économique ou religieux). Du point de vue des
observateurs en sciences sociales, la théorie du complot tend à se
soustraire à la </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>réfutation</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> ;
en effet, toute démonstration destinée à prouver qu'aucun complot
n'est à l'œuvre sera interprétée comme une nouvelle tentative de
tromper le complotiste qui - lui - continuera à chercher ce qui se
passe dans l'ombre, et qu'on ne lui dit pas. Les explications
officielles ou scientifiques établies par les </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>pouvoirs
publics</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> et
relayées par les grands </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>médias</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> d'information
seront structurellement discréditées. »</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Il
se trouve qu'en Afrique au Sud du Sahara, la théorie du complot qui
se nourrit de la confusion s'amplifie parce que nous vivons des
périodes troubles et incertaines à cause des guerres, des pandémies
et des crises économiques aiguës. C'est ainsi que cette théorie du
complot peur s'appréhender en quatre phases</span> :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">D'abord, la théorie du complot
se déploie de façon horizontale : entre citoyens africains,
dont certains accusent d'autres de traîtrise, de trahison, pour
leurs intérêts personnels, au détriment de nos États, de nos
nations, et ce, en conspiration avec l'étranger.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ensuite, la théorie du complot
se déploie de façon verticale, entre citoyens et États. Certains
citoyens accusant leurs gouvernements d'agir contre les intérêts
de l'Afrique, pour privilégier les intérêts étrangers.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">De
ce qui précède, disons que ces deux niveaux de théorie de complot
en Afrique sont suscitées par les deux écoles dites Exogènes et
Mixtes, lesquelles voient toujours la main obscure de l'étranger
dans les déconvenues africaines. Par ailleurs, ces deux niveaux de
théorie du complot en Afrique sont instigués par cette Afrique
intitulée « <b>Afrique digne</b> » (comme s'il devait y
avoir deux Afrique !!!), laquelle Afrique digne voit dans
l'Afrique dite « <b>Afrique indigne </b>», des
conspirateurs agissant contre les intérêts de leur continent, au
profit de l'étranger.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Et puis, la théorie du complot
se déploie de façon transversale, dans les relations bilatérales
et multilatérales entre les États africains : dans cette
configuration, ce sont des États Africains qui accusent d'autres
États africains voisins de vouloir les déstabiliser. </span>
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
cette perspective, notons que les deux régions symétriques
d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique de l'Est sont celles qui
fournissent de belles illustrations. Dans les années 1970, le Togo
de feu le Président Gnassingbé Eyadéma n'a eu de cesse d'accuser
son voisin, le Ghana du président Gerry Rawlings, de vouloir le
déstabiliser. Par conséquent, pour se protéger d'un éventuel coup
d'état venu du Ghana, le président Eyadéma ira jusqu'à faire
ériger une barrière en ferraille à la ville frontalière d'Aflao
séparant le Togo du Ghana. Là, où, on peut vraiment rigoler, c'est
que ce mur artisanal servant de frontière entre les deux pays n'a eu
pour effet que d'empêcher les animaux domestiques de part et d'autre
de la frontière d'aller librement brouter de l'herbe ici et là. En
effet, les citoyens des deux pays traversent cette frontière du
matin au soir, pour aller travailler, qui, au Togo, qui, au Ghana. On
peut voir les femmes du Ghana porter leurs cuvettes et leurs marmites
sur la tête, s'abaisser pour franchir la frontière, et venir
préparer et vendre leurs grillades de viande et de beignets au Togo
jusqu’au soir, et repartir au Ghana toujours dans la même posture.
Ce qui veut dire qu'en fait de frontière, il s'agissait d'une corde
à sauter pour enfants !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
les années 1980, 1990, ce sera au tour du Liberia d'accuser la Côte
d'ivoire de le déstabiliser en hébergeant Charles Taylor et ses
troupes. Dans les années 2000, la Côte d'ivoire à son tour
accusera le Burkina Faso de la déstabiliser en hébergeant sa
rébellion et ironie du sort, c'est maintenant, en 2015, le tour du
Burkina Faso d'accuser la Côte d'ivoire de vouloir le déstabiliser.
Dans la même Afrique de l'Ouest, on n'oubliera pas les soupçons de
déstabilisation entre le Burkina et le Mali qui s'accusent
mutuellement de déstabilisation depuis la nuit des temps.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
Afrique de l'Est, entre la RDC, l'Ouganda et le Rwanda, la théorie
du complot bat son plein. Finalement, on ne sait même plus qui
déstabilise qui. Et puis, entre l'Éthiopie, l’Érythrée, la
Somalie, le Soudan...etc., la théorie du complot est à son
paroxysme. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A
ce sujet, nous l'avons dit, et redit, la géographie insinue les
frontières, qui à leur tour insinuent la souveraineté, qui conduit
au finalement au conflit. L'Afrique gagnera beaucoup plus à se
construire autour de ses valeurs, de ces civilisations, plutôt que
sur le critère géographique.</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ces dernières années, la
théorie du complot s'est déportée sur la liberté d'opinion et la
liberté religieuse. Très souvent, la paranoïa ambiante a dénoncé
plusieurs courants de pensées philosophiques et plusieurs courants
religieux de porter atteinte aux intérêts de l'Afrique et de
vouloir détruire l'Afrique. Par exemple, sont dénoncés, le
complot maçonnique, le complot illuminati et le complot juif. Alors
qu'avec un peu plus d'informations, de renseignements et
d'instructions, les Africains n'évoqueraient même pas ce type de
complot ! Quand on sait les ravages que ce type de dénonciation
a causés à la France du 19ème siècle, et même à la France
d'avant le 19ème siècle, pour ce qui concerne les Juifs à
savoir, la persécution des Juifs depuis le Moyen-âge jusqu'au
19ème siècle avec l'affaire Dreyffus, la prise à partie des
Francs-maçons accusés d'avoir fomenté la révolution française
pour détruire le christianisme...etc.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Pourquoi
les Africains jouent-ils avec le feu en évoquant des sujets aussi
sensibles pour les dégâts énormes qu'ils ont causés à
l'humanité ? Est-ce cela, l'amour de l'Afrique, que de vouloir
lui attirer des ennuis qui ne lui ressemblent ni de près, ni de
loin ?</span></div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Bref,
on aurait pu évoquer ces quatre niveaux de déploiement de la
Théorie du Complot en Afrique pour rigoler, si les dégâts qu'ils
entraînent sur notre continent n'étaient pas destructeurs. En
effet, sur le continent noir, la théorie du complot sert la
désintégration aussi bien en amont qu'en aval. Ainsi, si la théorie
du du complot est la cause de la désintégration africaine, elle est
aussi la conséquence de la désintégration profonde de l'Afrique.
Voilà pourquoi, là, où, la théorie du complot peut disloquer un
peu plus l'Afrique, ailleurs, en Afrique, la désintégration
elle-même aggrave la théorie du complot. C'est ainsi qu'en Afrique,
la théorie du complot entraîne une opération de sélection entre
Africains (I), et qu'elle amplifie la stéréotypie sur le continent
(II).</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>I)
LA THEORIE DU COMPLOT EN AFRIQUE, UNE OPERATION DE SELECTION</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
théorie du complot en Afrique opère une sélection entre des
complotistes donnés pour être au service de l'Afrique (A) et des
comploteurs soupçonnés de desservir la cause africaine (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Des complotistes donnés pour être au service de l'Afrique </b></span></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Aujourd'hui,
en Afrique, la théorie du complot est devenue un instrument
dangereux aux mains d'une partie d'Africains qui souhaitent aiguiser
les passions de la populace. Grâce à la théorie du complot, une
catégorie d'Africains s'est arrogée les pleins pouvoirs qu'aucune
Constitution nationale ne lui reconnaît pourtant. Cette catégorie
d'Africains se qualifie de patriotes pour signifier sa loyauté
envers l'Afrique. En tant que tels, ces complotistes ont établi des
critères de patriotisme qui les rapprochent de très près au
racisme, pour les plus radicaux. En effet, ces complotistes Africains
radicalisés prohibent tout rapprochement avec l'étranger, sur qui
ils font peser plusieurs récriminations. Ainsi par exemple, pour ces
complotistes radicalisés, un couple mixte composé d'un citoyen et
d'un étranger est en soi signe de trahison du pays ou de l'Afrique.
Cela se passe dans les cas où, le niveau transversal de la théorie
du complot se déploie : à savoir, là, où, un pays accuse son
voisin de comploter contre lui. En outre, pour les Complotistes, être
Franc-maçon, ou être illuminati, ou être Juif, c'est comploter
immédiatement contre l'Afrique. A les entendre, on est dans une
totale confusion. En effet, tout se passe comme si l'on ne pouvait
pas envisager d'aimer l'Afrique tout en étant Franc-maçon,
illuminati, ou même tout en étant Juif. En outre, on n'a
l'impression en écoutant ces complotistes radicalisés que, sauf à
être traître, et à comploter contre l'Afrique, un amour est
impossible entre un citoyen et une étrangère, ou entre une
citoyenne et un étranger. D'autant plus que pour ces complotistes
radicalisés, serait donc patriote Africaine, patriote Africain, la
femme Africaine, l'homme Africain, qui n'a aucun contact avec les
Franc-maçons, les illuminati, les Juifs, et finalement les
étrangers. Toute posture contraire s'assimilerait à de la traîtrise
à l'égard de son pays, et pour finir de l'Afrique. Au fond, les
conspirationnistes ont un projet secret : la conquête du
pouvoir, et la mise à l'écart d'un maximum de personnes
indésirables dans la gestion commune du pays, dans le partage
équitable des richesses nationales et continentales. Et voilà
comment la théorie du complot sert à l'enrichissement d'une
minorité, lorsque la majorité est exclue. Face aux complotistes,
leurs produits, c'est-à-dire les comploteurs.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Des comploteurs soupçonnés de desservir la cause africaine </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
Afrique au Sud du Sahara, au nom de la théorie du complot, les
traîtres, les vendus, ce sont celles et ceux qui coopèrent avec les
grandes puissances et d'autres pays étrangers en politique
internationale, dans les affaires commerciales et financières, dans
le mariage...etc. Par exemple, est comploteur contre l'Afrique, tout
Africain Anglophone qui revendiquerait sa spécificité. Car, le
faisant, il vend les intérêts de son pays et ceux de l'Afrique à
la Grande Bretagne ou aux Américains. L'Africain arabophone sera
stigmatisé en tant qu'il est soupçonné d'agir contre les intérêts
de son pays et de ceux de l'Afrique au profit de la Ligue Arabe.
Pareillement, est comploteur en Afrique, l'Africain francophone qui
veut assumer sa spécificité. Aux yeux des complotistes, un tel
Africain francophone voulant assumer identité francophone est celui
qui vend les intérêts de son pays, et ceux de l'Afrique à la
France. L'Africain Hispanophone qui projettera de vivre sa
spécificité sera considéré comme agissant pour les intérêts de
l'Espagne et non pour les intérêts de son pays et de son continent.
L'Africain lusophone qui montrerait son attachement à sa culture
lusophone sera considéré comme agissant contre son pays et son
continent au profit du Portugal. Ainsi de suite. Pour finir, la
diversité de nos langues véhiculaires qui constitue une richesse à
tous points de vue en tant qu'elle est une garantie de
multiculturalisme est devenue un instrument de division et de
conflits. Au lieu de nous unir et nous fortifier, au contraire, cette
diversité linguistique nous segmente un peu plus. Surtout, sous
l'effet de la théorie du coomplot.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
liste des comploteurs ne s'arrêtent pas là. En effet, sont des
traîtres en Afrique dans la perspective complotiste, celles et ceux
qui fréquentent la franc-maçonnerie, les groupes illuminais ou
celles et ceux qui côtoient les Juifs. Considérés comme tels, ils
sont marginalisés par la catégorie dite des « patriotes »
qui les considère comme faisant preuve de déloyauté envers
l'Afrique. Là, où, le piège est grand, c'est que cette catégorie
est parfois tentée d'assumer les accusations de déloyauté portées
contre elle, en voulant un peu plus démontrer ses affinités pour
les étrangers, les grandes puissances, les franc-maçons, les
illuminatis...etc. Le faisant, cette catégorie qui veut donner au
départ dans la provocation court le risque de tomber dans le piège
qui lui est tendu : celui de trahir l'Afrique effectivement. Ce
qui suscite le courroux de la première catégorie dite des
patriotes. S'en suivent alors des querelles, des conflits, pouvant
aller jusqu'aux bastonnades, aux affrontements sanglants. La toile
révèle à ce sujet, des manifestations d'Africains dans les
capitales européennes qui débouchent sur des violences physiques
entre les deux catégories d'Africains, c'est-à-dire, entre de
prétendus « patriotes » Africains, et de prétendus
« traîtres » Africains. Or, ce type d'affrontements
entre loyaux et déloyaux n'honore pas l'Afrique. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Dans
la même perspective, des cas de divorces entre couples mixtes ont
été aussi signalés ces dernières années, à cause de la théorie
du complot. Sur le Net même, des injures sont orchestrés à l'égard
de personnes faisant partie de l'un, ou de l'autre groupe. Plus que
jamais, la désintégration africaine est nourrie par la théorie du
complot, et la stéréotypie n'en est qu'amplifiée.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #006600;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: blue;">II)
LA THEORIE DU COMPLOT EN AFRIQUE, UNE AMPLIFICATION DE LA STEREOTYPIE</span></b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">A
n'en point douter, la théorie du complot augmente la stéréotypie
en Afrique par le fait que des propos sans fondement ni
intelligibilité sont véhiculés dans un but politique (A) mais
aussi par le fait que la théorie du complot fait accroître les
préjugés (B).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">
</span><br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
La propagation de rumeurs sans fondement et sans intelligibilité
dans un but politique </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">La
faiblesse de la théorie du complot est qu'elle réside le plus
souvent dans la rumeur, sans réel fondement qui caractérise la
stéréotypie. Comme le définit le Dictionnaire Larousse, la
stéréotypie est une « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>r</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>épétition
d'une attitude, d'un geste, d'un acte ou d'une parole, sans but
intelligible. </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">»
Au fond, tout se passe comme si les complotistes voulaient faire du
mal aux populations en leur inspirant la crainte et la peur pour leur
cacher certaines vérités. A ce sujet, une citation attribuée à
Karl Popper sur le Net l'illustre bien : «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>L</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>es
personnes les plus désireuses d'amener le paradis sur terre sont les
plus enclines, une fois au pouvoir, à adopter des théories du
complot pour y expliquer leur échec.</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">»
Popper ne pouvait pas mieux le dire. Sur notre continent, le
conspirationnisme est toujours le fait de ceux qui sont en train de
perdre le pouvoir, ou de ceux qui ont ont perdu le pouvoir. Du coup,
ils prennent le peuple en otage en lui racontant n'importe quoi. La
presse aux ordres prend la relève pour orchestrer une sorte de
manipulation psychologique sur les citoyens. La rumeur s'amplifie
ainsi, et les passions se déchaînent. Et voilà comment la théorie
du complot nourrit les conflits interethniques et religieux. On
n'oubliera pas de mentionner qu'en Afrique au Sud du Sahara, la
théorie du complot prospère rapidement parce que l'Afrique est
composé d’État faillis, d’États désintégrés. C'est ce
qu'illustrent très bien deux écoles sociologiques américaines dont
les thèses sont résumées sur une page Wikipédia: </span></span>
«<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Pour
un premier courant, c'est l'«excès d'institution» qui provoque le
développement des théories du complot. Timothy Melley (</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Université
de Miami</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>),
spécialiste de la culture populaire, parle d'une «agency panic» :
il voit dans le conspirationnisme l'expression d'une crise de
l'</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>individu
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>et
de son autonomie, ainsi que son angoisse face au pouvoir croissant,
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>technocratique
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>et
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>bureaucratique</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
des </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>administrations</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>.
Il considère en outre la théorie du complot comme un élément
essentiel de la culture populaire américaine de l'après 1945.
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">(Seconde
Guerre Mondiale).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Pour
un autre courant, les théories du complot naissent, à l'inverse, de
la «disparition des institutions structurantes». Le juriste
américain Mark Fenster</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>(</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Université
de Floride</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>)
explique que le développement des théories du complot est le fruit
du déclin de la </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>société
civile </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>traditionnelle
(l'encadrement par les corps intermédiaires classiques, les
</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>syndicats</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
les mouvements politiques) qui laisse désemparés les groupes les
plus fragiles, notamment les personnes défavorisées (handicapés,
familles défavorisées, personnes sans domicile, afro-américains…).
Les théories du complot, qui reflètent les insuffisances des
institutions et la demande de plus de transparence de la part des
citoyens, font partie intégrante du système politique démocratique
et ne sont pas des phénomènes marginaux. La théorie du
complot serait donc un palliatif face à l'annihilation de l'individu
par des institutions trop présentes, ou à l'inverse face au vide
provoqué par la vacance des institutions. Dans les deux cas, elle
est une réaction à la perte du sens ordinairement assuré par un
ordre social bien régulé.</b></i></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>»</b></i></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
tout cas, le deuxième courant de l'approche de la théorie du
complot reflète bien le cas des pays africains où, sous l'emprise
de la pauvreté structurelle et du désenchantement, les peuples ne
savent même plus à quel Saint se vouer, et croyant au premier ragot
villageois répandu, et au premier aventurier. On n'oubliera pas que
la théorie du complot en Afrique aggrave la stéréotypie.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
L'accroissement des préjugés du fait de la théorie du complot </b></span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Les
politiques africaines étant faites sur la base de la religion et du
tribalisme, nos sociétés ont été profondément clivées, et les
conflits ont été exacerbés surtout au cours de ces dernières
années. Au fond, nous payons le prix de nos mauvaises politiques.
Plutôt que s'en repentir, au contraire, on s'y plaît au moyen de la
théorie du complot qui ne fait que creuser un plus les fossés de la
division entre les citoyens et le cloisonnement entre les États.
L'on assiste alors à l'augmentation des stigmates. Chacun
voulant un plus se distinguer de l'autre selon son groupe
d'appartenance. Tel
est marié avec une Anglaise, une Américaine, une Française...etc.,
donc, il agit contre l'Afrique. Telle est Franc-maçon, tel est
illuminati, tel est Juif...etc., donc, il agit contre les intérêts
de son pays et de l'Afrique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Tel
est de culture arabophone, hispanophone, lusophone,...etc., donc, il
est contre son pays et l'Afrique. Et patati, et patata.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Sans
compter que tel est chrétien, tel est musulman, tel est du Sud, tel
est du Nord, donc, il est contre ma religion, il est contre ma
région...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Des
discours stéréotypés, qui stigmatisent l'autre, pour le
marginaliser, l'enfermer dans des préjugés absurdes, et finalement
pour lui fermer toutes les portes de réussite, et lui priver de
toute possibilité de communication et de communion avec le reste de
la communauté nationale et continentale sont tenus tous azimuts, y
compris par l'homme de la rue, mais aussi par la presse écrite. Sans
que cela ne choque personne. Et voilà comment la théorie du complot
désintègre un peu plus l'Afrique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;">Nous
disons : <b>« ma
sœur, mon frère, pardon, quitte dans çà ! »</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">En
effet, nous avons tellement à donner, à offrir ensemble, à nos
pays, à notre Afrique, à notre monde, qu'il est insensé de dresser
des barrières !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">L'UPACEB
veut y veiller. Scru-pu-leu-se-ment !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-25870064519821137872015-11-29T10:35:00.001-08:002016-02-07T15:23:30.068-08:00LA DESINTEGRATION EN AFRIQUE ALIMENT DU VICE DE L'INCOMPETENCE SOURCE DE DISCRIMINATION DANS LE SECTEUR BANCAIRE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: medium;"><b>LA
DESINTEGRATION EN AFRIQUE</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #0066ff;"><span style="font-size: medium;"><b>ALIMENT
DU VICE DE L'INCOMPETENCE</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;">
<span style="font-size: medium;"><b>SOURCE DE DISCRIMINATION DANS LE SECTEUR BANCAIRE </b></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #00cc33;"> </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">On
ne pourra pas évoquer les maux qui ravagent l'Afrique sans se
référer à la désintégration systémique de ce continent. Au
21ème siècle, aucun expert crédible, en quelque matière que ce
soit ne peut se passer d'incriminer la désintégration nationale et
continentale en Afrique dans l'analyse des problématiques
africaines. En effet, tout ce qui concerne l'Afrique en matière de
sous-développement passe d'abord, et avant tout, par la
désintégration. Et aucun fléau qui touche l'Afrique au sud du
Sahara n'est concevable sans une prise en compte de la
désintégration. Ainsi, qu'il s'agisse de la famine, des pandémies,
des guerres civiles, de la corruption, du racket, de la détérioration
du service public, du dysfonctionnement structurel de l’État, de
la fragilité des institutions, de tous les facteurs de
sous-développement, à la base, se trouve la désintégration,
c'est-à-dire, la désagrégation de toutes les structures politiques
d'insertion sociale de l'individu. Autant dire que n'importe quel
désagrément qui peut revêtir un caractère bénin dans le commun
des mortels, ailleurs sur un autre continent, en Afrique, le même
désagrément, pourtant bénin sous d'autres cieux peut devenir
calamiteux, à cause des effets de la désintégration nationale et
continentale. De ce fait, inutile de mentionner que pour n'importe
quel chercheur se voulant loyal et honnête intellectuellement dans
l'appréhension systémique des enjeux africains, la désintégration,
en tant que facteur principal de risque aggravant des fléaux sur le
continent noir est un instrument essentiel. Indubitablement, nous
sommes arrivés à un tel niveau de fermentation sociale pour
plusieurs raisons, parmi lesquelles :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">notre égoïsme atavique :
s'il est un qualificatif qui sied bien à l'Africain, c'est celui
d'égoïste. Déjà, au siècle dernier, dans son mémorable
discours intitulé « <b>Living in poverty »</b>, l'homme
d’État Tanzanien, l'honorable Juilius NYERERE le mentionnait très
bien lorsqu'il évoquait le « <b>selfishness </b>» des
fils et filles d'Afrique. Cet égoïsme africain est surtout
exacerbé par les intellectuels africains qui n'ont jamais pensé à
former un groupe homogène de réflexion à un niveau international
et continental pour poser les problèmes africains sur la table et
en discuter sans complexe, et sans esprits partisan. Par conséquent,
encore au 21ème siècle, siècle de la globalisation qui a fait
tomber le mur disciplinaire érigé par le positivisme au 19ème
siècle, mur disciplinaire tombé pour faciliter la mutualisation
des compétences et privilégier les approches systémiques face aux
multiples enjeux nationaux et internationaux pour des solutions à
la fois efficaces et efficientes, les intellectuels africains sont
les seuls au monde à faire des parcours professionnels solitaires.
Et pourtant, l'adage dit bien que l'union fait la force. Jusqu'à
quand les intellectuels africains le comprendront ? En
attendant, le mal atavique africain de la désintégration ne les
épargne pas non plus. C'est ainsi que non seulement les
intellectuels africains sont victimes de ce mal congénital qui
touche l'Afrique à tous les niveaux, mais encore qu'à défaut
d'unir leurs forces pour le combattre, ils contribuent eux-mêmes à
l'aggraver vu que chacun d'entre eux veut poursuivre son chemin, en
excluant tous les autres de son champ d'action. Au fond, en Afrique,
il n'y a pas que la communauté nationale et continentale qui est
disloquée. L'action collective intellectuelle elle aussi est
disloquée, si elle n'est carrément plombée par l'individualisme
des intellectuels. Là, où, le ridicule peut tuer les intellectuels
africains, c'est lorsqu'ils viennent étaler leurs connaissances sur
les plateaux télés pour critiquer les politiques africaines du FMI
et de la Banque Mondiale. On se demande alors où ils sont passés
pour réfléchir et donner leurs prétendues solutions meilleures,
avant que le FMI et la Banque Mondiale n'agissent à leur place !
C'est un autre aspect de l'égoïsme africain : prétendre
avoir des réponses et des solutions aux problèmes africains, mais
surtout, ne jamais les divulguer, jusqu'à ce qu'un autre apporte
sa solution. Seulement là, les critiques des prétendus
connaisseurs affluent. Curieux tout de même. En effet, vous dites
que vous êtes instruits. Et que mieux que quiconque, vous
connaissez les problèmes de votre continent. Mais en même temps,
vos solutions, vous ne les révélez pas. Jusqu'à ce qu'un autre
vienne accomplir la tâche à votre place. Et vous le critiquez ?
D'où vient ce savoir qui ne produit rien si ce n'est de
l'Afrique ?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
tout cas, plus que jamais, les intellectuels africains de tous bords
sont conviés à mettre sur place un comité de réflexion
regroupant des experts dans différents domaines aussi bien dans
chaque pays, et finalement au niveau continental et international
pour réfléchir aux problématiques du continent et apporter des
réponses fiables. C'est tout le travail que projette l'UPACEB sous
sous sa forme associative.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Notre manque de patriotisme :
l'amour de la patrie qui anime tout citoyen et le conduit au respect
des lois et des valeurs républicaines, voilà qui est en Afrique,
un produit à valeur politique. Ainsi, pour un grand nombre de
femmes et hommes politiques africains, l'amour de la patrie devient
utile seulement lorsqu'ils visent la conquête du pouvoir d’État.
Pour d'autres hommes politiques à la tête de l’État, il faudra
attendre qu'ils soient en difficultés politiques, que leur pouvoir
soit menacé disparition, pour qu'ils se souviennent enfin, qu'ils
ont besoin d'aimer leur patrie, et surtout, de l'aimer avec
l'ensemble de leurs concitoyens. Mais ce patriotisme en Afrique, il
n'a pas que valeur politique, il a aussi valeur pécuniaire. En
effet, le patriotisme est monnayable en Afrique dans la mesure où
il faut parfois payer les citoyens pour les mobiliser à défendre
leur propre patrie en danger. Ce manque de patriotisme à un niveau
national est malheureusement transposé à un niveau continental où,
les dangers qui menacent un pays frère laissent complètement
indifférents les autres pays. Voilà comment le manque de
patriotisme national se vit aussi à un niveau continental. Un petit
exemple qui paraîtra banal pour certains : sauf à se tromper,
en faisant le tour des hymnes nationaux des pays africains, seul le
Mali chante dans son hymne nationale, en même temps le Mali et
l'Afrique : « <b>Ô pour l'Afrique et pour toi Mali, les
champs fleurissent d'espérance. </b>» Autrement, chaque pays
africain ne fait que se chanter et se célébrer lui-même, dans son
hymne national, en toute ignorance de l'Afrique. C'est le prix de la
désintégration.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Notre système éducatif :
dans un système éducatif normal, c'est dès l'école primaire, en
passant par le collège, le lycée et l'université que les valeurs
collectivement partagées au niveau national sont enseignées aux
élèves et étudiants. En effet, l'acculturation de l'agent social
ne se fait pas du jour au lendemain. C'est un processus qui
s'inscrit dans le long terme à travers les apprentissages
culturels, l'intériorisation des normes...etc. Ceci est d'autant
plus important qu'au 21ème siècle, nous sommes dans le siècle de
la mobilité, un siècle mouvant, où, les trajectoires de
socialisation des agents sociaux s’intensifient et se
complexifient. Un siècle aux changements rapides, où, les us et
coutumes varient plus rapidement que prévus avec l'émergence de
nouvelles catégories sociales comme par exemple celle dite de
« citoyens du monde », sans oublier les nouvelles normes
universellement partagées et parfois localement ignorées que ces
changements entraînent, toute chose qui rend difficile
l'acclimatation du citoyen à son milieu ambiant. Plus que jamais,
nos systèmes éducatifs nationaux sont appelés à se soumettre aux
exigences de rigueur, de qualité, de performance qu'appellent ces
profondes mutations du monde tout en gardant du passé, l'essentiel
de ce qui constitue les bases, les repères de nos nations. Or, en
Afrique, soit on fait des réformes et alors on fait table rase du
passé y compris de ce qu'il a de précieux, soit on ne fait pas de
réforme et alors on conserve le passé, tout le passé, y compris
ses archaïsmes. Dans les cas où, on opère des réformes pour
vider entièrement le passé y compris ce qu'il a de précieux, on
pourrait citer l'exemple de l'enseignement de l'Instruction Morale
et Civique. Autrefois, cette discipline permettait d'enseigner les
valeurs morales et éthiques de la république aux enfants. Or, de
nos jours, certains pays africains, cet enseignement essentiel a été
radié. Ainsi, cette matière qui enseignait l'esprit de groupe et
l'amour de la patrie étant bannie du système éducatif, l'égoïsme
ne peut être que renforcé en chaque intellectuel africain, et la
désintégration nationale et continentale ne peut qu'avoir le vent
en poupe.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Notre cupidité maladive :
L'histoire de France nous enseigne une catégorie sociale qui a
porté l’État à bout de bras à l'ère révolutionnaire sans
demander le moindre sous : il s'agit des <b>Volontaires
nationaux pendant la Révolution</b>. La même histoire de France
nous enseigne le service de l’État rendu par les Hussards noirs :
ces instituteurs vêtus de noirs qui allaient dans les campagnes les
plus reculées pour instruire les populations, avec un salaire de
misère. Concernant les Hussards noirs, les instituteurs de l'ère
coloniale les avaient incarnés. Et c'ets grâce à eux que
l'Afrique a des intellectuels aujourd'hui. Mais pour ce qui concerne
les Volontaires nationaux, force est de reconnaître que ce type
d'action relevant de la gratuité n'est pas envisageable en Afrique
de nos jours. Cette Afrique d'aujourd'hui, où, l'argent règne en
maître. En effet, en Afrique, peu de personnes acceptent de faire
le bénévolat. Ainsi, l'argent est un des problèmes majeurs des
intellectuels africains. En effet, si les intellectuels africains
n'arrivent pas à s'unir pour déployer ensemble leurs compétences
et guérir l'Afrique de plusieurs de ses maux, c'est tout simplement
pour un problème de fric ! Aucun Africain n'accepterait
d'aller contribuer à une réflexion sur l'Afrique sans être payé.
Et donc, pour faire déplacer un intellectuel africain pour la cause
de l'Afrique, non seulement, il faut payer son déplacement, lui
verser une prime, mais encore il faut financer son séjour. Or,
comme personne n'a les moyens de prendre en charge tout le monde,
c'est-à-dire toutes les compétences requises pour résoudre les
problèmes de l'Afrique, ces problèmes restent en l'état. Et comme
la plupart de ces problèmes naissent de la désintégration, en
maintenant ces problèmes en l'état, c'est la désintégration qui
en sort grandie. Le temps est sans doute venu pour les filles et
fils d'Afrique d'apprendre à donne rà l'Afrique sans rien exiger
en retour.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le désintérêt des pouvoirs
publics : Que l'on soit à un niveau national ou que l'on soit
à un niveau continental, c'est en toute indifférence que l'Afrique
entière subit inéluctablement le fardeau de la désintégration.
Sans doute parce que les acteurs politiques tirent un grand profit
de la division entre les citoyens selon la maxime « diviser
pour régner », rien n'est entrepris pour juguler le
phénomène. Ainsi, à défaut de tout effort pour endiguer un mal
suffisamment dévastateur, il ne fait que s'étendre, et se propager
pour gangrener le tissu social. Les Etats africains devraient sans
doute songer à financer des comités de réfléxion regroupant des
experts nationaux, imprégnés des réalités locales, régionales,
nationales et continentales. Le développement de l'Afrique pourrait
être à ce prix.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Quoi
qu'il en soit, cette désintégration en Afrique, véritable bactérie
qui a contaminé tous les domaines de la vie nationale et
continentale n'épargne aucun secteur de la vie sociale sur le
continent. Pour exemples, la désintégration est l'aliment du vice
de l'Incompétence (I) de même qu'elle est la source de la
discrimination dans le secteur bancaire (II).</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: medium;"><b>I)
LE VICE DE L'INCOMPETENCE NOURRI PAR LA DESINTEGRATION</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
fallait s'y attendre de toute façon. Laisser prospérer la situation
de désintégration sans lui opposer de résistance, c'était ouvrir
la boîte de pandore à la médiocrité et par delà même au
développement tous azimuts du vice de l'incompétence. Pour s'en
rendre compte, il suffit de voir les nominations aux postes de
responsabilité tant au niveau administratif (A) qu'au niveau
syndical (B). </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Le vice de compétence dans la fonction publique nationale </b></span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
un système où, c'est l'appartenance tribale, l'appartenance
régionale ou l'appartenance religieuse qui rétribuent, et non pas
la méritocratie, l'attribution des postes dans la fonction publique
ne connaît pas de rigueur, encore moins de prise en compte des
compétences. En effet, les nominations aux fonctions publiques,
voire étatiques se font sur des critères subjectifs plutôt que
sur des critères objectifs. Dans cette perspective, le plus souvent,
celles et ceux qui occupent les postes à la fonction publique et
même dans le secte privé ne sont pas forcément les plus
compétents, ni même les plus qualifiés. Cela veut dire qu'en
Afrique, les bonnes personnes ne sont pas toujours aux bons endroits.
En effet, on nomme les agents à des postes de responsabilité, pas
en fonction de la rentabilité qu'ils sont censés offrir au pays, à
l’État, à la nation, mais plutôt pour le plaisir qu'on entend
leur procurer avec leur groupe d'appartenance ou leur groupe
d'identification. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Un
autre vice de l'incompétence qui relève d'une singularité
africaine est l'attribution de portefeuille ministériel aux médecins
et aux pharmaciens. Alors que les médecins sont formés pour soigner
les malades dans les hôpitaux, les chirurgiens formés pour
travailler dans les blocs opératoires, les pharmaciens pour veiller
à la dispense régulière de remèdes aux patients, on les retrouve
à la tête de ministère, s'occupant de questions administratives.
Or, ironie du sort, l'Afrique est le continent qui manque le plus de
personnels de santé dans certains pays.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le
vice de l'incompétence consistant à nommer un agent incompétent à
la place qu'il ne maîtrise pas, aggrave la désintégration
économique de nos pays, il est défavorable au développement de nos
États. Le problème est que la pratique n'a pas été inventée par
un Parti Politique. Elle existe depuis les indépendances des pays
africains où, les gouvernants africains successifs ont eu un goût
immodéré du népotisme. Alors, ce qu'a fait le gouvernement
précédent, en vertu de quoi le gouvernement qui lui succède ne le
ferait pas ? Ainsi va l'Afrique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Le vice de l'incompétence dans le syndicalisme africain </b></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Selon
le Dictionnaire Larousse, le syndicalisme est un «<b> </b><b>Mouvement ayant
pour objectif de grouper des personnes exerçant
une même profession en vue de la défense de
leurs intérêts.</b>»
Précisions aussi que dans les pays développés, depuis le 19ème
siècle, l'action syndicale est à l'origine de grandes réformes
sociales et plusieurs acquis sociaux reconnus comme tels aujourd'hui
sont l’œuvre des syndicalistes. En effet, les syndicalistes qui se
regroupent pour défendre une cause n'ont à cœur que cette cause,
et si le plus souvent, leur lutte finit par être couronnée de
triomphe, c'est surtout à cause de leur détermination mais surtout
à cause de leur unité. Par ailleurs, le leader syndicaliste est
librement choisi par les militants en fonction de ses talents. En
Afrique, l'action syndicale échoue le plus souvent pour les raisons
suivantes :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">très
souvent, les syndicats sont le soubassement des Partis Politiques et
parfois même l'instrument au service du pouvoir en place pour
manipuler le peuple.</span></span></div>
</li>
</ul>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
mouvement syndical africain se désintègre pour des motifs tribaux
et religieux. Le groupe ethnique du leader pourtant choisi
démocratiquement par l'ensemble du groupe finit par mettre la main
sur l'ensemble du syndicat pour se comporter comme s'il en était le
propriétaire.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
vice de l'incompétence finit par l'emporter sur la méritocratie
car le leader syndical tombe dans la tentation de nommer aux postes
clés du syndicat, les siens, c'est-à-dire, celles et ceux de sa
famille biologique, ou de son groupe ethnique, ou de son groupe
religieux.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
incompétents étant aux affaires, forcément, l'action syndicale
prend du plomb dans l'aile.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
syndicat part en brioche.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
finir, pour la même cause, on a plusieurs syndicats satellites qui
naissent, pour fonctionner sur les mêmes bases tribales, familiales
et religieuses que le syndicat originel.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
résulte que les mêmes syndicats défendant la même cause se
transforment en syndicats opposés qui se combattent mutuellement.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
la suite, plus de syndicats porteur d'un idéal à défendre.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
puis, aucune cause syndicale a défendre si ce n'est la lutte pour
promouvoir son propre syndicat.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Finalement,
sans cause à défendre, il n'y a pas de triomphe, et donc pas de
réforme sociale d'envergure. Tout est au point mort, c'est-à-dire
qu'on retourne à la case départ.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
tout dire, la désintégration nationale et continentale, l'Afrique
la paie assez cher. Elle n'épargne aucun domaine de la vie. Même le
secteur bancaire y passe.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: medium;"><b>II)
UN SECTEUR BANCAIRE AFRICAIN DISCRIMINATOIRE</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
désintégration dans le secteur bancaire africain provient du fait
que ce secteur laisse sur le banc de touche une majorité de la
population (A) alors que les moyens de les inclure ne manque pas (B).</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>A)
L'exclusion du secteur bancaire de la majorité de population
africaine </b></span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ces
dernières années, s'il y a un mot qui est revenu le plus souvent
sur les lèvres en Afrique, c'est celui de «<b> bancarisation </b>».
Cela veut dire que l'Afrique vient de prendre conscience que la
majorité de sa population active et une grande partie de sa
population passive ne possèdent pas un compte bancaire. La
population active, ce sont ces millions de jeunes et d'adultes qui
travaillent au quotidien, produisent des richesses, font fonctionner
l'économie nationale mais aussi l'économie continentale, mais, qui,
par injustice, ne possède aucune protection sociale.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
population passive, c'est la population active d'hier qui a créé
des richesses pour fortifier l'économie nationale et continentale,
mais qui au soir de la vie, a vu ses forces diminuées. Sans
protection sociale, elle continue de travailler malgré l'âge et la
fatigue, pour pouvoir se nourrir et nourrir son clan. </span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Pour
plusieurs motifs, valables ou farfelus, ces populations issues
majoritairement du secteur informel ne possèdent pas de compte
bancaire. En effet, pour certains, l'illettrisme et l'analphabétisme
ne facilitent pas la bancarisation d'une majorité d'Africains. Le
problème est que malgré l'illettrisme et l'analphabétisme, les
pays africains arrivent quand même à recenser leurs populations
respectives et savent au moins le nombre de leurs habitants et le
nombre de leurs électeurs ! Cela, pour dire que le motif de
l'illettrisme et de l'analphabétisme n'est pas valable pour exclure
un nombre aussi important de producteur de richesses de nos systèmes
bancaires. C'est sans doute ce que semblent comprendre bon nombre de
pays africains. En effet, on peut penser que, si ces dernières
années, de plus en plus de pays africains évoquent le mot
« bancarisation », c'est justement parce qu'ils pensent
de plus en plus à mettre en place des politiques sociales comme par
exemple l'assurance maladie et les allocations familiales, deux
politiques sociales complètement inconnues en Afrique surtout
lorsque l'on vit en campagne, ou alors, lorsque l'on vit à la ville,
mais qu'on a en commun, avec les campagnards, de travailler dans le
secteur informel. Ainsi donc, l'Afrique commence à penser à ces
politiques sociales majeures. Et c'est ainsi qu'elle découvre
subitement que sans un compte bancaire, de telles politiques sont
impossibles à mettre en place. C'est le lieu de rappeler que la
bancarisation des populations africaines peut se faire en un temps
record, pourvu que les États africains le veuillent.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: #3333ff;">B)
L'inclusion de toutes les populations africaines dans le secteur
bancaire : une justice sociale</span> </b></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le
secteur bancaire africain ne peut pas durablement contribuer à la
déchirure sociale trop grande déjà, en continuant d'exclure une
grande partie de la population. Rien ne justifie une telle situation
qui s'apparente à une évidente injustice sociale. Que la
désintégration fasse ses effets dans d'autres domaines qui ne
rapportent pas de l'argent à l’État peut se comprendre. Mais que
la désintégration aille jusqu'à affecter le portefeuille même des
pays Africains y compris celui du continent, voilà qui devient
abject dans l'absolu. Mais de toute façon, on n'a pas besoin d'être
riche, ni même d'enrichir l'Etat, avant de posséder un compte
bancaire. Pour exemple, en Europe, on peut ouvrir un compte bancaire
sans le moindre sou. En France même, pour ouvrir un compte d'épargne
Livret A, il faut seulement débourser 1,50 Euro. L'Afrique peut donc
bancariser toute sa population en permettant à tout le monde d'avoir
un compte bancaire sans forcément y mettre de l'argent. Par
ailleurs, les États africains ont des moyens efficaces pour
bancariser rapidement leurs populations si tel est leur souhait
véritable. Et déjà, nous leur indiquons trois moyens qu'ils savent
bien employer quand ils le veulent bien :</span></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">le modèle du recensement</span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
Afrique, les agents préfectoraux se déplacent dans les campagnes,
villages et quartiers pour recenser les populations sur la place
publique. Chaque citoyen vient alors avec la liste des personnes à
sa charge à commencer par lui-même et son épouse, leurs enfants,
les neuves et nièces, les personnes âgées ne pouvant se
déplacer...etc., pour se faire recenser. Il arrivent même que les
agents de recensement se déplacent de concession en concession pour
atteindre les familles et les clans. Aujourd'hui, au temps des
ordinateurs, les banques peuvent utiliser le modèle du recensement
de la population pour bancariser tout le monde.</span></div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le modèle des inscriptions
scolaires</span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
Afrique, à chaque rentrée des classes, chaque parent, muni des
extraits de naissance de ses enfants à scolariser se rend lui-même
à l'école pour rencontrer les autorités administratives et
procèdent ainsi à l'inscription des enfants à charge à l'école.
Sur convocation à leurs sièges des chefs de familles, munis des
extraits de naissance de chaque personne, enfant ou adulte à charge,
les banques peuvent en un temps record, bancariser toutes les
populations.</span></div>
<ol start="3">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">L'enregistrement par tranche
d'âge</span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
procédant par enregistrement des citoyens par tranche d'âge, la
bancarisation des populations africaines peut se faire sans
difficulté. Par exemple :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Septembre-Novembre : la
bancarisation des enfants de zéro à quinze (0-15) ans.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Décembre-Février : la
bancarisation des seize-vingt-cinq (16-25) ans</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Mars-Mai : la bancarisation
des vingt-six - trente-cinq (26-35) ans</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Juin-juillet : la
bancarisation des trente-six-quarante-cinq (36-45) ans</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Août : la bancarisation des
quarante-six ans et plus (46 ans et +).</span><br />
<span style="color: black;"> </span><br />
<ol start="4">
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: small;">La bancarisation dès la
naissance</span></span></div>
</li>
</ol>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: small;">Les États peuvent imposer l'ouverture d'un compte bancaire pour chaque
enfant qui naît. Ainsi, dès la naissance d'un bébé, sa
déclaration à l'état civil doit être suivi d'une ouverture de
compte à son nom. Par exemple, en France, certaines communes offrent
un chèque à chaque bébé qui vient de naître. Le chèque étant
établi à l'ordre de l'enfant, cela contraint les parents à lui
ouvrir immédiatement un compte bancaire à son nom. C'est un modèle
qui peut être imité.</span></span></div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Inutile
de le rappeler, la bancarisation des populations marque
incontestablement la modernisation de la vie publique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Yèble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-7365290745253594122015-11-22T08:16:00.001-08:002016-02-05T13:44:06.723-08:00INVENTAIRE DES CAUSES DE LA PHENOMENOLOGIE DE LA DESINTEGRATION EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff0066;"><span style="font-size: 16pt;"><b><span style="color: #ff3333;">INVENTAIRE
DES CAUSES</span></b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 16pt;"><b>DE
LA PHENOMENOLOGIE DE LA DESINTEGRATION </b></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #996633;"><span style="font-size: 16pt;"><b>EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE </b></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;"><span style="font-size: 16pt;"><b>PROPOSITIONS
DE SOLUTIONS</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au cours de son premier
mandat, le président Américain, son Excellence Monsieur Barack
Obama a effectué une tournée africaine qui est restée mémorable à
cause des discours tout aussi mémorables qu'il a prononcés au Ghana
et dans d'autres pays africains qu'il a visités au même moment. On
se souvient que le président américain qui a recommandé à ses
parents africains de privilégier des institutions fortes, plutôt
que des hommes forts, a eu aussi le mérite de poser une question aux
Africains qui est restée jusque là sans réponse. Ainsi, aurait-il
demandé à l'Afrique entière : «<b> pourquoi les
Africains réussissent toujours ailleurs ; en dehors du
continent africain, et jamais chez eux en Afrique ?</b> »
Cette question prêtée au président Barack Obama, à tort ou à
raison vaut pourtant son pesant d'or. Elle méritait une réponse de
nos Chefs d’États et Gouvernements, ou même de nos universitaires
africains. Toutefois, elle est restée sans réponse. Bien dommage !</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans le présent article,
nous nous proposons d'indiquer quelques pistes de réflexions qui,
sans avoir la prétention d'apporter des réponses sûres, sont à
même d'éclairer le lecteur, et le conduire à se faire une idée
sur de probables réponses.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Rappelons que dans les
articles précédents, plusieurs problèmes rencontrés sur le
continent africain ont trouvé leur explication dans le phénomène
de la désintégration nationale et continentale, si l'ont tient à
la perspective de l’École endogène dont l'UPACEB représente le
courant.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par ailleurs, il a été
démontré dans les mêmes articles que les deux grands facteurs de
désintégration nationale et continentale en Afrique restent le
régionalisme (tribalisme) et la religion. Le facteur tribaliste et
le facteur religieux isolés, et indexés en tant que principaux
aliments de la désintégration nationale et continentale en Afrique,
on pouvait s'en tenir là, sans chercher davantage de causes à ce
mal pernicieux qui ronge l'Afrique. Tel n'est pas le choix de
l'UPACEB. En effet, la résolution d'un mal ne devient définitive
que lorsqu'elle est exhaustive. Par analogie, prenons les traitements
contre la maladie du cancer. Une chose est de découvrir un cancer
dans le corps humain pour le soigner, et une autre est de rechercher
les métastases qu'il a pu occasionner par la contamination de
certaines cellules. Se contenter de soigner un cancer sur le seul
organe qu'il a affecté, sans rechercher et guérir d'éventuelles
métastases qu'il a entraînées par l'identification de cellules
malines en vue de leur éradication, c'est prendre le risque d'une
récidive de ce cancer chez le même patient.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ainsi en est-il des deux
facteurs de désintégration nationale et continentale en Afrique que
sont le régionalisme (tribalisme) et la religion. Il était bien de
les identifier comme principaux facteurs de désintégration
nationale et continentale en Afrique. Mieux, il convient d'identifier
les autres facteurs qui agissent en parasites pour aggraver non
seulement ces deux facteurs principaux de désintégration nationale
et continentale en Afrique, mais encore, par leur action
indépendante, maintiennent une virulence nuisible à l'intégration
nationale et continentale en Afrique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est pourquoi, après
avoir identifié les deux principaux facteurs de désintégration en
Afrique comme tels, l'UPACEB a poussé plus loin l'exploration, pour
identifier d'autres facteurs de désintégration nationale et
continentale en Afrique, et ce, qu'ils soient liés ou indépendants
des deux grands facteurs précédemment identifiés.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le présent article a
donc pour objet de présenter un inventaire des causes de
désintégration nationale et continentale en Afrique. Mais, se pose
d'emblée une question de lexicologie : faut-il parler
d'inventaire des causes de la Phénoménologie de la Désintégration
en Afrique ou tout simplement de l’Analyse Factorielle de la
phénoménologie de la désintégration en Afrique ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Sachant que le terme
« Analyse Factorielle » selon que l'on l'appréhende dans
une perspective anglo-saxone ou alors dans une perspective française
n'a pas forcément le même sens.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans tous les cas,
quelque soit la terminologie utilisée, on découvrira qu'en Afrique,
un facteur de désintégration en appelle toujours un autre facteur
de désintégration, et que pour finir, tous les facteurs de
désintégration nationale et continentale sont liés, l'un découlant
toujours de l'autre, l'un étant la cause de l'autre, l'autre étant
la conséquence de l'un. On est véritablement dans un plat de
spaghettis, un cas systémique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, à part les
deux facteurs de régionalisme et de religion constitutifs de
facteurs principaux de désintégration, une multiplicité de
facteurs de désintégration nationale et continentale existe, de
façon implicite ou explicite. Pour finir, on a une vraie typologie
de causes nourrissant la désintégration en Afrique, si ce n'est
carrément une taxinomie de facteurs de risques aggravants le
phénomène de la désintégration nationale et continentale. C'est
donc à juste titre, que ce travail d'inventaire des causes de
désintégration nationale et continentale passe nécessairement par
l'identification taxonomique des facteurs de désintégration en
Afrique (I) pour aboutir à des propositions de solutions visant à
venir à bout d'un simple fait de société, devenu ensuite un
phénomène, pour finir en fin de compte en un véritable fléau
(II).
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<ol type="I">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;"><b><span style="color: blue;">I)
TAXONOMIES DES FACTEURS DE DESINTEGRATION NATIONALE ET CONTINENTALE
EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA</span></b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</ol>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
L'inventaire des causes de
désintégration nationale et continentale en Afrique révèle une
première génération de facteurs de risques aggravants (A) et une
seconde génération de facteurs de risques aggravants (B)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>A)
PREMIERE GENERATION DES CAUSES DE DESINTEGRATION EN AFRIQUE :
LES FACTEURS CLASSIQUES DE DESINTEGRATION AFRICAINE </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
La liste des causes
classiques de désintégration nationale et continentale en Afrique
est trop longue, et il serait illusoire de prétendre dresser une
liste exhaustive. Notons seulement qu'il existe dans la première
génération de facteurs de désintégration nationale et
continentale, des facteurs d'abord humains (1), ensuite des facteurs
culturels (2), et puis des facteurs politico-professionnels (3),
enfin des facteurs géopolitiques (4).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Les facteurs
humains de désintégration nationale et continentale en Afrique </b></div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Au
titre des facteurs humains de désintégration en Afrique, citons
l'ethnicisme (a) et l'ethnisme (b)</div>
<ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>a) l'ethnicisme, un
facteur de cloisonnement humain et de désintégration nationale et
continentale en Afrique </b>
</div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
sociologie, l'ethnicisme signifie «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>une
forme de </b></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Racisme"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>racisme</b></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>qui
au lieu d'exclure un </b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>individu
parce qu'il appartient à une ethnie différente, l'exclut parce
qu'il n'est pas identifié ethniquement.</b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a>
En Afrique au Sud du Sahara, les victimes de ce qui semble être un
ethnicisme, même s'il n'est pas défini et systématisé en tant que
tel de manière officielle sont les Albinos et les Roux. A eux, on
peut ajouter les nains, les bossus, les trisomiques et toutes les
autres formes de handicaps. Victimes de relégation sociale, le
mépris et les traitements inhumains à eux accordés sont tels
qu'ils contribuent à désintégrer la communauté africaine.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
cas des Albinos mérite que l'on s'y attarde un peu. En effet, que
l'Afrique malmène l'Albinos pour sa spécificité ne fait pas que
révolter, il interroge aussi profondément sur la compréhension et
l'acceptation de ce bénéfice, de ce mystère de la Providence dont
les Africains disposent en l'Albinos, pour contredire les racistes
Blancs.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Avant
de poursuivre, disons un mot sur l'Albinos africain.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">L'Albinos
Africain, c'est un enfant né de deux Africains, et ses parents sont
des Africains à la peau noire. Pourtant, le mystère de la
providence fait que l'Albinos en Afrique est ce type d'Africain qui
naît Blanc, comme un Européen Caucasien, et possède des cheveux à
la fois crépus et blonds !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Sauf
à démontrer que l'Albinos Africain est apparu très tardivement
dans l'humanité, ou qu'il est le fruit d'un métissage, ou qu'il est
porteur d'un gène blanc d'un ascendant, nous pensons, et disons que
l'Albinos Africain qui existe dès le commencement de l'Homme sur
terre suffit à lui seul à contredire toutes les doctrines raciales
et précisément les théories évolutionnistes de Charles Darwin
selon lequel l'Homme, surtout l'Africain, descendrait du singe et
qu'il aurait muté. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Questions :
</span></span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">l'Albinos
Africain, né de deux Africains, de surcroît noirs, qui pourtant
est un Blanc aux cheveux blonds ; descend-t-il lui aussi des
singes ?</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, qui est l'Albinos Africain ? Un Blanc de type
caucasien ; ou un noir d'Afrique ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cette
petite réflexion vise à alerter l'Afrique sur l'intérêt qu'elle a
à protéger ses Albinos car cette catégorie défie tous les énoncés
scientifiques d'obédience racialiste. L'Albinos Africain, c'est
l'homme, la femme, l'enfant, l'adulte africain qui remet en cause
toutes les théories évolutionnistes et fait battre en retraite les
travaux de Charles Darwin. L'Afrique doit veiller sur ses Albinos
comme la prunelle de ses yeux. En effet, grâce à ses Albinos,
l'Afrique n'a pas besoin de chercher des théories pour contredire
Charles Darwin et les tenants des théories raciales car l'Albinos
Africain est là, il se voit à l’œil nu, et il est la preuve
vivante qu'il n'y a qu'une seule race humaine, jamais deux, ni trois
races humaines.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Toutefois,
il n'y a pas que les racistes qui ne le comprennent pas, et ne
veulent pas comprendre. l'Afrique elle aussi ne comprend pas qu'il
n'y a qu'une seule race humaine, cette Afrique qui pratique le
cloisonnement humain en stigmatisant les Albinos, les Roux, les
Nains, les Bossus, ...etc. Cette stigmatisation entre humains opérée
sur un critère anatomique à savoir les traits physiques de
l'individu est le facteur ethnique qui porte atteinte à
l'intégration à un niveau local, régional, national et finalement
continental sur le continent noir. Sans oublier son autre pendant
qu'est l'enthnisme.</span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>b)
L'ethnisme, un facteur de cloisonnement humain et de désintégration
nationale et continentale en Afrique</b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> :
</span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">L'ethnisme
est la science qui définit la nation « comme une communauté
linguistique »<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc"><sup>2</sup></a>.
Sans avoir systématisé cette notion, l'Afrique la vit dans la
pratique. Et, c'est cette pratique de l'ethnisme qui est à l'origine
du régionalisme, c'est-à-dire, du morcellement tribal. De ce fait,
les communautés ayant en partage une même langue forment un groupe
très hermétique, fermé aux autres communautés partageant une
autre langue différente, lesquelles sont tout aussi fermées sur
elles-mêmes vis-à-vis des autres. Ce phénomène qui alimente
l'autarcie et le repli identitaire en Afrique désintègre fortement
les pays africains. Il est à l'origine du népotisme en Afrique. En
effet, pourvu qu'un citoyen africain soit élu président de la
république de son pays pour que son groupe ethnique par ses
comportements attentatoires au principe d'unité de la nation,
s'autoproclame implicitement et surtout illégalement propriétaire
du pays et de ses biens. L'appareil d'état étant ainsi sous le seul
contrôle d'un groupe ethnique, les autres groupes ethniques
composant la nation ne profitent ni des biens de l’État, ni même
des services de l’État. Ainsi, ils sont exclus des fonctions
publiques en grande partie, sont victimes du chômage, et contraints
de débourser de l'argent pour obtenir toutes sortes de services,
même lorsque ces services sont publics. En général, le groupe
ethnique dominant est toujours celui du détenteur de la
souveraineté, c'est-à-dire, du Chef de l’État lui-même.
Précisons aussi que le groupe ethnique dominant n'est pas forcément
le groupe ethnique majoritaire dans le pays, ni celui qui regroupe le
plus grand nombre de compétences intellectuelles et
professionnelles. Les politiques ethniques sont purement et
simplement des politiques arbitraires qui excluent des pans entiers
de la population nationale sans réels motifs. C'est là, où,
l'injustice est vraiment caractérisée et qu'elle devient
intolérable et inacceptable. Mais, ce qui est désolant, c'est qu'en
cas de malheur frappant le pays, on réagira surtout en fonction de
son appartenance à un groupe ethnique. Par exemple, si le Chef de
l’État est renversé par un coup d'état, naturellement, c'est un
cas d'abaissement de l’État qui devrait amener au soulèvement du
peuple contre la forfaiture, et pour la défense de ses institutions.
En Afrique au contraire, à cause de la profonde désintégration
nationale, un coup d'état fera la joie et le bonheur d'une partie de
la population, - les groupes ethniques exclus au nom de l'ethnicisme
des biens et services publics, les partis d'opposition, - alors qu'il
fera la tristesse des seuls profiteurs du régime, le Parti politique
au pouvoir ou tous les partis politiques coalisés pour soutenir le
régime en place, de même que la tristesse du seul groupe ethnique
du Chef de l’État renversé.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
cas de catastrophe nationale comme par exemple une barbarie
terroriste ayant causé de nombreux morts, la tristesse qui devait
être nationale est toujours segmentée : soit elle prend des
couleurs de l'ethnie du président de la république, soit elle prend
des couleurs de sa religion. Dans un pays africain, on ne verra
jamais des souffrances nationales comme celles qui rappellent «</span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> Je
suis Charlie </b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">»
ou «</span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> Je
suis Paris</b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »
ou « </span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Je
prie pour Paris.</b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »
Quelque soit le drame que connaît le pays, il pèsera sur le seul
régime en place, les partis politiques concernés, et la tribu du
Chef de l’État. Ainsi en est-il de des occasions de joie qui
devraient être nationale. L’équipe nationale peut gagner un
trophée continental ou mondial. Tant qu'on n'appartient pas au même
Parti Politique et au même groupe ethnique que le Chef de l’État,
on peut ne pas sentir concerné. C'est la preuve que les États
Africains sont des États faillis, des États désintégrés.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"> </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #252525;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
la première génération des facteurs de désintégration nationale
et continentale, figurent aussi les facteurs culturels.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>2) Les facteurs
culturels de désintégration nationale et continentale en Afrique </b></div>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans la rubrique des
facteurs culturels de désintégration nationale et continentale en
Afrique figurent les facteurs religieux (a), les facteurs
linguistiques (b) et les facteurs juridiques (c)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>a) Les facteurs
religieux de désintégration nationale et continentale en Afrique </b>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le plus grand commun
diviseur en Afrique au Sud du Sahara est assurément la religion. Les
dégâts des grandes religions monothéistes sur ce continent sont
incommensurables. Alors que dans leur essence même, les religions
Abrahamiques sont des religions de paix, en Afrique, elles ont pris
d'autres allures. L'intégrisme religieux au sein du Christianisme
africain a été le premier à commettre des dégâts en perpétrant
des tueries massives dans l'Est du continent. Ainsi, dans la
première décennie de l'An 2006, la tristement célèbre secte de
l'Armée de Résistance du Seigneur ARS (en français) et LRA (en
anglais) a commis des massacres d'hommes, de femmes, d'enfants et de
vieillards à grande échelle. Certains chiffres font état de Trois
Cent Mille (300 000) pertes en vies humaines sans oublier de
centaines de milliers de déplacés dans la région. Encore
aujourd'hui, cette secte chrétienne serait très active en
République Démocratique du Congo où elle sème mort et désolation.
Après cette secte chrétienne, d'autres sectes nées de l'Islamisme
radical comme Aqmi, Ançardine, Boko Haram...etc., sévissent
dangereusement dans plusieurs pays où l'on déplore des assassinats
de masse au nom du Seigneur.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ces ravages d'une gravité
extrême qu'opèrent les fanatiques religieux sont à dénoncer à
double titre :</div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<u>ni le
Christianisme, ni l'Islam ne relèvent des religions traditionnelles
africaines</u>. Les deux religions ont été importées en Afrique.
Une question se pose alors : pourquoi l'Afrique devrait-elle
subir les atrocités de religions qu'elle n'a inventées ni de près,
ni de loin ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<u>Les religions
traditionnelles africaines ont un but : l'intégration sociale</u>,
en donnant un sens aux phénomènes métaphysiques. A ce titre, les
religions traditionnelles africaines sont des religions de paix.
Dans la cosmogonie des civilisations ébènes, les croyances ne
conçoivent pas la guerre des dieux, ni même celles des croyants
des dieux respectifs. La théologie africaine ne pratique pas le
prosélytisme car il appartient aux dieux de prouver leur efficacité
dans la solution qu'ils apportent aux maux des individus ; et
c'est par ces solutions probatoires que les dieux africains se font
des adeptes. En clair, en Afrique, devient adepte d'un dieu
africain, celle ou celui qui a obtenu la guérison de sa maladie, la
guérison de la maladie des siens, par la consultation d'un dieu. Il
est blasphématoire de manipuler les dieux en les mettant en
conflits, et en mettant en conflits les différents croyants de
différents dieux. C'est dire si les fanatismes religieux qui
désintègrent fortement l'Afrique sont aux antipodes des religions
traditionnelles africaines.</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Là, où, tout est à la
fois déplorable et révoltant, c'est que les Africains n'ont que
deux manières de s'intégrer : soit par la religion (chrétienne
ou musulmane), soit par l'etnisme (tribalisme), c'est-à-dire les
deux facteurs de leur désintégration locale, régionale, nationale
et continentale !
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Et que dire des facteurs
linguistiques ?</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>b) Les facteurs
linguistiques de désintégration nationale et continentale</b>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En Afrique, les
nombreuses langues traditionnelles constituent un vrai obstacle à la
communication entre citoyens d'un même pays. Sur un plan
continental, n'en parlons pas. C'est à ce niveau qu'on reconnaît le
mérite de la colonisation. En effet, on a beau combattre la
colonisation, on ne peut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Grâce à la colonisation, nous bénéficions de langues véhiculaires
qui nous permettent de communiquer entre citoyens d'un même pays,
mais encore entre citoyens de différents pays sur le continent. Mais
à ce niveau aussi, il y a trois problèmes qui constituent des
facteurs de désintégration :</div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>les langues
véhiculaires africaines sont des langues de lettrés</b> : il
faut être allé à l'école, s'instruire pour savoir lire, écrire,
parler et comprendre les langues véhiculaires. Or, en Afrique, les
illettrés, les analphabètes sont plus nombreux que les lettrés.
Ceci est facteur de désintégration car les lettrés et les
illettrés selon qu'ils n'appartiennent pas au même groupe ethnique
partageant la même langue traditionnelle ne peuvent se comprendre.
Et même lorsqu'ils ont la même langue traditionnelle en partage,
il arrive que le lettré africain et l'illettré africain ne
raisonnement pas toujours de la même façon. En effet , la
culture du lettré Africain est influencée par la culture du pays
colonisateur dont il parle la langue véhiculaire, tandis que
l'illettré n'a qu'une seule culture, celle de sa tribu.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>L'autre problème
que pose les langues véhiculaires africaines est leur grand
nombre</b> : l'anglais, l'arabe, l'espagnol, le français, le
néerlandais, le portugais...etc. Il faut être d'un pays pratiquant
l'une de ces langues véhiculaires pour se parler et se comprendre.
Ou alors, il faut avoir étudié ces langues avant de les
comprendre. Seules les polyglottes s'en sortent dans ce cas de
figure. Du coup, non seulement certains lettrés n'ayant appris
qu'une seule langue véhiculaire ne peuvent pas communiquer avec les
autres africains ayant d'autres langues véhiculaires, mais encore,
pour les analphabètes, c'est simplement le désenchantement. En
effet, non seulement à cause de leur illettrisme, ils ne peuvent
lire, écrire, parler et comprendre la langue véhiculaire de leur
pays, mais encore, ils ne peuvent le faire avec les autres langues
véhiculaires. Ceci explique le cloisonnement entre citoyens
Africains à un niveau national mais aussi à un niveau continental.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>La cacophonie
linguistique et culturelle entre différentes zones linguistiques</b> :
En Afrique au Sud du Sahara, selon que l'on est Anglophone,
Arabophone, Francophone, Hispanophone, Lusophone, Néerlandophone,
on n'a pas la même culture et donc on n'a pas la même approche des
problématiques. Cette cacophonie linguistique, culturelle et
intellectuelle entre différentes zones linguistiques impacte
gravement les politiques continentales. On comprend que l'Union
Africaine, construite sur un critère géographique peine à mettre
en place des politiques vigoureuses d'intégration continentale.
D'où, la proposition de l'UPACEB d'enrichir le continent par une
organisation complémentaire mais cette fois, sur le critère
culturel des civilisations ébènes, c'est-à-dire, sur le critère
des civilisations negro-africaines. C'est ce que l'Europe a fait :
construire l'Union Européenne, sur la base des civilisations
Européennes fondées sur le respect des droits de l'Homme, après
le Conseil de l'Europe fondé sur un critère géographique.</div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Ainsi en va-t-il de la
désintégration nationale et continentale en Afrique pour des motifs
juridiques.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>c) facteurs juridiques</b></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans toute société
humaine, les normes sociales fondées sur le permis et l'interdit
visent la régulation sociale. Il se trouve qu'en Afrique, la
multiplicité des groupes ethniques impliquent la multiplicité des
blocs légalité. De plus, il n'y a pas de normes universelles,
a-t-on coutume de dire. Et donc, ce qui est valable chez l'un, ne
l'est pas forcément chez l'autre. On comprend alors que très
souvent, les conflits en Afrique soient le fait de conflits de
normes. En effet, il peut arriver qu'une personne étrangère à un
groupe ethnique adopte un comportement contraire aux normes en
vigueur dans le groupe ethnique hôte. Ceci peut aller d'une simple
atteinte, à une violation caractérisée des normes en vigueur qui
plus est, peut constituer un sacrilège. Une telle méconnaissance
des normes de l'autre suscite des conflits dont la gravité varie
d'un groupe ethnique à une autre.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce niveau aussi, la
colonisation a été secourable à l'Afrique. En effet, à la place
de ce qu'il convient d'appeler une réelle inflation législative due
à la multiplicité des coutumes, la colonisation nous a pourvus de
constitutions nationales qui, bien que parfois, contenant des
dispositions contraires à nos us et coutumes, ont le mérite d'avoir
des dispositions inclusives de plusieurs des valeurs africaines. Les
choses auraient été simples si tous les Africains avaient été
scolarisés, et lettrés. On appliquerait alors ces constitutions
reçues de la colonisation, tout en veillant à en extirper
d'éventuelles dispositions contraires à certaines de nos valeurs.
Mais tel n'est pas le cas. Les analphabètes, encore plus nombreux en
Afrique gardent encore les coutumes de leurs tribus. Parfois aussi,
la constitution est tripatouillée à tort ou à travers par le
pouvoir politique, lui ôtant parfois son âme originelle. Et voici
la désintégration africaine se déporte à un niveau juridique :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
d'une part, un
conflit de normes entre coutumes locales et constitution nationale,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
d'autre part, entre
pouvoir politique et opposition contestant le tripatouillage de la
constitution.
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Notons que ces dernières
années, en Afrique au Sud du Sahara, les plus grands conflits
politiques qui ont fini sur le terrain militaro-civil ont concerné
le tripatouillage constitutionnel par les pouvoirs politiques.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
On retiendra aussi qu'à
côté de ces facteurs culturels de désintégration nationale et
continentale en Afrique, viennent ceux des facteurs
politico-professionnels.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol start="3">
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Les facteurs de
politiques professionnelles contribuant à la désintégration
nationale et continentale : la non-intégration du secteur
formel par les politiques publiques de l'emploi et les politiques
sociales nationales</b></div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La désintégration
politico-professionnelle en Afrique est marquée par la séparation
entre les politiques publiques des États en matière professionnelle
et le secteur informel dans le cadre des politiques publiques de
l'emploi. Dans leur majorité, les États africains n'intègrent pas
le secteur informel dans les politiques publiques de l'emploi, et
leurs politiques sociales ne prennent pas en compte les entrepreneurs
du secteur formel.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce sujet, donnons
l'<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">exemple
pris en Côte d'ivoire, et qui est valable dans tous les autres pays
africains. Si vous voyagez à Abidjan ou dans n'importe quelle autre
capitale africaine, depuis votre arrivée à l'aéroport, jusque dans
les rues, quartiers, marchés, villes, villages et campagnes, vous
êtes marqué par de nombreuses activités spéciales relevant de
l'informel. Par exemple, les bagagistes qui vous portent le bagage
jusqu'au taxi, les taxis qui vous conduisent à votre hôtel ou votre
lieu de résidence. De l'hôtel ou vous résidez, ou même dans
d'autres hôtels, bars, restaurants, la population active est à
l'ouvrage : des serveurs et serveuses, des techniciens de
surface qui font de l'entretien des lieux, des cuisiniers, des
vigiles...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
le pays, des producteurs et productrices de films, des acteurs et
actrices de cinémas, des metteurs en scènes, des artistes
musiciens,...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
les marchés, des chargeurs de bagages (pousse-pousse), des vendeurs
et vendeuses de poissons frais ou poissons fumés, des bouchers, des
commerçants de vivriers, riz, d'huile de palme, d'huile
d'arachide,...des vendeurs de tout ce qui relève de l'alimentation,
des vendeurs de repas tout faits, des vendeurs de chaussures, de
vêtements, de bijoux, de maquillages...etc. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Des
coiffeurs, des tresseurs et tresseuses, des cordonniers, ...etc. Dans
le transport, des chauffeurs, de mini-bus appelés Gbaka, des
chauffeurs de taxis et leurs apprentis...</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
chaque coin de quartiers, des épiciers, des vendeurs de bois de
chauffe, des vendeurs de charbons de bois, des vendeurs de bouteille
de gaz Butane, des menuisiers, des sculpteurs, des artisans, des
gérants de maquis (tenanciers de restaurants), femmes ou hommes, des
gérants de bars femmes ou hommes, des vendeurs d'arachides
(cacahuètes) femmes ou hommes, des vendeurs de fruits de toutes
sortes, femmes ou hommes, des vendeurs de maïs femmes ou hommes, des
vendeurs de coco femmes ou hommes, des vendeurs d'eau souvent très
jeunes, femmes ou hommes, filles ou garçons, des vendeurs de jus de
fruits ou de jus de gingembre, de jus de Bissap, jeunes ou adultes,
filles garçons, femmes ou hommes...etc., des balayeurs de rue
(entretien de la voirie) et du marché, femmes ou hommes, des
gardiens ou vigiles, des travailleurs à domiciles (bonnes et
boys)..etc., gardant les enfants, faisant le ménage, ...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Des
vendeurs et vendeuses de poisson braisé, poulet braisé, banane
braisée, igname braisée...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Des
vendeuses de bananes frites (Alloco), de beignets de toutes sortes
(Bofloto, Wommi...), des vendeuses de bouillie de riz (Baga), de
bouillie de mil (Dêguê)...</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
les campagnes et villages, des cultivateurs embauchant des
journaliers ou salariés à plein temps, des pêcheurs travaillant
seuls ou en groupe, des préparatrices d'Attiéké, d'huile de palme,
des ramasseurs et ramasseuses de fruits sauvages qui ensuite
deviennent vendeurs sur les marchés, des cueilleurs et vendeurs de
champignons, des coiffeurs, des vendeuses de produits vivriers, des
restauratrices...etc. Toutes ces catégories socio-professionnelles
forment le secteur informel.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ajoutons
que le travail ne manque pas en Afrique, et au quotidien, chacun
travaille. En effet, l'Afrique n'est pas comme l'occident qui a connu
la révolution industrielle, et donc connaît le chômage parce que
la machine a remplacé l'homme. En Afrique, jusqu'à preuve de
contraire, la machine n'a pas encore remplacé l'homme dans beaucoup
de domaines. Et donc, il y a du travail physique, manuel et même
intellectuel à foison.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Seulement
voilà : il y a un déficit de codification du secteur informel, de
l'entrepreneuriat.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Europe, tous ces corps de métiers exercés au quotidien en Afrique,
par des femmes, filles, hommes et garçons, que nous avons cités
ci-haut, auraient fait l'objet d'une législation. Chacun exerçant
l'une quelconque de ces activités ou même plusieurs de ces
activités paierait une ou plusieurs charges sociales. Ce qui fait
que lorsqu'il est malade, il a une couverture maladie qui lui
garantit des soins de qualité et le préserve de dépenses énormes.
De même lorsqu'il va à la retraite, il touche une pension. Ce qui
fait que ses enfants ou parents à charge sont couverts par une
assurance maladie et peuvent toucher la pension de réversion s'il
lui arrivait de mourir.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, que de chefs d'entreprise dans l'informel embauchent soit des
journaliers, soit des salariés en Afrique ! On aurait été en
Europe qu'ils paieraient des charges patronales à l’État en vertu
des dépenses qu'ils effectuent pour leurs employés. Et l’État
les récompenserait par des abattements fiscaux. Ce qui les
mettraient à l'abri du besoin. En Europe, ces chefs d'entreprise
Africains et leurs employés cotiseraient des charges sociales en
fonction de leurs revenus, et c'est ainsi qu'ils auraient bénéficié
d'une couverture maladie avec les personnes dont ils ont la charge.
Et à la retraite, ils percevraient une retraite sans difficulté.
Enfin, comme certains enfants commencent à à travailler très tôt
en Afrique, dans la vente d'eau, de jus de fruits, parfois même dans
les champs, pour aider leurs familles, ils iraient plus tôt à la
retraite, en percevant une pension correcte !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Mais,
nous sommes en Afrique. Par conséquent, toutes ces femmes
tenancières de maquis (restaurants de rue), ces "Abodji"
(vendeurs de grillades), ces planteurs de palmiers à huile, de
cacao, de café, d'hévéa, de manioc...etc. qui emploient une main
d’œuvre importante, journaliers ou salariés, ...etc., qui sont en
fait ce que les Européens appellent des CHEFS D'ENTREPRISES sont
celles et ceux qui au soir de leur vie, ne perçoivent aucune
pension !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Non
seulement ils ne cotisent pas des charges sociales pour se couvrir et
couvrir les personnes à leur charges, de même que leurs employés,
mais encore, ils ne cotisent pas des charges patronales. Les choses
sont ainsi parce que les politiques professionnelles ne les intègrent
pas dans le dispositif de la population active légale. Et voilà
pourquoi même au chômage, ils ne touchent aucune indemnité et qu'à
la retraite, ils ne touchent aucune pension.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, en Afrique, tout le monde travaille, mais en même temps tout
le monde est au chômage !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ainsi,
en Afrique, on travaille depuis sa naissance jusqu'à sa mort, mais
quand même on meurt pauvre !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Afrique, on fait travailler des gens très jeunes jusque tard à la
retraite, sans compter le nombre d'années de travail qu'ils ont
accompli !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
au final, personne ne touche d'indemnité chômage quand elle fait
faillite dans son entreprise informelle, personne n'a d'assurance
maladie, et finalement personne ne touche de pension retraite alors
que toute sa vie, tout Africain femme ou homme, jeune ou vieux a
travaillé dans le secteur formel !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Sur
ce continent, au 21ème siècle, on vit comme à l'âge de pierre car
nous ne savons pas encore vivre dans une société moderne avec les
exigences qui vont avec. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
pour finir, on accuse les grandes puissances de nous piller et de
nous causer des misères alors que c'est nous-mêmes qui ne savons
pas adapter nos sociétés au contexte moderne, ce qui fait que nos
populations souffrent, parce que condamnés par nos politiques
sociales et nos politiques d'emploi rétrogrades et archaïques, à
vivre comme à l'âge de pierre !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
y a du travail à gogo en Afrique. Et chaque Africain travaille au
quotidien. Tout ce qui manque, c'est une législation qui vienne
aménager le code du travail national, pour intégrer les initiatives
privés dans les politiques publiques du travail. A défaut d'une
telle initiative, on est dans la galère alors qu'on ne devrait pas
l'être. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
grand paradoxe donc, est que l'Afrique fait partie des continents
épargnés par le machinisme, mais en même temps, elle est le
continent le plus marqué par le chômage de masse, bien que tout
Africain sans distinction de genre et d'âge exerce un métier au
quotidien !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Sachant
que les mouvements de fanatismes religieux recrutent parmi les plus
précaires de nos sociétés, il est peut-être temps que les États
africains révisent leurs politiques publiques de l'emploi, de même
que leurs politiques sociales, pour les adapter aux législations
modernes et au contexte moderne, dans le but de garantir le minimum
à leurs citoyens du secteur informel, les protégeant ainsi de
tomber dans le piège des intégrismes religieux.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ceci
dit, qu'en est-il des facteurs géopolitiques aggravants la
désintégration nationale et continentale en Afrique ?) </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">4)
Les facteurs géopolitiques de la désintégration en Afrique </span></span></b>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans ce chapitre, il faut
mentionner le morcellement territorial (a), le cloisonnement national
(b) et finalement le cloisonnement continental (c)</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>a) Le morcellement
territorial : facteur de désintégration nationale et
continentale en Afrique</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le cloisonnement
territorial est le fruit du cloisonnement ethnique et tribal. Dès
l'instant où, sous le fallacieux prétexte du partage d'une même
langue traditionnelle, un groupe est replié sur lui-même, vivant et
agissant comme si le monde entier se limitait à ses seules
frontières terrestres, il n'y a pas de communication possible avec
le reste du territoire national et continental. La gravité du
morcellement territorial devient de plus en plus évidente en début
du 21ème siècle où, des velléités indépendantistes sont
devenues légion sur le continent. Du jour au lendemain, alors que
depuis des siècles, on partageait la même nation, des groupes se
lèvent, s'autoproclament État à part entière. Ainsi, ils prennent
un morceau du territoire national en otage, règnent en véritables
prédateurs, pillent les ressources locales, commettent des atrocités
et de graves atteintes sur les personnes et les biens. Au siècle
dernier, les Ibo du Nigeria étaient les premiers à vouloir
s'autoproclamer État indépendant dans le même Nigeria. Cela a
déclenché l'historique guerre du Biafra. Aujourd'hui, Boko Haram
lui emboîte le pas quand au Mali, ce sont les Touaregs qui annoncent
les couleurs, voulant à leur tour créer l’État de l'Azawad. Pour
ne citer que ces exemples.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Tout ceci est déprimant.
En effet, tout se passe comme si quelqu'un les avait chassé du
territoire national. Et comme si quelqu'un leur avait dit qu'ils
n'étaient plus citoyens de leur pays ! Tout seuls, du jour au
lendemain, pour des motifs qui leur sont propres, un groupe ethnique
se lève et décide ils décide de s'exclure de la communauté
nationale. Sans raison convaincante.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ainsi, des filles et fils
d'Afrique qui de tout temps, ont vécu en parfaite symbiose avec le
reste des autres peuples du pays, se lèvent un jour, et veulent
prendre leur indépendance, et ce, dans la violence. C'est là, une
des raisons du fait que le morcellement territorial est lui aussi
facteur de désintégration nationale et continentale en Afrique. Et
que dire du cloisonnement national ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<ol start="2">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>b) Le cloisonnement
national, autre facteur de désintégration nationale et
continentale</b></div>
</ol>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le cloisonnement national
en Afrique se déploie à un niveau interne. En
effet, au niveau interne, les pays manquent terriblement
d'infrastructures routières. Les groupes ethniques voire les régions
tribales ne sont pas suffisamment reliés par des voies de
communications. Encore au 21ème siècle, des Africains naissent et
meurent dans leurs villages et campagnes sans savoir qu'en dehors de
leurs tribus, il existe d'autres tribus ! Ils ignorent même les
notions d’État, de Pays, de Nation, de République. Cela veut dire
que pour cette catégorie d'Africains, leur tribu sont en même temps
leur village, leur pays, leur continent et le monde. A part leurs
langues maternelles, ces Africains qui naissent et vivent coincés
dans leurs villages n'ont jamais entendu parler une autre langue
étrangère. Cela veut dire qu'ils ne connaissent pas d'autres
civilisations. Pour ce type d'Africains, la découverte de l'autre,
et la découverte d'une autre culture est toujours source de
déstabilisation aussi bien moral que psychologique. On comprend que
les conflits interethniques soient récurrents en Afrique, et qu'ils
s'aggravent de plus en plus car la découverte de la différence n'ai
pas toujours paisible, elle peut dans certains cas être
conflictuelle. En effet, lorsqu'on ne se connaît pas, il est plus
facile de se combattre que de s'entendre. C'est la situation actuelle
de l'Afrique au sud du Sahara où, dans un même pays, il peut
arriver qu'un citoyen ne connaisse même pas ses compatriotes des
autres tribus. Il peut arriver qu'il ne soit jamais allé dans un
village, une localité en dehors des siens. C'est le morcellement
territorial à un niveau interne aux pays africains. Il s'agit d'un réel
emprisonnement par assignation à résidence,Sans oublier
qu'il existe un morcellement territorial à un niveau externe qui
implique un cloisonnement continental.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>c) Le cloisonnement
continental ou morcellement territorial à un niveau externe :
facteur de désintégration continentale </b>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au 21ème siècle, de
même qu'il existe des Africains qui naissent et meurent sans savoir
qu'en dehors de leurs campagnes, villages et tribus, il existe
d'autres peuples, d'autres tribus, ainsi naissent des Africains qui
en dehors de leur pays natal, n'ont jamais vu un autre pays africain.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, en Afrique, à
part les pays de la CEDEAO qui connaissent des voies de
communications assez sommaires, les autres régions d'Afrique au sud
du Sahara sont entièrement cloisonnées. Ni route de voitures, ni
chemin de ligne ferroviaire pour les trains, ni voies maritimes pour
bateaux n'assurent des liaisons entre les pays et les peuples sur
l'ensemble du continent. Les citoyens africains sont condamnés à
ne vivre que dans leurs pays de naissance, comme des sardines dans
une boîte de conserves. Que la vie soit supportable ou non dans son
pays natal, on n'a pas d’échappatoires. On est condamné à
demeurer sur place, dans son pays, sous peine d'étouffer de
déprime !<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ainsi, assigné à
résidence, à l'intérieur de son pays natal, l'Africain est aussi
assigné à résidence à l'intérieur même de son continent.</div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour aller d'un pays
africain à autre pays africain, les tracasseries douanières et
diplomatiques sont plus importantes que celle<span style="font-family: "times new roman" , serif;">s
rencontrées avec les pays occidentaux. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, en Afrique, les réglementations dissuasives mises en place par
des pays africains via leurs ambassades pour tenter d'empêcher un
citoyen Africain d'aller d'un pays africain à un autre pays africain
en dehors de l'espace CEDEAO sont bien plus corsées que celles en
vigueur dans les ambassades des pays occidentaux en Afrique ; et
cela, on ne le dit jamais assis. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Tout
compte fait, reconnaissons qu'il est plus facile d'obtenir un visa
depuis un pays africain pour se rendre d'un pays africain en Europe,
en Amérique, en Asie,... que d'obtenir un visa d'entrée dans un
pays africain, depuis un autre pays africain.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Eh !
Oui!L'écrivain Ivoirien Bernard B Dadié a raison lorsqu'il
affirme : «</span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Elles
sont lourdes, lourdes les chaînes que le nègre met au cou du
nègre...</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »</span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
plus curieux donc, est que, plusieurs sont les Africains qui
critiquent souvent les politiques d'immigration des pays occidentaux.
Le faisant, ils oublient les conditions drastiques d'obtention de
visas pour un pays africain quand on est Africain, et les politiques
d'immigration bien pires des pays africains en dehors de l'espace
CEDEAO ; lesquelles expliquent que bien souvent, les Africains
candidats à l’émigration se tournent vers les pays occidentaux,
même au périls de leurs vies. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Plusieurs
Africains donnent dans la verve pour critiquer plus aisément les
politiques d'immigration des occidentaux ; les occidentaux
(insistons pour le dire) qui méconnaissent le principe de
l'Hospitalité, mais curieusement, ils perdent leur langue et se font
sourds-muets sur le fait que des pays africains rapatrient d'autres
africains de leur territoire national, qu'il existe dans des pays
africains, des immigrés africains sans papiers, des immigrés
Africains clandestins, alors même que l'Hospitalité est un principe
fondamental de la société africaine ! </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cet
esprit sélectif et partisan qui voile à peine un racisme
anti-blanc, il est évident que l'UPACEB qui se revendique de l’École
Endogène ne le tolérera guère, et le combattra. Qu'on se le tienne
pour dit !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Après ce long chapitre
consacré à la première génération des facteurs de désintégration
nationale et continentale en Afrique, évoquons brièvement la
deuxième génération des facteurs de désintégration nationale et
continentale en Afrique.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>B)
DEUXIEME GENERATION DES CAUSES DE DESINTEGRATION NATIONALE ET
CONTINENTALE EN AFRIQUE : LES FACTEURS MODERNES DE
DESINTEGRATION AFRICAINE </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Comme s'il n'y avait pas
assez de facteurs de désintégration nationale et continentale en
Afrique au sud du Sahara, avec l'avènement du multipartisme et de
l'apprentissage de la démocratie moderne en Afrique, les Africains
vont ajouter deux cordes supplémentaires à leur arc, concernant les
facteurs de désintégration nationale et continentale. Ainsi naît
une deuxième génération de facteurs de désintégration nationale
et continentale après la première génération qui concerne les
facteurs classiques de désintégration sur le continent noir.
D'autres facteurs modernes de désintégration nationale et
continentale viennent d'arriver en Afrique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, désormais, les
Partis Politiques constitueront des facteurs de désintégration
nationale en Afrique (1), mais encore une nouvelle catégorie de
facteurs de désintégration continentale a vu le jour et est fondée
sur un concept : celui de l'Afrique digne et de l'Afrique
indigne (2).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Les Partis
politiques, un grand facteur de désintégration nationale en
Afrique au Sud du Sahara</b></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En Afrique au Sud du
Sahara, le multipartisme est venu renforcer la dislocation sociale
née du régionalisme et des religions, il a accentué le fossé de
la discorde. Aujourd'hui, on s'intègre socialement en Afrique au
travers de son Parti Politique. Et très souvent, les Partis
Politiques sont fondés sur le critère ethnique et sur le critère
religieux. En effet, pourvu que le leader ou fondateur du Parti
Politique appartienne à telle région, telle ethnie ou telle
religion pour que les membres de sa région, de son ethnie et de sa
religion deviennent majoritaires au sein du Parti Politique qu'il a
fondé.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Là, où, le bat blesse,
c'est que le fanatisme religieux et l'extrémisme tribaliste ont été
déportés sur le champ politique, où, des passions sont aiguisées,
faisant que les fanatismes sont la règle, les violences politiques,
le principe. Plus ridicule, au sein d'une même famille biologique,
on peut se diviser et devenir ennemi selon qu'on n'appartient pas à
la même famille politique. De toute façon, on se marie maintenant
en choisissant son conjoint ou sa conjointe dans le même Parti
Politique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La nécessité d'éduquer
les populations sur le but d'un Parti Politique s'impose. A savoir
qu'un Parti Politique vise uniquement la conquête du pouvoir. Aucun
autre but ne lui est assigné. Surtout pas celui de servir de
tremplin à la dislocation sociale, à la désintégration sociale.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Entre temps, l'Afrique et
l'Afrique indigne sont nées.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
2<b>) L'Afrique digne et
l'Afrique indique : un nouveau concept africain, facteur de
désintégration continentale.</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ces dernières années,
en Afrique, suite aux nombreux conflits politiques qui débouchent le
plus souvent sur des coups d'états et des crises militaro-civiles
avec assassinats de masse, un nouveau concept est né, celui de
l'Afrique digne et de l'Afrique indigne. Ce concept est
potentiellement confligène d'autant plus qu'il porte sur un jugement
de valeurs entre filles et fils d'Afrique. En général, ce concept
est souvent utilisé par les deux Écoles d'approche des problèmes
africains que sont l’École Exogène et l’École Mixte.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est peu de dire que
l'apparition de ce nouveau concept qui entraîne de facto la division
idéologique de l'Afrique en deux parties distinctes tout en
maintenant les facteurs classiques de désintégration porte
assurément le coup de semonce à un continent suffisamment affaibli,
trop affaibli même, par ses divisions internes. Avec ce nouveau
concept, le coup fatal d'une violence assez rare a simplement mis le
continent noir KO, à genoux qu'il était déjà, à cause de son
émiettement. La désintégration est plus que jamais à son comble.
En Afrique au Sud du Sahara.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'où, quatre
questions :
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
l'Afrique n'est-elle
pas suffisamment divisée et désintégrée pour que l'on la
divise et la désintègre encore par de nouveaux concepts ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Avec sa première
génération de facteurs à risques de division et de
désintégration, l'Afrique a-t-elle besoin d' instruments
supplémentaires de division et de désintégration ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Devrait-on même
oser concevoir une Afrique digne et une Afrique indique ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Quelle doit être
notre priorité d'Africains aujourd'hui:construire et rassembler les
Africains ; ou au contraire, les désunir, les éparpiller
encore ?</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ces questions s'adressent
à chacune chacun de nous. Il nous appartient de voir où se trouve
l'intérêt de l'Afrique, c'est-à-dire, notre intérêt commun.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Après avoir analysé les
facteurs de désintégration nationale et continentale en Afrique,
depuis la première génération de facteurs classiques en passant
par la deuxième génération de facteurs modernes, nous pouvons
peut-être tenter de répondre au Président Barack Obama qui posait
la question de savoir pourquoi les Africains réussissent toujours
ailleurs et jamais chez eux en Afrique. Président OBAMA, voici
quelques réponses à votre question. Un Africain réussit toujours
ailleurs, et jamais chez lui, pour les raisons suivantes :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il n'est pas de la même région, ni de la même tribu, ni de la
même ethnie que le Chef de l’État.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il ne parle pas la même langue que le chef de l’État.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il vit cloîtré dans son village, sa localité de naissance ne
pouvant se déplacer aisément d'une localité à une autre à cause
du manque du réseau routier et ferroviaire.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il ne partage pas la même langue de communication que les tribus
voisines et a du mal à se faire comprendre.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il ne partage pas les mêmes coutumes, les mêmes lois que les
autres tribus et qu'il ne pourra pas s'adapter aux modes de vie de
ces derniers.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il est illettré ne peut communiquer dans une langue véhiculaire
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il est auto-entrepreneur dans le secteur formel alors que les
politiques publiques d'emploi et les politiques sociales de son pays
ne prennent pas en compte le secteur formel.</div>
</li>
<li>Parce que chez lui,
il est prisonnier, assigné à résidence, contraint qu'il est, de
vivre cloîtré dans son village, sa localité de naissance, ne
pouvant se déplacer aisément d'une localité à une autre, à cause
du manque du réseau routier et ferroviaire. Il ne peut aller de son pays à un autre pays à cause du
cloisonnement entre les pays, et qu'il est condamné à demeurer
dans son pays natal même si la chance ne lui sourit pas sur place.</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il est soi francophone, soit anglophone, soit arabophone, soit
hispanophone, soit lusophone, soit néerlandophone,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il ne comprend pas forcément l'anglais, l'arable, l'espagnol, le
portugais, l’Afrikaner, le français...etc.
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
il ne peut aller de son pays dans un autre pays africain à défaut
d'une langue hybride continentale, parlée et comprise de tous.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
parce que chez lui,
les politiques d'immigration des pays africains sont des plus
austères, des plus féroces, des plus inhospitaliers en dehors de
l'espace CEDEAO. donc, il est condamné à demeurer dans son pays de
sa naissance à sa mort, y compris dans la précarité....</div>
</li>
</ul>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Président
OBAMA, en résumé, il y a deux raisons qui expliquent que l'Africain
ne réussit pas chez lui,mais réussit toujours ailleurs :</span></div>
</li>
</ul>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">parce
que chez lui, l'Africain est soumis à beaucoup de critères et de
conditions qui ne lui sont pas forcément imposés ailleurs pour son
épanouissement culturel, physique, psychologique, professionnel,
économique...etc.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Finalement,
Président OBAMA, la raison qui explique l'échec social de
l'Africain en terre africaine, c'est tout simplement la
désintégration, en amont comme en aval, dans tous les domaines de
la vie sociale, y compris dans le domaine du travail où, les
politiques professionnelles de la majorité des États n'intègrent
pas l'entreprise privée, et où, les politiques sociales de
plusieurs États excluent les auto-entrepreneurs du secteur
informel.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Quelles solutions ?</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<b style="color: #ff3333;"><br /></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b style="color: #ff3333;">II) SOLUTIONS :
DES POLITIQUES DE DECLOISONNEMENT</b></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Isaac Newton disait, nous
le citons :<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>
« </b></span></span></span><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Les
hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
L'avenir de l'Afrique au Sud du Sahara au 21ème siècle réside sans
nul doute dans la compréhension de cette citation de Isaac Newton.
Plus que tous les autres continents, l'Afrique au Sud du Sahara a
besoin de développer ses voies de communications. Cela passe par la
réforme des politiques publiques nationales (A) mais aussi par celle
des politiques continentales (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A)
Une nécessaire réforme des politiques publiques nationales</span></span></b></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">S'il
y a une dépense utile et nécessaire pour laquelle les pays
africains ne devraient pas s'abstenir de s'endetter massivement,
c'est bien la dépense visant le développement des voies de
communications à un niveau national comme à un niveau continental.
Cela passe par une priorité absolue donnée au développement des
réseaux routiers et ferroviaires. Dans un même pays, les Africains
ne se connaissent pas ! Ils ne peuvent aller les uns envers les
autres. Le réseau routier est des plus sommaire. D'ailleurs, il est
la cause principale de la violence routière entraînée par les
accidents de la route qui causent de nombreux morts au quotidien. Le
développement du réseau routier faciliterait les voyages, le
rapprochement des peuples, il limitera les conflits à caractère
tribal. Des politiques de développement des voies de communication,
ce sont aussi des politiques qui améliorent les relations entre les
citoyens. A ce sujet, les pays africains doivent privilégier la
laïcité et la neutralité et ils doivent privilégier la
méritocratie dans l'accès aux fonctions publiques plutôt que le
critère ethnique et le critère religieux qui sont des facteurs de
divisions. Des langues nationales hybrides composées des mots des
langues traditionnelles sur le territoire national et des langues
véhiculaires du pays doivent être construites, enseignées et
accessibles à toutes les populations lettrées et illettrées. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
venir à bout du tribalisme, des valeurs nationales devraient être
enseignées à tous, et des symboles de l’État comme le drapeau,
l'hymne national, la devise...etc., devraient constituer des emblèmes
connus et respectés de tous. La communauté nationale doit primer
sur les groupes de tribus. Les États africains doivent réviser
leurs politiques publiques de l'emploi et leurs politiques sociales
pour réconcilier le secteur formel avec le secteur public. Tous les
États africains doivent opérer des fléchissements en matière de
politique d'immigration dans l'esprit d'un principe fondamental du
Panafricanisme et de la Négritude qui est l'Hospitalité Africaine.
Au 21ème siècle, la rigidité des frontières ne justifie plus. Le
disant, on se rappelle que face à l'afflux massif des migrants en
Europe et à cause des actes récents de barbarie inouïe sur Paris
(13 novembre 2015) attribués au terrorisme qui ont secoué la France
et le monde entier, des voix se sont levées pour contester l'espace
Schengen. Que par la suite, des mesures de fermeture des frontières
ont été prises momentanément par certains pays comme la France par
exemple. Qu'enfin, des propositions de lois en vue de la révision
des politiques frontalières dans l'espace Schengen sont envisagées.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">De
ce qui précède, il est sûr que des esprits aimant la facilité, la
commodité et les raccourcis diront que la rigidité des
frontières est la seule solution contre le terrorisme. Et que donc,
l'Afrique au Sud du Sahara et ses pays devront continuer à renforcer
leur arsenal protectionniste en rigidifiant davantage leurs
frontières. C'est le lieu de répondre à celles et ceux qui pensent
ainsi, que : </span></span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">c'est
grâce à l'ouverture des frontières dans l'espace Schengen que la
coopération transfrontalière entre les polices est facilitée, et
qu'elle porte ses fruits : l'identification et l'arrestation
rapide des terroristes présumés et leurs complices.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
terroristes sont riches, et ils ont les moyens. Donc, ils voyagent
facilement, obtiennent plus facilement des visas et vont où ils
veulent. Même la rigidité des frontières ne constitue pas un
obstacle à leur circulation.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
n'est jamais écrit sur le front d'une personne qu'elle est
terroriste. Donc, on ne peut pas identifier un terroriste d'emblée,
sauf à faire des amalgames, des confusions par la commission de
délits de faciès.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
conséquent, l'ouverture des frontières est plus rentables pour les
États et leurs citoyens, que leur fermeture.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><b>B)
</b></span><span style="color: black;"><b>Une
nécessaire réforme des politiques continentales</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ce
qui vaut pour les États, vaut en partie pour le Continent. L'Afrique
au Sud du Sahara doit inciter au développement des voies de
communications. Cela passe par la liaison des pays et donc par la
construction des réseaux routiers pour voitures et camions, mais
aussi par le développement de lignes ferroviaires de trains à
grande vitesse. Au 21ème siècle, il est inacceptable que des
Africains naissent et meurent sans savoir qu'en dehors de leur
campagne, de leur localité, de leur pays, il existe d'autres
Africains ailleurs ! Cela est un crime contre l'humanité !
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">L'Afrique
au Sud du Sahara doit renouer avec les valeurs africaines. Cela veut
dire qu'elle doit penser au fléchissement des politiques
d'immigration pour mettre fin définitivement au cloisonnement de ses
politiques continentales à l'égard de ses pays et de ses peuples.
L'Afrique au Sud du Sahara ne peut plus longtemps s'encombrer de tous
les facteurs de risques aggravants qui nourrissent sa désintégration.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
urge que soit construite et rendue accessible, le développement
d'une langue véhiculaire à l'échelle nationale et continentale sur
la base de toutes les langues traditionnelles parlées sur le
continent et de toutes les langues véhiculaires parlées sur le
continent. L'intégration continentale passe par la prise en compte
de la première génération de facteurs de désintégration
nationale et continentale mais aussi de la deuxième génération de
facteurs de désintégration nationale et continentale. L'Afrique au
Sud du Sahara et ses peuples à l'intérieur du continent comme ses
peuples à l'extérieur du continent doivent prendre conscience du
fait que les particularismes culturels, (tribaux, religieux,
linguistiques..) mais aussi les particularismes humains, ethniques
sont autant de richesses qui devraient être mutualisées pour en
tirer un maximum de profit pour le rayonnement du continent et de ses
peuples. De ce fait, il y a deux façons d'appréhender ces
particularismes :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">soit,
on les appréhende de façon négative, et alors ils deviennent de
réels obstacles à l'intégration nationale et continentale, de
vrais facteurs de cloisonnement et donc de désintégration
nationale et continentale.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Soit
on les appréhende de façon positive, et alors ils se transforment
en vrais ciment d'amitié, de fraternité, de solidarité, de
développement culturel et économique, et de paix.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Tout
un travail est à faire. Et c'est le défi que veut relever l'UPACEB,
avec la mobilisation et l'engagement de toutes et tous. L'apport des
diasporas africaines issues de la déportation devient
incontournable. Le prochain article y sera consacré.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>Citation
Wikipédia</div>
</div>
<br />
<div id="sdfootnote2">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote2anc" name="sdfootnote2sym">2</a>Citation
Wikipédia</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-60015194347794366852015-11-08T13:41:00.002-08:002015-11-08T13:41:42.285-08:00APPROCHES EPISTEMOLOGIQUES DES PROBLEMES AFRICAINS<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>APPROCHES
EPISTEMOLOGIQUES DES PROBLEMES AFRICAINS</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>QUATRE
GRANDES ECOLES</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;"><b>L'UPACEB,
ENTRE OBJECTIVITE ET REALISME</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Afrique
est au centre de plusieurs questions, parmi lesquelles :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
à qui l'on doit le sous-développement du continent africain ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi l'Afrique connaît-elle des guerres civiles et militaires
récurrentes ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi l'instabilité politique est-elle aussi profonde ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi elle est touchée par des pandémies ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi les politiques sociales sur le continent ne prennent-elles
pas en compte pas en compte la santé, l'éducation, l'emploi, le
soutien financier aux agriculteurs, l'encouragement à
entrepreneuriat...etc. ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi tant de violence sociale et de violence politique en
Afrique ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourquoi, encore au 21ème siècle, siècle qui promeut la
démocratie, le continent africain continue-t-il d'enregistrer des
coups d'états sur son sol ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Et le travail des enfants, alors qu'ils devraient être scolarisés,
à qui la faute ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La mortalité infantile élevée, la mortalité maternelle élevée,
la brièveté de l'espérance de vie, à qui la faute ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Et la corruption active et la corruption passive avec la vénalité
des offices publics, qui les suscite et les alimente ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le racket policier, le népotisme, le proxénétisme, les trafics de
stupéfiants, les trafics humains, qui en est à l'origine ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le chômage des jeunes et des adultes, qui doit les résoudre ?
Quelles en sont les causes ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La tribalisation de la fonction publique, qui en est l'auteur ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'habitat précaire, la pauvreté, la défaillance du système de
santé, la cherté de la vie, le coût exorbitant de l'école, qui
en est responsable ?....</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A
toutes ces questions, on ne trouvera pas une seule qui ait une seule
réponse à même de dégager l'unanimité scientifique. Et si tel
est le cas, c'est bien parce que l'Afrique, bien que suscitant
de nombreuses questions n'a jamais constitué la préoccupation de
quiconque. Mieux, elle n'a jamais constitué la priorité de qui que
ce soit. La preuve en est que l'Afrique n'a jamais fait l'objet d'une
grande concertation internationale.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Et, en général, lorsque
l'on évoque l'Afrique sur le plan international, c'est pour évoquer
soit une calamité naturelle qui la frappe, soit une épidémie ou
une pandémie sur son sol, soit une lutte armée dans l'un de ses
pays. Ainsi par exemple, l'ONU ne se réunit sur l'Afrique que pour
préparer une résolution visant à résoudre une situation
humanitaire d'extrême urgence, ou alors une résolution concernant
un contentieux militaro-civil en Afrique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
S'agissant des grandes
puissances, elles n'évoquent l'Afrique qu'au travers de l'action
humanitaire de leurs Organisations Non Gouvernementales qui agissent
pour venir à l'aide à des groupes de personnes menacés
d'extermination ou menacés par l'épidémie ou la famine. Ainsi, on
ne parle de l'Afrique dans les pays développés qu'en cas de fléaux
sanitaires, ou alors en cas de répression d'un gouvernement sur son
peuple, ou de la répression d'une tribu majoritaire sur une autre
tribu minoritaire dans un pays donné. Dans cette perspective, on a
des exemples comme l'UNICEF qui collecte des fonds pour venir en aide
à l'enfance malheureuse, l'ACTION CONTRE LA FAIM qui sensibilise et
mobilise pour lutter contre la faim dans les pays pauvres dans le
monde entier et donc en Afrique, l'ACAT qui lance des pétitions pour
venir en aide à des victimes de la torture...etc.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En dehors de ces actions
humanitaires, on ne verra jamais sur la scène internationale, des
rassemblements d'intellectuels de haut rang en colloque ou en
congrès, se saisir des problèmes africains à bras le corps, pour y
réfléchir à fond, et tenter des solutions durables. Aucun
Parlement dans les pays développés n'ont consacré une séance
parlementaire aux problèmes africains en vue d'une ébauche de
solutions durables. Quand cela se fait, c'est que l'urgence le
justifie !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pareillement, cur le
continent africain même, il est rare de voir des ateliers de
réflexions, des congrès d'universitaires, en temps de paix,
s'organiser pour réfléchir à l'Afrique, indiquer des orientations
multi-sectorielles, en vue de solutions sérieuses pouvant nourrir
les politiques publiques. Sur le continent aussi, il faut attendre
que surviennent des calamités naturelles, des guerres ravageuses,
pour qu'enfin, les pouvoirs publics se mobilisent et multiplient les
rencontres soit à un niveau national, soit à un niveau continental
en vue de solutions, et ce, dans la précipitation, comme pris par la
diarrhée.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En tout cas, c'est peu de
dire que l'Afrique n'intéresse personne à commencer par les
Africains eux-mêmes. En effet, personne ne consacre son temps et son
espace à ce continent, en vue d'étudier profondément les problèmes
qu'il connaît.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
De ce qui précède, il
résulte que cette absence de concertation générale sur le
continent noir à un niveau interne et aussi à un niveau externe
constitue un grand vide scientifique dans l'approche de ses
problèmes culturels, économiques, sociaux, religieux,
politiques...etc.
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Et, c'est ce qui explique
qu'il n'existe à l'heure actuelle, des études sérieuses et
crédibles disponibles, qui puissent prendre en compte les
circonstances de faits et de droit, les circonstances de temps et de
lieux, de tous les enjeux auxquels l'Afrique est appelée à faire
face.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Du coup, dès que
survient une difficulté de quelque ordre que ce soit en Afrique, on
se perd en conjectures, chacun allant de sa propre interprétation,
vu qu'il n'existe aucune solution originale préalable, bénéficiant
d'une certitude scientifique. Toutes les réponses aux problèmes
africains sont alors distillées ici et là, sans véritable base
légale.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'abord, les Africains
eux-mêmes s'adonnent à des interprétations diverses qui en
général, au vue de leur caractère cacophonique ne font souvent
qu'accentuer la difficulté affectant le groupe, le pays, ou le
continent.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ensuite, au niveau
international, vu que l'on ne prend pas suffisamment de temps de se
pencher sur des solutions préventives sur tout problème susceptible
d'arriver en Afrique, le plus souvent, quand le problème survient,
l'on assiste à une réelle débauche d’énergie consistant à
multiplier les réunions puis les résolutions à l'ONU, lesquelles
le plus souvent, ne font qu'aggraver la calamité en cours.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Et puis, dans les pays
développés, il arrive aussi que des journalistes ou des touristes
ayant temporairement séjourné en Afrique, parfois dans un seul pays
africain, s'improvisent en véritables connaisseurs de l'Afrique, se
fassent passer pour des spécialistes de l'Afrique, saturent les
médias, et se débrouillent tant bien que mal d'apporter des
réponses parfois approximatives, qui, très souvent, n'ont rien à
voir avec la réalité du terrain, en rajoutant de facto un peu plus
à la confusion générale.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Enfin, quand on passe la
parole aux citoyens Africains natifs du pays touché par la crise,
objet du débat, là aussi, il n'y a aucune réponse qui soit unanime
car chacun, avec les affinités qui le lient avec le régime
politique en place, apporte sa justification qu'il estime légitime,
ou alors, en fonction de son opposition voire son aversion pour le
pouvoir en place, l'interviewé livrera sa dose de rancœur, dans la
critique la plus acerbe.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Évidemment, Cette
cacophonie d'approches des problèmes africains, on l'a dit plus
haut, elle résulte de l'absence de catalogue, de standard, de
canevas contenant des bases légales dégagées des d'analyses
sérieuses, concertées, unanimes sur l'Afrique, lesquelles apportent
des réponses à la fois globales et singulières, aux problèmes
africains. De ce définit d'analyses sérieuses sur l'Afrique, il
résulte que pour chaque problème africain, c'est chacun qui y va
avec sa propre réponse, liée le plus souvent à sa propre
connaissance du milieu africain ou alors carrément à sa
méconnaissance du milieu africain. C'est ainsi que l'on a plusieurs
tendances d'approche d'explication des problèmes africains. Et de
ces différentes tendances d'approche des problèmes africains, on
peut distinguer parmi tant d'autres, quatre principaux courants
d'approches épistémologiques qui font école. En effet, ces quatre
principaux courants sont ceux qui soutiennent les thèses les plus
répandues, dans l'ébauche de compréhension des enjeux auxquels
fait face le continent africains. Ces quatre courants d'approches
épistémologiques des problèmes africains peuvent être regroupés
d'une part en deux Écoles assez distinctes (I), et d'autre part, en
deux autres écoles assez mitigées (II)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
DEUX ECOLES DISTINCTES DANS L'APPROCHE DES PROBLEMES AFRICAINES</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour cerner les problèmes
africains, deux écoles très distinctes s'affrontent. Il s'agit de
l’École Exogène (A) d'une part, et d'autre part de l’École
Endogène (B).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
L’École Exogène et l'approche des problèmes africains</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour les tenants de
l’École Exogène, l'Afrique n'a rien à voir avec tout ce qui lui
arrive. L'Afrique est neutre, elle est blanche comme neige vis-à-vis
de tout ce qui constitue des menaces à sa sécurité, à sa
population, à sa culture, à ses politiques publiques, à son
économiques...etc. Dans tous les domaines, l'Afrique montre patte
blanche pour cette École Exogène.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, l’École
Exogène pense que tous les problèmes de l'Afrique proviennent de
l'extérieur. L’École Exogène désigne par l’extérieur les
pays anciens colonisateurs, les pays occidentaux, les
multinationales.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La faiblesse de cette
École provient de plusieurs raisons :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
elle agrémente les
paranoïas collectives.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ensuite, cette École
Endogène fait peser sur l'étranger, une responsabilité
automatique dans tout ce qui arrive en Afrique. Dans cette
perspective, l'Afrique est presque comme un automate, un objet, une
figurine que manipule à souhaits des mains occultes depuis
l'étranger. Cette École Exogène infantilise l'Afrique en laquelle
elle ne reconnaît aucune capacité d'action. Le risque avec cette
école, c'est qu'elle prive l'Afrique de toute autocritique, et la
condamne à un manque de réalisme.
</div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Enfin, en accablant
l'étranger d'être à la source de tous les malheurs de l'Afrique,
l’École Exogène démontre que ses thèses comporte des relents
xénophobes qui cachent très mal un racisme primaire.</div>
</li>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Ce courant connaît une
limite : l’École Endogène</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
L’École Endogène et l'approche des problèmes africains</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour cette École
Endogène, l'étranger n'a strictement rien à voir avec ce qui se
passe en Afrique. En effet, cette École qui appréhende le continent
africain dans toutes ces dimensions donne à découvrir que l'Afrique
porte en elle-même toutes les germes des conflits et calamités
qu'elle vit. Toute seule, elle réunit les toutes les conditions de
sa faillite économique, sociale, économique, culturelle,
religieuse...etc., et qu'elle n'a même pas besoin d'une aide
extérieure pour réaliser sur son sol, toutes les difficultés
qu'elle connaît. En tout cas pour l'école endogène, il est
illusoire de rechercher des coupables des problèmes africains,
ailleurs qu'en Afrique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le mérite de cette école
est sa responsabilisation de l'Afrique en tant que sujet, mûr,
mature, capable de son autodétermination. Cette École Endogène en
appelle à l'autocritique des Africaines et Africains eux-mêmes dans
la résolution de leurs différentes crises. On peut dire sans
hésiter que l'avenir de l'Afrique se trouve dans cette école
endogène qui permet un vrai réalisme dénué de toute paranoïa
dans l'étude des problèmes africains. Cette école a le mérite de
ne pas accuser en permanence l'étranger, les grandes puissances, les
pays occidentaux d'être à la base des souffrances de l'Afrique.
Elle ne court donc pas le risque de la xénophobie, ni du racisme.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est donc résolument
que l'UPACEB adhère entièrement aux thèses de l’École Endogène
qu'elle revendique sans équivoque. En effet, ainsi que le pense
l’École Endogène, les ingrédients des crises africaines et du
sous-développement africains sont réunis sur place en Afrique, ils
ne viennent pas de l'étranger. Pour exemples, l'UPACEB met en relief
quelques maux qui minent l'Afrique et tire ce continent par le bas, à
savoir :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
territorial</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
ethnique</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
religieux</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
linguistique</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
juridique (conflit des normes entre coutumes et lois nationales)</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
tribal</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
le morcellement
politique</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
les disparités
économiques....etc.</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Tous ces facteurs de
désintégration à l'origine des crises africaines et du
sous-développement du continent noir ne proviennent pas l'étranger,
ils ne peuvent pas provenir de l'étranger. C'est sur place en
Afrique qu'ils s'enracinent.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais, à l'instar de ces
deux écoles distinctes et diamétralement opposées dans l'approche
des problèmes africains, il existe deux autres écoles dans une
approche mitigée.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>II)
DEUX ECOLES MITIGEES DANS L'APPROCHE DES PROBLEMES AFRICAINS</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans cette approche, deux
écoles cohabitent sans vraiment se ressembler. Il s'agit d'une part
de l’École Mixte (A) et d'autre part de l’École de la
neutralité, ou encore l’École des Causes Naturelles, ou encore
l’École des Superstitions (B)</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
L'approche de l’École Mixte dans l'interpénétration des
problèmes africains</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L’École Mixte dans son
approche des problèmes africains inclue à la fois l’École
Exogène et l’École Endogène. En effet, pour l’École Mixte,
les problèmes de l'Afrique sont à la fois imputables aux Africains
eux-mêmes, mais aussi aux puissances étrangères. Dans l'examen des
causes des problèmes africains, Cette École Mixte vise un
responsable : la Françafrique, ce réseau d'amis qui
regrouperait des personnalités africaines et des personnalités
françaises, et, au sein duquel, il semblerait que les membres
s'échangeraient des facilités et des faveurs économiques.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour l’École Mixte,
tous les problèmes d'Afrique relèveraient alors de la seule
responsabilité du groupes d'amis au sein de la Françafrique. Et
voilà pourquoi l’École Mixte n'hésite pas à qualifier la
Françafrique de « nébuleuse ».</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La force de cette École,
c'est qu'elle ne déresponsabilise pas l'Afrique en matière des
difficultés qu'elle connaît. En effet, non seulement l’École
Mixte reconnaît la responsabilité directe, pleine et entière des
Africains dans leurs difficultés, mais encore, elle sait identifier
le cadre dans lequel se déploie la nocivité des Africains contre
leur propre continent et ceci n'est pas anodin.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet,
l'identification de ce cadre de nocivité africaine contre l'Afrique
caractérise la faiblesse de cette École Mixte dans la mesure où,
l'action nocive des Africains contre leur continent est envisagée
pour se déployer dans un cadre coalisé avec l'étranger : la
Françafrique.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Une telle conception
coalisée de la nocivité africaine contre l'Afrique fragilise
l'approche de l’École Mixte car tout se passe comme si les
Africains n'étaient pas majeurs et réfléchis, et qu'ils ne
pouvaient pas agir seuls dans le bien, ou dans le mal, de leur
continent.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Véritablement, le fait
d’arrimer forcément l'Afrique à l'étranger, en l'occurrence la
France, pour admettre enfin la nocivité des Africains contre leur
propre continent sous-entend une sorte de mise sous tutelle, voire de
mise sous curatelle de l'Afrique, avec sa propre complicité, pour
réussir son plan d'autodestruction. C'est à ce niveau que l'UPACEB
qui est exclusivement de l’École Endogène n'est pas d'accord avec
l'Ecole Mixte.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais, à l'instar de ces
différents courants d'approches épistémologiques des problèmes
africains, on n'oubliera pas de mentionner l’École des Causes
Naturelles.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
L’École de la Neutralité, ou l’École des Causes Naturelles, ou
l’École des Superstitions ou l’École Nihiliste</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour l’École de la
Neutralité ou l’École des Causes Naturelles du sous-développement
de l'Afrique, il ne faut pas chercher des explications aux problèmes
africains car il en va du destin.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ni l'étranger, ni
l'Afrique elle-même n'ont rien à voir avec ce qui arrive à
l'Afrique. C'est la nature de l'Afrique, la nature des Africaine, et
la natures des humains qui sont ainsi : la souffrance doit
précéder tout progrès. Et donc, si l'Afrique souffre, ceci est
normal car il lui faut passer par là, avant de connaître un jour le
progrès et le bonheur. Voilà pourquoi cette École peut
légitimement être appelée l’École des Causes Naturelles.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais, cette École peut
aussi être appelée l’École de la Neutralité parce que pour ses
tenants, l'être humain n'a aucune contribution à fournir pour
améliorer ses conditions de vie. Et les souffrances, seule, la
Providence sait les annihiler. Du coup, pour cette École, non
seulement les Africains sont neutres dans tout ce qui constitue leurs
malheurs, mais encore les puissances extérieures elles-mêmes sont
neutres dans tout ce qui arrive à l'Afrique, en tant qu'elles ne
sont pas capables de nuire à l'Afrique, ni même n'ont aucun pouvoir
de faire du bien à l'Afrique. Ainsi, pour cette École de la
Neutralité, seule la providence peut modifier le cours de l'histoire
des hommes, et par-delà, celle de l'Afrique, et même celle des
grandes puissances.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>L’École des Cause
Naturelles </b>peut donc être appelée<b> École de la Neutralité</b>
parce qu'elle n'en veut à personne dans les malheurs de l'Afrique :
ni aux Africains eux-mêmes, ni aux puissances Étrangères. Cette
École est aussi<b> l’École des superstitions</b> parce qu'elle
n'identifie pas les causes des malheurs de l'Afrique et des Africains
dans la réalité quotidienne, dans le vécu immédiat, dans le monde
visible, mais plutôt dans le monde invisible. Ce sont les adeptes de
ce courant qui font vivre les sectes, aiment fréquenter les
marabouts, aiment faire des sacrifices d'animaux, et sont prêts à
dépenser tout, voire leur fortune chez les devins.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La faiblesse de cette
école est de dénier à l'homme, toute capacité d'action en vue de
l'amélioration de son quotidien. Au fond, si l'on s'en tient à
cette école, tout n'est que fatalité dans la vie et donc, les
luttes pour les réformes sociales ne servent à rien dans la société
humaine. Tout se passe comme si pour ce courant, il suffit de
s'arrêter, se croiser les bras et les mains, jusqu'à ce que tout
tombe du ciel. Ce courant qui ne prescrit aucune action peut être
considérée comme un courant nihiliste.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Manque de pot pour
l'Afrique, ce courant est majoritaire sur son sol !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais pour ce qui concerne
l'UPACEB, elle s'inscrit dans l'objectivité et dans le réalisme.</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-50987433890126714822015-11-01T11:05:00.002-08:002021-01-24T23:10:13.925-08:00VISION ALLEGORIQUE DE L'AFRIQUE AU 21ème SIECLE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;">
<b>VISION ALLEGORIQUE DE L'AFRIQUE AU 21ème SIECLE </b></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>EN
DEHORS DE LA MONDIALISATION ECONOMICO-CAPITALISTE</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Lorsque l'on réalise que
la mondialisation économico-capitaliste est un piège auquel
l'Afrique au sud du Sahara et les Peuples Africains de Civilisations
Ébènes ont mordu, cela suscite deux réactions et une question :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
deux réactions :
le choc d'abord, et ensuite la révolte.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Une question :
que seraient devenus l'Afrique au sud du Sahara et ses peuples sans
cette mondialisation économico-capitaliste qui les a piégés ?</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'abord deux réactions, à
savoir, le choc, puis la révolte, parce que ce piège de la
mondialisation économico-capitaliste, nul ne l'a vu venir, vu qu'il
était si subtile, qu'il l'est encore, et qu'on ne pouvait le
soupçonner.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ensuite, une question, à
savoir ce que seraient devenus l'Afrique au sud du Sahara et ses
peuples sans ce grossier montage qu'est la Mondialisation sous sa
forme actuelle, un système donné pour véhiculer la démocratie
alors qu'au fond, il est un système totalitaire, ne se déployant
qu'à travers une seule culture, la culture dominante.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour en venir à la
question, consistant à savoir, ce que seraient devenus l'Afrique au
sud du Sahara et ses peuples sans cette mondialisation
économico-capitaliste, chacun peut aller par son génie, en
apportant des réponses que le commun des mortel appréciera, les
jugeant tantôt réalistes, tantôt surréalistes. Mais, une chose
est sûre, des réponses sérieuses et crédibles à cette question
existent. Et ces réponses sérieuses à cette question qui vise à
savoir ce que seraient devenus les Peuples Africains de Civilisations
Ébènes et leur continent s'ils n'avaient pas été pris au piège
de cette mondialisation, on les trouve non seulement dans la bataille
menée par les pères de la Négritude, mais encore dans la vision
même que les pères de la Négritude et leurs héritiers avaient du
21ème siècle.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Premièrement, une
ébauche de réponse dans la bataille pour l'indépendance des
peuples Africains qu'ont menée les pères de la Négritude. A ce
sujet, rappelons que c'est la défense des civilisations et la
culture négro-africaines qui a constitué le fer de lance de la
bataille des Négritudiens. On peut donc dire que leur lutte n'avait
pas pour but de mettre sous le boisseau, la lampe allumée des
civilisations ébènes, une fois leur indépendance obtenue ;
auquel cas leur lutte n'aurait aucun sens. Au contraire, ils ont mené
ce combat de la sauvegarde des civilisations ébènes pour qu'après
leur victoire avec les indépendances des peuples Africains de
Civilisations Ébènes, la lampe qu'ils ont allumée soit placée sur
les hauteurs, et qu'elle brille en permanence pour éclairer les
civilisations ébènes et le reste du monde. Pour répondre donc à
notre question, - que seraient devenus l'Afrique au sud du Sahara et
ses peuples sans cette mondialisation à caractère économique -,
disons que la lampe des civilisations ébènes, allumée par les
écrivains de la Négritude et leurs héritiers aurait continué de
briller au 21ème siècle. Cela veut dire qu'au 21ème siècle, les
civilisations ébènes auraient déployé leur génie non seulement
en Afrique, mais encore en dehors de l'Afrique. On découvrirait ces
civilisations ébènes sous forme de manifestations rituelles, comme
par exemple l'on fête le Nouvel An Chinois à travers le monde
entier.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Deuxièmement, dans la
vision du 21ème siècle tel que projeté par les pères de la
Négritude et leurs héritiers, on avait une réponse à la question
de savoir - ce que seraient devenus l'Afrique au sud du Sahara et ses
Peuples de Civilisations Ébènes - en dehors de cette mondialisation
sous sa forme actuelle. En effet, les pères de la Négritude et
leurs héritiers avaient projeté le 21ème siècle comme celui du
rendez-vous du donner et du recevoir. Cela veut dire que pour les
écrivains de la Négritude et leurs héritiers, en ce 21ème siècle,
l'Afrique et ses peuples de Civilisations Ébènes n'était pas
uniquement là, pour recevoir des autres peuples et civilisations,
mais au contraire, ils avaient, eux aussi, à leur donner, et ils
devaient leur apporter, leur donner et partager avec eux, leurs
civilisations. En réponse à notre question, c'est le lieu de dire
que si la mondialisation sous sa forme actuelle n'avait pas
privilégié l'économie mais plutôt la culture, l'Afrique au sud du
Sahara et ses peuples aurait eu les coudées franches pour promouvoir
ses riches civilisations, sa riche culture.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est à ce niveau qu'on
peut s'interroger concrètement sur le rôle de l'Afrique dans les
échanges culturels au 21ème siècle, si la Mondialisation, - ce
grand rendez-vous du dialogue universel, pour reprendre les termes de
Aimé Césaire, - n'avait pas pris une tournure économique où
l'argent a remplacé subrepticement la culture. En d'autres termes,
si la Mondialisation sous sa forme actuelle n'avait pas donné une si
grande importance au « pognon », et si elle avait
privilégié la rencontre, l'amitié, la fraternité entre les
peuples, si elle avait privilégié la découverte des peuples entre
eux, la découverte des civilisations entre elles, leurs rencontres,
leurs mélanges...etc., bref, si la Mondialisation actuelle avait
concrétisé son but primordial de métissage culturel » tel
qu'annoncé par Aimé Césaire et ses pairs, qu'elle aurait été
l'apport de l'Afrique et ses peuples ébènes pour eux-mêmes
d'abord, mais aussi pour le monde ?
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Répondre à cette
question, c'est d'abord tenter de voir l'apport culturel de
l'Afrique à elle-même et à ses peuples (I) puis l'apport culturel
de l'Afrique au monde (II)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: red;"><b>I)
L'APPORT CULTUREL DE L'AFRIQUE A ELLE-MÊME ET A CES PEUPLES EBENES
AU 21ème SIECLE</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Si la mondialisation sous
sa forme actuelle n'avait pas privilégié l'économie, l'Afrique au
sud du Sahara aurait valorisé sa culture et partant de là, elle
aurait affermi et modernisé ses politiques sociales (A) de même
qu'en valorisant sa culture, elle aurait achevé de construire son
identité culturelle entamé par les Négritudiens (B)</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
Affermissement et modernisation des politiques sociales par la
valorisation de sa cultur</b></span>e
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Si le 21ème siècle
avait été axée sur la culture, on imagine bien que l'Afrique au
sud du Sahara et ses différents peuples se seraient investis dans la
valorisation de leur culture qu'ils voudraient inscrire dans la
modernité. Ainsi, une vraie politique sectorielle d'envergure aurait
été menée dans différents domaines. Donnons quelques exemples.</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Dans le domaine
de la santé</b> : la médecine traditionnelle et la
pharmacopée auraient été développées, et rendues crédibles
dans un réel dialogue avec la médecine moderne. De ce fait, le
secteur aurait reçu l'appui financier de Gouvernements africains,
d’États étrangers, d'organismes internationaux, de grandes
firmes pharmaceutiques...etc., pour faire avancer la recherche. A
défaut d'une telle avancée, ce domaine reste inexploité, méprisé,
voire même moqué, alors qu'il est porteur d'espoir pour l'avenir
de la santé des individus et des groupes.<br /></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Dans le domaine
de l'éducation</b> : dans un cadre de métissage culturel,
tout d'abord, l'école africaine ne serait pas un luxe à la portée
des seuls riches. En effet, l'école africaine aurait été conçue
comme un rite d'initiation auquel tous les enfants de la société
ont droit dès lors qu'ils atteignent l'âge officiel de
scolarisation. Dans ce cas, l'école serait gratuite et obligatoire
pour tout enfant africain. Ensuite, le contenu des enseignements
lui-même aurait connu un métissage en ceci qu'on apprendrait à la
fois la culture et les civilisations africaines, mais aussi la
culture et les civilisations étrangères. Or, au 21ème siècle,
dans plusieurs pays africains, la culture et les civilisations
ébènes sont complètement ignorées. Le plus ridicule, c'est que
lorsqu'on y pense, c'est dans un esprit belliqueux, pour provoquer
et narguer l'ancien colonisateur. Comme si les civilisations et la
culture ébènes avaient à être utilisées comme un chiffon rouge.
Enfin, si nous étions dans un contexte de métissage culturel au
21ème siècle, et si la culture et les civilisations ébènes
avaient été mises en valeurs, elles feraient l'objet
d'enseignement dans les universités européennes, américaines,
asiatiques...etc. Or, tel n'est pas le cas.</div>
</li>
</ul>
<ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Dans le domaine
juridique </b>: On aurait été dans un contexte du donner et
du recevoir, dans la perspective d'Aimé Césaire, que la culture
et les civilisations ébènes auraient été valorisées ; ce
qui suppose qu'un travail d'unification du droit africain aurait
été effectué, donnant lieu à un droit officiel, valable pour
tous les peuples de civilisations ébènes, auquel le droit
international s'y référerait. A défaut d'un tel travail
d'unification du <span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">droit
africain, il y a un véritable vide juridique, dans un continent
où, chaque tribu a ses propres coutumes qui représentent ses
lois. Ce pluralisme des droits pourrait largement expliquer la
désintégration sociale à l'origine de conflits récurrents en
Afrique. En effet, l'émiettement juridique sur le continent est
considérable au vu de la pluralité des tribus et des peuples que
l'on retrouve en Afrique. De surcroît, dans un cadre féodal où
les règles sont faites pour régir les rapports d'homme à homme,
on comprend même que le Chef d’État Africain ne puisse exercer
pleinement ses prérogatives de puissance publique conformément à
la loi fondamentale officielle qui organise les pouvoirs dans son
pays. Dans la même perspective, </span></span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">on
peut aussi comprendre que le Chef d’État Africain soit souvent
qualifié de dictateur car, il y a une grande différence entre la
Constitution de son pays qu'il veut appliquer et la coutume qui
régit les tribus dans un territoire donné, qui représente une
parcelle du territoire national sous son contrôle. A voir donc de
près, ce n'est pas que le Chef d’État Africain est un
dictateur. C'est plutôt parce qu'il ne partage pas souvent la même
loi avec une grande partie de ses concitoyens, la majorité
analphabète soumise aux coutumes plutôt qu'à la constitution
nationale. Au fond, le plus souvent, entre le Chef d’État
Africain et son peuple, c'est plus un problème de conflit de
normes qu'un conflit entre un chef et son peuple. En effet, en
Afrique, au vu du nombre des seigneuries locales et des
principautés traditionnelles, le Chef de l’État peut être
comparé à un suzerain qui doit devenir un souverain. Le chemin
n'est pas toujours facile. Donnons en exemple le cas du Burkina
Faso où le Mogho Naba est plus respecté que le Chef de l’État
lui-même. Parfois aussi, il arrive que la cacophonie juridique
soit causée par le Chef de l’État lui-même qui, au lieu de
respecter la Constitution, loi suprême de son pays préfère être
inspiré dans certaines de ses décisions par les coutumes en
vigueur dans sa tribu. Dans ce cas précis, il est contesté par
les intellectuels de son pays qui lui reprochent de s'écarter de
la loi fondamentale qu'est la Constitution. On le voit bien, le
Conflit des normes aliment lui aussi la désintégration sociale en
Afrique. </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Bref,
au sein des Peuples Africains de Civilisations Ébènes, à chaque
tribu, ses coutumes. Or, on le sait bien, le problème avec la
Coutume, c'est que sa création échappe le plus souvent à une
autorité publique. Mais en même temps, en Afrique, les tribus
sont si nombreuses, et les coutumes si diverses, que cet
émiettement juridique entraîne un autre problème : celui de
la propagation, voire de la diffusion de ces coutumes, et par delà,
de leur connaissance, en dehors des tribus où elles sont en
vigueur.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Un
travail d'unification du Droit Afro-ébène au 21ème siècle
serait très utile et il contribuerait grandement à stabiliser le
continent africain. On peut l'affirmer sans se tromper, c'est à
défaut d'un tel travail d'unification du droit afro-ébène, que
des conflits secouent régulièrement l'Afrique, et que ce
continent est complètement désintégré. L'ambition de l'UPACEB
est justement de tenter un travail d'unification du droit
afro-ébène au sommet d'Abidjan en février 2016. </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, ce sommet a pour but de dégager, pour les mettre en valeur,
les grands principes qui réglementent les sociétés africaines
prises dans leur diversité. Ces grands principes de régulation
sociale communément partagés par les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes, nous les appelons les fondamentaux du
Panafricanisme. Le sommet de l'UPACEB de février 2016 à Abidjan
s'il avait lieu, se donne le défi de les identifier, les publier,
avec les grandes grandes normes internationales approuvées et
ratifiées par les pays africains, pour en faire l'épine dorsale,
voire la sève nourricière de l'Organisation de l'UPACEB si elle
voyait le jour.<br /></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Dans
le domaine religieux :</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
les Peuples Africains de Civilisations Ébènes auraient construit
une théologie contextuelle englobant les religions traditionnelles
africaines et les trois grandes religions monothéistes. Un tel
équilibre théologique aurait limité à coup sûr les conflits
religieux. A défaut d'une telle construction, le clivage religieux
ne fait que se creuser, et ses conflits de plus en plus passionnels
et ravageurs.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
ne citer que ces quelques exemples, mentionnons aussi que si le 21ème
siècle avait misé sur la culture, plutôt que sur l'économie,
l'Afrique au sud du Sahara et ses peuples auraient achevé de
construire leur identité culturelle entamé par les Négritudiens.</span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Achèvement de la construction de l'identité culturelle Afro-ébène
entamée par les Négritudiens</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
supposer que la Mondialisation ait privilégié la culture, l'Afrique
au sud du Sahara aurait pensé à son unité culturelle en mettant en
valeur ses nombreuses et riches civilisations à commencer par la
promotion des langues africaines. Si la mondialisation avait mis
l'accent sur la culture, l'Afrique et les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes auraient à n'en point douter songé à la
création de langues hybrides qui tiendraient en compte les langues
africaines et les langues véhiculaires héritées de la
colonisation. On aurait dans ce cas, des langues nationales et une
langue continentale qui évolueraient en même temps que les langues
véhiculaires héritées par la colonisation. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Avant
de poursuivre, précisons que les sciences ont un langage universel
basé sur les signes. Par conséquent, le scientifique Afro-ébène
qui évolue dans le domaine des sciences dures n'a pas besoin d'une
langue africaine. En effet, qu'il soit Mathématicien, physicien,
statisticien..etc., il pourra s'exprimer au moyen de signes
universellement partagés. Mais, pour un travail de valorisation de
la culture africaine, une langue littéraire s'impose.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce sujet, rappelons que
c'est par la poésie, l'art, la philosophie, la littérature,
l'histoire, la sociologie,...bref, les sciences dites molles qu'une
culture se donne à connaître et qu'un peuple se fait découvrir. Et
donc, au 21ème siècle, si le privilège avait été accordé à la
culture, l'Afrique et les peuples Afro-ébènes auraient sans doute
songé à se forger une langue continentale comme par exemple le
Créole, le Nouchi ivoirien, le Franglais camerounais, le Pidjin
English, ...etc. pour travailler au rayonnement du continent
africain, et au rayonnement de sa culture et des civilisations
Afro-ébènes.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Aujourd'hui, avec l'outil
informatique, parions qu'il aurait été facile de développer une
langue africaine parlée et écrite à l'échelle continentale. Il
aurait suffi pour cela de regrouper des spécialistes de toutes les
langues parlées en territoire africain et au sein des peuples
Afro-ébènes pour bâtir cette nouvelle langue. De surcroît, on
n'aurait pas eu besoin de mettre en place un nouvel alphabet car cela
compliquerait tout. Il aurait suffi tout simplement de se servir de
l'alphabet latin que nous connaissons grâce aux langues véhiculaires
de la colonisation.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ainsi, les mots des
langues africaines qui seraient retenus pour la nouvelle langue
hybride africaine le seraient en fonction de leur facilité à être
prononcés par tous, et cette facilité serait jugé à l'aune de la
facilité de transcription de ces mots en alphabet latin.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans ce contexte, il est
à peu près sûr qu'en un an, des linguistes africains auraient pu
mettre à la disposition de l'Afrique, une langue continentale faite
des mots simples pour chaque objet, chaque verbe, adjectif,
substantif...etc., pris dans les langues africaines.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce sujet, il n'est pas
superflu de donner l'exemple de l'Afrikaner parlé en Afrique du Sud.
En effet, l’Afrikaner est un mélange de néerlandais et de la
langue Zoulou, comme le Créole, le Nouchi ivoirien et les autres
exemples cités ci-dessus.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes auraient pu mettre sur place une langue
hybride à partir de toutes les langues africaines et des langues
véhiculaires (l'anglais, l'espagnol, le français, le portugais, le
néerlandais, l'arabe...etc.), langue hybride qui aurait servi aux
Peuples Africains de Civilisations Ébènes en général, et, en
particulier à leurs aux écoliers, collégiens, lycéens et
universitaires afro-ébène comme outil de communication.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au plan national, chaque
pays africain aurait pu lui aussi mettre en place une langue hybride
à partir des langues du pays et de la langue véhiculaire. Et c'est
dans une telle langue inclusive de toutes les langues en parlées sur
le territoire national et continental, que serait construite d'une
part, l'identité culturelle des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes, et d'autre part, l'identité nationale de chaque pays
afro-ébène.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour un tel travail
d'unification linguistique, les pays Africains et le continent
africains auraient sans doute pensé à embaucher des universitaires
à plein temps, en créant une université à plein temps, pour la
construction d'une identité africaine commune. Du coup, grâce à
cette langue hybride continentale que tout Africain devrait savoir
parler, on aurait eu les mêmes programmes scolaires, secondaires et
universitaires, aussi bien à l'échelle nationale que continentale,
et on aurait eu les mêmes diplômes pour tous, dans tous les pays
africains.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
défaut d'un tel travail d'unification linguistique en Afrique,
l'Anglais est en passe de devenir la langue continentale, secondée
par le </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>Kiswahili</b></span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
. Et voilà comment les autres langues traditionnelles africaines et
les autres langues véhiculaires en Afrique sont en quelque sorte
oubliées. C'est le lieu de parier qu'un tel oubli est
potentiellement dangereux d'autant qu'il contient des germes
d’explosion sociale. Comme si l'Afrique n'avait pas déjà
suffisamment sur son sol, assez de motifs confligènes.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En tout cas, l'unité
linguistique ou l'emploi d'une langue de communication parlée,
écrite et comprise par tous les Peuples Africains de Civilisations
Ébènes aurait à coup sûr facilité le rapprochement de ces
peuples car la barrière linguistique dresse une autre barrière,
celle du mur entre les peuples. Et, c'est là, certainement, que se
trouve l'explication crédible du cloisonnement du continent africain
au 21ème siècle. Cloisonnement qui fait qu'un Africain ne peut
voyager d'Est en Ouest en passant par le Centre, ni même du Nord au
Sud en passant par le Centre, sans prendre l'avion. Cloisonnement de
l'Afrique qui est constitutif d'un réel crime contre l'humanité en
tant qu'il restreint gravement la liberté d'aller et devenir des
Africains sur leur propre continent !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Parions que si la
Mondialisation actuelle avait privilégié la culture, l'Afrique en
gagnerait énormément car elle en aurait profité pour construire
son identité culturelle par le développement de sa médecine
traditionnelle et sa pharmacopée, la promotion de son éducation,
l'unification de son droit, l'unification de ses langues aussi bien
traditionnelles que véhiculaires et elle serait réconciliée avec
elle-même par son décloisonnement. A défaut d'un tel travail,
l'extranéité d'un Africain pour un autre Africain est la règle qui
prévaut sur le continent africain. En effet, rien ni personne
n'effraie un Africain qu'un autre Africain et sa culture. Et, il n'y
a pas plus effrayant pour un Africain, qu'un autre Africain, une
autre langue africaine, une autre coutume africaine, ...etc.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les langues parlées sur
le continent sont très nombreuses et représentatives de nombreux
peuples qui les parlent, lesquels peuples ne se connaissent et ne se
rencontrent qu'à l'intérieur du même peuple, considérant les
autres peuples avec lesquels ils ne parlent pas la même langue comme
une menace suprême ! Ces barrières linguistiques, ces
barrières culturelles, on fini par se concrétiser humainement par
des barrières entre les hommes et géographiquement par des
frontières politiques et terrestres étanches, d'où un
cloisonnement sans précédent entre les pays africains. On comprend
que le conflit soit à son apothéose en terre Kémit, parmi les
peuples Nubiens !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il est évident que la
pacification du continent passe par ses nombreux décloisonnements :
culturels, linguistiques, humains, terrestres,..etc.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Pourtant, que gagnerait le
monde d'aujourd'hui à privilégier la culture plutôt que le
« pognon » !</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>II)
L'APPORT CULTUREL DE L'AFRIQUE AU MONDE SANS LA MONDIALISATION
ECONOMIQUE </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Si la Mondialisation
actuelle n'avait pas pris un caractère économique, mais si elle
avait privilégié le métissage culturel comme promis par les pères
de la Négritude et leurs héritiers, le monde aurait bénéficié de
grands dividendes du coté africain en matière sanitaire (A) mais
aussi au plan économique (B)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><b>A)
Les bénéfices sanitaires au profit du monde entier grâce à la
valorisation de la Culture Afro-ébène</b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Si la culture afro-ébène
était valorisée, et les Peuples Africains de Civilisations Ébènes
prises au sérieux, déjà, l'on ferait beaucoup d'économies dans
les dépenses liées aux anxiolytiques mais même le stress et le
taux de suicide auraient été réduits. En effet, originellement, la
culture afro-ébène ne conçoit pas la vie solitaire, l'être humain
est toujours conçu comme faisant partie d'un groupe. Or, on le sait,
dans la civilisation moderne, le stress et la solitude sont à
l'origine de pathologies mentales qui poussent au suicide.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En outre, de plus en plus
de personnes préfèrent se soigner dans la médecine douce de nos
jours. Or justement, les Civilisations Ébènes ne soignent depuis
les origines qu'avec de l'eau, la terre, et les plantes. Le monde
gagnerait beaucoup à aider à développer la médecine
traditionnelle et la pharmacopée afro-ébènes. Pour ne citer que
ces exemples.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Afrique et ses peuples
possèdent des richesses morales et culturelles dont le monde actuel
a énormément besoin mais qui jusque-là, sont inexploitées. Au
plan économique aussi.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><b>B)
Apport économique au monde par la valorisation des civilisations
ébènes</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Si la Mondialisation
actuelle avait privilégié la Culture, l'Afrique et ses peuples à
travers le monde auraient privilégié la construction de leur
identité culturelle qui aurait permis leur fusion en une seule et
unique communauté. De ce fait, tous les cloisons linguistiques,
humains et terrestres seraient tombés et n'existeraient plus et avec
eux, tous les conflits qu'ils génèrent. Du coup, l'Afrique et
l'espace Afro-ébène seraient un espace de confort, de douceur
douceur et de tendresse qu'aucun fils d'Afrique, aucune fille
d'Afrique ne souhaiterait quitter. L'immigration des Africains en
occident et partout ailleurs dans le monde fuyant des guerres aurait
disparu dans le cas d'espèce, les dépenses liées à l'accueil des
migrants ne seraient jamais occasionnées si elles ne sont carrément
un lointain souvenir.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par ailleurs,
originellement, les civilisations ébènes ne conçoivent pas
l'individualisme a fortiori l'économie libérale qui accroît la
pauvreté. En effet, c'est, par, et, dans le groupe, que l'individu
crée sa richesse, c'est à grâce au groupe que l'individu fait
valoir sa richesse. Le monde compterait moins de pauvres et presque
pas de pauvres si la conception de la richesse par les Peuples
Afro-ébènes était connue ; car les Civilisations Ébènes ne
conçoivent pas la richesse en dehors du groupe.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au fond, le monde entier
souffre, il connaît des guerres à tout va, et traverse une crise
économique sans précédent parce que le continent qui a vu en
premier la vie humaine est exsangue et complètement déstructuré. Et si l'Afrique et ses
peuples connaissent un tel état de désintégration sociale et de
déstructuration, c'est tout simplement parce que ce continent n'a
pas encore pris à bras le corps la question de son intégration
culturelle qui signe la fin de ses cloisonnements linguistiques,
humains, terrestres, religieux...etc.</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-19291039501112338482015-10-25T11:23:00.004-07:002016-02-05T12:14:40.793-08:00ILS ETAIENT NOS PHILOSOPHES DES LUMIERES, MAIS LA MONDIALISATION SOUS SA FORME ACTUELLE LES A TUES UNE SECONDE FOIS<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>ILS
ETAIENT NOS PHILOSOPHES DES LUMIERES, MAIS LA MONDIALISATION SOUS SA
FORME ACTUELLE LES A TUES UNE SECONDE FOIS</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #0000cc;"><b>LA
MONDIALISATION ECONOMICO-CAPITALISTE</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"> <b><span style="color: #003300;">LA
BOMBE ATOMIQUE QUI A FOUDROYE LES OBJECTIFS DE LA NEGRITUDE </span></b></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #cc0000;"><b>LE
FUSILLIER MARIN QUI A LAMINE LES ACQUIS DU PANAFRICANISME</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #004586;"><b>L'AMORTISSEUSE
DE LA DYNAMIQUE DES GENERATIONS CHEZ LES PACEB </b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
l'avènement de la Négritude au 20ème siècle, les écrivains qui
ont promu ce mouvement ont montré qu'ils n'étaient pas seulement
des nostalgiques d'un passé glorieux africain mais bien qu'ils
inscrivaient l'Afrique et ses peuples dans le futur. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, en même temps qu'ils pensaient l'Afrique et ses vaillants
peuple au passé, ils les pensaient concomitamment dans le présent
et dans le futur. C'est le lieu d'affirmer que les auteurs de la
Négritude n'étaient pas des écrivains illuminés qui restaient au
niveau des idées, dans une posture contemplative. Au contraire, les
Négritudiens s'enracinaient dans le concret, et ils avaient un
programme que leur action militante et leur œuvre littéraire
mettaient clairement en exergue à savoir, leur lutte contre un monde
trop inégalitaire et trop injuste. Et, devant la complexité du
monde moderne, le leur, mais aussi le nôtre, et face à la menace de
l'uniformisation culturelle palpable dans l’œuvre de la
colonisation avec la politique de la table rase opérée sur les
cultures des colonisés, les auteurs de la Négritude se sont posés
en véritables défenseurs des civilisations ébènes qu'ils ne
voulaient pas voir assimilées dans la civilisation du colonisateur.
Dans la même perspective, et face au péril que constituaient les
velléités hégémoniques d'une culture, - la culture dominante,
celle du colonisateur, et ce, au détriment des autres cultures du
monde, avec pour corollaire, l'appauvrissement culturel du monde, les
auteurs Négritudiens ont surtout contribué à mettre en place, une
nouvelle politique, une nouvelle intelligence pour la compréhension
de leur société mais aussi pour la compréhension du monde. Une
telle stratégie des auteurs négritudiens avait un but :
apporter une âme à l'humanité. En d'autres termes, créer un
humanisme à la fois concret et universel qui puisse concilier le
particulier et l'universel dans la poursuite d'une harmonie entre les
humains. Naturellement, un tel idéal ne pouvait pas se nourrir
d'approches rétrogrades et autarciques, a fortiori de nombrilisme.
En effet, un tel idéal de réconciliation du monde avec lui-même ne
pouvait qu'être global, à la fois tourné vers le passé, mais
aussi vers le présent et surtout l'avenir. Voilà pourquoi les
écrivains de la Négritude comme Amé Césaire par exemple
évoquaient des notions comme «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> le
dialogue universel »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« le
rendez-vous du dialogue universel », « le métissage
culturel »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">...</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
l'évocation de ces notions, les auteurs de la Négritude pensaient
au siècle qui était le leur, - le 20ème siècle, - mais surtout
ils pensaient au 21ème siècle, le siècle à venir. C'est pour cela
que dans sa mémorable allocution en date de 1971, reprise en 1997,
lors de l'année de la francophonie, Léopold Sédar Senghor pouvait
affirmer, nous le citons : « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>C’est
un des nôtres, le philosophe Gaston Berger, un métis né à Saint
Louis du Sénégal, à la fin du siècle dernier, qui a fondé
la </b></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Prospective</b></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>,
cette science qui permet d’étudier l’évolution future du monde
pour la prévoir. Celle-ci nous enseigne, essentiellement, que la
civilisation du XXIème siècle sera celle de l’universel, à
laquelle chaque ethnie, chaque nation, pourra apporter sa
contribution. Je dis " pourra ", car il n’est
pas inéluctable que chacun soit, comme l’écrivait Césaire,
" présente au rendez-vous du donner ". Seules y
seront présentes, contribueront à bâtir la </b></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Civilisation
de l’Universel et</b></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>
les nations qui croient avoir un message que nulle autre ne possède
et qui veulent, consciemment, proférer ce message</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">. »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">On
le voit bien, tout en évoquant le passé de l'Homme Noir, les
écrivains de la Négritude évoquaient aussi son présent, et ils le
projetaient dans l'avenir. En outre, les auteurs de la Négritude ne
concevaient pas l'Homme Noir comme un sujet atomisé, appelé à
vivre à part. Au contraire, ils l'inscrivaient dans un ensemble,
dynamique, et prospère, celui du monde, celui de l'humanité tout
simplement. Et pour ces auteurs, il ne fait pas de doute, le 21ème
siècle, c'était le siècle du «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> rendez-vous
du dialogue universel </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">»,
le siècle du </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« métissage
culturel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
le siècle « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>du
donner et du recevoir</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
le siècle où, chaque peuple de la terre irait à la rencontre des
autres peuples avec ce qu'il avait de plus beau dans sa culture, dans
le respect mutuel des uns et des autres, pour la construction d'un
monde fraternel, égalitaire et juste. A travers les expressions
« </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>dialogue
universel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
« </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>rendez-vous
du dialogue universel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> métissage
culturel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> rendez-vous
du donner et du recevoir </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">»,
Aimé Césaire et ses pairs Négritudiens désignaient tout
simplement ce que nous appelons aujourd'hui : « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>la
mondialisation </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">».
Et pourtant, à voir la mondialisation sous sa forme actuelle, telle
qu'elle se déploie, elle ne présente aucun lien avec les prévisions
des auteurs Négritudiens. Pour s'en convaincre, il suffit pour cela
de voir la définition que donne Sylvie Brunel
(</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> une </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">géographe</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">, </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">économiste</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> et </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">écrivain</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> français
professeur des universités à l'</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">université
Paris IV-Sorbonne) </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">de
la notion de mondialisation lorsqu'elle dit : </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>« </i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>La
mondialisation actuelle, ce </b></i></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>« processus
géohistorique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle
planétaire »</b></i></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
selon la formule de Laurent Carroué</b></i></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> </b></i></span></span></span></em><strong><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>(3)</i></span></span></span></strong><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>,
est à la fois une idéologie – le libéralisme –, une monnaie –
le dollar –, un outil – le capitalisme –, un système politique
– la démocratie –, une langue – l’anglais. </b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">»<a class="sdfootnoteanc" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cette
définition très objective de la Mondialisation mérite qu'on s'y
attarde. En effet, nulle part dans cette définition, la notion de
culture n'est mentionnée. De surcroît, aucune mention des peuples
de la terre avec leurs civilisations n'y est perceptible. Et dans
cette définition très réaliste de la mondialisation que fait bien
le Professeur Sylvie Brunel, aucune référence n'est faite aux
notions chères aux Négritudiens et leurs héritiers à savoir « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>le
rendez-vous du dialogue universel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
« le </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>rendez-vous
du donner et du recevoir</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »,
« </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>le
métissage culturel </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
contraire, en lieu et place du pluralisme culturel prophétisé par
les auteurs négritudiens, c'est plutôt à un mono-culturalisme, un
totalitarisme culturel auquel l'on fait face et le Professeur Sylvie
Brunel le met bien en exergue par l'usage qu'elle fait de l'article
indéfini </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« un »,</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
décliné entre le masculin et le féminin selon le cas : </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« une
idéologie »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« une
monnaie »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« un
outil »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« un
système politique »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>« une
langue »</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">.
Au fond, le « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>métissage
culturel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »
rêvé et prophétisé par les auteurs Négritudiens et leurs
héritiers est complètement ignoré par la Mondialisation sous sa
forme actuelle qui se présente à nous comme un véritable système
total. Pareillement, « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>le
dialogue universel </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">»
annoncé au 21ème siècle par les Négritudiens est seulement devenu
« </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>un
monologue universel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »
où seule, la culture dominante s'exprime. Et finalement «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> le
rendez-vous du dialogue universel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »
n'a simplement pas eu lieu. Inutile de mentionner que le Mythe
Fondateur des Peuples Africains de Civilisations du Ébènes, le
Panafricanisme, qui visait l'africanisation, en tout, et pour tout, a
lui aussi mordu la poussière, vu qu'il est relégué lui aussi aux
calendes grecques. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
le lieu de rappeler la littérature africaine du 20ème siècle et
les finalités qu'elle s'est assignées (I), pour relever qu'en fin
de compte, cette littérature africaine reste inachevée « II).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol type="I"><div align="CENTER">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: red;">I)
LA LITTERATURE AFRICAINE AU 20ème SIECLE ET SES FINALIT</span><span style="color: #ff3333;">ES</span></b></span></span></span></div>
</ol>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
comprendre la Littérature Africaine du 20ème siècle et ses
finalités (A), sa mise en parallèle avec les philosophes des
lumières du 18ème siècle s'impose (B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="CENTER">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>A)
La littérature négro-africaine du 20ème siècle, Une littérature
marquée par deux générations d'écrivains</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Malheureusement,
nous ne pouvons pas évoquer la littérature africaine dans le monde
africain anglophone, hispanophone, lusophone et néerlandophone,
littérature à laquelle nous n'avons accès à cause de la barrière
des langues. Notre réflexion portera donc sur le monde africain
francophone exclusivement, par la prise en compte de la première
génération des écrivains africains au 20ème siècle (1) et de la
deuxième génération des écrivains africains dits écrivains des
indépendances (2).</span></span></div>
<ol>
<li><div align="CENTER">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
première génération : les Négritudiens, une littérature de
combat et d'affirmation des valeurs ébènes</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
trio formé par Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon
Gontran Damas et les autres écrivains à l'origine de la Négritude,
lorsqu'ils ont pris la plume, c'était avant tout pour s'opposer
farouchement à l'ensevelissement des civilisations ébènes par le
mécanisme de la colonisation assimilationniste. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Aimé
Césaire ne dit pas autre chose lorsqu'il </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">affirme :
</span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>«La
négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et
l'acceptation de ce fait, de notre destin de noir, et de notre
culture.»</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Son
ami Léopold Sédar Senghor ne le contredit pas lorsqu'il affirme :
</span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>"La
négritude est le patrimoine culturel, les valeurs et surtout
l'esprit de la Civilisation négro-africaine ".</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
travers ces deux citations des pères de la Négritude, il est
manifeste qu'être noir n'est pas une affaire de couleur de peau mais
bien une manière d'exister, consistant en des manières de faire,
d'agir, de penser le monde et son environnement social. A ce sujet,
et, dans un article publié sur le site du Lycée Pablo Picasso en
France, un article citant Lilyan Kesteloot dans « Anthologie
négro-africaine » le mentionne bien lorsqu'il dit : «<b>Les
noirs d'Afrique ont créé au cours des siècles des religions, des
sociétés, des littératures et des arts tellement particuliers
qu'on les reconnaît entre toutes les autres civilisations de la
terre. Cette civilisation a marqué de façon indélébile les
manières de penser, de sentir et d'agir des Négro-Africains, elle a
forgé l'âme noire. Ce n'est pas une affaire de race. Ce n'est pas
parce qu'il est noir que l'Africain a telle manière de danser, de
prier, d'aimer, de concevoir le travail, l'autorité, la justice ou
la famille. L'Africain est différent des autres parce qu'il hérite
d'une civilisation différente et de laquelle il réapprend à être
fier. Car on lui a menti en lui enseignant, pour mieux de dominer,
qu'il n'avait qu'une civilisation inférieure ou même pas de
civilisation du tout ! »</b>
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
dire que les auteurs de la Négritude menaient avant tout, un combat,
celui de sauver les civilisations ébènes du naufrage de la
colonisation assimilationniste, et ils avaient un but, celui de mener
l'Afrique vers l'indépendance. Ce combat, c'est par la plume qu'ils
l'ont mené, et c'est par les idées qu'ils l'ont remporté.
Cependant, dans les années 1960, lorsque la majorité des pays
africains accèdent à l'indépendance, plutôt que se complaire dans
le triomphe et l'arrogance, les poètes Négritudiens ont trouvé une
autre finalité à leur mouvement : projeter leur action dans le
futur, afin que le 21ème siècle soit véritablement différent des
deux siècles qui l'ont précédé (19ème et 20ème siècles),
lesquels siècles ont promu la supériorité de la race blanche sur
d'autres races, - comme si la race humaine était à concevoir au
pluriel et non au singulier, de même que l'ethnocentrisme. En tout
cas, après avoir gagné la lutte pour l'indépendance des pays
Africains et la sauvegarde des civilisations ébènes menacées de
disparition, les auteurs négritudiens ont engagé une autre
bataille : celle du 21ème siècle qu'ils ont conçu comme
devant être celui du rendrez-vous du dialogue universel et du
métissage culturel, le siècle du « rendez-vous du donner et
du recevoir ». A ce niveau, les écrivains Négritudiens n'ont
fait que planter un nouveau décor, consistant à relever un nouveau
défi, celui de lutter pour l'égalité des civilisations, et de la
concrétisation de l'universalisme culturelle. Ils seront rejoints
par les écrivains de la deuxième génération.</span></span></div>
<ol start="2">
<li><div align="CENTER">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
deuxième génération : les Écrivains des indépendances, une
littérature de consolidation et de veille</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
moment où apparaissent les écrivains africains dits de la deuxième
génération, plusieurs écrivains négritudiens étaient encore en
vie. Ces écrivains africains de la deuxième génération sont, pour
ne pas donner une liste exhaustive, l'Ivoirien Bernard B Dadié, les
Zairois Mabika Kalanda et V.Y Mudimbe ; les Camerounais Martien
Towa et Njoh Moullé ; le Béninois Stanislas
Adotevi...etc. Ils seront suivis par le groupe du Sénégalais
Ousmane Sembène, le Camerounais Mongo Béti , le Béninois Olympe
Bhêly-Quenun, l'Ivoirien Jean-Marie-Adiaffi, le Congolais
Jean-Pierre Makouta Mbuku, le Camerounais Ferdinand Oyono...etc.
Cette deuxième génération d'écrivains africains se distinguera
des écrivains Négritudiens à deux niveaux :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">au
niveau du genre littéraire : si les auteurs Négritudiens
étaient des poètes, les écrivains africains de la deuxième
génération sont quant à eux des romanciers.</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Si
l'oeuvre littéraire des Négritudiens peut être considérée comme
descriptive des sociétés ébènes présentées comme idylliques,
uniformes et croulant sous le joug du colonialisme, les auteurs de
la deuxième génération d'écrivains africains ont une approche
analytique des sociétés africaines. Sans renier les traditions
africaines défendues par les Négritudiens, les écrivains des
indépendances tiennent à révéler le caractère hétéroclite
des civilisations ébènes. En cela, l'histoire institutionnelle et
politique africaine du 21ème siècle leur donne pleinement raison :
entre instabilités politiques récurrentes et fragilités
institutionnelles, l'Afrique montre au 21ème siècle, l'image d'un
continent profondément désintégré, où, les individus n'ont que
deux voies d'intégration possibles : le tribalisme
(régionalisme) et la religion. Deux voies d'intégration qui sont
au fond, deux facteurs de désintégration à cause des fanatismes,
extrémismes et intégrismes qu'elles sont susceptibles d'engendrer.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Malgré
ces deux différences, ces deux générations d'écrivains avaient
une visée commune : la renaissance d'une Afrique désormais
dépouillée de tous oripeaux colonialistes, de tous préjugés qui
rabaisseraient l'Homme Noir. On retiendra surtout des écrivains de
la deuxième génération qu'ils voulaient avant tout consolider
l'oeuvre de la première génération qui a mené la lutte pour les
indépendances des pays africains par l'éveil de la conscience
noire. Du coup, les écrivains de la deuxième génération de la
littérature négro-africaine ont, non seulement consolidé les
acquis des auteurs Négritudiens, mais encore, ils ont assuré une
veille littéraire, pour préserver les acquis négritudiens au sein
des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes). Au même
titre que leurs aînés Négritudiens, les auteurs de la deuxième
génération de la littérature négro-africaine ont conçu le 21ème
siècle comme le siècle qui devait concrétiser l'égalité des
civilisations, le siècle du rendez-vous du dialogue universel. D'où,
les auteurs africains de la période dite des indépendances étaient
de réels critiques des maux qui ravageaient la société africaine
indépendante comme par exemple, la corruption, le népotisme, le
conflit de générations, l'immoralité, la méconnaissance des
droits des femmes et des droits des enfants...etc. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, ayant pour souci de garantir l'égalité des armes entre
l'Afrique, les Peuples Africains de Civilisations Ébènes et le
reste du monde à l'occasion de ce grand rendez-vous du dialogue
universel et du métissage culturel annoncé par les auteurs
négritudiens, les écrivains africains de la deuxième génération,
de concert avec l'héritage négritudien ont préparé les
consciences ébènes à rentrer dans la nouvelle ère, c'est-à-dire,
dans le nouveau siècle, celui du 21ème siècle, considéré comme
siècle de tous les enjeux, siècle de tous les défis, avec la
fierté de leurs traditions ancestrales, pour les promouvoir sans
complexe mais avec honneur et dignité. Et c'est à ce niveau qu'il
faut établir un parallélisme entre la littérature négro-africaine
du 20ème siècle et le siècle des lumières en France.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="CENTER">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Parallélisme entre le 20ème siècle africain et le 18ème siècle
européen</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">On
ne peut pas comprendre l'oeuvre littéraire négro-africaine du 20ème
siècle et ses finalités sans un rappel de l'oeuvre littéraire des
auteurs de l'Aufklerung et les finalités que ces derniers
poursuivaient.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="CENTER">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>le
18ème siècle européen, siècle des lumières</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY">
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Quatre
questions viennent à l'esprit de quiconque connaît un peu
l'histoire de la France sous l'Ancien Régime, ce sont : sans
les écrivains des lumières, y aurait-il eu la Révolution
Française ? La Monarchie aurait-elle été abolie ? La
république aurait-elle été rendue légale ? Les progrès
scientifiques du 19ème siècle auraient-ils été possibles ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
réponse à ces questions, une définition faite du «siècle des
lumières» par une page Wikipédia insinue des réponses :
«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Le siècle
des Lumières</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>est
un mouvement intellectuel lancé en Europe au XIIIe</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>siècle
(1715-1789), dont le but était de dépasser l'</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>obscurantisme</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>et
de promouvoir les </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>connaissances</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>.
Des </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>philosophes</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>et
des </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>intellectuels</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>encourageaient
la </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>science</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>par
l’échange intellectuel, s’opposant à la </b></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Superstition"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>superstition</b></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>,
à l’</b></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tol%C3%A9rance"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>intolérance</b></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>et
aux abus des </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Églises</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>et
des </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>États</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>.
Le terme de «</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Lumières</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>»
a été consacré par l'usage pour rassembler la diversité des
manifestations de cet ensemble d’objets, de courants de pensée ou
de sensibilité et d’acteurs historiques.</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><b> </b></span></span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">»</span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, sous l'Ancien Régime, la société était fortement
inégalitaire. Fondée sur trois ordres à savoir la Noblesse, le
Clergé et le Tiers-Etat. Dans ce système aux trois ordres, tous les
droits féodaux en grande partie faisaient peser leur poids sur le
Tiers-Etat. Depuis les corvées royales jusqu'à l'impôt, le
Tiers-Etat était était la vache à traire car au nom de la
tripartition fonctionnelle, les tâches étaient bien reparties :
la Noblesse combat, le Clergé prie, et le Tiers-Etat travaille. Du
coup, si la Noblesse et le Clergé bénéficient de l'exemption
fiscale, il n'en est pas ainsi du Tiers-Etat qui lui, subissait la
pression fiscale pour entretenir la Noblesse et le Clergé. La
situation d'immobilisme avait de réelles chances de prospérer et de
s'installer dans la durée pour la simple raison que l'absolutisme
royal était de droit divin. De ce fait, il ne pouvait souffrir
d'aucune contestation puisque venant du Dieu suprême. Et pourtant,
les choses vont changer à une vitesse V. D'abord, les Physiocrates
décriaient le caractère illégal de l'impôt. Plus tard, ils seront
relayés par les Philosophes des Lumières qui éclaireront les
consciences sur la notion du pouvoir (Montesquieu)et la notion du
contrat social (Rousseau) c'est-à-dire du vivre ensemble. Mais
surtout, les philosophes des Lumières feront découvrir à leurs
contemporains, des notions simples qui pourtant constituaient de
véritables découvertes pour l'époque. Ce sont : <b>la raison,
l'individu, la Nature, le bonheur, le progrès, la liberté, la
connaissance, le savoir</b>. Ces notions, enseignées par les
philosophes des lumières ont simplement rendu caduques les droits
féodaux avec le joug des corvées. Mieux, ces notions se sont
transformées dans l'inconscient collectif en droits fondamentaux à
conquérir, et en projets à réaliser. Dans cette perspective, le
lit était fait pour accueillir la Révolution Française, et le
19ème siècle pouvait advenir sans difficultés pour qu'enfin se
déploie la Raison, pour le bonheur, le progrès, la liberté de
l'Individu, dans le respect de la Nature. Il résulte de ce qui
précède que la Révolution Française s'est opérée, et le 19ème
siècle est pour l'Europe le siècle de la Raison et du progrès,
comme l'ont enseigné les Philosophes des Lumières au XVIIIème
siècle. Et voilà pourquoi le 19ème siècle a façonné l'histoire
de l'Europe qu'il a inscrite à jamais dans la modernité, par le
développement culturel et industriel, jusqu’aujourd’hui. Cela
veut dire que sans l'apport des philosophes des lumières au 18ème
siècle, l'Europe ne serait sans doute pas ce qu'elle a été au
19ème siècle, et elle ne serait sans doute pas ce qu'elle est
aujourd'hui, au 21ème siècle. D'où, le cas africain du 20ème
siècle peut-être étudié par l'exemple de l'Europe du 18ème
siècle.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b style="color: blue; font-family: 'Times New Roman', serif;">2) Le
20ème siècle africain, siècle du réveil, de la prise de
conscience africaine</b></div>
<br />
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Tout
comme le 18ème siècle en Europe, la première moitié du 20ème
siècle africain est marqué par la colonisation mais aussi par
l'apogée du IIIème Reich qui propageait une doctrine raciste et
antisémite. Avant la colonisation, l'Afrique au sud du Sahara avait
été victime de l'esclavage sur plusieurs siècles, ce qui l'avait
dépeuplé de ses bras valides. Ensuite, prenant pour prétexte qu'il
y avait des peuples éclairés (les pays esclavagistes) et des
peuples non éclairés (l'Afrique) qu'il fallait évangéliser à
tout prix, les pays d'Europe mettent en place le dispositif de la
colonisation après s'être partagé l'Afrique à la conférence de
Berlin en 1884. Le régime colonial n'avait d'équivalent dans
l'histoire que le régime féodal où, les droits les plus
élémentaires étaient ignorés. Le joug colonial sur les
populations opprimées était terrible car, comme le dit le proverbe
français, «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> La
tyrannie la plus dure est celle qui s'exerce au nom des droits les
plus sacrés.</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »
Ainsi, le système colonial s'apparentait à l'absolutisme royal,
cette forme de régime politique qui se disait initié par Dieu et
qui ne connaissait aucun contre-pouvoir. Autant, le monarque féodal
européen venait de Dieu, pour le bien de son peuple, autant le
colonisateur était l'envoyé de Dieu pour apporter la lumière à
ceux qui vivaient dans l'obscurité. Tous les excès du régime
féodal européen seront repris dans les colonies sans état d'âme.
Par exemple, les corvées royales dans le régime féodal deviennent
les travaux forcés dans les colonies. La pression fiscale chez les
colonisés n'est pas en reste. Pire, le colonisateur entreprendra
l'oeuvre de déshumanisation du colonisé en tentant de lui retirer
ses traditions, ses croyances, bref, ses civilisations pour les
échanger avec les siennes. Dans cette situation, l'urgence
justifiait une contre-offensive pour sauver les Civilisations Ébènes
de disparitions. C'est ainsi que comme les Philosophes des Lumières
en leur temps ont éclairé la conscience de leurs contemporains pour
les pousser à la révolte et à la revendication de leurs droits
fondamentaux, parmi lesquels la connaissance et le savoir, le
Mouvement de la Négritude lui aussi est né. Grâce à la poésie,
ce Mouvement de la Négritude a ouvert l'intelligence aux colonisés
et les a conduits à revendiquer leur identité culturelle, et à
réclamer leur indépendance vis-à-vis du colonisateur. En outre,
les Négritudiens ont inscrit leur mouvement dans la durée, dans la
mesure où, après les indépendances, ils ont eu des héritiers (les
écrivains de la deuxième génération), mais aussi, du fait de
leurs prévisions pour le 21ème siècle qu'ils envisageaient pour
être le siècle du rendez-vous du dialogue universel, celui du
métissage culturel. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Cependant,
à voir la réalité qui prévaut au 21ème siècle sous couvert de
la Mondialisation, on réalise que la Littérature Négro-africaine
du 20ème siècle est une littérature inachevée.</span></span></div>
<div align="CENTER">
<br />
<br /></div>
<div align="CENTER">
<span style="color: red;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>II)
LA LITTERATURE AFRICAINE DU 20ème SIECLE, UNE LITTERATURE INACHEVEE
AYANT MANQUE SA CIBLE</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
littérature négro-africaine du 20ème siècle n'a pas produit les
effets escomptés au 21ème siècle comme ce fut le cas du siècle
des lumières sur le 19ème siècle (A) et en cela, l'Afrique a été
abusée, et les Peuples Africains de Civilisations Ébènes flouées
(B)</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;">
</span></div>
<div style="text-align: center;">
<b style="color: blue; font-family: 'Times New Roman', serif;">A)
Comparaison entre le 19ème siècle Européen et le 21ème siècle
Africain</b></div>
<br />
<div align="LEFT">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
comparant le 19ème siècle qui a suivi le 18ème siècle en Europe,
on voit bien que l'oeuvre des philosophes des lumières n'a pas été
fortuite (1), mais à voir le 21ème siècle tel que prédit par les
Négritudiens et leurs héritiers, c'est le désenchantement total
(2)</span></span></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Le
19ème siècle progressiste Européen, fruit des entrailles du 18ème
siècle européen</b></span></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
siècle des lumières a insufflé à ses contemporains des notions
qui sont devenues des droits fondamentaux à défendre et à faire
fructifier. Ce sont, la Raison, l'Individu, le Progrès, le Bonheur,
la Nature, la Connaissance, le Savoir...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 100%;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Toutes
ces notions transformées en projets de vie ont entièrement été
réalisées. C'est au 19ème siècle qu'est né le Code Civil (1804)
français qui a fixé les droits des individus dans la société.
Toujours au 19ème siècle, on a vu naître un code pénal (le code
de sciences criminelles en 1816) qui a défini le principe de la
légalité des délits et des peines pour en finir avec l’arbitraire
dans le système juridique. Dans le domaine de la santé, c'est au
19ème siècle qu'est née la notion d'hygiène publique devenue de
nos jours « la santé publique ». La Raison découverte
au 18ème siècle grâce aux Philosophes des Lumières mise en avant,
de nouvelles sciences humaines ont vu le jour pour expliquer les
faits sociaux de façon rationnelle et non plus par le truchement de
la superstition. De nouvelles disciplines vont apparaître comme par
exemple, la sociologie, l’anthropologie, l'ethnologie, la
psychologie, l’École de Tubigen avec la Méthode
Historico-critique...etc. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 100%;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
donc à juste titre qu'en sa qualité de fondateur du positivisme,
Auguste Compte peut énoncer sa fameuse loi des des trois États en
disant qu'après l’État Théologique caractérisé par le
fétichisme, le polythéisme et le monothéisme, puis l’État
Métaphysique, le 19ème siècle inaugurait sous sa direction l’État
scientifique ! Au 19ème siècle, et grâce la Raison,
surviennent la révolution industrielle, la révolution culturelle,
le renforcement des droits et libertés comme par exemple la liberté
de la presse, l'avènement du parlementarisme,...etc. On n'oubliera
pas de mentionner les Institutions publiques napoléoniennes dans les
domaines politiques, administratifs, financiers, judiciaires, du
19ème siècle encore opérationnelles au 21ème siècles !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="line-height: 100%;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Bref,
on ne peut pas dresser une liste exhaustive des progrès réalisés
par l'Europe au 19ème, suite au travail littéraire de
conscientisation effectuée par les philosophes des lumières au
XVIIIème siècle.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
ce qui concerne le 21ème siècle tel que projeté par les
Négritudiens et leurs héritiers au 20ème siècle, il a été
englouti par la marée trop haute de la mondialisation
économico-capitaliste.</span></span></div>
<ol start="2">
<li><div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>La
mondialisation économico-capitaliste, la grande faucheuse des
acquis négritudiens du 20ème siècle africain </b></span></span></span>
</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"> <span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Au
fond, les Négritudiens et les auteurs des indépendances n'avaient
prévu pour le 21ème siècle qu'un seul scénario : le dialogue
universel, le métissage culturel, le rendez-vous du donner et du
recevoir, basés sur la prise en compte de toutes les civilisations
du monde sur le même pied d'égalité. C'était sans compter avec le
caractère totalitaire de la Mondialisation sous sa forme actuelle
que décrit bien le Professeur Sylvie Brunel. Une Mondialisation
véhiculant une système total dans l'absolu, à telle enseigne qu'il
n'existe de place pour une quelconque culture pour se déployer aux
côtés de la culture dominante. Et pourtant, la vision des
Négritudiens concernant le 21ème siècle était sans équivoque
ainsi que Sédar Senghor le mentionne bien : « <b>Ainsi,
la Négritude de demain fera la synthèse de cette civilisation
ancestrale et des apports étrangers, particulièrement scientifique
et technique, qui permettra à l'Afrique de s'adapter au monde
moderne. »</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
lieu et place du dialogue des cultures prophétisé par le
Négritudiens et leurs héritiers, c'est plutôt l'économie
capitaliste qui a pris les rennes du pouvoir au 21ème siècle. Plus
aucune mention des civilisations à travers le monde n'est faite. La
culture est ainsi reléguée aux calendes grecques surtout pour ce
qui concerne les Peuples Africains de civilisations ébènes. Les
Négritudiens les ont préparés au rendez-vous du dialogue
universel, du métissage culturel, au rendez-vous du donner et du
recevoir. Mais voilà que les pro-mondialistes leur ont donné
l'économie, comme pour les distraire de poursuivre leur but, comme
pour anéantir l'effort des Négritudiens et leurs héritiers, les
écrivains des indépendances. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Là
où les Peuples Africains de Civilisations deviennent complètement
ridicules, c'est que toute l'Afrique est à feu et sang avec pour
enjeu, la bataille pour le contrôle des matières premières et non
pour la promotion des civilisations ébènes ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, au 21ème siècle, les Africains de Civilisations Ébènes ont
a oublié le défi de la culture, ils ont oublié l'essentiel du
mouvement de la Négritude et de ses héritiers. A travers tout le
continent africain au sud du Sahara, un seul sujet est dans les
bouches : l'économie africaine. Et parlant de cette économie
africaine, d'après ce que la presse nous transmet, elle concerne
« la pauvreté des Africains », « le
sous-développement du continent africain », «le pillage des
matières premières en Afrique », « les taux de
croissance dans les pays africains »...etc. Tels sont les
sujets qui préoccupent les Africains et leurs farceurs (les
promoteurs de la Mondialisation économico-capitaliste) au 21ème
siècle.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
voilà comment, en mettant l'économie capitaliste au centre de la
mondialisation, on a distrait l'Afrique et les Civilisations Ébènes
en leur faisant perdre de vue, l'essentiel de ce qui devait
constituer leur préoccupation au 21ème siècle : la promotion
de leurs civilisations. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b style="color: blue; font-family: 'Times New Roman', serif;">B)
L'Afrique de nouveau abusée, les Peuples Africains de Civilisations
Ébènes flouées</b></div>
<br />
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
mettant l'accent sur l'économie dans le processus de la
mondialisation et en plaçant le capitalisme au cœur cette
mondialisation, les initiateurs de ce système géopolitique
n'agissaient pas par hasard. En effet, ils savaient que les
Négritudiens et leurs héritiers avaient préparé les Peuples
Africains de Civilisations Ébènes à engager, et à gagner la
bataille du dialogue des civilisations. Par ailleurs, les promoteurs
de ce nouveau paradigme qu'est la mondialisation savaient
pertinemment que les Peuples Africains de Civilisations Ébènes
étaient préparés, mieux que quiconque à répondre qualitativement
à ce rendez-vous du dialogue universel. Le souci des promoteurs de
la Mondialisation sous sa forme actuelle n'était pas donc de savoir
qui l'emporterait mais plutôt comment faire, pour que les Peuples
Africains de Civilisations soient les éternels perdants. La réponse,
ils l'ont trouvée : vider le contenant de son contenu,
c'est-à-dire, enlever à la Mondialisation (le dialogue Universel)
son but primordial (le métissage culturel) pour le remplacer par le
« pognon ».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, les promoteurs de la Mondialisation qui ne sont rien d'autres
que les anciens colonisateurs des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes connaissent bien les Africains pour les avoir colonisés.
Ils savent où se trouve la faiblesse des Africains : dans le
pognon !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ils
savent que les Africains ont une passion maladive pour l'argent.
Mettre le pognon au cœur de la Mondialisation, c'était assurément
distraire l'Afrique et l'empêcher ainsi de poursuivre son but, celui
que lui ont assigné la Négritude et ses héritiers à savoir,
la défense et la promotion de ses civilisations, au rendez-vous du
dialogue universel. C'est ce qui fut. Ainsi gagnèrent les farceurs !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
ainsi que la Mondialisation économico-capitaliste a tué pour une
seconde fois, les poètes Négritudiens, c'est-à-dire, les
Philosophes des Lumières des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
voilà comment en réussissant à asphyxier la prophétie des poètes
Négritudiens sur le dialogue universel au 21ème siècle, la
Mondialisation sous sa forme actuelle qui promeut l'économie seule,
au détriment des cultures, est devenue à la fois la bombe atomique
qui a foudroyé les travaux de la Négritude, le fusiller marin qui a
laminé le Panafricanisme et l'amortisseuse de la dynamique des
générations chez les Peuples Africains de Civilisations Ébènes
(PACE). </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, les générations des PACEB qui avaient pour rôle de faire
fructifier l'oeuvre de la Négritude pour répondre présentes au
rendez-vous du dialogue universel ont jeté l'éponge, préoccupées
qu'elles sont par les questions économiques, plutôt que par la
promotion des leur culture, de leurs civilisations. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
un mot comme en mille, au 21ème siècle, et par une prétendue
mondialisation, c'est plutôt l'abus de l'Afrique qui a été
perpétré, en douceur, en catimini. Car véritablement, en lieu et
place de la mondialisation, c'est l'Afrique qui est abusée, et les
peuples Africains de Civilisations Ébènes qui sont flouées ! </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
ne reste plus qu'une chose à faire pour les Africains de
Civilisations Ébènes, c'est-à-dire, ce qu'ils savent le mieux
faire : déployer leur originel argumentaire fondé sur le
discours victimaire.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Sans
l'UPACEB bien sûr !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, l'UPACEB agira pour qu'ait lieu, le rendez-vous du dialogue
universel, comme promis par les philosophes des lumières africains
du 20ème siècle, c'est-à-dire les Négritudiens et leurs
héritiers.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div id="sdfootnote1">
<div class="sdfootnote">
<a class="sdfootnotesym" href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1558856711499269005#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a>Sylvie
Brunel, « Qu'est-ce la mondialisation ? » in
Sciences Humaines, 6 juillet 2015</div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-46181508853017502762015-10-17T07:55:00.001-07:002016-02-13T03:01:19.672-08:00UN DROIT OPPOSABLE AUX EXTREMISMES ET FANATISMES ETNHICO-RELIGIEUX EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA<div align="CENTER">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 15pt;"><b>LES
FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER">
<span style="color: #009900;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 15pt;"><b>NOURRIS
DES AUTRES NORMES NATIONALES ET INTERNATIONALES SOUSCRITES</b></span></span></span></div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2901"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2899"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2897"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2895"></a>
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 15pt;"><b>UN
DROIT OPPOSABLE AUX EXTREMISMES ET FANATISMES ETNHICO-RELIGIEUX EN
AFRIQUE AU SUD DU SAHARA</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2905"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2903"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2907"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
Afrique, avec un peu plus de lucidité, de sérénité, de
considération et de respect pour nos traditions ancestrales, nos
normes nationales et les normes internationales souscrites, nous
ferions l'économie de plusieurs de tragédies non seulement sur
notre continent, parmi nos populations, mais encore dans le reste du
monde. Mais, à défaut du respect de nos traditions ancestrales, de
nos normes séculaires voire millénaires, par méconnaissance
consciente ou inconsciente de nos normes nationales et des normes
internationales souscrites, notre continent et nos populations sont
rendus fragiles, vulnérables, et ils sont la proie facile de tous
les dangers. Si nous en sommes là, c'est non seulement parce que
nous négligeons nos normes et institutions coutumières par simple
mépris ou par ignorance, mais encore parce que le plus souvent, nous
donnons l'impression de piétiner, à titre individuel ou collectif,
nos normes nationales et les normes internationales auxquelles nous
avons dûment souscrites. Pourtant, à voir de près, les choses ne
sont pas si simples. Surtout pour ce qui concerne nos normes
nationales et les normes internationales.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2909"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, au regard de la vie politique africaine, il arrive parfois
d'avoir l'impression que les Droits de l'Homme contenus dans nos
constitutions nationales et dans les traités internationaux
souscrits ne sont pas souvent respectés. Plusieurs militants de
droits de l'homme le dénoncent régulièrement à l'égard de nos
instances dirigeantes, mais aussi à l'égard des rébellions
africaines.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2911"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2915"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2913"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2919"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2917"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2923"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2921"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2927"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2925"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2931"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2929"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Cependant,
une réflexion rigoureuse permet bien d'affirmer que si les droits de
l'homme semblent être méconnus en Afrique, ce n'est pas parce que
les Africains eux-mêmes ignorent les Droits de l'Homme mais au
contraire, c'est plutôt pour une raison très simple, et la voici :
les Peuples Africains de Civilisations Ébènes apprécient beaucoup
les rites qui donnent aux questions de société tout le sérieux
qu'elles mérites. De même, en dehors des peuples Africains de
Civilisations Ébènes, il est notoriété que tous les processus
d'émergence des normes sociales sont des rites qui obéissent à un
ordre, se déroulant étape par étape. Parmi ces étapes, se trouve
celle qui vise à présenter la norme à la société en insistant
sur ses bienfaits, notamment sur ses propriétés de régulation
sociale et c'est le sociologue Américain Haward Becker, dans son
célèbre ouvrage intitulé « Outsiders » qui a su
qualifier cette étape décisive de l'émergence des normes en
parlant de <b>«</b> <b>croisade</b> <b>morale ».</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2933"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Du
coup, dans le processus d'émergence des normes, cette étape de
« croisade morale » est capitale parce que c'est elle qui
permet de concilier la norme à naître, avec la société à
laquelle elle est destinée à s'appliquer. Autant dire la maïeutique
des normes sociales qui vise des réformes sociales va de paire avec
ce rite processuel qui les précède. De ce point de vue, lorsqu'on
jette un coup d’œil dans l'histoire des Droits de l'Homme sous
leur forme actuelle, depuis la naissance de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 qui
date de la révolution française de1789, jusqu'à son aggiornamento
en 1948, après les comportements liberticides au cours des deux
guerres mondiales, on voit bien que tous les peuples Africains,
surtout ceux vivant en Afrique subsaharienne n'ont pas pris part au
processus de son émergence, en d'autres termes, au rite de sa
conception puis de sa naissance. Et dire que les peuples Africains de
Civilisations apprécient bien les rites !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2935"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">On
pourrait du coup présumer qu'une telle non-participation des Peuples
Africains de civilisations Ébènes au sud du Sahara, au processus
d'émergence de cette norme suprême qu'est la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, soit un début de réponse à
nos questions sur les manquements aux Droits de l'Homme en Afrique.
En effet, on peut présumer que, les peuples Africains au sud du
Sahara n'ayant pas pris part au rite d'accouchement de la Déclaration
des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, cette norme suprême est
pour eux, une Foraine, une Pérégrine, une Métèque, quand bien
même, en terre africaine, il existe des normes endogènes, jumelles
à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. En clair, les
peuples Afro-subsahariens qui n'ont pas pris par à la croisade
morale caractérisant le rite qui a précédé à l'émergence de la
Norme de la DDHC de 1789 sembleraient ne pas s'y reconnaître. En
effet, les normes sociales étant faites pour les hommes et non les
hommes pour les normes sociales, les peuples ne se reconnaissent qu'à
travers les normes qu'ils se sont eux-mêmes données.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2937"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Or,
un des buts du projet de l'UPACEB, est justement d'aller à la
recherche de ces normes jumelles de la DUDH en terre africaine, pour
les conduire à produire leurs effet. Une telle recherche de ces
normes endogènes à l'Afrique et jumelles à la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme devant s'effectuer par les Peuples
Africains de Civilisations Ébènes eux-mêmes, il va sans dire
qu'ils se les approprieront sans la moindre hésitation, vu qu'ils
assisteront eux-mêmes au processus de leur émergence, c'est-à-dire,
aux rites qui précèdent leur avènement.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2939"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ceci
dit, soulignons que si, après réflexion rigoureuse, des
présomptions de réponses peuvent expliquer la banalisation des
normes issues de la DDHC de 1789 confirmée dans la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) de 1948 par les Peuples
Afro-subsahariens, - par le fait qu'il n'ont pas pris part à son
élaboration -, les questions demeurent pendantes, rampantes,
entières, quant au mépris par les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes de leurs fondamentaux !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2941"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Comment
comprendre que les Africains soient nombreux à méconnaître les
règles qui, de tout temps ont inspiré puis garanti le contrôle
social dans leurs environnements sociaux depuis des temps reculés
jusqu'à nos jours, et comment ils sont parvenus à prendre partie
pour des normes contraires à leurs mœurs, conduisant leur continent
et leurs populations dans le gouffre, au travers de conflits
saugrenus, où, le sang africain coule à flot, dans les quatre coins
du continent ; et comment comprendre que les conflits
s'éternisent sur le continent noir...!!!??!</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2943"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
face de ces interrogations, deux tentatives de réponse: les
contresens imputables à la méconnaissance du concept du
Panafricanisme (I) sans oublier qu'enfin de compte, la méconnaissance
des fondamentaux du Panafricanisme ainsi que celle de nos normes
nationales et des normes internationales sont à l'origine des
conflits qui secouent notre continent (II).</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2947"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2945"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2951"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2949"></a>
</div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2953"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">I)
Les contresens imputables au concept du Panafricanisme, sources de
débauche de la pensée et de disputes inutiles</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2957"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2955"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2959"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
confusions sur le concept de Panafricanisme proviennent du fait que
nombreux sont les Africains qui réduisent le concept à un
Fédéralisme d’États (A), écartant de ce fait, la portée
philosophique et normative du concept (B)</span></span><br />
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2963"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2961"></a>
</div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2965"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A)
Le Panafricanisme compris au sens de Fédéralisme d’États, une
conception réductrice du Panafricanisme</span></span></div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2969"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2967"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2975"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2973"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2971"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
bon nombre d'Africains, le Panafricanisme signifie qu'il faut faire
du continent africain, un État-nation. Cette doctrine fédéraliste
du Panafricanisme aurait été incarnée par feu le Président du
Ghana, Kwamé Nkrumah, doctrine combattue par feu le Président
Houphouët-Boigny dans une phrase restée célèbre :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2981"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2979"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2977"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2993"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2991"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2989"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2987"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2985"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2983"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3001"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2999"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2997"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_2995"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3007"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3005"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3003"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3019"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3017"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3015"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3013"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3011"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3009"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3027"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3025"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3023"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3021"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3033"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3031"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3029"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3041"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3039"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3037"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3035"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3047"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3045"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3043"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3059"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3057"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3055"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3053"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3051"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3049"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3067"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3065"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3063"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3061"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3073"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3071"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3069"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3081"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3079"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3077"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3075"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3087"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3085"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3083"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3095"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3093"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3091"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3089"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3101"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3099"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3097"></a>
<span style="color: black;"> <span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">«
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>La </b></span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>Côte</b></span></span></span></span></em><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>
d'Ivoire ne </b></span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>veut</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>pas </b></span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>être</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>la</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>vache
à lait </b></span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>de</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>l'Afrique</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Occidentale</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">.»</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3105"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3103"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3111"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3109"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3107"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ce
sont les tenants d'une approche fédéraliste du Panafricanisme qui
assimilent le Panafricanisme à une nationalité, voire une citoyenne
africaines qui emploient les expressions du genre : «Je suis
<b>panafricain</b>» ou alors, « je suis <b>panafricaniste </b>».
Dans une telle perspective, le Panafricanisme ne serait alors qu'une
doctrine visant l'état, et probablement la capacité des personnes,
selon qu'ils habitent sur le continent, selon qu'ils appartiennent à
un pays de ce continent. L'état et la capacité des personnes parce
que cette approche peut justifier de l'obtention d'une nationalité
ou d'une citoyenneté des individus, en vertu de ce qu'ils prétendent
être, ou en fonction de ce qu'ils prétendent être capables d'être
ou de faire pour l'Afrique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3117"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3115"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3113"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Naturellement,
une telle approche du panafricanisme est réductrice de la notion. En
effet, l'Afrique État-nation ou l'Afrique État Fédéral qu'elle
insinue reste fermée dans des notions de géographie et de
territoire, viciée dans les critères de nationalité et de
citoyenneté, cette approche est exclusive. Elle ne prend pas en
compte les Africains issus de la déportation, les alliés des
Africains par alliance, ni même les Africains de cœur qui pour des
raisons multiples, sont proches de ce continent. On ne le dira jamais
assez, la géographie qui implique le territoire et la notion de
souveraineté est une notion confligène. Rien ne sert donc de
vouloir coûte que coûte inscrire le Panafricanisme dans un
répertoire géographique. C'est dans ce sens que nous recommandons
l'approche philosophique et normative du concept de Panafricanisme.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Si
les Africains sont nombreux à assigner au Panafricanisme une
fonction géographique, cela n'est pas le fruit du hasard. C'est tout
simplement parce que les Africains ont fait table rase de leurs
propres civilisations. Du coup, les contresens faits sur la notion du
Panafricanisme ne s'arrêtent pas que sur la considération
géographique. Ils relèvent aussi du mépris qu'affichent de
nombreux Africains à l'égard de leurs civilisations. Par exemple,
aujourd'hui, les civilisations ébènes intéressent plus les
Européens, les Asiatiques et d'autres peuples que les Africains
eux-mêmes. La preuve en est que dans nos grandes villes d'Afrique,
des enfants nés de père et de mère africains ne comprennent aucune
langue africaine. Les habillements traditionnels sont sujets de
moqueries dans certains pays africains. Les repas traditionnels
africains ne pas consommés du tout dans certains foyers africains
qui préfèrent les repas exotiques. Le droit coutumier africain
garant de l'équilibre social qui, de tout temps a protégé les
sociétés africaines de conflits et de dérive est en voie de
disparition en Afrique car seuls les villages, campagnes et milieux
ruraux les appliquent. L'Afrique moderne s'est construite sans les
civilisations ébènes, elle poursuit tranquillement sa trajectoire
en se construisant sans les fondamentaux du Panafricanisme qui fonde
ses civilisations. On comprend que les conflits soient récurrents
sur le continent noir où tout est rattaché à l’État-nation, au
territoire, à la souveraineté, à la nationalité, à la
citoyenneté, au grand mépris des fondamentaux du Panafricanisme.
D'où, l'importance d'insister sur l'aspect philosophique et normatif
du concept de Panafricanisme.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3121"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3119"></a>
</div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3127"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3125"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3123"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">B)
Le Concept de Panafricanisme : une approche philosophique et
normative inclusive</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3131"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3129"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3133"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
Panafricanisme dans son approche philosophique et normative est
inclusive en tant qu'il englobe, au delà des frontières, toutes les
personnes se reconnaissant dans les valeurs, voire les fondamentaux
du Panafricanisme. L'approche philosophique et normative du concept
de Panafricanisme est plus digeste pour deux raisons :</span></span></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3139"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3137"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3135"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">elle
ne mélange pas le concept à une nationalité ni même à une
citoyenneté, ce qui pourrait lui imputer des germes de
discriminations et d'exclusions,</span></span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3143"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3141"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">elle
inscrit le concept dans une abstraction qui lui garantit une
neutralité absolue en matière de jugement de valeurs mais aussi en
matière de descriptions physiques de potentielles personnes pouvant
s'y reconnaître tandis que d'autres en seraient exclues.</span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3145"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3147"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3149"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3151"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3153"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3155"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3157"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3159"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3161"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
cela qui facilite la création d'un espace sans frontière où
pourrait se déployer cette doctrine philosophie que normative du
Panafricanisme. Il devient alors plus aisé de parler d'un espace
Afro-Ebène, ou de l'Union des Peuples Africains de Civilisations
Ébènes.Dans ce contexte, il devient plus léger de dire par
exemple, « <b>je</b> <b>suis</b> <b>Africain</b> <b>de</b> <b>Civilisations </b>»
(Je suis ACEB), plutôt que dire « je suis Panafricain »,
« <b>je</b> <b>suis</b> <b>panafricanisme </b>»,
expressions trop lourdes tant dans sa forme que dans son contenu à
cause des supputations malsaines qu'elles peuvent véhiculer ou
laisser entendre.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3163"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">On
ne peut pas assimiler le Panafricanisme à une nationalité pour la
simple raison que le Panafricanisme est une philosophie de vie, une
manière d'être, une manière d'exister des peuples Africains de
civilisations ébènes. Il est le mythe fondateur des Afro-ébènes
dont il régule la cosmogonie, d'où la portée normative de la
notion. En tant que tel, on ne peut pas assimiler le Panafricanisme à
une nationalité, bien entendu, cela reviendrait à le confiner sur
un territoire, ce qui exclurait d'emblée les Afro-ébènes des
diasporas.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3165"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3167"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, la nationalité et la citoyenneté, tout comme la notion
d’État-nation s'inscrivent au sein d'un territoire. Mais, les
idées philosophiques n'ont pas de territoire et elles n'ont pas de
frontières. C'est çà le Panafricanisme. Et donc, on peut se
reconnaître dans les fondamentaux du Panafricanisme sans forcément
être un Africain, ni même être vivre sur le territoire africain.
Et de surcroît, le Panafricanisme qui est censé véhiculer les
fondamentaux du Panafricanisme n'implique pas forcément que l'on
soit de teint noir. En tout cas, du panafricanisme, un travail
d'abstraction est nécessaire car à l'heure actuelle, plusieurs
Africains assignent au Panafricanisme des fonctions assez réductrices
:comme par exemple le fédéralisme d’État, la Nationalité, la
Citoyenneté...etc.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3169"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
le lieu de préciser que quand l'UPACEB évoque un espace afro-ébène
et un passeport ébène, ces propos ne sont pas à inscrire dans la
géographie, dans le territoire, ils sont à inscrire dans les
civilisations, dans les fondamentaux du panafricanisme.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3173"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3171"></a>
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans tous les cas,
l'Afrique moderne qui a choisi de faire route seule, sans ses
civilisations originelles et leurs fondamentaux, ni même les
fondamentaux des ses normes nationales et ceux des traités
internationaux souscrits paie un lourd tribut aux guerres.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3177"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3175"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3181"></a></div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">II) L'impact de la
méconnaissance des fondamentaux du panafricanisme, des normes
nationales africaines et des traités internationaux sur l'Afrique</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3187"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il devient
maintenant unanime que les crises qui secouent l'Afrique sont le fait
de l'ignorance des fondamentaux du Panafricanisme (A) et la
méconnaissance des normes nationales et internationales (B)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">A) Les dégâts nés
de la méconnaissance des fondamentaux du Panafricanisme en Afrique</span></div>
<div align="LEFT" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aujourd'hui,
l'Afrique est ravagée par des guerres à caractère religieux, parce
que des sectes de tous genres y prônent des États théocratiques. Cela veut dire que c'est Dieu qui dictera à l'Afrique des décrets
pour la gestion de ses cités. Des Chrétiens extrémistes voudraient
que ce soit la Bible qui guide les cités africaines, lorsque les
extrémistes musulmans souhaitent quant à eux imposer la charria
dans les pays africains. Faut-il le rappeler, aussi longtemps que
l'on puisse remonter dans l'histoire de nos traditions, aucun peuple
africain, aucune civilisation africaine n'a attendu des décrets
divins avant de pouvoir gérer la cité. Toutes nos civilisations
ébènes dans leur ensemble sont dotés d'Arbres à Palabres, signe
visible de la Démocratie, et que la gestion de la cité africaine se
décide toujours sous l'Arbre à Palabres.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aujourd'hui, tuer
son prochain en Afrique est devenu une banalité. Alors que dans nos
civilisations ébènes, le meurtre n'engage pas seulement la
responsabilité pénale du seul auteur, il engage celle de la
collectivité toute entière qui doit s'en repentir par des
libations, des cérémonies d'expiations collectives et de
conjuration du mauvais sort.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Aujourd'hui, par
fanatisme religieux, l'on impose des voiles intégrales à des femmes
africaines pour dissimuler leur corps, ce qui de fait, est
attentatoire à la notion d'esthétique dans nos civilisations
ébènes, mais encore attentatoire à l'image de la femme dans nos
civilisations ébènes.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En effet, dans nos
civilisations ébènes, la femme est un enjeu social parce qu'elle
porte en elle, dans son corps, la machine qui fabrique la vie. Pour
cette raison, le corps de la femme est objet de culte. Dans nos
civilisations ébènes, la puissance économique d'une homme, d'un
clan, d'une famille est mesurable à la beauté des filles, des
épouses, des sœurs, des mères, des tantes, des grand-mères,...etc.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Chez les Peuples
Africains de Civilisations Ébènes, C'est dans la mise en valeur
physique et esthétique de la femme qu'est évaluée les ressources
économiques de son époux, de son père, de son oncle, bref, de ses
alliés en ligne masculine et en ligne féminine. Sans nul doute, dans les Civilisations Ebènes, l'indicateur fiable du poids économique des hommes à titre privé et des clans à titre collectif reste et demeure la santé et la beauté du corps de leurs femmes. Et le pouvoir d'achat d'un homme se mesure toujours à l'aune de l'apparence physique généreuse de sa conjointe. En effet, les femmes dans leur élégance soutenue sont les marqueurs de la prospérité économique de leur clan, de leur conjoint. De ce fait,
dissimuler une femme africaine de Civilisations Ébènes sous quelque
apparat que ce soit, c'est la recouvrir d'opprobre tout simplement,
et recouvrir par delà même d'opprobre, son clan en entier. Au fond,
chez les Peuples Africains de Civilisations Ébènes, dissimuler la
beauté de la femme, camoufler la femme dans une technologie
quelconque, - la femme dont la beauté du corps est un gage de
réussite sociale collective, - c'est en tout et pour tout, un réel
renoncement à la lutte des classes. Cela signifie une défaite
acceptée, et assumée, sans aucun effort, mais en toute lâcheté. Dans les Civilisations Ebènes, ce qui est beau ne se de dissimule pas, il se montre. En ce qui concerne le corps humain, sa dissimulation n'est envisageable que dans les cas des dépouilles, et dans les cas diminués, réduits, malmenés et défigurés par la maladie, l'asthénie, le handicap et les plaies. D'où, dissimuler un être humain, a fortiori une femme sous un lot de tissus alors qu'elle n'est pas
frappée d'infirmité ni de maladie, c'est assurément consacrer
l'effacement de tout un clan dans le tissu socio-économique de la
contrée, prendre résolument acte du retrait du clan dans la
compétition sociale.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il n'y a pas de mot
pour évoquer une telle ignominie dans les civilisations ébènes,
tant elle est constitutive de l'humiliation parce qu'attentatoire à
la dignité du clan, mais aussi qu'elle consacre l'échec social à
un niveau clanique dans toutes ses dimensions.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En effet, sauf à
être gravement malade, le corps humain ne se cache pas dans les
civilisations ébènes. Ceci, d'autant plus que chaque enfant qui
naît dans les civilisations ébènes est donné pour être la
réincarnation d'un ancêtre. Dissimuler un être humain dans
l'espace public revient à dire qu'il est retiré de la collectivité,
qu'il n'appartient plus à la collectivité, et cela peut être
qualifié d'acte de défiance à l'égard de la collectivité, des
ancêtres et des dieux. En clair, il s'agit d'une malédiction !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les Africains qui
imposent le voile intégral et la charria du côté des extrémistes
musulmans, et en appellent à des États théocratiques en Afrique,
qu'il s'agisse des extrémistes musulmans ou des fanatiques chrétiens
connaissent-ils vraiment tous ces fondamentaux des Civilisations
Ébènes ?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pas si sûr.</span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Plus grave, alors qu'en théologie africaine, il est formellement interdit de tenter de mettre les dieux en conflits, et que la prohibition de </span><span style="font-family: "times new roman" , serif;">toute manipulation des dieux</span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> est sans appel, aujourd'hui, en terre africaine, ont lieu des guerres de religion ! Cela veut dire que la malédiction est à son comble !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Mais, là, où, le bât
blesse, c'est qu'il n'y a pas que les Fondamentaux du Panafricanisme issus des
Civilisations Ébènes qui sont ignorées. Mêmes les normes
nationales contenues dans les Constitutions des pays, ainsi que les
traités internationaux dûment souscrits sont foulés au pied !</span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3325"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3323"></a>
</div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3329"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3327"></a>
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">B) Le manifeste
foulement aux pieds des normes nationales et internationales en
Afrique</span></div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8563"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8561"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8559"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8555"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">Il
a été dit au départ des réflexions sur l'UPACEB que l'Afrique
était un continent tait très désintégré pour prétendre former
une homogénéité politique sur son territoire. L'important donc,
est de l'intégrer d'abord. Et ce travail d'intégration africaine
passe par la prise en compte de ses fondamentaux. Prenons les pays de
l'Afrique au sud du Sahara. Presque dans tous les pays dans leur
majorité, la laïcité est un principe à valeur constitutionnelle
car ce principe est inscrit au cœur de la Constitution de chaque
pays. Ce principe est inscrit au cœur de plusieurs traités
internationaux souscrits. Cela veut dire que dans la plupart des pays
africains au sud du Sahara, en majorité, il est admis, et écrit
noir sur blanc, le principe de la séparation entre l’Église entre
l’État.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8621"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8619"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8617"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3453"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8615"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8613"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">Or,
le premier corollaire du principe de la séparation entre l’Église
et l’État, c'est que "</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>la</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>République</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>ne</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>reconnaît
ni</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>ne</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>salarie</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>aucun</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>culte</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">."</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8629"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3457"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8627"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3455"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8625"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8623"></a>
Questions :</div>
<ol>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">1)
si en Afrique, le principe de la séparation entre l’Église et
l’État étaient scrupuleusement respecté avec ses corollaires,
que font nos États africains en se mêlant de financer des
pèlerinages à Jérusalem ; à Rome ; à Lourdes ; au Portugal, à
la Mecque ...?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">2)
Comment est-ce possible qu'en terre africaine, des religieux
illuminés en appellent à des États théocratiques ?</span></span></div>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">Voilà
comment on se compromet gravement en Afrique, en compromettant
nous-mêmes, l'unité de nos États !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8659"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8657"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8655"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3463"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8653"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8651"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">C'est
pour tous ces problèmes qu'on crée nous-mêmes, et qui impactent
notre unité nationale et notre unité continentale qu'il convient de
s'asseoir pour réfléchir à tête reposée, poser les bonnes
questions et trouver les bonnes réponses.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8677"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8675"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8673"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3469"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8671"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8669"></a>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">Il
a déjà été dit, répétons-le, l'Afrique est un continent très
fragile.</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><span style="font-size: large;">
</span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">Ses
vulnérabilités ne sont pas qu'institutionnelles, elles sont
globales en tant qu'elles touchent la paix civile, la sécurité
nationale, la sécurité continentale, l'équilibre sociale et
finalement les individus dans leur vie et leur personne. En effet,
plusieurs sont les Africains qui ignorent leurs droits à titre
individuel mais aussi à titre collectif. C'est l'une des raisons
pour lesquelles il est très facile d'abuser d'un Africain, d'une
Africaine. Et voilà pourquoi la corruption est difficilement
érédiquable à court terme sur ce continent. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">L'ignorance
de nos Fondamentaux est grande parmi nous, et à tous les niveaux. Il
urge donc que l'Afrique saisisse à bras le corps la question des
Fondamentaux du Panafricanisme issus des Civilisations Ébènes mais
aussi celle des Fondamentaux issus de nos normes nationales et des
traités internationaux. Et vraisemblablement, les Fondamentaux du
Panafricanisme nourris des autres normes en vigueur dans nos pays
africains sont un droit opposable aux extrémismes et aux fanatismes.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">En
effet, grâce à nos Fondamentaux nous pouvons dire individuellement
et collectivement à tous les extrémismes et fanatismes qui menacent
notre sécurité et notre survie :</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<span style="font-size: 16pt;"><b><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">NO
PASSARAN !</span></span></b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8745"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3485"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8743"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3483"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8741"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8739"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8803"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3499"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8801"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3497"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8799"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_8797"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3333"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3331"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3337"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3335"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3341"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3339"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3345"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3343"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3349"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3347"></a>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="border: none; margin-bottom: 0cm; orphans: 1; padding: 0cm;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3353"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="yui_3_16_0_1_1445086515355_3351"></a>
</div>
<br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><br /></span>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-24117257195675494352015-10-11T10:53:00.002-07:002016-02-13T02:52:04.692-08:00LES CIVILISATIONS EBENES ET LES FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME UNE SOLUTION AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 16pt;"><b>LES
CIVILISATIONS EBENES ET LES FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 16pt;"><b>UNE
SOLUTION AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #007826;"><span style="font-size: 16pt;"><b>ET
AU DEVELOPPEMENT DURABLE</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
la vie, en cas de menaces, c'est-à-dire, en cas d'atteintes à la
sécurité, il arrive que la panique s'empare de tous et que la
sérénité cède la place aux peurs. Dans une telle situation de
peur panique, chacun perd le self contrôle, et du coup, même les
solutions les plus simples et à notre portée deviennent invisibles.
Ainsi, au milieu des angoisses générées par les menaces à notre
sécurité, il peut arriver que l'on recherche le refuge et les
solutions le plus loin possible, en mobilisant des moyens énormes
alors qu'il en faut peu, en vrai. Dans certains cas, la débauche
d'énergie conduit à une voie sans issue. Et l'on continue de
tourner en rond. Jusqu'à ce que soudain, le membre du groupe qui a
su garder la sérénité et la tranquillité d'esprit, perçoive et
indique la solution toute proche, celle que la psychose collective a
méconnue. Le groupe s'en sert alors, contient les menaces et les
périls, et retrouve sa quiétude, sa tranquillité. C'est exactement
la situation que vit le monde actuel face au problème climatique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
effet, la question du réchauffement climatique est sur toutes les
lèvres, elle inquiète le monde entier y comprise l'Afrique. Le
monde a peur pour sa survie. La preuve en est qu'en décembre 2015
prochain, un sommet mondial sur le climat se tiendra à Paris et le
monde entier attend de ce sommet, des solutions au développement
durable. Cela veut dire que le sujet préoccupe tout le monde, et
qu'il est de brûlante actualité. Du sommet sur le climat de Paris,
le monde attend des réponses appropriées. Remarquons surtout que la
peur qui s'empare du monde entier à cause du réchauffement
climatique va de pair avec l'action médiatique. En effet, de façon
récurrente, l</span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">a
presse révèle les effets néfastes du réchauffement de la planète
depuis l'assèchement des eaux dans les quatre coins du monde, la
disparition de certaines espèces, l</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">a
fonte des </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">glaciers
du Groenland dont il est annoncé que les </span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
conséquences sur la montée du niveau des océans est désormais
plus importante...etc. En tout cas, grâce aux médias, les citoyens
de tous les pays sont désormais sensibilisés sur l'éventualité de
la disparition de notre monde si des précautions rapides ne sont pas
prises. Cette action de sensibilisation n'est pas seulement l’œuvre
des médias. Des associations écologiques y prennent part elles aussi
et les mouvements écologiques apportent leur part d'eau au moulin.
Par exemple, Greenwich traque les pollueurs sur les eaux. Des
activistes de la cause écologique dénoncent à gorge déployée les
industries lourdes plus que jamais données pour être les coupables
de la destruction des la planètes et des ressources naturelles. Le
travail de sensibilisation des populations à des comportements de
préventions touchent également les gouvernements du monde. Ainsi,
p</span></span><span style="color: black;">as
un jour ne passe sans que les pays développés ne rivalisent de zèle
en matière de politiques contre les pollutions. Par exemple, en
France, Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Ecologie parle de plus
en plus de la circulation alternée dans la capitale, de la vignette
verte, de l'encouragement aux énergies renouvelables. Aux États
Unis, le président Barack OBAMA a fixé récemment des objectifs
contre le réchauffement de la pla</span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">nète.
En Allemagne, les États-Unis ont démasqué la fraude à l'écologie
de l'usine Volkswagen faisant naître un scandale d'état qui s'est
vite transformé en scandale mondial. La Chine vient d'inaugurer la
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Shanghai </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
Tower, une tour écologique.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, si les pays développés sont en première ligne du combat
contre le réchauffement de la planète, c'est bien parce que cette</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
peur panique assez perceptible donne lieu à une chasse au loup sans
précédents. Des PPP (Pays Plus Pollueurs) sont indexés en tant
qu'ils détiennent les records d'</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">émissions
de dioxyde de carbone</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">.
Autant dire que les PPP (Pays plus pollueurs) se trouvant dans leur
rang, les pays développés, à travers leur engagement dans la lutte
contre le réchauffement climatique apportent des gages de bonne
conduite dans le combat visant la préservation de l’environnement.
Si cet engagement est à louer, force est de constater que la
protection de l'environnement doit être l'affaire de tous. A cet
effet, il faut saluer l'initiative d'un sommet planétaire sur le
climat car c'est le monde entier qui doit prendre à bras le corps ce
combat. Mais en même temps, alors qu'il est de notoriété que la
sauvegarde de l'environnement est l'affaire de tous, la recherche de
solutions quant à elle n'implique pas tout le monde.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, dans cette peur panique née de la peur des conséquences du
réchauffement climatique, le monde recherche les solutions au
réchauffement climatique uniquement dans la technologie. A nos corps
défendant, disons qu'il n'y a pas de surprise à cela, car nous
vivons dans un </span></span><span style="color: black;">monde
qui a les yeux rivés sur le matérialisme économique, un monde qui
a placé l'esprit au dessus de tout, un monde qui a placé sa
confiance dans l'industrie et la technologie, un monde qui accorde à
l'âme une place infime, un monde qui pense que tous ses problèmes
ont ses réponses dans l'économie, la finance, et l'informatique.
Bien dommage !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Bien
dommage, disons-nous car, c'est sans doute, le lieu de dire qu'à
l'heure où, l'on évoque de plus en plus le réchauffement de la
planète, et que l'on s'inquiète de l'avenir du monde face à la
menace de disparition de certaines espèces à cause de la pollution,
il est peut-être utile de faire entendre la voix des Peuples
Africains de Civilisations Ébènes, c'est-à-dire de l'Afrique, mère
de l'humanité. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Faire
entendre la voix des Civilisations Ébènes, c'est assurément
prendre en compte ces Civilisations Ébènes et les fondamentaux
qu'ils véhiculent, c'est-à-dire, les fondamentaux du
panafricanisme, plus précisément, leurs croyances et l'impact de
ces croyances sur l'environnement. Il convient donc de faire un bref
rappel sur l'émergence du fait religieux dans les Civilisations
Ébènes (I), et l'impact de leurs religions sur l'environnement
(II).</span> </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
I) L'émergence
du fait religieux dans les Sociétés Ébènes</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
les Civilisations Ébènes, le fait religieux provient de la Nature
(A) et et nulle religion ne saurait provenir d'ailleurs que de la
Nature (B)</span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A)
La Nature, unique source de l'émergence du fait religieux dans les
Civilisations Ébènes</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<span style="text-align: justify;">Les Civilisations Ebènes ne sont pas dans une posture de conquête et de domination de la Nature. Au contraire, elles vivent en osmose avec la Nature, dans un rapport d'égalité et non dans un rapport de supériorité.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
les Civilisations Ébènes, la religion relève du pragmatisme et non
de la théorie. Dans ces civilisations, la religion ne s'érige pas
des dogmes, elle est factuelle. En effet, les Civilisations Ébènes
assignent aux religions, des finalités sociales pour le bien-être
individuel et collectif, et non des finalités politiques devant
contribuer à la fortification d'un un pouvoir politique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
tant que phénomène factuel et pragmatique, le religion dans les
Civilisations Ébènes naissent directement de manifestations
visibles. Dans la Nature. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ainsi
par exemple, selon qu'un arbre, un rocher, un cailloux, une rivière,
un marigot, ou un animal a présenté des manifestations que l'on a
jugés extraordinaires, il devient sacré. Naît alors la religion.
En clair, ce sont les manifestations du sacré et les manifestions de
puissance au sein de la nature qui sont à l'origine des religions
dans les Civilisations Ébènes. Pour désigner les manifestations du
sacré, Mircéa Eliade emploie le mot savant de « </span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>Hiérophanie</b></span></span><span style="color: black;"> »
lorsque pour évoquer les manif</span><span style="color: black;">estations
de puissance, il utilise le terme savant de « <b>K</b></span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>ratophanie </b></span></span><span style="color: black;">».
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
fond, dans les Civilisations Ébènes très démocratiques très le
départ, n'importe quel objet de la Nature peut devenir du jour au
lendemain, un objet sacré et considéré comme tel et rien ne
saurait être exclu de la sacralité. Cette dimension sacrale quasi
universelle et imputable à toute chose de la nature, Mircéa Eliade
le mentionne bien lorsqu'il dit, citons-le :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">« </span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>On
n'insistera jamais assez sur le paradoxe que constitue toute
hiérophanie, même la plus élémentaire. En manifestant le sacré,
un objet quelconque devient autre chose, sans cesser d'être
lui-même, car il continue de participer à son milieu cosmique
environnant. Une pierre sacrée reste une pierre ; apparemment
(plus exactement : d'un point de vue profane) rien ne la
distingue de toutes les autres pierres. Pour ceux auxquels une pierre
se révèle sacrée, sa réalité immédiate se transmue au contraire
en réalité surnaturelle</b></span></span><span style="color: black;"> » </span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Autant
dire que chez Civilisations Ébènes, l</span><span style="color: black;">a
religion </span><span style="color: black;">est
le fait de la Nature.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">B)
Impossibilité d'une conception de la religion en dehors de la Nature
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
Les Civilisations Ebènes ne sont pas dans une posture de conquête et de domination de la Nature. Au contraire, elles vivents en osmose avec la Nature, dans un rapport d'égalité et non dans un rapport de supériorité.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
les Civilisations Ébènes, la religion et la Nature sont
inextricablement liées et elles ne sont pas séparables. En clair,
pas de Nature, pas de religion. Ou alors, la Nature, que la Nature,
rien que la Nature pour qu'il y ait religion. Cela veut dire que
Civilisations Ébènes à l'origine </span><span style="color: black;">n'admettent
pas de religion désincarnée de la Nature. Aucun croyant authentique
des Civilisations Ébènes ne saurait admettre une religion qui
viendrait de là-haut, en dehors de la Nature. Amadou Hampaté Bâ le
dit bien : « </span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>Les
religions africaines se caractérisent par la croyance en une </b></span></span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><i><b>force
vitale cosmique</b></i></span></span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>,
Dieu, qui émane à la fois des esprits de la Nature, des ancêtres,
des chefs de tribu et des prêtres inities a l'aspect ésotérique</b></span></span><span style="color: black;"> ».
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Par
ailleurs, ce lien étroit entre la religion et la Nature dans les
Civilisations Ébènes, Mircéa Eliade aussi le souligne bien
lorsqu'il déclare : </span><span style="color: black;">«</span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Durkheim"><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: none;"><b>En
Afrique comme ailleurs, tout pèlerinage apparaît comme un
déplacement dans l'espace en vue de rencontrer le sacré dans un
cadre d'exception et souvent après une épreuve physique.
L'accomplissement de rites précis est la condition d'acquisition de
faveurs divines et de distinctions sociales au retour dans la société
d'origine. L'ouverture à l'espace et au transcendant, l'immersion
dans un ordre cosmique, et les rites de purification et de
propitiation ont des effets de confirmation de la foi et de recharge
des énergies vitales. Mais en Afrique noire, en raison de la
dominante du culte domestique, de la multiplicité des religions
propres à une ethnie ou à une tribu, les circuits de pèlerinage
s'inscrivent dans un espace étroitement limité, sans gîte d'étape
aménagé, ni sanctuaire monumental. Les lieux sacrés se situent là
où un phénomène de la nature semble extraordinaire, là où les
mythes ou l'histoire soulignent que tel ancêtre glorieux repose ou
qu'a été perçue une hiérophanie. Le pèlerinage y est rare et
exceptionnel</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: none;"> »</span></span></span></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
fond, les Civilisations Ébènes, ce sont des civilisations
panthéistes en ceci que « tout est Dieu » ou alors que
« tout peut devenir Dieu », dans la Nature. C'est donc
par abus de langage qu'on leur a appliqué le terme péjoratif de
« animiste » car à proprement parlée, les Civilisations
Ébènes sont des civilisations profondément panthéistes. Du coup,
dans une telle cosmogonie, où, la Nature est Reine, et, où, elle
porte Dieu en elle, il va de soit qu'un respect, voire une vénération
lui soit vouée. C'est dire que le monde moderne qui prône le
respect de l'environnement ne fait que rejoindre les Civilisations
Ébènes. En effet, les Civilisations Ébènes n'ont pas attendu le
réchauffement de la planète pour respecter l'environnement et
vénérer la Nature. Un tel respect de l'environnement de leur part
est inscrit au cœur de leur culture, au cœur de leurs croyances, au
cœur de leurs religions, au cœur de leurs civilisations. D'où, il
est intéressant de voir l'impact de leurs croyances sur
l'environnement.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">II)
L'impact des religions des Civilisations Ébènes sur l'environnement</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
religions africaines profitent au règne végétal (A) et au règne
animal (B)</span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A)
L'impact des croyances ébènes sur le règne végétal </span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Par
la manifestation du sacré (Hiérophanie), les Religions Ébènes
décrètent des forêts sacrées, des abîmes et les cimes sacrés,
des cailloux, des rochers sacrés, des montagnes et des océans
sacrés..etc. Au fond, là, où, les Civilisations Ébènes parlent
de Forêt Sacrée, les Civilisations Occidentales parlent de Forêt
Classées et de zones inconstructibles.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dans
les Civilisations Ébènes, les Forêts Sacrées sont les forêts
interdites à toute activité agricole. Pareillement les rochers, les
cailloux, les montagnes, les eaux considérés comme sacrés sont
protégés de toute activité humaine et de toute dégradation dans
les Civilisations Ébènes. L'exemple des Massaï, (peuple du Kenya)
qui ne pratiquent pas l'agriculture et vivent exclusivement de
l’élevage par peur de blesser la terre est des plus éloquents.
Ainsi, par leurs croyances et leur respect de la flore considérée
comme sacrée à certains endroits, par leur respect de
l'environnement dû au lien étroit existant entre la Nature et leurs
religions, les Civilisations Ébènes sont les précurseurs de la
lutte pour la sauvegarde de l'environnement. Ils respectent la Nature
et par delà, concourent à la lutte contre les pollutions et le
réchauffement de la planète. Leurs croyances aident aussi à la
protection des animaux.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">B)
L'impact des croyances ébènes sur le règne animal</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
croyances ébènes sont aussi des religions totémiques. Leurs
interdits alimentaires sont nombreux, ils varient d'un peuple à un
autre. Des interdits alimentaires concernant surtout les animaux de
tous genres depuis les reptiles, les mammifères, les oiseaux...etc.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A
ce sujet, on a l'exemple du régime alimentaire ITAL, régime
alimentaire du Rastafarisme. Une page Wikipédia définit bien le
régime ITAL pratiqué par le Rastafarisme : «</span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>Les
rastafaris suivent en général un régime appelé </b></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ital"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>Ital</b></i></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>,
et dont la </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i><b>norme</b></i></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>est </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>végétarienne</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>ou </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>végétalienne</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>/</b></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ganisme"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>végane</b></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>,
afin de ne pas faire du corps un « </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>cimetière</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>»;
ils évitent aussi d'absorber de la nourriture qui a été
artificiellement préservée, aromatisée ou altérée chimiquement.
Cette pratique dans le rastafarisme se réfère à des écrits
bibliques. La chair animale est définie par le mouvement rastafari
comme un « </b></span></span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Poison"><span style="color: black;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>poison</b></span></span></span></span></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>»,
qui nourrit l'agressivité humaine, les famines dans le monde,
l'obésité et la plupart des maladies.</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Et
voilà comment par leurs religions totémiques, leurs croyances
hiérophaniques et kratophaniques, les Civilisations Ébènes
contribuent à la préservation des espèces et au respect de la
Nature, à la protection de l'environnement.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Le
monde entier ferait l'économie de plusieurs catastrophes humaines,
écologiques, économiques, politiques, religieuses ;..etc. à
une double condition :</span></div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">si
et seulement si l'Afrique et ses Peuples de Civilisations Ébènes
n'étaient pas méprisés, et si l'on leur accordait le pouvoir, de
s'exprimer.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si
les Peuples Africains de Civilisations Ébènes prenaient du temps
pour exposer leurs si riches Civilisations au reste du monde sans
passion, sans subjectivisme émotionnel, sans invective, ni
bellicisme. </span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
effet, l'âme de ce monde moderne trop technocratique se trouve en
Afrique. Et cette âme, l'Afrique doit l'apporter à ce monde. Sans
délai. C'est le but de l'UPACEB.</span></div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.05cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.05cm;">
<span style="color: black;">Yéble Martine-Blanche OGA épouse
POUPIN</span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-12520407176156733652015-10-09T09:01:00.001-07:002015-10-09T09:01:38.303-07:00L'ASSOCIATION UPACEB EST CREEE ET DECLAREE EN PREFECTURE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>L'ASSOCIATION UPACEB
EST CREEE ET DECLAREE EN PREFECTURE</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le Colloque de Paris, en
septembre 2015 dernier a été plus que fructueux.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il a reconnu au projet de
l'UPACEB, le caractère d'intérêt général et d'utilité publique
à l'unanimité.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans l'attente de la mise
à exécution de ce projet politique sous la forme d'Organisation
Continentale et Internationale par les Chefs d’États et
Gouvernements afro-ébènes, le Colloque de Paris a décidé de la
création d'une Association UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce sujet, j'ai le
devoir et l'honneur de vous informer que l'Association UPACEB est
née, elle est déclarée en Préfecture et nous venons d'entrer en
possession du récépissé de déclaration.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est une grande première
car, dans l'histoire de l'Humanité, jamais association, ni
organisation n'a rassemblé les filles et fils d'Afrique à l'échelle
mondiale et ce n'est pas trop tôt.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, je ne suis pas
plus Africaine que les Caribéens, les Afro-Latino-Américains, les
Afro-Nord-Américains, les Africains du Pacifique, et ils ne sont pas
moins Africains que moi.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La seule différence
entre eux et moi, c'est que j'ai un pays, un village et une maison en
terre africaine, tandis qu'eux n'en ont pas !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Cette injustice
historique inadmissible devenait insupportable pour nos générations
et elle est en voie d'être réparée ; et elle doit l'être, à
cause des raisons absurdes qui l'ont engendrée ; à savoir que
s'ils sont dans cette situation, c'est tout simplement parce qu'ils
avaient des ancêtres très beaux, très costauds et en bonne santé.
Tandis que si moi, nous, sommes restés sur le continent encore
aujourd'hui, c'est tout simplement parce que nos ancêtres étaient
laids, infirmes en situation d'asthénie.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'où, l'absurdité de
l'histoire parce que c'est la première fois dans l'histoire humaine,
que la beauté et la bonne santé ont été préjudiciables à
certains, tandis que la laideur, la vilenie et l'asthénie ont été
gratifiantes pour d'autres.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En tout cas, l'UPACEB
sous sa forme associative vient de naître.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Sa devise :
<b>RATIONALITÉ, OBJECTIVITE, CONSTRUCTION</b>.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Son mot d'ordre :
celui des pères de l'Europe : «<b> PLUS JAMAIS CA !</b> »</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Son but : <span style="font-size: small;">« Agir,
mobiliser, pour inciter à la création en Afrique subsaharienne,
d'une Organisation Politique Continentale et Internationale basée
sur les civilisations ébènes, suivant le même modèle que l'Union
Européenne et la Ligue Arabe. Cette Organisation Politique
Continentale et Internationale doit intégrer les peuples Africains
au Sud du Sahara, avec toutes leurs diasporas issues de la
déportation dans les Caraïbes, l'Amérique Latine, l'Amérique du
Nord, l'Océan Pacifique...etc., et celles issues de l'immigration,
répandues dans le monde, ainsi que tous les peuples du monde se
reconnaissant comme parties intégrantes des civilisations ébènes,
de même que tous les peuples de civilisations ébènes au Maghreb. »</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Son programme :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Une Université
d’Été par an en France avec la société savante africaine et la
société savante mondiale</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Une semaine des
civilisations afro-ébènes par an, avec exposition au Parc des
Expositions à Paris (pour ceux qui résident en France) des arts,
culture, esthétique, diététique, mode, ...etc.afro-ébènes.
Toutes les personnes de civilisations ébènes désireuses de
promouvoir les civilisations ébènes dans leur pays de résidence
peuvent organiser concomitamment la semaine afro-ébène dans leur
pays de résidence, avec nous. Pour cela, il suffit de nous informer
pour que nous coordonnions nos activités.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous nous battrons pour
que l'ONU reconnaisse et consacre cette semaine afro-ébène à
l'échelle mondiale.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'organisation par
an, dans un pays africain qui sera tiré au sort, d'un défilé de
mode et de concours Miss Afro-ébène pour les minorités (Albinos
et Rousses) longtemps marginalisées et stigmatisées.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'ici un à deux
ans, une télévision mondiale d'obédience culturelle sur le modèle
de ARTE consacrée uniquement à la découverte des civilisations
ébènes (rites, les sociétés ébènes dans leurs organisations
politiques authentiques, mariages, traditions, us et
coutumes...etc.)</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ol start="5">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous projetons de
doter chaque pays du monde d'une maison Afro-ébène sur le modèle
des centres culturels français et Instituts Goethe.</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Appel d'offres :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous lançons un
appel à tous les journalistes présentateurs d'émissions,
animateurs, reporters afro-ébènes mais aussi de tous continents,
diplômés dans les sciences molles : Anthropologie,
Ethnologie, droit, histoire, Sociologie, philosophie...etc., afin
qu'ils nous contactent pour mettre en place un comité de gestion
pour la réalisation de ce projet de télévision mondiale.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous lançons un
appel à toute la société savante afro-ébène et mondiale de se
joindre à nous pour former le comité scientifique de l'UPACEB, en
vue de préparer les Universités d’Été et la semaine afro-ébène
de chaque année.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous lançons un
appel vibrant à la formation d'un club de membres d'honneur pour
notre association UPACEB. La promotion des civilisations ébènes va
de paire avec la promotion de ses peuples, de ses hommes et de ses
femmes. Les grands musiciens, grands sportifs et toutes les grandes
personnalités afro-ébènes depuis l'Afrique, l'Amérique Latine,
l'Amérique du nord, les Caraïbes, l'Europe, le Pacifique...etc.,
sont appelées à faire partie de ce club de membres d'honneur de
l'UPACEB et nous comptons sur leur dévouement car c'est ensemble
que nous réussirons à révéler au monde, l'Afrique dans sa beauté
et dans sa splendeur.</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
Merci à vous !</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB</div>
<div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm;">
La présidente</div>
<div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="RIGHT" style="margin-bottom: 0cm;">
Yéble Martine-Blanche OGA
épouse POUPIN</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-3866009990675775192015-10-03T09:59:00.001-07:002016-02-07T15:27:19.258-08:00L'AFRIQUE, CE PREFABRIQUE QUI TIENT GRÂCE AUX FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>L'AFRIQUE,
CE PREFABRIQUE QUI TIENT GRÂCE AUX FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME </b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>L'UPACEB
ET LES FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"> <span style="color: blue;">
</span><span style="color: #009900;"><b>UN INSTRUMENT DE PREVENTION DES
CONFLITS EN AFRIQUE</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
général, lorsqu'on évoque le terme «<b>panafricanisme</b>», tout
le monde est effrayé. Comme si le ciel allait nous tomber dessus.
D'abord, à l'entente de ce mot « panafricanisme », on
commence à rechercher des souverainistes ici, des séditieux par là.
Ensuite, chacun se fait mauvais sang, en posant un regard inquisiteur
sur les autres. Et voilà comment le « panafricanisme »
est devenu le « gros mot » qu'il ne faut pas prononcer de
nos jours, sous peine de connaître la marginalisation.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Une
telle attitude de peur de cette doctrine s'explique par quatre
raisons :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
rares sont les travaux d'abstraction sur la notion du panafricanisme
pour permettre à un large public de s'imprégner de son contenu
réel.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le terme «panafricanisme», à force d'être utilisé, n'importe
quand, et n'importe comment, a fini par être galvaudé.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est sûr, il y a eu un resserrement de la notion lorsqu'elle est
réduite aux seuls africains de teint noir, et donc la notion a été
vidée de son contenu, renvoyée à sa fonction congrue.</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Lorsqu'on utilise le terme «panafricanisme», c'est toujours comme
un instrument de révolte populaire.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
De
ce qui précède, on constate que le terme <b>« panafricanisme »
</b>manque de produire ses effets concrets, et même lorsqu'il
produit ses effets, ils ne sont pas visibles par simple mépris, ou
alors que la mauvaise foi les occulte. Du coup, chacun pense que
l'Afrique n'a aucun poids dans le monde, et qu'à part ses matières
premières, elle ne représente pas grande chose pour la planète.
Naturellement, cette façon de voir l'Afrique a fini par gagner les
Africains eux-mêmes, qui sont nombreux à penser que, le continent
qui a expérimenté le premier, la vie humaine sur terre, n'a
véritablement aucun poids.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
outre, cette façon de considérer l'Afrique avec mépris a même
bénéficié d'une construction intellectuelle pour donner la notion
d'<b>afro-pessimisme</b>. Ce mot savant, aussi banal que cela puisse
paraître, a lui aussi un rôle important à jouer dans l'imaginaire
collectif, il représente des enjeux.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, l'afro-pessimisme n'est pas un vain mot. L'afro-pessimisme est
une doctrine forgée pour décourager les Africains d'espérer en un
avenir meilleur. Ce mot, à la fois philosophique et politique a pour
finalités de dissuader les Africains d'avoir confiance en eux-mêmes
et en l'Afrique. Il vise à empêcher les enfants d'Afrique de
tenter quoique ce soit pour leur progrès. Au fond, il ne s'agit pas
d'un simple mot, il s'agit de tout un programme de manipulation
psychologique.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Si
l'origine de ce mot «afro-pessimisme» reste jusque-là inconnue,
c'est la manière dont les Africains sont nombreux à s'en
acclimater, en l'utilisant sans retenue, qui laisse à penser qu'ils
en sont les principaux auteurs.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au
fond, tout donne à penser que ce sont les filles et fils d'Afrique
eux-mêmes, qui, sans doute, las d'attendre des miracles sur leur
continent par un coup de baguette magique, sans le moindre effort de
leur part, ont forgé ce mot cynique pour exprimer leur ras le bol.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Qu'ils
se sont créés par ce mot «afro-pessimisme» ! Qu'ils ont créé
leur continent par ce mot !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, nul n'ignore la portée de la parole, ni même celle de
simples mots sur la vie des individus. Ainsi, par la parole, on crée,
on construit. Mais aussi par la parole, on détruit. Par conséquent,
les auteurs de ce syntagme «afro-pessimisme» auraient voulu créer
l'Afrique et les Africains, les détruire même, qu'ils ne s'y
prendraient pas autrement.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est
le lieu de dire que contrairement à ce qui est véhiculé, l'Afrique
a donné vie à l'espèce humaine, qu'elle l'a dotée d'une
civilisation, - la sienne, - mais qu'encore, elle continue de porter
à bouts de bras l'humanité qu'elle a engendrée, grâce, bien sûr,
aux fondamentaux du panafricanisme, même comme l'on refuse de le
voir. Et, mieux, les fondamentaux du panafricanisme restent désormais
incontournables pour la survie de l'Afrique elle-même, mais aussi
pour la survie de notre monde. Dit ainsi, quelques-uns ne le
comprennent pas forcément. Ils peuvent donc être nombreux à se
demander en quoi la survie des fondamentaux du panafricanisme peut
être salutaire pour l'Afrique et pour le monde. Et pourtant, cette
affirmation selon laquelle la prise en compte des fondamentaux du
panafricanisme serait une garantie de paix et de stabilité est
indiscutable. Elle ne devrait même pas laisser planer l'ombre
d'aucun doute, et elle ne devrait pas laisser pantois, dubitatif, et
douteux celle ou celui qui l'entend. Au contraire !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Vraisemblablement,
en l'état actuel des choses, l'Afrique ne peut que compter sur les
fondamentaux du Panafricanisme pour s'en sortir, et le reste du monde
n'a d'autre choix que celui de se laisser inspirer par les
fondamentaux du panafricanisme. Ce propos ne sera mieux compris que
si l'on fait un résumé de la géostratégie de l'Afrique (I), et
que l'on rappelle le bénéfice que ce continent tire des
fondamentaux du panafricanisme sans le savoir (II)
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
LA PROBLEMATIQUE DE LA GEOSTRATEGIE DE L'AFRIQUE AU SUD DU SAHARA</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
question de la géostratégie africaine demeure dans les frontières
politiques des pays (A) mais aussi dans les frontières linguistiques
(B)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
Les frontières politiques africaines, causes de vulnérabilités
des États et du Continent</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le
continent africain sous sa forme moderne, c'est un édifice fragile,
parce que reposant sur un artifice.</div>
Jamais
continent n'a présenté autant de fragilités, autant de
vulnérabilités que l'Afrique !
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Conçu
sur un découpage artificiel à la Conférence de Berlin de 1884, le
Continent africain est un réel pré-fabriqué prêt à s'écrouler.
Tout, est, en même sensible et fragile, au regard de ces frontières
artificielles. Et, il suffit d'un petit faux pas, pour que tout
s'écroule. En effet, les frontières terrestres et politiques
africaines telles que tracées à Berlin ne reflètent pas la réalité
des peuples et des tribus sur le continent, encore moins leurs
langues. Ainsi, des tribus entières ont été divisées en plusieurs
parties, essaimées sur plusieurs pays voisins en même temps. C'est
ce qui explique qu'en Afrique, les guerres entre deux pays voisins
dégénèrent assez vite, constituant des espèces de bagarres
rangées de village, où, chaque tribu essaimée sur plusieurs pays
voisins vient en renfort aux restes de la tribu partie au conflit. En
pareille situation, on ne peut pas s'étonner que les conflits se
généralisent rapidement et prennent de l'ampleur sur le continent.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB
tire la sornette d'alarme, en disant que ce critère géographique a
alimenté les conflits sur le continent européen au 19ème siècle,
il est à l'origine des deux grandes guerres au début du 20ème
siècle. L'Afrique doit très vite tirer les leçons pour l'avenir,
avant que ce découpage artificiel ne devienne la flamme qui
embrasera le continent un jour, dans son ensemble.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, il ne faut pas se leurrer, tous ces conflits actuels auxquels
l'Afrique fait face à présent ne sont pas prêts de se terminer
aussitôt. Ils ne sont que des portes ouvertes que les générations
à venir pourront emprunter, si rien n'est fait <span style="font-family: "times new roman" , serif;">aujourd'hui.
Rappelons-nous que les deux grandes guerres du 20ème siècle sont
l'aboutissement des guerres du 19ème siècle, et que c'est seulement
le «</span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> plus
jamais çà </b></span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;">»
des pères de l'Europe qui a pacifié le continent européen, et a
permis la construction de l'Union Européenne des 28, aux 24 langues
officielles. « </span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Plus
jamais çà », justement parce que rien n'était fini, et que
tout pouvait au contraire basculer.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Précisément,
les deux guerres mondiales du siècle dernier ne sont pas nées au
hasard. Elles trouvent leur source dans les conflits du 19ème
siècle, où, les uns et les autres, vaincus ou humiliés
recherchaient leur revanche. Voilà pourquoi nous devons craindre que
toutes ces crises africaines passées ou actuelles, ne soient pas les
premières, ni les dernières, mais qu'elles reviennent dans un
avenir proche ou lointain, inspirées par la vengea</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">nce,
d'où, nous devons dire ici et maintenant,</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><b>
</b></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;">à
la manière des pères de l' Europe </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "bookman old style" , "new york" , "times" , serif;"><b>:
« plus jamais çà ! ».</b></span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Afrique
n'a rien à gagner, en perdant du temps pour l'exécution du projet
de l'UPACEB car on est dans une situation d'urgence, devant les
dégâts des sectes comme par exemple, l secte Islamiste Boko Haram.
L'Afrique a intérêt à exécuter le plus rapidement possible, le
projet de l'UPACEB. On ne le dira jamais assez : la géographie
implique le territoire qui, à son tour, implique la souvera<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">ineté
qui, elle aussi, implique les conflits. C'est l'enseignement tiré du
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Manifeste </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>de
Ventotene</b></span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
écrit en juin 1941 par les pères de l'Europe,</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
</span></span>lorsqu'ils ont
dit : «<b>plus jamais çà</b>».
Cela veut dire que tant que l'Afrique continuera de maintenir ces
frontières artificielles, il est fort à parier que le continent
connaîtra de graves guerres de souveraineté dans le futur,
lesquelles risquent d'être plus mortelles encore. Sans oublier la
problématique des langues.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="color: blue;">B)
Les frontières linguistiques, une bombe à retardement en Afrique</span></b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Afrique
qui a de nombreuses langues a enrichi son répertoire linguistique
par les langues coloniales : l'anglais, l'espagnol, le français,
le portugais et le néerlandais.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
De
ce fait, le continent vit en sourdine des velléités hégémoniques
qu'il ne faut pas ignorer. Par exemple, nombreux sont les Africains
Francophones, Hispanophones et Lusophones qui ne comprennent pas que
les plus grandes institutions continentales africaines comme l'Union
Africaine et la BAD, soient aux mains des seuls Anglophones.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, non seulement l'Union Africaine a son siège à Addis-Abeba
pour des raisons historiques, mais encore la présidence de la
commission de l'Union est présidée par Mme ZUMA, une Anglophone.
Par ailleurs, la présidence tournante de l'institution est échue au
président Robert Mugabe l'an dernier, un autre Anglophone. Et
maintenant, c'est la Banque Africaine de développement qui se
retrouve aux mains d'un Anglophone du Nigeria. Tout cela suscite de
l'incompréhension chez bon nombre d'Africains non-anglophones.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Précisons
à ce sujet que ce n'est pas parce que les gens se taisent, qu'ils
n'ont rien à dire. Au contraire !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par
exemple, on a vu l'élection de Mme ZUMA qui l'a opposée à M. Jean
PING. L'Union Africaine est passée juste à côté de l'implosion,
les Francophones ayant été nombreux à ne pas supporter l'éviction
de Monsieur Jean PING.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les
frontières politiques artificielles, nourries des frontières
linguistiques, ce sont là, des foyers de tension que l'Afrique ne
devrait pas négliger, mais auxquels elle doit faire face très
rapidement avant que la situation ne s'envenime plus tard, et ne
devienne sujet à conflits.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Voilà
pourquoi il est plus qu'impérieux de mettre sur place l'UPACEB, qui
est un modèle de l'Union Européenne en vue d'équilibrer les
pouvoirs entre zones linguistiques en Afrique.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Avec
l'UPACEB, des Institutions continentales supplémentaires peuvent
être créées. Par exemple, un parlement multicaméral avec des
Chambres de :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Députés,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
du Sénat,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
des Rois et Chefs Coutumiers,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
des femmes,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
des jeunes,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
des handicapés,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
des minorités (personnes Albinos, personnes rousses, métis...),</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La chambre des commerçants, des femmes et hommes d'affaires au
Nigeria, ...etc.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB
veillerait dans ce cas à éviter le regroupement de toutes ces
chambres parlementaires au même endroit, dans un même pays ;
mais au contraire, elle devrait chercher à doter différents pays
africains d'une des chambres parlementaires.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par
exemple :
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la Chambre et le siège des rois et chefs coutumiers en Guinée
Équatoriale,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la chambre et le sièges des Députés en Angola,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la Chambre et le siège du Sénat en RDC,
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la Chambre et le siège des femmes au Zimbabwe,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la chambre et le siège des jeunes au Cameroun,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la chambre et le siège des handicapés au Ghana,</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
la chambre et le siège des minorités en Afrique du sud,</div>
</li>
<li>La chambre des commerçants, des femmes et hommes d'affaires au
Nigeria, ...etc.</li>
</ul>
<div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB
devra veiller à regrouper le siège officiel de l'Organisation et
la Banque Centrale de l'Organisation dans le même pays pour ne pas
susciter des velléités hégémoniques entre le pays détenteur du
siège exécutif, et le pays détenteur du siège de l'économie et
des finances. En même temps, l'UPACEB veillera à ce que chaque
pays membre possède une représentation diplomatique de l'Union et
une succursale de la Banque Centrale.</div>
</ul>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
tout cas, c'est par la multiplication des institutions continentales
et internationales, et leur juste répartition dans les pays membres,
que l'UPACEB contribuera à renforcer l'installation de
contre-pouvoirs entre les zones linguistiques sur le continent
africain, et aider l'Afrique à contrecarrer ce que plusieurs
africains soupçonnent d'être une hégémonie de la seule langue
anglaise, porteuse de germes de conflits.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB
ne devra pas répéter cette faute de l'Union Africaine qui a choisi
d'opter le Ki Swahili comme sa seule langue. Au sein de l'UPACEB, il
faudra opter pour plusieurs langues officielles comme l'a fait
l'Union Européenne. En effet, l'Union Européenne des 28 pays,
possède 24 langues officielles !
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est
ainsi que personne, ni aucune langue n'est évincée, et c'est ainsi
qu'on évite les conflits de souveraineté. Pour ce qui concerne
l'Afrique subsaharienne particulièrement, la prévention des
conflits politiques pouvant être générées par ses fragilités,
ses vulnérabilités telles ses frontières terrestres politiques et
ses frontières linguistiques, passe indubitablement par l'adoption
et l'exécution du projet de l'UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, si jusque-là, ce continent «<b>pré-fabriqué</b>» qui
présente tant de vulnérabilités n'a pas volé en éclats, ce n'est
pas le fruit du hasard ; au contraire, c'est grâce aux
fondamentaux du panafricanisme, encore en vigueur dans les villages
et campagnes africains.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<ol start="2" type="I">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>L'AFRIQUE
AU BENEFICE DES FONDAMENTAUX DU PANAFRICANISME</b></span></div>
</li>
</ol>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si
jusque-là, l'Afrique ne s'est pas embrasée entièrement alors
qu'elle a tout pour l'être, à cause de ses frontières politiques
artificielles et de ses frontières linguistiques, c'est surtout
grâce aux fondamentaux du panafricanisme parmi lesquels les
institutions traditionnelles africaines (A) et la gestion africaine
de la cité (B). </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>A)
Les institutions traditionnelles africaines, un ciment pour la
cohésion sociale</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si,
en dépit de toutes ses fragilités institutionnelles, l'on n'a pas
encore assisté à des conflits de grande ampleur sur le continent
noir, cela est tout simplement dû à la force des fondamentaux du
panafricanisme.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
général, on a tendance à penser qu'à défaut d'être la norme
officielle en Afrique moderne née de la colonisation, les
fondamentaux du panafricanisme sont réduits à néant, qu'ils sont
rendus invalides. C'est une méprise que de raisonner ainsi.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'abord,
ce n'est pas parce que le panafricanisme et ses fondamentaux
sont marginalisés, qu'ils ne sont pas systématisés et enseignés
dans les chaires universitaires africaines, et de par le monde,
qu'ils n'existent pas.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ensuite, même
si parler du panafricanisme peut s'apparenter à un délit, il n'en
demeure pas moins que les fondamentaux de la notion constituent les
normes qui régulent les villages et campagnes africains.
L'imaginaire des Peuples Africains de Civilisations Ébènes est
teinté par ces fondamentaux du panafricanisme, leur cosmogonie en
vibre. Citons quelques exemples.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>1)
La cosmogonie africaine : </b></span><b>l'unité
et l'unicité du monde, </b><b>les dieux, les
ancêtres le grand Dieu</b></div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
vision africaine du monde est inclusive. Elle n'admet pas de
discrimination entre les peuples. </span>D'ailleurs,
le mot "racisme" n'existe dans aucune langue africaine, en
tout cas pas dans la langue Modjoukrou que nous connaissons bien.Voilà pourquoi, même
artificiellement découpée, et linguistiquement morcellée,
l'Afrique tient debout. Ensuite, le rôle des dieux, des ancêtres et
du grand Grand Dieu, garants des morales sociales, des conduites
individuelles et des conduites collectives renforce la cohésion
sociale. Ces êtres invisibles qui sont censés piloter la vie
sociale permettent aux Africains de trouver l'espérance nécessaire
à la cohabitation, et à l'évitement des conflits fratricides.</div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>2)
La force des institutions traditionnelles</b></span></div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
force des institutions traditionnelles sont aussi source de stabilité
et de paix dans les campagnes et villages africains où, le pouvoir
du chef n'est pas remis en cause, et où, le rôle des anciens, assez
prépondérant est suffisamment solide et rassurant pour un contrôle
social sans défaut. Si l'Afrique survit encore aux pièges de la
déstabilisation posés par ses frontières politiques artificielles
et ses frontières linguistiques, c'est assurément grâce à la
sûreté et à la sécurité qu'offre son système traditionnel
incarné par l'autorité traditionnelle. Cette autorité
traditionnelle est celle qui, d'une main de fer, empêche les
conflits politiques de s'étendre dans les villes et villages. Et
voilà pourquoi, en général, les conflits politiques en Afrique ne
s'arrêtent que dans les capitales et grandes villes.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">On
l'a vu récemment dans le conflit post-électoral en Côte d'ivoire
où, les habitants des grandes et précisément de la capitale
Abidjan ont dû trouver refuge dans les villages, désertant ainsi
Abidjan, transformée en champs de bataille.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>3)
La parenté à plaisanterie</b></span></div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
parenté à plaisanterie, institution établissant des relations de
coopération pacifique et établissant des alliances entre différents
peuples et différentes tribus sont un instrument de paix et de
bonheur au service de la cohésion en Afrique. En Côte d'ivoire par
exemple, on a le cas des Toukpê, (parenté à plaisanterie entre les
peuples Dida et Ôdjoukrou d'une part, et d'autre part, entre
d'autres peuples et d'autres tribus du pays). </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
principe, dans une relation de parenté à plaisanterie, il est
conclu un pacte de non-agression réciproque et un serment de paix
perpétuelle. D'après une page Wikipédia, «</span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
parenté à plaisanterie, ou </span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>sinankunya
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">au
</span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mali"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Mali</span></span></span></a><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>rakiré
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">chez
les </span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Mossis
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">du
</span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Burkina_Faso"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Burkina
Faso</span></span></span></a><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>toukpê
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">en
</span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4te_d%27Ivoire"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Côte
d'Ivoire</span></span></span></a><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>Kalungoraxu
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">chez
les </span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonink%C3%A9s"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Soninkés</span></span></span></a><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>dendiraagal
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">chez
les Halpulaaren, </span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>kalir
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">ou
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>massir
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">chez
les </span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9r%C3%A8res"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Sérères</span></span></span></a><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
</span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>Kal
</i></span></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">chez
les Wolofs, est une pratique sociale typiquement </span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_de_l%27Ouest"><span style="color: blue;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">ouest-africaine</span></span></span></a><span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
qui autorise, et parfois même oblige, des membres d'une même
famille (tels que des cousins éloignés), ou des membres de
certaines ethnies entre elles, à se moquer ou s'insulter, et ce sans
conséquence ; ces affrontements verbaux étant en réalité des
moyens de décrispation sociale</span></span><span style="color: #252525;"><span style="font-family: sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">».</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ce
sont là, des exemples de fondamentaux du Panafricanisme qui
permettent encore à l'Afrique de tenir debout malgré son
morcellement territorial et son éparpillement linguistique. Sans
oublier la façon dont le système traditionnel africain gère la
cité.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;">B</span><span style="color: blue;"><b>)
La gestion africaine de la cité, un garant de stabilité sociale</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
dépit de tout ce que l'on raconte à cause de l'ignorance
généralisée sur l'Afrique, ce continent est le plus démocratique
du monde entier, si l'on ne s'en tenait qu'à ses campagnes et ses
villages. Donc, en matière de démocratie, c'est l'Afrique moderne
qui ignore le système traditionnel qui est le talon d'Achille de ce
continent. Autrement dit, les campagnes et villages africains sont
garants de démocratie.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Comme
il a été mentionné dans un article précédent, avec justesse, la
compagne et le village africains ne se gèrent pas par des décrets
divins. Au contraire, en milieu rural africain, la communauté est
gérée par les décisions générales issues de l'Arbre à Palabres.
Et nulle part en Afrique traditionnelle, on n'a attendu que Dieu
dicte des normes pour la gestion de la cité. Seul l'Arbre à
Palabres le fait. </span>
</div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>1)
L'Arbre à Palabres, synonyme de la démocratie</b></span></div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Les
bienfaits du panafricanisme sur l'Afrique sont perceptibles à tous
les niveaux même comme cela se passe d'une manière
non-réglementaire comme le veut le Droit moderne hérité de la
colonisation. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">Par
exemple</span></span>, l'Arbre à Palabres. Synonyme de démocratie,
l'Arbre à Palabres n'est pas un mythe en Afrique. Au contraire,
chaque campagne et chaque village africains ont, chacun, plusieurs
Arbres à Palabres. Principalement, la communauté dans son ensemble
dispose de son Arbre à Palabres central, situé le plus souvent, au
centre du village. Et, en dehors de l'Arbre à Palabres central
commun à tous, dans la même campagne, dans le même village, chaque
quartier a son Arbre à Palabres. Les Arbres à Palabres de quartiers
sont en quelques sortes, des assemblées préliminaires, où, l'on
prend part aux discussions publiques sur tous les sujets d'intérêt
général, avant même d'en arriver sous l'Arbre à Palabres central.
Catalyseur des consciences, l'Arbre à Palabres a protégé l'Afrique
des extensions de conflits qui ravagent les pays depuis les capitales
et les grandes villes, aux villages et campagnes, où, subsistent
encore cette institution séculaire, avec des pouvoirs locaux
solides. Grâce à l'Arbre à Palabres, les feux conflictuels à
l'origine des guerres dans les pays africains sont contenus, éteints,
avant même qu'ils ne s'approchent des campagnes et villages où, les
populations locales informées et averties, les tuent dans l’œuf
avant leur arrivée, par le seul fait de l'Arbre à Palabres.
Pareillement, l'institution de l'Arbre à Palabres est consolidée
par la conception de la politique en Afrique traditionnelle à
savoir, la philosophie politique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><b>2)
l'Afrique de la philosophie politique, n'est pas l'Afrique de la
science politique </b></span>
</div>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">L'Afrique
est considérée abusivement comme anti-démocratique à cause de
l'Afrique moderne.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
fond, en parlant de l'Afrique, il convient maintenant de parler de
l'Afrique au pluriel. En effet, Afrique au sud du Sahara, deux
catégories sociales coexistent : l'Afrique rurale et
traditionnelle dont l'organisation et le fonctionnement restent
féodaux en grande partie, et l'Afrique moderne, c'est-à-dire,
l'Afrique des villes.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Cette
distinction vaut tout son poids dans la mesure où, l'Afrique rurale
et traditionnelle gère ses cités dans la perspective de la
philosophie politique, au sens aristotélicien du terme, à savoir,
la recherche de l'équité, en vue d'une société juste.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
n'en est pas ainsi de l'Afrique moderne, qui elle, est gérée dans
la conception de la science politique au sens machiavélique du
terme, à savoir, seule la fin justifie les moyens.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Cette
double perception de la politique a pour effet de maintenir
l'équilibre social et la paix en milieu rural africain favorables à
la philosophie politique pendant les conflits socio-politiques
africains, là où, les milieux urbains, favorables à la science
politique quant à eux connaissent l'embrassement. A ce niveau aussi,
l'exemple de la crise ivoirienne est des plus éloquent.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
général, lorsqu'on demande aux Ivoiriens de savoir pourquoi Laurent
Gbagbo jouit d'une telle popularité dans son pays, la réponse qui
vient, mais ne convainc pas du tout est celle-ci :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
de
l'avis de tous, dans son pays, Laurent Gbagbo est aimé, parce qu'il
est l'opposant historique qui n'a jamais eu recours aux armes pour
accéder au pouvoir. D'autre part, il est dit que Laurent Gbagbo
avait un projet de société merveilleux pour la Côte d'ivoire.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Effectivement,
Laurent Gbagbo était un opposant historique qui n'a jamais eu
recours aux armes mais en Afrique, il n'est pas le seul à avoir agi
ainsi. On a des exemples sur le continent d'opposants historiques qui
n'ont jamais eu recours aux armes. C'est le cas de :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Abdoulaye Wade au sénégal</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Etienne Tschisékédi en RDC</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Alpha Condé en Guinée...etc.</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Lesquels
sont des opposants historiques, n'ayant jamais eu recours aux armes.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Concernant
le projet de société de Laurent Gbagbo, il n'en était pas le
concepteur. Le concepteur était feu Harris Mêmel Fôtê.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Enfin,
Laurent Gbagbo n'est pas apprécié que dans son pays, il est admiré
partout en Afrique, par la jeunesse africaine.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Alors,
qu'est-ce qui peut bien expliquer la mobilisation populaire africaine
en faveur de Laurent Gbagbo ?
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La
réponse est simple : c'est la philosophie politique, conception
africaine de la politique., reprise par Aristote, philosophe Grec.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, élu président de la république de Côte d'ivoire en 2000,
Laurent Gbagbo gouvernait le pays légitimement lorsqu'une rébellion
a voulu le renverser par un coup d’État. De ce point de vue, et,
pour la philosophie politique africaine, Laurent Gbagbo était une
victime. Or, par la suite, de victime qu'il était, la science
politique en a fait un bourreau.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
clair, celui que la philosophie politique en Afrique considérait
comme une victime, - Laurent Gbagbo -, est devenu un bourreau pour la
science politique.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Par
conséquent, l'opinion publique africaine dominée par la philosophie
politique a été heurtée, et les morales sociales africaines
interpellées.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est
la seule raison valable, explicative du soutien massif, apporté à
Laurent Gbagbo par de nombreux Africains qui le soutiennent, à cause
de leur fidélité à la conception politique de l'Afrique,
c'est-à-dire, la philosophie politique, au sens aristotélicien du
terme.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Autre
exemple de la crise ivoirienne : la rébellion ivoirienne
explique avoir pris les armes pour mettre fin à une injustice, celle
de lutter contre les discriminations faites aux citoyens ivoiriens du
nord, et aux fidèles musulmans, plus précisément à Alassane
Ouattara qui serait exclu de l'élection présidentielle.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce
niveau aussi, c'est un principe fondamental du Panafricanisme, à
savoir l'Unité du monde qui est soulevé. En effet, dans la
cosmogonie africaine, le monde est UN. Du monde visible au monde
invisible, tout est relié. Et il n'y a pas de place pour les
discriminations.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'exclusion
d'un candidat à l'élection présidentielle ne se justifie
aucunement devant les principes fondamentaux du Panafricanisme.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour
conclure, les deux exemples ci-dessus, pris de la crise ivoirienne,
démontrent à tous points de vue que les Africains sont nombreux à
être attachés à leurs fondamentaux. Et que les fondamentaux du
Panafricanisme sont ceux qui régulent encore l'Afrique
afro-subsaharienne dans sa majorité.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au
fond, les fondamentaux du Panafricanisme restent un instrument de
paix et de stabilité pour l'Afrique, et que l'Afrique a tout intérêt
à les exploiter, en leur donnant une place plus importante encore au
plan national et au plan international.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
effet, au lieu de réserver ces fondamentaux aux seuls ruraux,
l'Afrique moderne a, au contraire, intérêt à les intégrer dans
les lois fondamentales régissant les pays et les institutions
nationales et continentales car, c'est en agissant ainsi, que le
continent garantira sa stabilité, et qu'elle préservera ses
peuples, ses populations et son territoire de guerres fratricides à
l'avenir.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour
cela aussi, la mise à exécution du projet de l'UPACEB devient
nécessaire.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-1377635004125091382015-09-27T13:40:00.005-07:002016-02-07T14:03:47.959-08:00LES CIVILISATIONS EBENES LES RAISONS D'UNE OMISSION EXPRESSE DE LEUR ONTOLOGIE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 15pt;"><b>LES
CIVILISATIONS EBENES </b></span></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: 15pt;"><b>LES
RAISONS D'UNE OMISSION EXPRESSE DE LEUR ONTOLOGIE</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #00cc00;"><span style="font-size: 15pt;"><b>UN
SYSTEME POLITIQUE DEPOURVU D'ETAT THEOCRATIQUE</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
début du projet de l'UPACEB, beaucoup d'encre a coulé en ce qui
concerne le nom adéquat à adopter pour ce projet. En effet, le
qualificatif « <b>négro-africaines</b> » heurtait les
consciences, il bousculait les sensibilités. Plusieurs pensaient que
dans le passé, ce qualificatif avait été utilisé à mauvais
escient pour servir les besoins de la cause raciste, d'où leurs
réserves. D'autres préoccupations intéressantes n'ont pas manqué.
Par exemple, il était question de savoir l'intérêt d'une Union
comme l'UPACEB en Afrique, sachant que l'Union Africaine existait
déjà. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
outre, on se demandait la place des Indiens et des populations
blanches d'Afrique du Sud au sein d'une Union comme l'UPACEB, et
finalement la place des Africains Arabes au sein de l'UPACEB. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si
dans l'immédiat, quelques réponses ont été apportées pour calmer
les esprits, un article plus doctrinal était envisagé pour éclairer
la lanterne à tout le monde. Mais, cet article doctrinal, pour être
solide méritait d'attendre la fin du colloque de Paris, où, il
était question de traiter d'un thème décisif : « </span><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>L'AFRIQUE
EN TANT QUE TELLE</b></span></span><span style="color: black;"> »,
c'est-à-dire, l'Afrique depuis son histoire ancienne connue
(Égyptologie) jusqu'à nos jours. Depuis deux jours, c'est fait. Le
Doyen Messan Amedomé, Professeur de Philosophie à la Faculté des
Lettres de Poitiers à la retraite, nous a développé le sujet le
samedi 26 septembre 2015 dernier. L'Octogénaire est catégorique :
l'homme de tout temps a été noir. Seulement voilà, il y a de cela
quatorze millions d'années, suite à un choc climatique, l'homme a
commencé à prendre d'autres couleurs en devenant tantôt blanc
quand il est proche des glaciers, tantôt jaune quand son climat est
plus réchauffé, ainsi de suite. Par ailleurs, pour l'octogénaire,
la civilisation humaine était dès le départ ébène. Elle a été
propagée surtout par les femmes africaines car la frontière de
l'Afrique s'étalait jusqu'à l'Euphrate. Et c'est ainsi qu'une fille
du Roi Akhenaton Scota aurait implanté la civilisation ébène en
Écosse appelée en sa mémoire Scotland. Autre exemple plus
contemporain, l'octogénaire a cité l'exemple de la reine Abla POKOU
qui a offert des couverts en Ivoire au roi Louis XIV alors que ce
dernier mangeait avec des couverts en acier avant de rencontrer Abla
POKOU. En outre, c'est la Reine Abla POKOU qui aurait envoyé son
fils près du roi Louis XIV, afin que le jeune résidant dans la cour
du roi de France, apprenne l'art de la guerre au souverain. D'où,
pour l'octogénaire, l'histoire ne fait que se répéter avec
l'UPACEB car de tout temps, c'est la femme Africaine qui a été à
l'origine de l'expansion des civilisations africaines. Pour lui donc,
l'initiatrice de l'UPACEB est une autre diablesse, de même type que
Scota, la fille d’Akhenaton et la Reine Abla Pokou. L’octogénaire
est formel : il ne fait l'ombre d'aucun doute, l'UPACEB, la
toute première organisation à évoquer les termes de « fondamentaux
du panafricanisme » est somme toute, la réalisation de la
prophétie de Lumumba d'après laquelle : </span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">«</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b> L’Afrique
écrira sa propre histoire, et elle sera au nord et au sud du Sahara.
Une histoire de gloire et de dignité.</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> »</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
Ceux qui étaient là ont pu le constater : le retraité était
sur le point de tomber en transes à la table de la conférence tant
il était ému. Il a voulu immortaliser le moment en se faisant
photographier en compagnie de l'initiatrice de l'UPACEB qu'il appelle
désormais sa fille, la diablesse.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Revenant
à la polémique suscitée à la création de l'UPACEB, rappelons
simplement que pour finir, on est passé de l'OPUCAN (Organisation
Politique de l'Unité Culturelle de l'Afrique Noire) à l'UPACEB
(Union des Peuples Africains de Civilisations Ébènes). Or, à ce
niveau aussi, nombreux sont celles et ceux qui pensent que les termes
sont exclusifs et trop orientés. Que les termes « Union des
Peuples Africains » de « Civilisations Ébènes »
paraîtraient discriminatoires et seraient susceptibles de racisme.
En tout cas, avant de poursuivre, apportons d'emblée, cette
précision : qu'il s'agisse de «<b>l'Afrique noire</b>» ou des
«<b>civilisations Ébènes</b>», il n'est question que de jeux de
mots, car il s'agit en tout cas de la même chose, en tant que les
deux syntagmes mettent en relief une couleur, celle du noir, laquelle
est prépondérante au sein des peuples de l'Afrique, au sud du
Sahara. Cependant, au-delà d'une simple couleur, en l’occurrence
la couleur noire, ces deux syntagmes ont pour objectif de désigner
la spécificité des Peuples Africains en tant qu'ils sont une entité
socio-politique, caractérisée par une certaine autonomie, voire une
certaine césure entre elle-même et les autres peuples du monde. Et
justement, cette spécificité réelle est si palpable qu'elle n'a
pas besoin de démonstration supplémentaire. Toutefois, on a beau le
décrier, cette spécificité relative à la couleur noire voire
ébène des peuples Africains a tendance à être de tout temps
occultée. L'enjeu ici est donc d'essayer d'apporter quelques
éclaircissements sur les motifs qui poussent la conscience
collective du monde contemporain à vouloir coûte que coûte
occulter la réalité du fait que les peuples Africains et leurs
civilisations riment en général avec la couleur noire (I). Ensuite,
nous essayerons de mettre en relief le système politique originel
des Peuples Africains de Civilisations Ébènes.(II)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<ol type="I">
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>LES
MOTIFS D'UN OUBLI VOLONTAIRE DE LEUR ONTOLOGIE</b></span></span></div>
</li>
</ol>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
conscience collective contemporaine cherche à occulter la
spécificité « noire » des peuples africains de
civilisations ébènes pour des raisons parfois convergentes (A) mais
aussi pour des raisons parfois divergentes (B) et cela a des
conséquences graves de part et d'autres (C).</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Les raisons convergentes expliquant l'omission volontaire de cette
caractéristique pigmentaire propre aux peuples africains de
civilisations ébènes.</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
fond, cette situation de silence volontaire sur la couleur noire dans
les discussions sur les Peuples Africains au sud du Sahara est
imputable à la logique binaire que partagent les Peuples Africains
de Civilisations Ébènes avec certains peuples comme par exemple les
peuples du continent Européen. En effet, cette logique binaire,
voire cette logique dualiste, mène à définir une chose le plus
souvent par son antonyme. C'est ainsi que dans la cosmogonie des
PACEB, la vision dualiste du monde attribue le mal à la couleur
noir, lorsque la couleur blanche est source du bien. C'est ce
principe qui fait qu'encore aujourd'hui, plusieurs sont des filles et
fils d'Afrique à ne pas accepter d'être qualifiés de noirs.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Chez
les voisins Européens des PACEB aussi, le dualisme platonicien
assimile la couleur noir au mal, quand la couleur blanche est
assimilée au bien. Donc, chez eux aussi, la structure mentale de
plusieurs citoyens est construite avec la notion du mal attachée à
la couleur noire, tandis que la couleur blanche serait la couleur
incarnée par le bien. C'est là, une raison suffisamment valable,
pour que la couleur noire, voire la couleur ébène soit occultée. A
ce niveau, il y a une convergence indiscutable entre les PACEB et
leurs voisins Européens. Mais, chez les Européens, la situation se
trouve être plus délicate. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Les raisons divergentes entre les PACEB et leurs voisins d'Europe au
sujet de l'omission volontaire de la couleur «noir»</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">On
l'a vu, les Européens eux aussi veulent occulter la réalité ébène
des PACEB. Seulement voilà, chez ces derniers, d'autres raisons
existent qui ne sont pas les mêmes que celles évoquées ci-dessus,
et qui les rapprochent des PACEB. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
effet, chez nos voisins Européens, la logique binaire, voire le
dualisme platonicien favorable au blanc et défavorable au noir comme
c'est le cas chez les PACEB a produit de nombreux dégâts. C'est
ainsi que ce dualisme a été à l'origine de l'esclavage et du code
noir. Au 19ème siècle, ce dualisme a été à l'origine des
doctrines raciales, et il a provoqué la colonisation transmuée en
colonialisme. Ainsi donc, chez nos voisins Européens, c'est leur
passé douloureux qu'ils ont en commun avec les PACEB qui les rend
extrêmement prudents vis-à-vis de tout ce qui touche aux termes de
«peuples», de «civilisations» parce que les lexèmes «peuples»,
«civilisations», leur rappellent des fléaux comme l'esclavage
(crime contre l'humanité), la colonisation, mais aussi les doctrines
raciales, l’antisémitisme, ...etc., que des théoriciens sortis de
leurs rangs ont développés au 19ème siècle. De ce qui précède,
il résulte que généralement, tout sujet portant sur un travail de
fond sur la spécificité des PACEB devient très vite sujet à
caution non seulement chez les PACEB eux-mêmes, mais encore chez
leurs voisins Européens.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Quelles
conséquences de part et d'autre sur ce silence volontairement
observé sur la couleur «noire» ?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>C)
Les conséquences inhérentes à la logique binaire</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Vraisemblablement,
la vision binaire, - malgré la facilité de compréhension qu'il
peut offrir, - fait que très souvent, celles et ceux qui l'optent
commettent des dérives en matière de jugement de valeurs. Ainsi par
exemple, de même que plusieurs des peuples à la logique binaire
aiment se définir par rapport aux autres peuples, les Peuples
Africains de Civilisations Ébènes se définissent très souvent par
rapport à leurs voisins Européens, espérant ainsi définir ce
qu'ils sont, et ce qu'ils ne sont pas. Bien malheureusement, cette
approche binaire qui débouche parfois sur des conflits entre
civilisations n'aide pas à mieux appréhender la spécificité des
PACEB. Au contraire, leur essence même est obstruée, si elle n'est
carrément occultée. Ensuite, l'approche par la logique binaire des
civilisations empêche la découverte de l'autre tel qu'il est, et
cette approche est sans nul doute le voile qui a dressé dans bien
des cas, des murs dans l'imaginaire des peuples qui la promeuvent. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Pour
les PACEB plus spécifiquement, l'approche par la logique binaire
développe grandement le complexe d'infériorité qu'ils sont
nombreux à nourrir vis-à-vis de leurs voisins Européens. En effet,
il est difficile aux PACEB d'engager une réflexion sur leur altérité
avec leurs voisins européens sans que cela ne débouche sur la
passion. Plus difficile, les rapports entre les deux peuples sont
biaisés car ils manquent de sincérité et d'objectivité dès lors
qu'il faut ménager à chaque fois les susceptibilités. Ce type de
prudence développé par les voisins Européens des PACEB à cause de
leur histoire commune avec les PACEB rend difficile le travail sur la
spécificité des PACEB, travail pourtant nécessaire à leur
autodétermination en tant que peuple autonome, doté d'une identité
propre. Car, pourvu que l'on essaie d'évoquer une identité des
Peuples Africains pour que des suspicions de repli identitaire
naissent. Or, ces suspicions de repli identitaire constituent de
sérieux freins, de sérieux obstacles à un sérieux travail
d'abstraction sur les PACEB et surtout, elles sont sans intérêt à
deux niveaux :</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Premièrement,
les suspicions de repli identitaire qui pèsent sur toute initiative
de définition de la spécificité des PACEB sont sans intérêt
parce que l'on peut revendiquer une identité culturelle sans
forcément être raciste.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Deuxièmement,
les suspicions de repli identitaire sur tout travail portant sur
l'identité des PACEB ne présente aucun intérêt parce qu'à défaut
d'une définition claire et nette sur la notion, les PACEB vivent
dans la confusion, et cela mène plusieurs d'entre eux à se définir
n'importe comment, sans véritable lien avec leur ontologie.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
est donc temps que ce verrou sur tout travail sérieux sur l'identité
réelle des PACEB saute véritablement. En effet, ce verrou est non
seulement à l'origine de plusieurs amalgames, il entraîne des
quiproquos saugrenus entre les PACEB et les autres peuples, et il
bloque l'émergence des civilisations Ébènes, mais encore, il
entraîne une vraie confusion identitaire au sein même des PACEB ;
toute chose qui menace toutes les civilisations du monde sachant que
les PACEB constituent la première civilisation au monde, et que
confondre leur identité, leur spécificité, c'est semer la graine
de la confusion dans l'humanité toute entière. Inutile de le
rappeler, autant le passé de l'homme se trouve dans les PACEB,
autant son avenir aussi s'y trouve. Des travaux scientifiques
l'attestent régulièrement sans être remis en cause.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Est-il
besoin de préciser, on ne joue pas avec une pièce de musée qui
porte l'empreinte de l'histoire car sa destruction signifie tout
simplement l'effacement de la mémoire. Bien malheureusement, c'est
le risque que l'humanité prend à vouloir sous-traiter les PACEB. Le
plus difficile, c'est la grande part de responsabilité des PACEB
eux-mêmes dans la sous-traitance dont ils sont victimes. Il est donc
utile de rappeler à chaque fois que besoin se fait, qu'il existe bel
et bien des civilisations Ébènes, avec un système politique
général (II)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol type="I">
<li><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>LE
SYSTEME POLITIQUE ORIGINEL DES PEUPLES AFRICAINS DE CIVILISATIONS
EBENES</b></span></span></div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Aussi
longtemps que l'on puisse remonter dans le temps, les peuples
africains ne connaissent qu'un système politique qui leur est propre
(A) et qu'il n'y a pas de trace d’État théocratique dans ces
civilisations ébènes (B)</span></div>
<ol type="I">
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-size: small;"><b>A)
La démocratie, seul système politique des Peuples Africains de
Civilisations Ébènes</b></span></span></div>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La
civilisation au sens étymologique du terme, c'est l'organisation de
la cité, ainsi que nous l'a appris durant le colloque de Paris,
Monsieur Roland POUPIN, théologien et philosophe, scolastre de son
état, - la scolastique étant la discipline qui concilie foi et
raison.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Or,
que voit-on tout au long de l'histoire des PACEB ? On voit que
l'organisation et le fonctionnement de la cité sont déployés sous
l'arbre à palabres. Du coup, chez les PACEB, le pouvoir central se
déploie autour de l'Arbre à Palabres qui est la source même du
<i><b>Démos Kratos </b></i>grec qui a été traduit par
«démocratie». Les Pythagore, Platon et autres ayant voyagé en
Afrique, c'est là, qu'ils ont découvert l'Arbre à palabres, à
l'origine de la démocratie qu'ils ont importé en Grèce. <b>L'arbre
à palabre </b>africain est donc devenu<b> l'Agora</b> à Athènes.
Et quand les Romains l'ont découvert chez les Grecs, l'Arbre à
palabres africain est devenu le <b>Forum</b> à Rome.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Plus
tard, toute l'Europe conquise à la civilisation grecque adopte
l'Arbre à palabres, devenu désormais le <b>Parlement, </b>jusqu'à
nos jours. Dans une civilisation (les PACEB) dont l'organisation et
le fonctionnement de la cité sont enracinés dans l'Arbre à
palabres, et où, même le roi, le pharaon s'y soumet, toute autre
forme de gouvernement n'est que nulle et non avenue. C'est le cas de
la théocratie.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Une absence totale d’État théocratique </b></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
PACEB ignorent complètement le gouvernement théocratique. Il n'y a
pas d’État théocratique dans les civilisations Ébènes. Et ce,
aussi longtemps que l'on puisse remonter dans leur histoire. Chez les
PACEB, la grandeur du roi, l'admiration qu'il suscite au sein peuple
peuvent expliquer sa déification personnelle. C'est le cas de
Toutankhamon et des pharaons égyptiens en général. Mais nulle part
chez les PACEB, l'on n'a attendu des décrets divins pour gérer la
cité ! Au contraire, la gestion de la cité se faisait par
l'action concomitante du pouvoir central et de l'Arbre à palabres.
Il est donc évident que les PACEB n'ont ni admis, ni toléré
l'existence d'un État théocratique en leur sein. Voilà pourquoi
les politiques africains on commis cette faute morale lourde, qui est
de permettre l’immixtion du divin dans la vie publique. Cette issue
malheureuse en elle-même est symptomatique de la méconnaissance des
PACEB de leurs propres civilisations. Qu'il s'agisse des fanatismes
religieux du côté des chrétiens africains qui ambitionnent d'avoir
des États chrétiens ; ou qu'il s'agisse des extrémismes
musulmans africains de type Boko Haram rêvant d’États Islamiques
en Afrique, il convient de les dissuader dans leurs prétentions en
leur faisant savoir de la manière la plus ferme que tous les
pouvoirs politiques originels des PACEB ne comportent aucune trace de
théocratie. Par conséquent, c'est avec force et conviction que nous
osons affirmer que <b>l'Afrique, berceau de l'humanité est aussi
berceau de la démocratie, grâce à son Arbre à Palabres.</b> En
effet, c'est en terre africaine qu'est né en premier, l'Arbre à
Palabres, symbole de la démocratie, devenue Agora à Athènes, Forum
à Rome et Parlement en Occident. Jamais l'inverse !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ce
qui est regrettable, c'est que la démocratie africaine a été
affaiblie par la suite, à cause du développement du <b>« fait
unanime </b>» au détriment du <b>« fait majoritaire</b> ».</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
effet, au sein des PACEB, le principe est la philosophie politique
qui vise la recherche d'une société juste. Du coup, sous l'arbre à
palabre, de tout temps, l'on a recherché plutôt l'unanimité autour
du chef, que la majorité sans le chef. En effet, chez les PACEB, la
vie dans la cité était une question de justice sociale et voilà
pourquoi quiconque n'était pas chef. En effet, est chef chez les
PACEB, celui qui d'abord est riche, car c'est lui qui a le devoir
d'assister les nécessiteux dans la cité. Or, aujourd'hui, que
voit-on ? Tout l'inverse : c'est le pauvre qui cherche à
devenir chef par la ruse, pour exploiter le peuple et la cité. Çà,
c'est la science politique, issue du machiavélisme, doctrine
stipulant qu'en politique, c'est la fin qui justifie les moyens. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
sein des PACEB antiques, l'on ne pratiquait pas la science politique,
l'on ne pratiquait que la philosophie politique. Et c'est ce
qu'Aristote a importé à Athènes où, la politique qu'il définit
comme l'art de gérer la cité, est inhérente à la notion d'équité.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Amis(es),
sœurs et frères PACEB, s'il y a un vœu que je formule pour nous
les PACEB, c'est celui de nous voir guéris de notre paranoïa pour
enfin voir que le mal de l'Afrique est endogène à l'Afrique et non
pas exogène à notre continent. Tant que nous ne l'aurons pas
compris, c'est ainsi que nous contribuerons à notre propre
marginalisation.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Une
image pour terminer : lorsque vous n'avez jamais emmené votre
propre enfant dans votre village natal pendant qu'il était petit, il
ne faut pas s'étonner de le voir confondre votre village natal avec
le village voisin à l'âge adulte.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">C'est
à défaut d'avoir enseigné nos civilisations originelles à nos
enfants qu'ils confondent nos États démocratiques originelles avec
des États théocratiques ! En d'autres termes, les États
théocratiques fantasmés par des fanatiques chrétiens ou des
extrémistes musulmans sont le résultat de notre propre silence sur
nos civilisations. Si nous n'avions pas méprisé le fait d'être
noirs mais si on contraire nous l'avions clairement revendiqué,
notre spécificité serait reconnue de façon autonome sans être
confondue avec d'autres spécificités. Nous portons donc l'entière
responsabilité dans ce qui nous arrive, et les pêcheurs en eaux
troubles ne font que profiter des occasions que nous leur offrons.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A
force d'occulter notre spécificité noire et ce qui en découle,
nous avons fini par ignorer nous-mêmes que nous étions les premiers
porteurs de la civilisation. A ce sujet, le Président de la
Commission Éthique de l'Union Européenne, le Professeur
Bernard-Marie DUPONT qui nous a entretenus au colloque sur « les
fondements de l'Union Européenne » l'a dit : « l'Afrique,
contrairement à ce qui a été dit, est rentrée dans l'histoire en
premier. Les autres peuples n'ont fait que la suivre. »</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">C'est
donc nous-mêmes, filles et fils d'Afrique, qui avons choisi de nous
placer sous le boisseau, avec notre couleur et nos civilisations qui
portent l'empreinte de notre spécificité. Et voilà comment
aujourd'hui, le fait d'être « noir » n'a aucune
signification si ce n'est attirer le rejet.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si
tel n'était pas le cas, dire : « je suis Africain, de
civilisation ébène » se passerait de tout commentaire car il
insinuerait immédiatement notre identité, notre spécificité. Mais
à force d'entretenir le silence sur nous-mêmes et par nous-mêmes,
à force de mépriser ce que nous sommes et d'envier ce que nous ne
sommes pas, nous avons été les premiers fossoyeurs de notre
spécificité. La preuve en est qu'encore aujourd'hui, dans tout
village africain, il y a des Arbres à palabres. Et pourtant,
l'Afrique est considérée comme dépourvue de démocratie. Curieux
quand même non ? L'Arbre à palabres n'est-il pas synonyme de
démocratie ? Et pourquoi le seul endroit au monde qui regorge
d'Arbres à palabres est-il montré comme dépourvu de démocratie ?
Et pourquoi les Africains eux-mêmes croient à ce gros mensonge ?</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Réponse :
les Africains aiment l'auto-flagellation. Ils aiment participer à
leur propre mise à mort.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
cela, PACEB que nous sommes, nous devons effectivement faire profil
bas en acceptant de réécrire notre histoire, toute notre histoire
par nous-mêmes, au lieu de rester figés dans cette paranoïa
aveuglante qui nous empêche d'opérer de réels diagnostics sur nos
sociétés. Tous les peuples de la terre ont construit leur histoire
et leur identité. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Bras
croisés, nul ne viendra le faire à notre place ! </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Nous
accueillons avec beaucoup de reconnaissance vos encouragements et vos
félicitations pour la réussite du colloque de Paris malgré les
aléas, mais vous pouvez croire que nous n'en faisons pas un sujet de
gloire vue l'étendue du travail qui reste à faire sur notre
continent.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN</span></div>
</div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-90488267103325338822015-09-16T09:15:00.002-07:002016-02-05T14:33:15.662-08:00QUI PEUT ADHERER A L'UPACEB ?<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 15pt;"><b>QUI
PEUT ADHERER A L'UPACEB ?</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;"><span style="font-size: 15pt;"><b>QUELS
CRITERES ET QUELLES CONDITIONS REMPLIR</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-size: 15pt;"><b>POUR
DEVENIR MEMBRE DE L'UPACEB ?</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A
l'annonce du projet de création d'une union qui puisse regrouper
filles et fils des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes),
les questions qui sont soulevées sont : </span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">qui fera quoi dans cette
grande union ?</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Comment s'y prendre pour devenir
membre de cette Union si on le souhaite ; et éventuellement ;
comment éviter d'être membre si on ne souhaite pas l'être ? </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Qui a droit au statut de membre
de l'UPACEB ? </span>
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">C'est
le lieu de dire que toutes ces questions sont légitimes, les unes,
aussi bien que les autres. Seulement voilà, le projet de l'UPACEB
n'est qu'à son état embryonnaire. D'ici peu, un colloque est prévu
à Paris, où, la société savante est appelée à se prononcer sur
la faisabilité de ce projet. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
outre, si tout va bien, un grand sommet continental et international
est prévu la deuxième semaine de Février 2016, <u><b>du Lundi 08
février au vendredi 12 Février 2016 à Abidjan,</b></u><b> avec une
visite de la ville d'Abidjan le samedi 13 février 2016 le matin et
l'après-midi, et un Dîner Gala en soirée le même samedi 13
Février en Côte d'ivoire en présence des grands artistes de de
renom de l'espace Ébène.</b> </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ce
sommet qui s’annonce déjà haut en couleurs, aura pour objet de
définir les finalités de l'UPACEB, ainsi que les moyens dont
disposent les PACEB pour le concrétiser, en vue de se retrouver,
vivre ensemble, et construire ensemble.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>Cela
veut dire que si le colloque de Paris a pour objectif de fixer le
cadre institutionnel de l'UPACEB, c'est le sommet d'Abidjan qui
fixera le cadre juridique de l'UPACEB. </b></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
convient de faire un petit rappel : Jean-Jacques ROUSSEAU
défin</span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">issait
la Loi comme étant « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>l'expression
de la volonté générale</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> ».
Est-il besoin de le préciser, c'est de cette théorie </span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;"><b>rousseauienne</b></span></span></span></span></em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
de la Loi que la notion de la</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>
suprématie de la Loi </b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">trouve
son origine. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
à juste titre. Et comment ?</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
effet, le peuple étant souverain, seul lui est légitime pour se
doter de lois en fonction de ses réalités quotidiennes. Autant dire
que les questions portant sur les conditions d'adhésion à cette
grande Union des PACEB, malgré leur caractère légitime s'avèrent
prématurées, car il n'appartient pas à une seule personne ou même
à un groupe de personnes de prétendre « convoyer » des
lois par bateau ou même par voie postale aux PACEB. Seul les peuples
PACEB réunis dans l'UPACEB a cette compétence en tant qu'ils
constitueront désormais une entité souveraine. Seuls les PACEB, par
les délégations qu'ils enverront à Abidjan du 08 au 12 février
2016 sont à même d'exprimer leur volonté générale qui deviendra
leur LOI. Rien ne sert donc d'anticiper sur leur volonté générale,
une telle entreprise n'est que puérile et de nul effet.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Ceci
dit, il est quand même utile de donner quelques éclaircissements
qui peuvent déjà nous éclairer sur l'orientation de l'UPACEB. Ces
éclaircissements portent d'une part sur la qualité des membres
potentiels de cette Union naissante (I) et d'autre part sur la
distinction à faire entre une Union fondée sur la géographie et
une Union fondée sur la culture (II).</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: medium;"><b>I)
LA QUALITE DE MEMBRES POTENTIELS DE L'UPACEB</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">L'UPACEB
est avant tout une Organisation supranationale. Par conséquent,
l'adhésion à l'UPACEB ne peut être ouverte à des personnes
physique, à titre individuel. Cela veut dire que seules peuvent
adhérer à l'UPACEB, les personnes morales de droit publique (A)
mais aussi les personnes morales de droit privé, exerçant une
activité d'intérêt générale (B)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Les personnes morales de droit public membres de l'UPACEB</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Au
rang des personnes morales de droit public pouvant prétendre au
statut de membres, figurent :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les États,</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les collectivités territoriales
(les régions, les départements, les communes, les cantons, les
provinces, les villages...etc.)</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
parlant de collectivités territoriales, cela concerne :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les PACEB (Peuples Africains de
Civilisations Ébènes) vivant dans les îles caribéennes et les
îles du Pacifique dans les COM, DOM et ROM, et ce, que ces PACEB
soient anglophones, francophones, Lusophones, hispanophones,
néerlandophone...etc.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
s'agit de ces PACEB vivant sur des territoires européens
d'Outre-mer mais aussi, ceux vivant en Amérique Latine, en Amérique
du nord...etc.,</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les PACEB (Peuples Africains de
Civilisations Ébènes) vivant dans les pays d'Afrique du nord
dominés par les civilisations arabes si ces PACEB ont une autonomie
territoriale, </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les PACEB vivant en Asie et se
reconnaissant comme ressortissants de l'Afrique subsaharienne par
leurs civilisations, </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les PACEB de l'Océanie se
reconnaissant comme tels par leurs civilisations,</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les PACEB du Pacifique se
reconnaissant comme tels par leurs civilisations,...etc</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au-delà
des États et collectivités territoriales qui sont des personnes
morales de droit public, des personnes morales de droit privé
peuvent adhérer à l'UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><b>B)
Les personnes morales de droit privé ayant droit au statut de
membres des PACEB</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Toutes
les personnes morales de droit privé peuvent devenir membres de
l'UPACEB sous trois conditions :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">qu'elles soient des associations
ou groupements reconnus légalement dans leurs pays</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">qu'elles exercent une activité
d'intérêt général</span></div>
</li>
</ul>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">que leurs membres se
reconnaissent comme appartenant au corps social des PACEB, et ayant
en partage leurs civilisations fondées sur le mythe fondateur du
Panafricanisme.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Parmi
ces personnes morales de droit privé qui peuvent adhérer à
l'UPACEB, on peut distinguer :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les associations promouvant les
idéaux du panafricanisme</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les associations promouvant les
croyances et religions africaines comme le Rastafarisme, le Vaudou,
le Harrisme, le Kimbanguisme, les mouvements messianiques
africains...etc.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les PACEB vivant en Europe pour
cause d'immigration </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les PACEB (Peuples Africains de
Civilisations Ébènes) vivant dans les pays d'Afrique du nord
dominés par les civilisations arabes si ces PACEB mais qui n'ont
pas une autonomie territoriale. Il leur reviendra de se regrouper en
association de PACEB pour adhérer à l'UPACEB. </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">les PACEB vivant en Asie et se
reconnaissant comme ressortissants de l'Afrique subsaharienne par
leurs civilisations, </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les PACEB de l'Océanie se
reconnaissant comme tels par leurs civilisations,</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les PACEB du Pacifique se
reconnaissant comme tels par leurs civilisations,...etc</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
particularité de ces personnes morales de droit privé c'est que :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">soit, elles vivent dans un pays
africain mais sont minoritaires,</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">soit, elles ne vivent pas dans un
pays africain, et constitue une minorité.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Donc,
pour qu'elles soient reconnues comme membres de plein droit des
PACEB, elles auront le droit de se regrouper en associations pour
devenir membres de l'UPACEB, en tant qu'entité autonome, appartenant
aux civilisations Ébènes, promouvant les idéaux du Panafricanisme.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Mais,
le tout n'est pas de remplir les critères de personnes morales de
droit public, ou de personnes morales de droit privé. En effet,
l'UPACEB est une Union culturelle qui sera fondée sur des valeurs.
D'où, l'importance encore de rappeler la différence entre une Union
fondée sur le critère géographique, et une Union fondée sur un
critère culturel.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 15pt;"><b>II)
Différences entre une Union fondée sur le critère géographique et
une Union fondée sur le critère culturel </b></span></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Une
Union fondée sur la géographie obéit à un seul critère et une
telle union n'a pas d'âme ni de contrainte(A) tandis qu'une Union
fondée sur le critère culturel repose sur des valeurs (B)</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>A)
Une Union fondée sur un seul critère : l'appartenance
territoriale</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">L'Union
fondée sur le critère géographique est une Union qui promeut
l'appartenance territoriale. Autrement dit, le seul fait de se situer
sur le territoire concerné donne droit au statut de membre de
l'Union. Il n'y a ni preuve supplémentaire à apporter, ni
démonstration philosophique à faire. Le seul fait de prouver qu'on
est situé sur le territoire suffit. On est membre de plein droit de
l'Union basée sur le critère géographique au nom de sa seule
situation géographique. C'est ce qui explique que les Unions fondées
sur le critère géographique n'ont ni âme, ni contrainte.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>1)
Une Union fondée sur le critère territorial : une Union sans
âme ni contrainte</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Dès
l'instant où on est membre de plein droit d'une Union sur le seul
critère territorial, chaque membre de l'Union protège ses
frontières, mène ses politiques de façon autonome et souveraine.
Même s'il peut arriver que l'Union soit régie par des règles de
bon ordre pour assurer sa cohésion territoriale, elle ne peut pas
imposer des contraintes morales et éthiques qui donnent une âme à
l'ensemble du groupe. En effet, c'est chaque membre qui se dote de
dispositions nécessaires à sa régulation intérieure. Ce qui se
passe chez le voisin est sans importance, tant qu'il ne dépasse pas
les frontières établies. En effet, le propre des Unions crées sur
le critère géographique, c'est la surveillance réciproque des
frontières pour se protéger des crises diplomatiques qui peuvent
aboutir à des guerres. Et, c'est là, où, il devient juste de dire
que les unions fondées sur le critère territorial n'ont pas d'âme.
En effet, les membres, tout en étant de la même union peuvent
développer des hostilités qui les conduisent à des guerres de
souveraineté. Il n'en est pas ainsi des Unions fondées sur le
critère culturel.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>B)
L'Union fondée sur le critère culturel : une Union de défense de
valeurs communes</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Une
Union fondée sur le critère culturel repose avant tout sur des
valeurs qui sont son âme, de même que sur des principes qui sont
sa colonne vertébrale</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>1)
L'Union fondée sur la Culture, une Union fondée sur des valeurs
représentant son âme</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Contrairement
à une Union basée sur le critère géographique dont l'adhésion
repose sur le seul critère de territorialité, l'Union qui repose
sur le critère culturel et qui a des valeurs à défendre soumet
l'adhésion de ses membres à des critères rigoureux et sélectifs.
En effet, une chose est de vouloir devenir membre d'une telle union,
une autre est de se soumettre aux valeurs qui la fondent car les
valeurs que promeut une Union culturelle ne sont pas négociables.
Par exemple, l'UPACEB telle que projetée a pour socle les valeurs
des Peuples Africains de Civilisations Ébènes à savoir :
l'amitié, la cordialité, la fraternité, le respect des aînés, le
respect de la vie humaine, le respect de la nature, le respect de
l'environnement...etc. Au sein d'une telle Union, on ne peut pas
envisager des guerres internes, des luttes fratricides car de telles
Unions qui fédèrent en même temps plusieurs États, Régions...etc.
Fonctionnent comme un pays unique. C'est le cas des États-Unis et de
l'Union Européenne où des guerres entre pays membres ne sont même
pas concevables. En effet, grâce aux valeurs véhiculées, les États
membres développent une coexistence pacifique et tout se passe comme
s'ils avaient signé un pacte de non-agression les uns contre les
autres. Au sein d'une telle Union, les principes ne peuvent être
substituables, ni interchangeables car ils constituent les
fondamentaux, la colonne vertébrale qui tient tout l'édifice.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><span style="font-size: small;"><b>2)
L'Union à caractère culturel, une union construite sur des
principes caractérisant sa colonne vertébrale</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Pour
parler en termes anatomiques, avec leurs valeurs qu'ils promeuvent et
qui sont leur âme, les principes qui fondent les Unions à caractère
culturel sont leur colonne vertébrale. Vouloir contourner leurs
valeurs et leurs principes revient tout simplement à dire qu'on
enlève à ces Unions, leur âme et leurs principes. Voilà pourquoi
on ne peut pas envisager l'Union des Peuples Africains de
Civilisations Ébènes sans lui donner une colonne vertébrale, ni
une âme. La résultante de cette assertion est que nul pays, nulle
région, ne peut envisager devenir membre de l'UPACEB si il/elle
n'accepte pas de se soumettre aux valeurs et principes qui seront
dégagés par le sommet d'Abidjan en 2016. Grâce à ce sommet,
l'UPACEB se dotera d'une loi fondamentale qui prendra un nom
significatif comme par exemple :</span></div>
<ul>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
Charte du Panafricanisme</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
Déclaration du Panafricanisme</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
Fondamentaux du Panafricanisme</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
Charte des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes)</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
Déclaration des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes)</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Les
Fondamentaux des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes)</span></div>
</li>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est
le sommet de Février 2016 à Abidjan qui posera les bases juridiques
de l'adhésion de l'UPACEB. Au risque de nous répéter, l'UPACEB
n'entend pas devenir une Union qui tolérera du désordre en son
sein. Seuls seront acceptés comme membres, les pays qui accepteront
de se soumettre aux lois en vigueur dans l'Union à savoir :</div>
<ul>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">la
Charte de l'UPACEB</span></span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">la
Charte africaine des droits de l'homme et des peuples</span></span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">la
DDHC de 1948</span></span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">les
traités internationaux qui ne seront pas contradictoires aux trois
normes ci-dessus, et qui seront approuvées et ratifiées par
l'UPACEB</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
clair, il ne suffit pas de revendiquer son appartenance aux
Civilisations Ébènes, son adhésion aux idéaux du panafricanisme,
des affinités culturelles avec les PACEB ou sa situation
géographique en Afrique pour devenir membre de l'UPACEB Encore
faut-il se soumettre aux lois qui fonde l'UPACEB.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
force de travail, de détermination et de persévérance, l'Afrique
et les PACEB vaincront.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">L'UPACEB
y contribuera sans relâche.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-92214736220644734382015-09-12T08:27:00.000-07:002015-09-13T01:24:59.692-07:00FINANCEMENT DE L'UPACEB<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 16pt;"><b>FINANCEMENT
DE L'UPACEB</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>QUI
PAYERA LA FACTURE DE L'ORGANISATION ?</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">L'adage
dit que «<b> l'argent est le nerf de la guerre </b>».
Cela veut dire que l'argent est incontournable dans tout projet
humain, qu'il soit mineur ou de grande envergure. Surtout, en ce qui
concerne les organisations ou institutions internationales comme par
exemple l'UPACEB, les ressources financières qu'elles requièrent
pour mener à bien leurs missions sont si considérables, leurs
besoins concrets toujours si colossaux, mais en même temps
obligatoires, que parfois, à défaut de rigueur et de prévoyance de
leurs gestionnaires, elles peuvent connaître la faillite. Par
exemple, dans la typologie des dépenses colossales et obligatoires
de ces institutions ou organisations internationales du type de
l'UPACEB, citons : </span>
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="color: #ff3333;"><b>les dépenses de
fonctionnement </b></span>: relatives au financement des
infrastructures dont elles doivent se doter comme par exemple
l'immobilier qui fixe leur siège, le mobilier constituant leurs
équipements, la bureautique, les véhicules de fonction,...etc.,</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="color: #ff3333;"><b>les dépenses de
personnel </b></span>: relatives aux ressources humaines
(traitements concernant les salaires, les prestations sociales en
matière de santé et d'éducation, paiement des retraites pour les
agents ...etc.)</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="color: #ff3333;"><b>Les dépenses
d'investissement </b></span>: relatives au financement des
d'ouvrages publics, aux dépenses d'avenir (allocations de bourses
pour étudiants et chercheurs),...etc.</span></div>
</li>
</ul>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">On
voit bien que cette tripartition usuelle des dépenses publiques qui
concerne toute personne morale de droit public n'épargnera pas le
projet de l'UPACEB, s'il venait à être réalisé. C'est donc </span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">à
juste titre que celles et ceux qui en sont conscients, sont nombreux
à s'inquiéter déjà, et à poser deux questions essentielles qui,
en fait, sont transversales, à savoir :</span></div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Qui
va financer le projet de l'UPACEB ?</span></div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Où
on trouvera de l'argent pour financer le projet de l'UPACEB ?</span></div>
</li>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Devant
ces deux questions très justes, il faut d'abord rappeler l'intérêt
de l'UPACEB (I), les moyens de son financement (II), les sources de
son financement (III) et finalement, les conditions de financements
(IV).</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: 13pt;"><b>I)
L'intérêt du Projet de l'UPACEB : Justification du financement de
l'UPACEB</b></span></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">La
mise sur place d'une Union continentale et internationale des Peuples
Africains de Civilisations Ébènes basée sur les civilisations de
l'Afrique au Sud du Sahara est nécessaire, elle devient urgente et
impérieuse, au vu de la situation de désintégration complète,
avancée, de notre continent.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Premièrement,
cette Union des peuples Africains de Civilisations Ébènes est
nécessaire, elle devient urgente et impérieuse parce que l'Union
Africaine, dans son organisation et son fonctionnement actuels, ainsi
que toutes les autres organisations sous-régionales africaines
(CEDEAO, CMAC, CEA, SDEC..) sont basées sur un critère
géographique. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Or,
il est de notoriété que le mot <b>«géographie»</b> renvoie à
des mots tels : <b>« frontières, souveraineté, conflits... »</b>.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Alors
que parler de<b> «culture»</b>, renvoie à des mots tels :<b>
«éducation, esprit, découverte, érudition, humanisme, société,
fraternité, amitié... »</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Effectivement,
c'est en cela qu'il est maintenant unanime que l'Afrique au Sud du
Sahara qui a parié sur le critère géographique, en fondant son
intégration continentale et l'intégration nationale de ses pays sur
ce seul critère territorial avait dès le commencement misé sur le
mauvais cheval dans sa course vers son intégration. Et voilà
pourquoi au 21ème siècle, cette course africaine vers l'intégration
sous-régionale et continentale, l'Afrique l'a perdue. De facto. Car,
dès le départ, c'est déjà au niveau de l'intégration nationale
de ses pays respectifs que cette course vers l'intégration était
perdue. L'intégration nationale des pays se faisant sur la base du
régionalisme et du tribalisme débridés. Là-dessus, il suffit de
constater les dégâts du régionalisme sur notre continent pour s'en
convaincre. </span>En
outre, le critère géographique de l'intégration étant devenu
invalide, l'Afrique subsaharienne a fait un autre pari : celui de la
religion, espérant garantir son intégration. Or, là aussi,
qu'est-ce qui se passe ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Il
se passe qu'à la place de l'intégration nationale et continentale
attendue, c'est plutôt à la prédation apostolique d'un type
nouveau de prophètes mus par le mensonge, le vol, l'escroquerie, le
gain facile, la soif du pouvoir, le tout nourri d'excès libidinaux
du côté des chrétiens d'une part ; et d'autre part, à toutes
sortes de fanatismes et extrémismes semant mort et désolation, de
violences inouïes et gratuites sur les populations, de graves
atteintes aux droits de l'Homme et à la dignité humaine de la part
d'illuminés dépouillés de toute humanité du côté musulman, que
l'Afrique subsaharienne a droit. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">A
l'application de la théorie du bilan, le constat est triste : on a
beau déplorer de nombreuses victimes de prédateurs sexuels avec
leurs assauts libidinaux sur les personnes vulnérables, on a beau se
plaindre de ces auteurs de prédation apostolique abusivement
intitulés ministres de Dieu, on a beau décrier leurs pratiques peu
catholiques d'escroquerie matérielle, financière et morale sur les
biens et les personnes en détresse matérielle, morale et
psychologique qu'ils abusent sans scrupule, et on a beau pleurer les
morts en cascade causées par l'islamisme radical, cela ne fait pas
venir l'intégration nationale des pays africain et l'intégration
continentale qu'on a espérée des religions.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">C'est
donc à leurs dépens que les Africains peuvent conclure que le
critère de l'appartenance religieuse espéré pour combler le
déficit d'intégration nationale et continentale est lui aussi
devenu un moyen inopérant. Et, qu'en Afrique au sud du Sahara, où,
le phénomène religieux a déserté sa place initiale du privé et
de l'intime, pour envahir l'espace public, segmentant la société
entre croyants et incroyants, Chrétiens et Animistes, Chrétiens et
Religions traditionnelles, Chrétiens et Musulmans...etc., la
religion ne profite pas la collectivité, elle est plutôt un
business qui enrichit les prédations morbides et irrationnelles, et
alimente les illuminations primaires, mystérieuses et insolites, de
type sectaire.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Entre
temps, le défi de son intégration tant au niveau national que
continental reste entier, total et intégral pour l'Afrique des
PACEB. Là, où, le continent lui, s'émiette, se morcelle, se
désagrège tantôt en naufragés de l'esprit, tantôt en
regroupements territoriaux autour de seigneurs locaux régnant en
maîtres absolus en vue de la perpétuation des instincts grégaires,
si ce n'est carrément en seigneurs de guerre terrorisant les
populations.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">En
définitive, si la prépondérance du critère géographique a
compromis le principe de neutralité dans les fonctions publiques, la
promotion du critère religieux a quant à elle fossoyé le principe
de laïcité.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Devant
la sombreur du tableau, le projet de l'UPACEB qui veut être fondé
sur les valeurs culturelles des PACEB (Peuples Africains de
Civilisations Ébènes) est pleinement justifié. En effet, il n'y a
pas d'alternative. C'est çà, c'est-à-dire l'UPACEB, ou la
déliquescence du continent, avec pour les PACEB, leur perte, leur
désarroi. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">C'est
dire si le projet de l'UPACEB mérite d'exister, et d'être financé !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol start="2">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>II)
Les moyens de financement de l'UPACEB</b></span></div>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Distinguons le Projet de
l'UPACEB, de l'UPACEB. Le Projet de l'UPACEB, c'est l'UPACEB dans sa
phase théorique, pensée, conceptualisée et construite.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Quant à l'UPACEB, elle
est la mise en œuvre, le déploiement, l'exécution du Projet de
l'UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB se fera de deux
façons :</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
l'UPACEB, une
Association</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
l'UPACEB, une
Organisation
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>A)
L'UPACEB, une Association</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB en tant
qu'Association obéit à deux finalités :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>répondre
aux exigences de légalité</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La location de
l'amphithéâtre et la recherche des fonds pour l'organisation du
colloque de septembre 2015 à Paris a rencontré de nombreux
problèmes de légalité. L'UPACEB n'ayant pas statut d'une
institution publique, ni d'une association culturelle Loi 1901 de la
République Française, de nombreux obstacles se sont dressés, et il
a été difficile de les contourner. Pour éviter les mêmes
obstacles pour l'organisation du sommet d'Abidjan en Février 2016,
il devient urgent que le mouvement intellectuel se transforme dans
l'immédiat en association. Un appel est donc lancé, ici et
maintenant, à tous celles et ceux qui veulent faire partie de cette
association.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pendant le colloque de
Paris, le temps d'une pause suffira pour lancer les bases de cette
association et en demander la légalisation en Préfecture par la
suite. Faites parvenir vos demandes d'adhésion à l'association
UPACEB à l'adresse : <a href="mailto:poupinmartine@yahoo.fr">poupinmartine@yahoo.fr</a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ol start="2">
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>se
prémunir contre le retard dans la mise en œuvre du Projet de
l'UPACEB</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Après le sommet
d'Abidjan de février 2016 où, le projet de l'UPACEB sera remis aux
chefs d’États africains pour décider de sa mise en œuvre, ce
sera l'incertitude totale.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, on ne peut pas
prévoir d'avance ce que feront les Chefs d’États africains de ce
projet. Pour éviter que ce projet soit rangé aux calendes grecques,
ou tout simplement retardé dans sa mise en œuvre, il convient de
prendre des dispositions, en le transformant en Association Loi 1901
de la République Française. Cela permettra d'assurer une pérennité
au projet, d'organiser des actions au nom des PACEB, et d'entretenir
la flamme née à l'avènement de ce projet.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Avec en plus, l'avantage
qu'une telle association aura une légitimité à siéger aux sommets
de l'Union Africaine pour faire entendre sa voix. En tant
qu'association, l'UPACEB peut provenir de la seule volonté de
citoyens des PACEB que nous sommes. Précisons que pour fonder une
Association Loi 1901, il faut être au minimum au nombre de deux
membres.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Une telle association est
limitée dans le temps car, si du jour au lendemain, les Chefs
d’États africains prenaient en compte le projet de l'UPACEB en
décidant de créer cette organisation, alors, l'Association Loi 1901
de la République Française serait dissoute immédiatement.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>B)
L'UPACEB, une Organisation</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'UPACEB, en tant
qu'Organisation Internationale, Continentale et Transcontinentale,
est une Institution Politique, Économique, Culturelle et Sociale.
Elle sera l'équivalente de l'Union Européenne et de la Ligue Arabe.
Sa mise en œuvre relève de la compétence exclusive des Chefs
d’États Africains.</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Après cette distinction
entre Projet de l'UPACEB, et l'UPACEB, venons-en aux moyens de
financement de l'UPACEB en tant que projet, et au financement de
l'UPACEB en tant qu'organisation. A ce sujet, disons que quatre
moyens de financement sont possibles pour l'UPACEB comme projet, et
pour l'UPACEB comme Organisation Continentale et Internationale. Ces
quatre moyens de financement sont : la volonté, la l'information, la
publicité et l'engagement.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>a)
La volonté</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'adage dit que «<span style="color: #6666ff;"><b>là,
où, il y a la volonté, il y a toujours un chemin»</b></span>.
C'est dire que <span style="color: #ff3333;"><b>si tous les PACEB (Peuples
Africains de Civilisations Ébènes) le veulent, en même temps, ils
le peuvent</b></span>. La question aujourd'hui n'est donc pas de
savoir qui financera l'UPACEB ; ni quelles sont les sources de
financement de l'UPACEB. Elle est plutôt : <span style="color: #ff3333;"><b>est-ce
que nous voulons nous définir comme un seul et même peuple ayant
des intérêts communs, des valeurs communes, une identité commune,
une destinée commune à défendre ?</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si
oui, alors nous avons des choses à nous dire et à faire ensemble,
et dans ce cas, l'UPACEB est fondée à exister. Par conséquent, les
moyens de son fonctionnement, nous les trouverons. Coûte que coûte.
</span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Si
non, il ne sert à rien de poursuivre quoi que ce soit. Arrêtons-nous
là, où, tout a commencé, et disons-nous : «<b>à plus</b>».</span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>b)
l'Information</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'information est un
redoutable moyen de financement parce que tous les PACEB, sans
exception, doivent être informés du projet de l'UPACEB. Or, les
PACEB sont des peuples parlant plusieurs langues. Depuis l'Afrique
continentale au sud du Sahara, jusque dans les Caraïbes, l'Amérique
Latine, l'Amérique du nord, l'Europe, l'Asie, le Pacifique où, les
PACEB se trouvent, il faut plusieurs langues pour les atteindre.
Voilà pourquoi, chacun parmi nous, en fonction de la langue qu'il
parle a un devoir d'information et devient aussitôt «<b>Messager de
l'UPACEB</b>». Le <b>«Messager de l'UPACEB</b>» étant celle ou
celui qui fait connaître l'UPACEB autour de lui, et au-delà de sa
campagne, son village, son pays et son continent. Que chacune, chacun
s'oblige à faire connaître l'UPACEB autour d'elle, autour de lui,
plus loin d'elle, plus loin de lui. Par la suite, nous verrons que
l'UPACEB n'aura aucun souci à se faire en matière de son
financement.</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b><br /></b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>c)
La publicité</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'information suppose que
l'on fasse la publicité. A la seule différence que la publicité
vise à vendre, là, où, l'information s'arrête au simple niveau de
transmission d'un message. Il ne suffit pas donc d'informer les
autres au sujet de l'UPACEB, il est impératif d'en faire la
publicité. La publicité consistant à vendre un bien en vantant ses
mérites et ses qualités, il convient ici de présenter clairement
l'intérêt que représente l'UPACEB. Notamment, l'intérêt que
l'UPACEB représente pour l'intégration nationale des pays
africains, l'intégration continentale africaine, l’intégration
culturelle des PACEB répandus sur la terre, sur tous les
continents...</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Assurément, c'est par la
publicité que nous convaincrons tous les PACEB et leurs alliés de
l'utilité publique et de l'intérêt général dont l'UPACEB est
porteuse.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>d)
L'engagement</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il ne suffit pas d'avoir
la volonté, d'informer, et de faire la publicité. Encore, il faut
s'engager. Et c'est tout le problème.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, une chose est
de s'engager, une autre est d'agir, de faire. On connaît des
personnes qui veulent devenir membre d'une association mais qui ne
font plus rien après. Or, logiquement, on est volontaire pour faire,
pour agir. On n'est pas volontaire pour être spectateur.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Donc, notre engagement
doit être résolu, il doit être ferme. De notre engagement à
réussir, dépendront non seulement le sérieux de notre mouvement,
mais aussi la constance et la régularité dans la fourniture des
moyens de fonctionnement, que nous voudrons lui consacrer. Tout est
lié. Et rien n'est séparé. La volonté, l'information, la
publicité et l'engagement sont liés. L'un ne va jamais sans
l'autre. En tout cas, pour des raisons de cohérence.</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>III)
Les sources de financement l'UPACEB</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Les sources de financement
de l'UPACEB, qu'il s'agisse de l'UPACEB en tant qu'association Loi
1901 de la République Française, ou d'une Organisation
Continentale, Internationale et Transcontinentale sont nombreuses et
citons quelques-unes :</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>1)
Les PACEB : Peuples Africains de Civilisations Ébènes</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Répandus en Afrique,
l'Asie, dans les deux Amériques (Latine et Amérique du nord), dans
les Caraïbes, l'Europe, le Pacifique...etc; fixons une petite
contribution égale pour tous, sans distinction de revenus, ni de ressources. Par
exemple, une cotisation mensuelle de 1 Euro ou 1 Dollar américain,
par personne majeure et faisons le calcul des recettes !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Quelqu'un a dit : «Mme
POUPIN, ce n'est pas un compte bancaire qu'il faut dans ce cas-là
mais bien une banque qu'il faut à l'UPACEB ; et je dirais même
qu'une seule banque ne suffirait pas, il en faut dix pour contenir
toutes ces recettes !»</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
1 Euro, ou 1 Dollar USD,
par mois de cotisation, et par ACEB ou par allié d'ACEB, se trouvant
sur toute la terre ! Jugez-en vous-mêmes !</div>
<ol><ol start="2">
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>Les
citoyens du Grand Triangle</b></span></div>
</li>
</ol>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il a été dit dans un
précédent article : Le Grand Triangle (Europe-Afrique-Amérique)
est la première plus grande région économique au monde.
Convainquons seulement chaque citoyen majeur de cet espace à
s'engager pour la vie, à verser 1 Euro ou 1 Dollar UDS par mois et
par personne majeure pour l'Afrique et faisons le calcul.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>3)
Les partenaires des PACEB</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Mobilisons tous les
partenaires économiques de l'Afrique Subsaharienne, ainsi que les
partenaires des PACEB, en leur demandant de cotiser 1 Euro ou 1
Dollar UDS par mois et par personne majeure pour l'Afrique et faisons
le calcul.</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b><br /></b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>IV)
Les conditions de financement </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Bien entendu, qu'il s'agisse
de l'UPACEB en tant qu'association, ou de l'UPACEB en tant
qu'Organisation continentale internationale, voici les conditions de
cotisations :</div>
<ul>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>la
majorité :</b></span> les cotisations ne concerneront que les
personnes légalement majeures.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>La
quotité est fixe </b></span>: elle est de 1 Euro ou 1 Dollar pour
les ACEB vivant hors du continent africain, et elle est de 10 FCFA
pour les ACEB vivant sur le continent africain. Quiconque voudra
faire davantage de don à l'UPACEB jugera de lui-même de
l'augmentation qui lui conviendra. En tout cas, chacun est libre de
donner plus de cotisations que ce qui est exigé.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Les autres pays ayant une
autre monnaie que l'Euro, le Dollar USD et le CFA contribuera avec
la monnaie de son pays, l'équivalent de 1 Euro ou 1 Dollar USD
selon qu'il est en dehors du continent africain, et l'équivalent de
10 FCFA pour les Africains en dehors de la Zone CFA en Afrique.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>Le
seul moyen de payement sera le payement par la voie électronique </b></span>:
chaque ACEB consentira librement au paiement de sa contribution de 1
Euro, 1 Dollar USD ou 10 FCFA par mois, selon son pays de résidence.
Tous les mois, elle/il se connectera sur un ordinateur, payera
directement sa cotisation de 1 Euro, 1 Dollar USD ou 10 FCFA
(<b>paiement paypal</b>). Il pourra, s'il le souhaite payer ses 12
Euros ou 12 Dollars USD, 120FCFA de cotisations annuelles en une
seule fois.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Paiement sur un seul
compte, dans une même banque : il y aura un seul compte bancaire à
la BAD (Banque Africaine de Développement). Chaque contribuable se
connectera donc directement sur le compte de l'UPACEB à la BAD,
pour payer sa contribution depuis l'ordinateur, depuis son lieu
(domicile, pays, continent) de résidence.</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>TRES IMPORTANT</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Après le colloque des 25
et 26 septembre 2015 à Paris sur le projet de l'UPACEB, nous
procéderons à la légalisation de l'UPACEB en tant qu'association.
Dès que nous recevons le récépissé de la Préfecture nous
confirmant la création de l'UPACEB en t<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ant
qu'Association Loi 1901, nous envisagerons de rencontrer </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>le
nouveau président de la BAD, Monsieur </b></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><b>Akinwumi
Adesina</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">,
avant la fin de l'année 2015,</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
pour lui expliquer le projet de l'UPACEB, nous enquérir des
modalités d'ouverture d'un compte bancaire pour les contribuables de
l'UPACEB. Une fois les formalités remplies, toutes les informations
vous seront fournies rapidement pour que chacune, chacun commence à
participer à l'opération : « </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><b>Opération
1 Euro ou 1 Dollar USD ou 10 FCFA par mois, à l'UPACEB pour le
développement de l'Afrique Subsaharienne et des PACEB (Peuples
Africains de Civilisations Ébènes et leurs alliés</b></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">
».</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Il
est inutile de préciser que le premier ouvrage public prioritaire de
l'UPACEB en Afrique est </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><u><b>le
décloisonnement de l'Afrique au Sud du Sahara par le rattachement de
tous les pays à un réseau ferroviaire de Ligne de Trains à Grande
Vitesse</b></u></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Ensemble,
nous vaincrons.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-68513824957577871222015-09-07T12:22:00.004-07:002016-02-05T14:13:34.484-08:00LE GRAND TRIANGLE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>LE
GRAND TRIANGLE</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #004586;"><b>PREMIÈRE GRANDE ORGANISATION INTERNATIONALE DE L'HISTOIRE </b></span>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #004586;"><b>PREMIÈRE GRANDE INSTITUTION INTERCONTINENTALE DE L'HISTOIRE</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009933;"><b>QUE
DEVIENT-IL ?</b></span></div>
<br />
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>L'UPACEB :
UN DÉBUT DE RÉPONSE</b></span></div>
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les historiens
l'appellent le <b>«Triangle de l'esclavage»</b>. Pour notre part,
nous avons décidé de l'appeler le <b>«Grand Triangle»</b> à
cause du rôle majeur qu'il a joué dans l'histoire du monde en
général, et en particu<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">lier
</span></span>celle de l'Afrique subsaharienne, l'Amérique et
l'Europe<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">.
</span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Au
fond, le Grand Triangle, c'est </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">l'espace
abritant les trois continents africain, américain et européen.
Précisément, le Grand Triangle, ce sont les trois continents
EUROPE-AFRIQUE-AMÉRIQUE qui pratiquaient le </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>commerce
triangulaire</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
appelé de diverses manières : </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>traite
atlantique</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
ou </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>traite
occidentale</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">,
ou </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>traite
négrière,</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">
du 15ème siècle au 19ème siècle de notre ère. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Est-il
besoin de le rappeler, le Grand Triangle est important à deux
titre :</span></span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Premièrement,
il est le premier espace à concrétiser les relations politiques
internationales entre plusieurs pays voire plusieurs continents et
en l'espèce, on peut dire qu'il est l'ancêtre de toutes les
organisations internationales que nous connaissons aujourd'hui à
savoir : </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">la
SDN, l'ONU, le CONSEIL DE L'EUROPE, L'UNION EUROPÉENNE, l'UNION
AFRICAINE, ...etc. </span></span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Deuxièmement,
le Grand Triangle est le tout premier espace d'échanges commerciaux
et économiques impliquant plusieurs pays, plusieurs continents. A
ce titre, on peut dire qu'il est l'espace des institutions telles la
BANQUE MONDIALE, le FMI, l'OCDE...etc.</span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Le
Grand Triangle ayant reposé sur les continents africain, américain
et européen, c</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">'est
donc tout naturellement que l'espace afro-ébène a pour socle
atavique, cet espace. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Après
l'esclavage, il y a eu la colonisation, caractérisée elle aussi par
ce qui peut être qualifié aujourd'hui de transfert de compétences
intellectuelles et culturelles de l'Europe vers l'Afrique et les deux
Amérique. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pour
tout dire, le commerce triangulaire au sein du Grand Triangle, et la
colonisation dans le Grand Triangle, ce sont des activités
internationales d'envergure qui caractérisent bien une intégration
planétaire du monde du 15ème siècle (début de l'esclavage) et du
monde du 19ème siècle (fin de l'esclavage et début de la
colonisation). C'est d'ailleurs ce qui peut conduire à dire que le
Grand Triangle dans son organisation et son fonctionnement
s'apparente bien à ce que le 2</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">1ème
siècle appelle la Mondialisation. En effet, comme dans le Grand
Triangle du Commerce Triangulaire et de la Colonisation, la
Mondialisation sous sa forme actuelle est caractérisée par la
rupture des frontières douanières, le transfert de capitaux et des
compétences. Qu'il s'agisse du Grand Triangle de l'esclavage et de
la Mondialisation comme de la Mondialisation sous sa forme actuelle,
il est question non seulement d'in</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 11pt;">tégration
planétaire des activités économiques et financières, mais encore
des activités culturelles avec le regret que le Grand Triangle
pratiquait explicitement le commerce des êtres humains.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 11pt;">En
tout cas, quoi qu'on puisse reprocher au Grand Triangle, et, à juste
titre, ce qui saute aux yeux, et on ne peut pas le nier, c'est le
fait que le Grand Triangle était à l'avant-garde de la
Mondialisation sous sa forme actuelle. Malgré une telle aura, au
21ème siècle, à l'ère de la Mondialisation, ce grand instrument
précurseur de la Mondialisation qu'est le Grand Triangle est
complètement laissé de côté. Tout se passe comme si le Grand
Triangle n'avait jamais existé. Aucun égard, ni aucune
bienveillance ne lui sont accordés. Ainsi, au 21ème siècle,
l'Afrique, l'Amérique et l'Europe qui étaient d'anciennes
partenaires en commerce et échanges culturels depuis le 15ème
siècle à travers l'esclavage - puis au 19ème siècle à travers la
colonisation, - même comme leur partenariat a été décrié parce
que fondé sur le déséquilibre et des pratiques inhumaines - n'ont
plus rien qui les lie. Du coup, le Grand Triangle est tombé dans
l'oubli. Là, où, des bateaux devaient à chaque jour animer
l'espace du Grand Triangle, chargés de touristes, de visiteurs des
trois continents du Grand Triangle, de voyageurs aux divers projets,
de produits finis à commercialiser de part et d'autres des trois
continents, c'est le calme absolu. Il règne un silence de cimetière
sur les eaux du Grand Triangle alors que des siècles plutôt, le
Grand Triangle était le centre du monde. Comment expliquer un tel
abandon ? Un tel abandon est-il justifiable ? L'Afrique,
l'Amérique et l'Europe peuvent-elle ignorer ce vestige que
représente le Grand Triangle ? Absolument pas.</span></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 11pt;">En
effet, </span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">l'adage
le dit bien : «</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>celui
qui oublie son passé est condamné à le répéter avec les mêmes
erreurs</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">».
Il est donc intéressant de faire un r</span></span><span style="color: black;">appel
du fonctionnement de ce système nébuleux, au sein d'un site
historique (I) et de l'impact de l'UPACEB dans la modulation de ses
effets au 21ème siècle (II).</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
LE GRAND TRIANGLE : UN APPAREIL DE FONCTIONNEMENT</b></span></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La Grand Triangle qui
n'est qu'une qualification géométrique pour désigner un espace
géographique reliant trois continents est très vite devenu un
système politico-commercial à savoir, l'esclavage (A) qui, bien
qu'interdit maintient encore sa virulence au 21ème siècle (B)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><b>A)
Un système politico-commercial : l'esclavage</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Disons
simplement que la formation du Grand Triangle coïncide avec la
découverte du nouveau monde par Christophe Colomb en 1492. Par la
suite, cette découverte du nouveau monde a donné lieu à une vraie
mondialisation des échanges économiques à l'époque, laquelle
mondialisation des échanges deviendra un réel cauchemar pour le
continent africain, plus précisément, pour les Africains de
civilisations Ébènes (ACEB). Ajoutons que cette curieuse
mondialisation médiévale des échanges commerciaux qui reliait le
continent européen, le contient africain et le continent américain
s'est poursuivie jusqu'au 19ème siècle, et qu'elle a transformé le
Grand Triangle en une nébuleuse ; ce qui explique que, même, de
longs siècles après, cet espace triangulaire historique ne parvient
pas à regarder son histoire en face.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour en venir
concrètement aux faits, lorsque Christophe Colombe découvre
l'Amérique en 1492, l'esprit de conquête européen voit
immédiatement son appétit aiguisé au plus haut niveau, à telle
enseigne que rois et souverains européens s'en mêlent. En effet,
avec cette découverte du nouveau monde, une seule question taraude
alors les esprits de l'époque : qui, parmi les deux grandes
puissances de l'époque (l'Espagne, et le Portugal) possédera quoi ;
et jusqu'où ?
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L'Angleterre et la
France, avec leurs rivalités historiques ne sont pas en reste. Elles
sont en embuscade.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les esprits commençant à
s'échauffer entre les deux plus grandes puissances et les deux
autres puissances non-négligeables (l'Angleterre et la France), les
souverains apportent une réponse : le monde est divisé en deux
parties (Est-Ouest), une partie pour l'Espagne et une partie pour le
Portugal. <span style="color: #ff3333;"><b>C'est le Traité de Tordesillas,
signé</b></span><span style="color: #ff3333;"><b>
le </b></span><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>7
juin </b></span></span></span><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><b>1494.</b></span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Bien
entendu, l'Angleterre et la France, deux autres puissances de la même
époque vivent mal ce partage qui les oublie.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Qu'à
cela ne tienne, l'</span></span>esprit de
conquête et domination de l'espace l'emportera sur les querelles, et
seul lui expliquera le caractère hautement politique de la Traite
Atlantique appelée aussi Traite Occidentale. En effet, le nouveau
monde étant découvert, il faut le mettre en valeur. Cela nécessite
des mains et des bras forts. Les Amérindiens n'étant pas à la
hauteur, il faut les remplacer. C'est là que l'Afrique rentre en
scène. Et voilà comment, à l'aspect politique imputable à
l'esprit de conquête et de domination, viendra se greffer l'aspect
commercial.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La suite sera terrible
pour l'Afrique au Sud du Sahara, surtout dans sa partie occidentale.
Des comptoirs sont ouverts de part et d'autres des côtes européennes
et côtes africaines.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans un affairisme
débridé qui rappelle le 21ème siècle de la mondialisation,
l'Europe entière et surtout six de ses pays dont l'Angleterre,
l'Espagne, le Danemark, la France, les Pays-Bas et le Portugal vont
inaugurer un commerce d'un autre âge avec les Peuples Africains de
Civilisations Ébènes (PACEB) : de la pacotille est échangée
avec des êtres humains. L'Afrique de l'Ouest et principalement, et
d'autres régions d'Afrique subsidiairement, seront vidées de leurs
vaillants fils et filles. Ainsi, l'Afrique sera saignée de ses
valeureux femmes et hommes, ses populations déportées, pour ne plus
jamais revenir sur leurs terres ancestrales. Asservis et transformés
en une main d’œuvre servile, des filles et fils sorties des
entrailles d'Afrique connaîtront de pires traitements, inhumains et
dégradants.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais, en définitive, le
Grand Triangle n'était pas seulement un espace. Il était un
appareil de fonctionnement, tout un système, lequel mettait en
scènes, des négriers venus d'Europe avec des marchandises à
échanger avec des humains en Afrique, lesquels humains sont
acheminés dans les champs de canne à sucre, tabac, coton, et autres
cultures...; autant de matières premières qui devaient être
acheminées en Europe pour être transformées au sein d'industries
manufacturières, puis retournées en produits finis sur les
comptoirs négriers pour servir de monnaie d'échanges avec des
humains.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En un mot comme en mille,
le grand triangle et son commerce triangulaire, c'était un système
pervers qui pratiquait les sévices corporels sur les esclaves qui se
rebellaient, un système d'exploitation qui a enrichi d'un côté,
les pays qui l'ont initié, alors que d'un autre côté, il a
appauvri l'Afrique sur tous les plans, a retardé, et retarde encore
son développement.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Avec la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme en 1948, on pensait que le système
de déshumanisation du Grand Triangle prendrait fin. Et que le Grand
Triangle porterait les idéaux des droits de l'Homme en transformant
tout son espace à en un paradis pour ses ressortissants.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Que nenni ! Non
seulement le Grand Triangle est rangé aux oubliettes au 21ème
siècle comme s'il n'avait jamais existé, mais encore, certaines
activités qui s'y déroulent ne font que rappeller son histoire
ancienne reposant sur la traite des êtres humains.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<b><span style="color: #3333ff;">B)
Le début du 21ème siècle caractérisé par la virulence de
l'esclavage sous plusieurs formes</span></b></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On a beau le décrier
dans le temps et dans l'espace, l'esclavage maintient encore sa
virulence au 21ème siècle dans le Grand Triangle. A la place des
négriers qui débarquaient sur les côtes africaines de façon
officielle, d'autres affairistes au 21ème siècle s'activent encore
de diverses manières qui rappellent bien tristement l'époque
négrière. Parmi ces activités illicites, notons les trafics
humains, les trafics d'organes humains, les réseaux de proxénétisme,
les réseaux d'immigration clandestine au péril des vies humaines
dans la traversée de la Méditerranée, les trafics de stupéfiants,
le développement de l'économie souterraine, voire de l'économie
parallèle caractérisé par le travail au noir, le recel, les
activités criminelles ou délictuelles….etc.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Toutes ces pratiques qui
menacent l'existence humaine ne sont pas sans rapport avec la soif du
gain facile, l'enrichissement illicite, la réalisation du profit au
détriment de la vie humaine, bref, elles renvoient à l'affairisme
débridé et c'est en cela qu'elles rappellent bien le fonctionnement
du système du commerce triangulaire, au cœur du Grand Triangle. A
ce sujet, combien de fois on n'a pas entendu des hommes politiques
assimiler dans leurs discours, les passeurs de migrants aux négriers
par analogie ? Et combien de fois on n'a pas entendu des défenseurs
de droits de l'homme employer le terme d'esclavage moderne ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Considérer les passeurs
de migrants comme des négriers, ou, employer le terme d'esclavage
moderne au 21ème siècle, voilà qui rappelle que l'esclavage
transatlantique, c'est-à-dire, la traite négrière n'a pas encore
perdu de sa virulence. Au contraire, avec la Mondialisation sous sa
forme actuelle, on le voit bien, le système de fonctionnement du
Grand Triangle a repris du poils de la bête. Les trafics humains
s'intensifient de plus en plus. Nombreuses, sont les pratiques
illégales, basées sur l'exploitation de l'homme par l'homme, qui
animent encore l'espace du Grand Triangle, resté tristement célèbre.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au fond, tout se passe
comme si ce Grand Triangle (Europe-Afrique-Amérique) avait reçu,
dès le commencement, l'onction de la bêtise humaine. Surtout que
rien, absolument rien ne se fait qui redore l'image de cet espace
légendaire qui a construit le monde moderne ; et ce n'est que
dommage !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, au vu de sa
valeur historique, l'image de cet espace aurait dû être rehaussée
autrement, et ce ne sont pas les moyens de le faire qui manquent.
Seule manque, la volonté de ses femmes et de ses hommes. Et c'est en
cela que la naissance de l'UPACEB augure d'un avenir meilleur vu que
seule l'UPACEB est à même de purifier l'espace du Grand Triangle,
expier ses fautes, et absoudre ses ignominies.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>II)
L'IMPACT DE L'UPACEB DANS LA MODULATION DES EFFETS DE L'ESCLAVAGE</b></span><span style="color: black;">
</span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
La mise en place de l'UPACEB
sera une vraie cure pour la réputation du Grand Triangle (A) qui
désormais sera synonyme du Triangle au 4 Fonctions essentielles (B)</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><b>A)
L'UPACEB, une vraie cure pour la réputation du Grand Triangle</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Espace ayant promu
l'esclavage sur des siècles, espace du colonialisme et de
l'impérialisme avec des guerres meurtrières, le Grand Triangle est
au cœur de scandales historiques qu'aucune génération humaine
n'aura fini de dénoncer.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Depuis les chocs
schizophréniques entre les cultures, les conflits de civilisations,
les traumatismes liés à la découverte de l'autre, jusqu'aux
réactions instinctives et leurs dégâts...</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Rien dans le Grand
Triangle ne fait envie. Surtout pas dans son passé. Toute l'histoire
du Grand Triangle renvoie au surréel l'homme et la femme du 21ème
siècle, et la question qui revient sur les lèvres à l'évocation
de l'histoire du Grand Triangle, c'est : comment cela peut être
possible ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A cause des actions
répréhensibles perpétrées dans l'espace du Triangle, des
souffrances y couvent encore au 21ème siècle, des rancœurs y sont
toujours tenaces. Et comme le sentiment d'injustice nourrit la
vengeance et la justice privée, on comprend que cet espace soit le
théâtre de violences récurrentes, d'affrontements sanglants, de
règlements de comptes à tout va.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au fond, le Grand
Triangle, au vu de son passé douloureux depuis la rencontre entre
les peuples des trois continents, c'est un volcan en perpétuelle
éruption. Un abcès plein, trop plein, qu'il faut vider.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Or, justement, il se
trouve que jusqu'à présent, aucune thérapie de choc n'a jamais été
envisagée ni donnée à cet espace malheureux, en perpétuelle
souffrance, même comme ses habitants de part et d'autre connaissent
bien les m<span style="font-family: "times new roman" , serif;">aux qui
l'ont miné. Tout se passe comme si les uns et les autres avaient
peur de voir la réalité en face. De temps en temps, on apporte un
soin infime qui ne suffit pas à panser tous les dégâts.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Par
exemple, i</span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">l
a fallu attendre 2001, pour que l'esclavage soit reconnu comme un
crime contre l'humanité ; à travers le vote de la Loi TAUBIRA
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">n°2001-434
du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de
l'</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">esclavage
</span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">en
tant que </span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">crime
contre l'humanité. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Pareillement,
c'est seulement en mai 2015 (cette année), qu'un mémorial de
l'esclavage est édifié en Guadeloupe. Cà, c'est ce qui concerne
les actions de la France, tendant à panser les maux au sein du Grand
Triangle.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Quant
aux populations africaines déportées, et celles restant encore sur
le continent africain, deux populations dont le sort est bien
semblable à celui des jumeaux séparés à la naissance, rien, ni
personne n'évoque leurs retrouvailles, qui de notre avis, seront la
réparation sûre, vraie, authentique, complète, appropriée aux
dommages et préjudices subis.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
l'ère de l'ADN, personne n'évoque un bilan sanguin général sur
l'ADN des Africains résidents sur le continent et les descendants
des déportés pour leur permettre de se retrouver en familles ;
alors que c'est finalement la seule issue à cette impasse, qui va
achever la cure du Grand Triangle dans sa totalité ! En tout cas, l'UPACEB le demandera au moment opportun.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ci-dessus,
il a été mentionné qu'en France, quelques actions sont posées
pour rappeler les torts subis par le Grand Triangle. Mais, force est
de rappeler que la France n'est pas seule actrice dans la tragédie
du Grand Triangle. Or, en ce qui concerne les autres acteurs que sont
l'Angleterre,le Danemark, l'Espagne, les Pays-Bas, le Portugal et le
reste de l'Europe ayant pris une part active à l'esclavage, on ne
sait pas de ce qu'il en est. Posent-ils des actes de contrition ?
La question reste entière.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">De
l'autre côté, l'Afrique Subsaharienne, grande victime des pratiques
du Grand Triangle se mure dans le silence. Aucun débat à un niveau
national comme à un niveau continental n'a été soulevé pour
solder ce contentieux historique qui constitue un poids trop pesant
pour la conscience collective. De ce silence de l'Afrique, il résulte
que l'Angleterre, le Danemark, l'Espagne, la France les Pays-Bas et
le Portugal peuvent tranquillement fonder l'Union Européenne, sans
une moindre action en faveur du Grand Triangle. Alors que si on veut
voir de près, le Grand Triangle est une Institution très ancienne,
qui existait avant même que naissent toutes les autres institutions
internationales du monde entier !</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">C'est
même d'un point de vue historique, la première institution
internationale, la première organisation intercontinentale à
pratiquer des échanges commerciaux, c'est bien le Grand Triangle !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Curieusement,
à l'ère de la mondialisation, le Grand Triangle est laissé de
côté !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Si
on peut comprendre que les autres pays européens ne se préoccupent
guère d'investir dans le Grand Triangle, il est inconcevable que
l'Angleterre, l'Espagne, le Danemark, la France, les Pays-Bas et le
Portugal ne fassent rien, en collaboration avec l'Afrique pour rendre
le Grand Triangle fonctionnel et opérationnel, en le redynamisant
économiquement, et en le revitalisant politiquement.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">A
ces pays, ajoutons les deux Amériques qui doivent leur existence et
leur développement à l'économie politique du Grand Triangle. Il
n'existe aucun pont, ni voie maritime entre les deux Amériques,
l'Afrique et le Continent Européen pour faire vivre le Grand
Triangle !</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Ce
mépris total du Grand Triangle (Afrique Subsaharienne - Europe –
les deux Amériques) devient insupportable et intolérable. Au
demeurant, c'est un mépris condamnable et blâmable. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Alors
que tout un travail commun doit être fait pour solder le passé
litigieux du Grand Triangle et redorer son image, les principaux
acteurs donnent l'impression de n'en avoir rien à cirer. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Et
c'est sans compter avec l'UPACEB.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
effet, l'UPACEB vient à point pour redonner vie au Grand Triangle
d'une autre manière. Car le Grand Triangle, la première institution
internationale au monde est celle qui a contribué à modifier la
carte géographique de l'Afrique au 21ème siècle, en même temps
qu'il repose sur quatre fonctions essentielles.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #3333ff;"><b>B)
Le Grand Triangle : modificateur de la carte topographique de
l'Afrique, Triangle aux 4 fonctions essentielles, Triangle au 4 C au
21ème siècle par l'UPACEB</b></span></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;">La
Traite Négrière a donné naissance au Grand Triangle. Aujourd'hui,
grâce au Grand Triangle, mais aussi à l'Asie, l'Afrique devient un
Continent Polygone, un Continent élastique qui s'étire au-delà des
fleuves Atlantique, Indien et Pacifique, où, se trouvent ses filles
et fils, déportés ou immigrés. L'Afrique, c'est véritablement le
Continent Trapèze au 21ème siècle car l'Afrique est au cœur du
Grand Triangle, c'est-à-dire au cœur de l'espace de trois, voire
quatre continents (les deux Amérique, l'Europe, l'Afrique) mais
encore de par sa population qui migre, l'Afrique s'étend vers l'Asie
et le Pacifique.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Disons-le
avec insistance sans craindre le risque de la répétition et du
rabâchage, cet espace du Grand Triangle, c'est celui des
Amérindiens, des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes),
et des Européens. Ces trois voire quatre continents étaient les
premiers à ouvrir cet espace pour des affaires, ils étaient les
premiers à y effectuer des échanges commerciaux même si ces
affaires et ces échanges commerciaux basés sur la traite des
humains n'étaient pas à louer hier, et ne sont pas à louer
aujourd'hui. On retiendra seulement que cet espace était précurseur
de la mondialisation sous sa forme actuelle, caractérisée par un
commerce déséquilibré.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Malgré
tout, cet espace a formé la toute première organisation
internationale de l'histoire humaine moderne et contemporaine. Si
autrefois, cet espace avait la forme d'un triangle et que déjà,
elle modifiait la carte géographique de l'Afrique, il se trouve
qu'au 21ème siècle, sous la poussée de l'immigration des filles et
fils d'Afrique de plus en plus nombreux à s'installer en Asie, dans
l'Océanie et dans le Pacifique, la carte géographique de l'Afrique
au Sud du Sahara n'en sort que davantage métamorphosée, en
Trapèze, pour devenir tout simplement un polygone.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;">Mais,
ce qui est réjouissant, c'est que l'UPACEB va donner au Grand
Triangle, ses lettres de noblesses. En effet, grâce à l'UPACEB, le
Grand Triangle va retrouver quatre fonctions essentielles d'où, son
autre nom, <b>le Grand Triangle au Quatre C</b>.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, avec l'UPACEB,
le Grand Triangle passera du maléfique au bénéfique en passant de
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
de l'Esclavage, à la
Colonisation, puis à l'Immigration et maintenant à :</div>
<ol><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
* la Cohabitation</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
* la Collaboration</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
* la Coopération</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
* la Coexistence</div>
</ol>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
En définitive, l'UPACEB
contribuera à transformer le Grand Triangle en un espace de douceur
et de tendresse, loin des conflits, des haines, des discriminations,
du racisme, de l'exploitation de l'homme par l'homme...etc.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Tout ce, grâce aux
fondamentaux du Panafricanisme et à la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme de 1948</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On ne sait jamais, mais
il est fort possible que l'UPACEB consacre la disparition de l'Union
Européenne, ou alors que l'Union Européenne subsistera quand même
après l'UPACEB. Mais en tout cas, l'Union Européenne pourrait se
faire sans l'Angleterre, le Danemark, l'Espagne, la France, les
Pays-Bas et le Portugal qui ont toute leur place aux côté de
l'Afrique Subsaharienne et des deux Amériques au sein de l'UPACEB,
pour revitaliser le Grand Triangle, et lui réécrire une nouvelle
histoire. Disons-le, une autre histoire plus humaine.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Grâce à l'UPACEB qui va
ressusciter le Grand Triangle, l'Union Européenne ne sera pas la
seule à laisser des plumes. Les autres organisations comme les
BRICS, les Pays ACP et que sais-je encore pourraient elles aussi
voler en éclats. Des coopérations comme la coopération
Afrique-Chine pourraient elles aussi devenir caduques.<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, après avoir
uni leurs efforts au sein Grand Triangle pour construire les deux
Amériques et l'Europe, maintenant, c'est le tour de l'Afrique d'être
construite au sein du Grand Triangle. Pour cela, l'Afrique, l'Europe
et les deux Amériques ne peuvent pas faire autrement que de faire revenir à la vie le Grand
Triangle qu'elles ont vite fait d'enterrer.</div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En clair, l'UPACEB ne fera
pas que guérir les PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ebènes)
de leurs blessures. L'UPACEB va surtout ressusciter le Grand Triangle
pour le rendre fonctionnelle, opérationnelle et dynamique de la plus
belle manière que ce soit. I<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">nitialement
aperçu comme infâme et maudit, le Grand Triangle va devenir un
espace béni, un espace de douceur et de tendresse, avec la naissance
de l'UPACEB. </span></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Des bateaux seront
nombreux à relier les trois continents au quotidien, on notera des
allers et venues de toutes part. Entre voyages d'affaires, voyages de découvertes, voyages de recherches, ...etc. L'ambiance dans le Golfe de Guinée,
le Pacifique et tous les océans du Grand Triangle sera extra !
Il n'y aura plus de visa ni de clandestinité pour les ressortissants
du Grand Triangle dans l'espace du Grand Triangle. Plus
d'exploitation de l'homme par l'homme, plus d'asservissement, plus
d'esclavage, plus de colonialisme. Il n'y aura que du bonheur au sein
du Grand Triangle car avec l'UPACEB, le Grand Triangle passe
désormais du maléfique au bénéfique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au fond, nous allons vers
la transformation du Grand Triangle en un paradis sur terre. C'est le
rêve à la Martin Luther King que nous avons fait pour cet espace.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, comment
comprendre qu'après avoir été la première grande Organisation
internationale ; la première institution intercontinentale à
préfigurer la Mondialisation sous sa forme actuelle, le Grand
Triangle disparaisse comme si elle n'avait jamais existé ?
Est-ce normal ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous disons que non !</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-34170461714520144822015-08-31T02:25:00.001-07:002015-08-31T02:25:24.604-07:00LES ANCÊTRES DE L'UPACEB ET LES CAUSES DE LEUR INEFFICIENCE
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"> <b>LES
ANCÊTRES DE L'UPACEB ET LES CAUSES DE LEUR INEFFICIENCE</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Les PACEB
(Peuples Africains de Civilisations Ébènes) existent naturellement.
Il leur manque seulement une reconnaissance juridique, une base
légale, qui les fassent advenir à une entité politique autonome. A
défaut d'une telle base légale qu'ils sont les premiers à ne pas
rechercher, toutes les actions qu'ils posent sont disséminées en
groupes parcellaires, qualifiées diversement, vécues dans
l'incohérence, donnant l'impression d'être tantôt en symbiose,
tantôt en contradiction. Une telle disparité dans les actions,
annihilant tout esprit de groupe et ne permettant pas assez de
lisibilité, on a tendance à se retrouver dans une confusion totale
qui laisse penser qu'au fond, les PACEB ne posent aucune action en
leur faveur et c'est à juste titre. En effet, la confusion n'a
jamais produit de résultat appréciable.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Or, d</span>ans
nos civilisations existentialistes voire matérialistes, où, il est
de notoriété que les catégories de la logique ne sont pas tombées
du ciel, le plus important est que, les choses, pour exister doivent
être accessibles au toucher et à la vue. Pareillement, les idées,
même les plus ingénieuses doivent être déployées dans le
concret, à défaut de quoi, elles sont frappées du sceau de
l'abstraction, et en ce qui concerne les idéologies, c'est la menace
de déboucher sur l'utopie qu'elles encourent.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il est donc entendu que
dans de telles civilisations matérialistes, ce qui compte, c'est le
factuel, c'est la matérialité. Le reste pouvant rimer avec de la
poudre aux yeux, du vain verbiage. Autrement dit, lorsque rien n'est
fait, et que rien de fait n'a été vu, on est à même de déduire
qu'on n'a rien fait, et que du coup, rien n'ayant été fait, rien
donc n'a jamais existé. En raisonnant ainsi, on peut légitimement
affirmer que le projet de l'UPACEB n'a aucun antécédent, qu'il est
sorti du néant, qu'il est un nouveau projet qui n'a jamais été
envisagé, ni évoqué, en Afrique, ni ailleurs sur un autre
continent. Et pourtant !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, à voir de
près, le projet de l'UPACEB (Union des Peuples Africains de
Civilisations Ébènes) n'est pas si nouveau que çà. Au contraire,
de tout temps, les filles et fils d'Afrique ont toujours émis le
souhait de se retrouver pour bâtir leur continent.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A ce sujet,
</div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
faut-il rappeler le
Reggae-man Bob Marley et les Rastas qui affirmaient que pour eux, la
Jamaïque n'était qu'une étape, et que leur destination finale
était l'Afrique ?</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Faut-il insister sur
le rêve primordial du Rastafarisme qui se considère en exil dans
le monde, en pleines pérégrinations en l'attente de leur terre
promise, l'Afrique ; en rappel de l'histoire des Juifs ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Faut-il évoquer le
dernier souhait de millions d'Africains-Américains de l'Amérique
Latine et de l'Amérique du nord, ainsi que celui des Caribéens qui
est de retourner en Afrique, la terre de leurs ancêtres ; avant de
mourir et quitter ce bas monde ?
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Est-il question de
mentionner que sur le continent africain, ces dernières années,
certains propos d'hommes d’État faisaient allusion d'une certaine
façon au projet de l'UPACEB : et que des structures nationales
en Afrique y font penser ?
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Au risque de paraître
rébarbatif, signalons en passant que sur le continent européen
même, des groupements à caractère associatif et politique ont
donné à penser que les enfants d'Afrique avaient hâte de se
retrouver pour vivre leur spécificité à des degrés différents.
Mieux, dans certains débats et propos à caractère privé ou
public, que ce soit en terre africaine ou en terre occidental, des
filles et fils d'Afrique expriment bien le souhait de retrouver leurs
sœurs et frères éparpillés sur la planète entière pour vivre en
toute solidarité.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Bref, aussi longtemps que
l'on remonte jusqu'à nos jours, les filles et fils d'Afrique, - que
la faute morale des humains a dispersés sur toute la planète, - il
ne faut pas l'oublier, - ont de tout temps rêvé de se retrouver un
jour.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En exemples
supplémentaires, plusieurs Négro Spirituals et Gospels expriment
bien ce désir primordial pour ce qui est des descendants des
déportés de revenir en Afrique. Et pour ce qui est des Africains
résidents sur le Continent, de même que de leurs diasporas issues
de l'immigration, des initiatives pour retrouver et unir les enfants
d'Afrique sont entreprises. Toutefois, il est à remarquer que toutes
ces initiatives qui renvoient à l'UPACEB ont présenté certaines
faiblesses, - et ce n'est que dommage, - à la base de leur défaut
de consistance, lesquelles expliquent bien leur inefficience.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
D'où, tout l'intérêt
de revenir sur quelques-unes de ces initiatives qui ont précédé le
projet de l'UPACEB (I), sans oublier les causes de leur inefficience
(II).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><b>I)
QUELQUES INITIATIVES AYANT DES POINTS COMMUNS AVEC L'UPACEB</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Ces initiatives qui
renvoient au projet de l'UPACEB ont été prises tantôt en Afrique
(A), tantôt en Europe (B), tantôt à un niveau intercontinental
(C).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>A)
Les initiatives africaines en lien avec l'UPACEB</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En Afrique, ces dernières
années, un homme politique a tenu des propos qui renvoient au
projet de l'UPACEB (1) et deux pays de l'Afrique de l'Ouest ont mis
en place des structures qui concordent bien avec le projet de
l'UPACEB (2).</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<ol>
<li><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>Maître
Abdoulaye WADE, un précurseur des idéaux de l'UPACEB</b></span></div>
</li>
</ol>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les propos du président
Abdoulaye Wade qui coïncident avec le projet de l'UPACEB se situent
à deux niveaux :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
- Premièrement, tout
débute en 2008. Cette année-là, il y avait juste un an que Nicolas
Sarkozy était élu Président des Français. Au sein de son
programme de gouvernement, le concept de l'Immigration Choisie.
Cependant, avec la perspicacité d'esprit qui est sienne, Maître
Abdoulaye Wade, alors président de la République du Sénégal y
voit aussitôt une supercherie. Il dénonce sans ambages <b>«un
pillage des cerveaux»</b> africains.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans un article encore en
ligne, Violaine Carrère, Chargée d’études au Gisti (Groupe
d’information et de soutien des immigrés) revient sur cette
réaction avisée du maître du Sopi sur le sujet, dont il est utile
de vous livrer quelques morceaux choisis :</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
«<b>Le problème, c’est
l’immigration choisie. J’avais préconisé l’immigration
«concertée» : consultons-nous avant de prendre des décisions. Or,
la France est toujours dans la disposition de ne laisser venir que
des diplômés. C’est cette fuite des cerveaux qu’on ne peut
accepter. Le Sénégal consacre 40 % de son budget à l’éducation.
Si nos meilleurs étudiants partent en Europe, c’est absurde.</b>»
Dixit Abdoulaye Wade.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Maître Wade ne s'arrête
pas là, car il va jusqu'à demander le remboursement des
investissements d'avenir entrepris par son pays, le Sénégal, pour
la formation de ses cerveaux. Et c'est Violaine Carrère qui s'en
fait l'écho : «<b>Abdoulaye Wade a par exemple émis l’idée que
les jeunes envoyés se former à l’étranger aient à rembourser à
leur pays l’investissement que celui-ci a consenti pour eux.</b>»
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A la suite du Président
Wade, Violaine Carrère mentionne que : «<b>Le secrétaire exécutif
de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest), Mohamed Ibn Chambas, imagine, lui, un partenariat
euro-africain qui «incite au retour» les migrants africains, les
intégrant «systématiquement» à des programmes de soutien à des
projets générateurs d’emplois dans leurs pays.</b>»
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le fléau de la fuite des
cerveaux en Afrique, c'est bien ce que votre servante appelait tantôt
<b>«fuite des cerveaux dans les deux sens»</b> ou <b>«fuite des
cerveaux au départ, et fuite des cerveaux à l'arrivée.»</b>
Phénomène que le projet de l'UPACEB compte résoudre une bonne fois
pour toute par l'ouverture d'un espace Afro-ébène et la mise en
circulation d'un Passeport Ébène qui permettraient à tout Africain
d'être au service de son pays, de son continent, où qu'il se trouve
sur la terre des hommes, sans qu'il soit empêché par quelque
mécanisme juridique que ce soit. Or donc, le Président Abdoulaye
Wade se préoccupait déjà de solutions à ce fléau. Pour cela, il
devient le précurseur des idéaux que compte véhiculer l'UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
- Deuxièmement, en 2008,
Haïti est victime d'une grand catastrophe naturelle qui a fait des
milliers de sinistrés. Le monde entier est alors gagné par
l'émotion. L'aide afflue de tous côtés. Contre toute attente, le
président Wade propose aux Haïtiens de regagner l'Afrique. Jeune
Afrique publie un article à ce sujet, encore en ligne, et c'est un
réel plaisir de citer quelques bribes de la pensée du président
Sénégalais : «<b>La récurrence des calamités qui tombent sur
Haïti m’amène à proposer une solution radicale: (. . . ) créer
en Afrique, quelque part, avec des Africains bien entendu, avec
l’Union africaine, (. . . ) un espace, à déterminer avec des
Haïtiens, pour y créer les conditions de retour des Haïtiens</b>».</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ou alors : «<b>Ils n’ont
pas choisi d’aller dans cette île et ce ne serait pas la première
fois que des anciens esclaves ou leurs descendants soient ramenés en
Afrique. C’est le cas du Liberia, où ils ont dû s’intégrer à
la population locale pour former aujourd’hui la nation libérienne.
Notre devoir, c’est de leur reconnaître le droit de revenir sur
la terre de leurs ancêtres.</b>»</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Le porte-parole du président
sénégalais, Mamadou Bamba Ndiaye renchérit : «<b>Si ce ne sont
que quelques personnes, nous leur offrirons un toit et un bout de
terre. S’ils viennent en masse, nous leur donnerons une région</b>»</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Imaginez la joie de votre
servante à cette époque !
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Enfin, enfin, enfin,
l'Afrique y songe ! Et un Africain l'exprime !</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Inutile de le rappeler,
tout le projet de l'UPACEB consiste à faire revenir tous les enfants
d'Afrique éparpillés dans le monde au sein d'un grand ensemble où
ils formeront un seul peuple au service de leur continent. Et
l'UPACEB y croit dur comme fer. Le peuple Juif l'a fait. En Israël,
le vote d'une Loi de retour est rentré en vigueur depuis 1948. Cette
loi a valeur constitutionnelle. Grâce à cette loi, tous les Juifs
répandus sur la terre peuvent retourner en Israël n'importe quand,
et ils y sont accueillis. A défaut de vouloir retourner en Israël,
ils peuvent visiter le pays n'importe quand, et, où qu'ils se
trouvent sur la terre des hommes, ils contribuent au développement
de leur pays sans y vivre ! Qu'est-ce qui empêche que l'Afrique
Subsaharienne fasse autant ?</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Vous l'auriez compris,
c'est tout le combat que veut mener l'UPACEB.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Alors, lorsque l'ancien
président du Sénégal offre la possibilité d'un retour aux
Haïtiens en terre africaine, il ne fait que répondre à
l'aspiration du projet de l'UPACEB. Pour cela aussi, Maître Wade est
le précurseur des idéaux que veut véhiculer l'UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ceci dit, en Afrique,
deux pays d'Afrique de l'Ouest ont mis en place des structures qui
rejoignent bien le projet de l'UPACEB.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #6666ff;"><b>2)
Deux structures ouest-africaines en lien avec le projet de l'UPACEB</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
La Côte d'ivoire, et le
Sénégal offrent à la postérité africaine et au monde une
institution et monument qui symbolisent l'histoire et la culture
africaines d'une part, et d'autre part, sont en lien avec le projet
de l'UPACEB.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>1)
L'ASCAD : L'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique
et des diasporas africaines </b></span>
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est le 1er septembre 2003
que l'ASCAD naît à Abidjan. Cette institution culturelle ivoirienne
vise à développer l'influence des sciences, des arts, de la culture
africaine et de celle de la diaspora africaine. En tant que telle,
l'ASCAD épouse entièrement les idéaux de l'UPACEB.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est d'ailleurs la raison
principale qui a poussé votre servante à choisir la Côte d'ivoire
pour abriter le sommet de Février 2016 sur les fondements de
l'UPACEB.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
En effet, jamais auparavant,
sauf erreur de notre part, aucune institution africaine n'a englobé
tant l'Afrique et ses diasporas ! Du coup, vu son caractère
global et systémique qui vise à rassembler l'Afrique et ses
diasporas, l'ASCAD de Côte d'ivoire reste la précurseuse idéale du
projet de l'UPACEB. On peut donc comprendre qu'il lui revienne de
prendre en charge le pilotage du sommet de Février 2016 sur
l'UPACEB. Votre servante en formulera la demande auprès des
instances dirigeantes de l'illustre institution le moment venu.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>2)
Le Monument de la Renaissance Africaine</b></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">A
l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal, le
Monument de la Renaissance Africaine situé à Ouakam, à Dakar, a
été inauguré le 03 Avril 2010 par le Président de la République
du Sénégal, son Excellence Monsieur Abdoulaye Wade</span></span></strong><strong>.
</strong><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Il
est dit qu'avec ses </span></span>52 mètres de hauteur, cette
statue est, au 21ème siècle, la plus grande des statues du monde.
La statue de la Liberté à New York la suivrait juste après.
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Vous avez dit Renaissance
africaine ? C'est-à-dire, tout le projet de l'UPACEB.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
Dans la même lignée, en terre européenne, plus précisément en
France, des initiatives ont été prises en relation, même partielle
avec l'UPACEB.</div>
<div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
Des initiatives en terre européenne renvoyant au projet de l'UPACEB</b></span></div>
<div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
En Europe, plus précisément en France, deux groupements à
caractère politique rappellent partiellement le projet de l'UPACEB.
Il s'agit d'une part du CRAN (1), et d'autre part, du MAF (2).</div>
<div align="LEFT" style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009933;"><b><span style="color: blue;"><span style="font-style: normal;">1)
Le CRAN </span></span><span style="color: blue;">Le Conseil représentatif
des associations noires de France</span> </b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le Conseil représentatif
des associations noires de France (CRAN) est né le 26 novembre 2005
à l'Assemblée nationale française. A l'origine, une soixantaine
d'associations d'Afrique et des Antilles en France. Dès le départ,
le CRAN s'est donné pour but, la défense des populations noires de
France contre les discriminations dont elles sont victimes. On peut
alors dire que le CRAN épouse partiellement les idéaux de l'UPCAB
car elle défend en partie, les intérêts des peuples africains.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>2)
Le MAF : Mouvement des Africains Français </b></span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Le
Mouvement des Africains Français est né en Juillet 2011 grâce à
l’Écrivaine Camerounaise Calixthe Beyala qui en est la Présidente.
A la première sortie nationale de ce Mouvement des
Africains-Français (MAF) qui a eu lieu au Grand Palais de Lille le
26 novembre2011, chacun a pu constater le grand déferlement de
militants qui donne la preuve que vraisemblablement, la soif de se
retrouver des Africains de par le monde, pour s'affirmer en tant
qu'un seul peuple à la destinée commune est irrépressible. Du
coup, parler des Africains Français, c'est évoquer une catégorie
sociale des PACEB (Peuples Africains de Civilisations Ébènes) et
donc, il n'est pas exagéré de dire que le MAF épouse en partie,
les idéaux de l'UPACEB.</span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">On
l'a vu, au niveau africain comme au niveau européen, des initiatives
même partielles sont prises qui sont en lien avec le projet de
l'UPACEB. Mais ce qu'il faut ajouter, c'est qu'une structure
intercontinentale rejoint elle aussi, de façon partielle, le projet
de l'UPACEB. Il s'agit des pays ACP.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b><span style="font-size: small;">C)
Les pays ACP : </span>Les pays (Afrique, Caraïbes, Pacifique),
précurseurs partiels de l'UPACEB</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Les
pays ACP regroupent les pays de l'Afrique Subsaharienne, les pays des
Caraïbes anglophones et d'autres pays de l'Océan Pacifique sans les
DOM-TOM français. Les pays ACP sont ceux qui ont signé la
Convention de Lomé. Cette convention de Lomé est un accord de
coopération commerciale qui a été signé le 28 février 1975 entre
la Communauté Économique Européenne (CEE) et 46 pays d'Afrique,
certains pays des Caraïbes et du Pacifique. Cette convention de
Lomé a été renouvelée en à plusieurs reprises :</span></div>
<ul>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">en 1979, la convention de Lomé II, signée par 57
pays.</span></div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">En 1984, la convention de Lomé III, signée par 66
pays </span>
</div>
</li>
<li><div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">En 1990, la Convention de Lomé IV, signée par 70
pays</span>.
</div>
</li>
</ul>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
Le
23 juin 2000, la Convention de Lomé a été remplacée par l’accord
de Cotonou qui a été signé dans la capitale économique du Bénin,
entre l'Union européenne et les États d'Afrique, Caraïbes et
Pacifique (ACP). Conclu pour 20 ans, cet accord est révisé tous les
5 ans et il réunit les 79 États du groupe ACP et les 28 pays de
l'Union européenne, soit une population totale de plus de 700
millions de personnes.</div>
<div align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
Toutes
choses égales par ailleurs, les pays ACP ont le mérite de prendre
en compte une grande partie des PACEB mais cette prise en compte
n'est que partielle. Toutefois, il y a lieu de reconnaître que cette
institution intercontinentale préfigure d'une certaine manière, le
projet de l'UPACEB.</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">On le voit
bien, plusieurs initiatives en Afrique, en Europe comme dans un cadre
intercontinental rappellent des aspects du projet de l'UPACEB.
Cependant, toutes ces initiatives présentent des failles qui
caractérisent les causes de leur inefficience.</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-size: small;"><b>II)
LES CAUSES DE L'INEFFICIENCE DES INITIATIVES PRECURSEUSES DU PROJET
DE L'UPACEB</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Il convient
d'appréhender les faiblesses des initiatives africaines (A) pour en
venir aux faiblesses des initiatives européennes et
intercontinentales (B)</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="color: blue;"><b>A)
Les faiblesses des initiatives africaines</b></span></span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Les faiblesses
des initiatives africaines concernent l'action du Président
Abdoulaye WADE (1) d'une part et d'autre part, l'ASCAD (2).</span></div>
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-size: small;"><b>1)
L'action du président Abdoulaye WADE</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Reconnaissons
que le président Abdoulaye WADE n'a pas manqué de volonté dans son
engagement pour la cause africaine et pour cela, il convient de
saluer ses efforts. Toutefois, on peut déplorer le fait qu'il ne
soit pas allé plus loin, au-delà des paroles. En effet, Maître
Wade est un homme de Droit. De surcroît, il était président de la
république au moment de ses discours mémorables. Il avait donc tous
les leviers en mains, en tout cas, tout, pour conduire son
gouvernement à faire des projets de lois pour consolider et
crédibiliser ses discours sur son souhait de mettre fin à la fuite
des cerveaux dans son pays, mais aussi son souhait de voir les
Haïtiens revenir en Afrique. S'il l'avait fait, il est à parier que
d'autres chefs d’États africains lui auraient emboîté le pas. Il
se trouve qu'à part ses discours de bonne augure, il n'a pas posé
d'acte concret sur les sujets importants qu'il a abordés
courageusement. Or, ne pas avoir posé d'acte concret, lui devient
préjudiciable, car il peut donner à penser que ses discours étaient
purement démagogiques. En tant qu'un homme de loi, il n'ignore pas
le poids du juridique face à une simple parole. Il a donc fragilisé
la portée de ses discours en ne les traduisant pas concrètement en
projets de lois puis en lois.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><span style="color: blue;"><b>2)
Les faiblesses de l'ASCAD</b></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Bien que
l'ASCAD soit une académie nationale, ivoirienne, elle a songé à
prendre en compte l'Afrique entière et ses diasporas et c'est son
seul mérite qu'il convient de saluer. Sa faiblesse réside dans le
fait que cette institution donne l'impression de reposer sur de la
fiction juridique à cause du déficit structurel qui la touche. En
l'espèce, l'ASCAD repose sur un fait, et non sur du droit. Et ce
fait, irréfutable, tangible, c'est l'existence d'une Afrique
concrète et de ses diasporas, c'est l'existence des PACEB (Peuples
Africains de Civilisations Ebènes), un grand ensemble aux
caractéristiques et spécificités diverses. Mais, avouons-le, ce
grand ensemble n'a pas de reconnaissance juridique à travers le
monde, au jour d'aujourd'hui. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">En clair, il
manque à l'ASCAD un instrument politique, une institution politique,
une organisation politique, qui puisse incarner son projet. Et cet
instrument politique de l'ASCAD, cette institution politique de
l'ASCAD, cette organisation politique de l'ASCAD, c'est
incontestablement l'UPACEB. Or, l'UPACEB n'existe pas encore.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">En effet,
sans l'UPACEB, l'ASCAD n'a pas d'assise juridique. Cela veut dire
qu'en Droit, l'ASCAD ne repose sur rien. Et ce vide juridique,
logiquement, il aurait dû être comblé avant même de mettre sur
place l'ASCAD. Du coup, à défaut d'avoir comblé ce vide juridique,
on a mis en quelque sorte, la charrue avant les bœufs, car, entre
l'ASCAD et l'UPACEB, c'est l'UPACEB qui devait précéder l'ASCAD et
donner naissance à l'ASCAD au plan juridique. Jamais l'inverse. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Au fond,
l'ASCAD présente les mêmes difficultés que le Panafricanisme, ce
«bébé» conçu en dehors de la matrice d'une mère, et qui
recherche encore une mère pour l'allaiter et prendre soin de lui. </span>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Tout cela explique
l'urgence qu'il y a, à mettre sur place l'UPACEB, à défaut de
laquelle, plusieurs institutions panafricaines encourent la bâtardise
à perpétuité.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><b>B)
Les faiblesses des initiatives européennes et intercontinentales</b></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les faiblesses des
initiatives européennes et intercontinentales concernent, nous
l'avons vu, le CRAN, le MAF et les pays ACP.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Si le CRAN présente les
mêmes failles (d'être un mouvement trop exclusif) que le mouvement
de la Négritude, parce que trop orienté vers la couleur de peau,
là, où, le Panafricanisme au sens <i><b>lato sensu </b></i>se veut
inclusif, le MAF (Mouvement des Africains Français) et les pays ACP
ont en commun d'être fondés sur un critère géographique avec une
particularité pour les pays ACP de ne privilégier que le rapport
économique au grand mépris de l'aspect culturel.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Or, le critère géographique, - nous
l'avons déjà dit, - n'est pas source de rapprochement entre les
peuples. En effet, il ne fait pas de doute que le mot <b>«Géographie»</b>
implique immédiatement les mots de <b>«territoire», «frontière»,
«souveraineté»</b>, et <b>«conflits»</b>.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Cela veut dire que dans l'imaginaire
des peuples, plusieurs mots en appellent à d'autres mots avec
lesquels ils se conjuguent inextricablement. Du coup, on a :
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>1) Géographie = territoire =
frontière = souveraineté = conflits.</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>2) Culture = savoir = connaissance =
érudition = instruction = éducation = civilisation = découverte =
relation = lien = amitié = fraternité = partage = liberté =
neutralité..; etc</b>.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il suffit de jeter un
coup d’œil sur le territoire africain pour s'en rendre compte : en
Afrique au sud du Sahara, il n'existe aucune organisation
continentale basée sur la culture. Toutes les organisations
continentales africaines reposent sur la géographie, le territoire,
sachant que la géographie qui implique le territoire, la frontière
et la souveraineté est source de conflits !
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Depuis l'Union Africaine,
- la seule Organisation continentale - jusqu'aux Organisations
sous-régionales africaines que sont la CEDEAO, la CEMAC, l'EAC,
jusqu'à la SADEC, toutes les organisations africaines sont bâties
sur un critère géographique ! Et aucune organisation africaine
n'est bâtie sur un critère culturel sachant que la culture renvoie
à l'amitié entre les peuples vu qu'elle ne promeut aucune frontière
!</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En l'espèce, comment
s'étonner qu'il y ait toujours des conflits en Afrique ; jusque
entre pays voisins ? Les pays ACP qui excluent les
Latino-Américains et les Africains-Américains devraient élargir
leurs perspectives. Pareillement, le MAF gagnerait à s'ouvrir aux
autres Africains que l'idiotie humaine a séparés de l'Afrique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En tout cas, on le voit
bien, tout tourne autour de l'UPACEB. Toutes les initiatives
africaines en Afrique et en dehors de l'Afrique renvoient à
l'UPACEB. Mais on n'ose pas aller tout droit au but. On préfère
gratter ici et là, chacune, chacun, prenant un morceau qui lui
convient.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Autant de
contournements qui ont pour conséquence de générer une complète
confusion qui mène à croire à l'inexistence des PACEB en même
temps qu'ils sont fortement dommageable à leur unité.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">A ce niveau,
l'UPACEB n'est même plus le projet d'une organisation continentale,
il est une urgence, une nécessité. Incontournable. Impérieuse.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Yéble
Martine-Blanche OGA épouse POUPIN</span></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1558856711499269005.post-73901485799662194232015-08-22T08:54:00.000-07:002016-07-18T11:34:47.837-07:00LES ADDICTIONS A L'AFRICAINE<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<div align="center">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman";"><span style="font-size: 14pt;"><b>LES
ADDICTIONS A L'AFRICAINE : LA PAIRE INFERNALE ET MALÉFIQUE</b></span></span></span></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #3333ff;"><span style="font-family: "times new roman";"><span style="font-size: 14pt;"><b>ATYPISME,
CAUSES, EFFETS</b></span></span></span></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #009900;"><span style="font-family: "times new roman";"><span style="font-size: 14pt;"><b>L'UPACEB,
UNE EBAUCHE DE SOLUTION</b></span></span></span></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman";"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Dans
son ouvrage</span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"> </span></span></span></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> "Nous sommes tous dépendants", Éditions Odile Jacob, Mai
2001,</span><span style="font-family: "Times New Roman", serif;">Lembeyne Pierre, </span><span style="font-family: "times new roman" , serif;">disait, je cite : </span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>"André
Malraux, toxicomane devant Dieu et les hommes, avait prophétisé le
21ème siècle religieux, et pourtant, il nous est apparu
pharmacomaniaque..."</b></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Par
cette affirmation, le professionnel de santé entend tirer la
sornette d'alarme sur le fléau que vit le monde moderne au 21ème
siècle, caractérisé par une recrudescence de diverses pathologies
</span><span style="font-size: 14pt;">physiques, mentales, psychologiques, neurologiques...etc., provoquées
par la consommation abusive de produits illicites et de produits
stupéfiants : alcool, tabac, drogues, médicaments...etc.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Précisément,
la consommation de substances psycho actives ne représente aucun
danger sur les vies humaines lorsqu'elle s'effectue avec modération.
En revanche, elle devient problématique lorsqu'elle a lieu de façon
récurrente et et incontrôlée, sans aucune limitation, car en
l'espèce, elle développe chez les sujets, un état de dépendance
appelé aussi «conduites addictives».</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">A
ce sujet, ce qui est intéressant dans l'affirmation de Pierre Lembeyne, c'est la prophétie attribuée à André Malraux selon
laquelle le 21ème siècle serait religieux. L'enjeu ici serait de
savoir jusqu'où la religion ne présenterait pas un risque addictif
pour les croyants et par delà, un danger social. En d'autres termes,
l'excès du religieux serait-il moins nocif pour l'individu et la
société que la pharmacomanie ? D'autre part, la pratique religieuse
préserverait-elle les sujets de conduites addictives ? Ou alors,
l'excès du religieux dans la société est-il vraiment différent de
la pharmacomanie ? Par ailleurs, peut-on ; et doit-on dissocier
l'excès du religieux et la pharmacomanie ; ou alors les associer ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
outre, en dehors de la pharmacomanie, existe-il d'autres pratiques au
potentiel addictant ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Enfin,
qu'en est-il du continent africain en matières de conduites
addictives ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Notons
que toutes ces questions valent leur pesant d'or. Pour les
appréhender, il convient de se pencher sur la notion de dépendance
voire d'addiction en général (I), et tenter en particulier, une
ébauche de définition des formes spécifiques d'addictions
africaines (II)</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;"><b>I)
GENERALITES SUR LA NOTION D'ADDICTION</b></span></span></span></div>
<div align="left" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="left" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">La
dépendance voire l'addiction a une valeur sémantique (A) en même
temps qu'elle est une notion plurielle de par son objet (B), qui, de
surcroît implique des fonctions (C).</span></span></span></div>
<div align="left" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>A)
L'addiction, une valeur sémantique</b></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;">Selon
une page Wikipédia :</span></span></span><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></span><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>«La </b></span></span></span><dfn><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-style: normal;"><b>dépendance</b></span></span></span></span></dfn><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>,
ou addiction, est, au sens phénoménologique, une conduite qui
repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de
la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire.»</b></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">De
ce qui précède, résulte l'idée d'envie, de répétition,
irrépressible, irrésistible qui échappe à toute maîtrise, à
tout contrôle de la volonté humaine.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Quant
à l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), elle définit six
critères permettant d'identifier les conduites addictives, à savoir
:</span></span></span></div>
<ul>
<li>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">«désir
impératif ou sensation de compulsion»,</span></span></span></div>
</li>
<li>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">«difficulté
à contrôler la prise ou le comportement»,</span></span></span></div>
</li>
<li>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">«présence
d'un état de sevrage physiologique en cas d'arrêt ou de diminution
de la consommation»,</span></span></span></div>
</li>
<li>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">«présence
de signes de tolérance à la substance»,</span></span></span></div>
</li>
<li>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">«perte
progressive d'intérêt pour d'autres plaisirs ou activités»,</span></span></span></div>
</li>
<li>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">«poursuite
de l'usage de la substance malgré ses conséquences manifestement
nocives».</span></span></span></div>
</li>
</ul>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">On
notera que ces définitions, d'une part d'une page Wikipédia, et
d'autre part de l'OMS permettent d'établir que la dépendance ou
l'addiction repose avant tout sur un objet, voire une pratique, qui
peut s'accaparer de l'individu dans son être et dans sa pensée,
accaparation de l'individu pouvant aller jusqu'à sa transformation
en objet, voire de son basculement vers le néant. L'addiction ou la
dépendance serait dont la capacité d'un objet ou d'une pratique à
créer des sujétions dans la vie d'un être humain, le privant de sa
faculté de réflexion et de son pouvoir de décision.
L’assujettissement de l'humain soit à un objet, soit à une une
pratique, voilà qui insinue que la notion d'addiction est une notion
plurielle.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>B)
L'addiction, une notion plurielle</b></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">L'addiction
est une notion plurielle parce qu'au 21ème siècle, il existe une
multitude d'addictions. En clair, nous sommes tous des addicts.
Addicts à des objets différents, addicts à des pratiques
différentes.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
effet, entre l'addiction aux psychotropes, l'addiction au tabac,
l'alcoolodépendance, l'addiction au médicament, la dépendance aux
nouvelles technologies incluant la cyberdépendance et la dépendance
à la téléphonie cellulaire, l'addiction aux jeux vidéo,
l'addiction au travail (le workaholisme), l'addiction au sexe,
l'addiction aux jeux du hasard, l'addiction à tel ou tel médicament
pour accroître ses performances physiques, ses performances
intellectuelles ou ses performances d'endurance...etc.; le champ
d'étude des addictions est un labyrinthe. On comprend pourquoi, de
nos jours, la terminologie psychopathologique de l'addiction est dans
toutes les bouches, et que les services des professionnels de
psychologie et de psychiatrie sont régulièrement pris d'assaut par
des patients, du moins, celles et ceux qui réalisent encore qu'ils
sont malades, car, tous les addicts ne se considèrent pas comme
malades.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
tout cas, au 21ème siècle, le nombre des addicts ne fait que
croître. De ce fait, il n'est pas de trop de s'interroger sur les
fonctions des addictions sur les sujets et l'intérêt qu'elles
représentent pour ces derniers.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>C)
Les fonctions des addictions</b></span></span></span></div>
<div align="left" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">De
ce qui ressort de différentes études, il devient de plus en plus
évident que les addictions procurent du plaisir à leurs victimes
(1) et qu'elles représentent un lieu de refuge devant les menaces de
la vie (2).</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>1)
Les addictions, une source de plaisir</b></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;">C'est
en tout cas le résultat des approches expérientielles et
systémiques des addictions. La quête du plaisir serait à l'origine
des conduites addictives. A ce sujet, dans un résumé d'une
publication sur CAIRN.INFO, Céline Chantepy-Touil affirme et je cite
: «<b>Consommer des drogues est d’abord liée à la quête d’un
mieux être et de sensations agréables. Les pratiques addictives
sont donc caractéristiques du rapport individuel que chacun
entretient avec la notion du plaisir. Il semble se construire d’abord
dans la temporalité des temps préliminaires et des rituels qui les
accompagnent. Mais cet espace-temps des préliminaires et des rituels
qui encadrent toutes pratiques addictives et qui définit l’identité
de l’usager de drogues est fragile. Que reste-il alors du plaisir
quand la souffrance et la peur du manque prennent le dessus ?»</b></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Cette
affirmation permet bien de comprendre que les consommateurs de drogue
visent un objectif : le plaisir. Toutefois, d'après l'auteur,
ce plaisir ne s'inscrit que dans un espace et un temps fragiles parce
que courts, brefs. Ce qui sous-entend que l'usager des drogues doit
répéter sa pratique pour maximiser le plaisir recherché.
Cette répétition visant la mutualisation de ses profits, c'est tout
simplement la source de son addiction. Au fond, dans la recherche
intempestive du plaisir, on devient accroc de son objet de plaisir,
de sa pratique de plaisir, ce qui pousse à une quête sans fin :
c'est la dépendance. C'est l'addiction. Phénomène reconnu
aujourd'hui comme étant une maladie du cerveau. On n'oubliera pas de
mentionner que les addictions, issues de la quête de plaisir par les
sujets, sont en fait, un refuge devant les menaces. On l'aura
compris, le rapport de dépendance entre le sujet qui abuse de
produits illicites ou stupéfiants, ou de pratiques abusives et ces
derniers, est tout d'abord un rapport intime, bien que par la suite,
ce rapport peut avoir des répercussions dans les rapports liant
l'individu et son environnement social. En effet, abusant de ses
produits ou de ses pratiques au point d'en devenir dépendant, il
existe une relation fusionnelle relevant de l'intimité entre le
sujet et ses abus. Ce qui donne à cette relation entre le produit et
le sujet, un caractère personnel, qui débouchera par la suite sur
un caractère social, lorsque la relation basculera dans une phase
clinique, impliquant une prise en charge médico-sociale. Mais avant
tout, les conduites addictives relèvent de l'intimité, de la vie
privée du sujet. En tant que son jardin secret, ce domaine reste
inaccessible par les autres et aucune effraction sur cette question
ne sera tolérée ni par le sujet lui-même, ni par les lois, et ce,
au nom du principe du droit de chacun, à une vie privée. </span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
outre, révélatrices des faiblesses et des vulnérabilités du
sujet, les addictions représentent la face cachée et obscure de
leurs victimes et voilà pourquoi le sujet a intérêt à les
occulter au risque de s'exposer à la réprobation sociale et
accréditer par là-même, sa marginalisation sociale. Pour finir,
c'est le sujet lui-même qui est le premier protecteur de cette
intimité qui est sienne.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>2)
Les addictions, un refuge devant les menaces</b></span></span></span></div>
<ul>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Les
études expérientielles et systémiques qui prennent en compte
l'environnement culturel, politique et socio-économique du sujet
pour mieux l'appréhender dans sa dimension psychologique
soutiennent qu'en fait d'addiction, les sujets recherchent un refuge
pour se protéger du chaos dans toutes ses formes. Cela va des
menaces ressenties ou menaces vécues, aux menaces supposées ou
menaces sûres, en passant par les menaces fantasmées ou menaces
réelles. Au fond, les objets d'addictions ou les pratiques
d'addictions ne sont rien d'autres qu'une béquille sur laquelle
s'appuie le sujet pour confronter les duretés de la vie, les chocs
du réel.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Ainsi,
face aux difficultés inhérentes à la finitude humaine, aux peurs
que suscitent les fléaux du divorce, du chômage, de la précarité,
des guerres, de la maladie, de la mort...etc., les individus se
réfugient dans les addictions.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">On
retiendra que les addictions ne font pas que détruire l'individu en
tant que sujet. Bien plus, les addictions, en tant qu'elles isolent
le sujet de son groupe social - pour l'inscrire dans un univers à
part, - où, il nage dans les nuages, dans son monde singulier -
sont destructrices des liens sociaux. En effet, le propre des
pathologies addictives, c'est d'entraîner la désocialisation du
patient. Et voilà pourquoi il est de notoriété que les
traitements crédibles en matière d'addictions sont ceux qui sont
accompagnés d'une mesure de réinsertion sociale.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Dans
la suite de ce qui précède, s'il est une vérité qui se fait
unanime, c'est que nul n'est à l'abri des addictions. Tous, nous
sommes soit des addicts confirmés, soit des addicts en perspective,
soit des addicts qui s'ignorent. Et, il n'existe de raison si
valable ou si légitime qui puisse protéger plus ou moins des
addictions. En effet, ni le niveau intellectuel, ni le statut
social, ni la qualité de vie ne sauraient constituer des facteurs
soit, d'exposition aux addictions, soit, de protection des
addictions. Autant dire qu'en matière d'addictions, c'est tout le
monde qui est concerné, tous milieux sociaux confondus, tous genres
et tous âges confondus. C'est ainsi que la nocivité sociale des
addictions reste entière, et à tous les nivaux : de la noblesse
déclassée à la bourgeoisie faillie, en passant par le prolétariat
accablé et le salariat désenchanté, l'épidémie des addictions
n'épargne personne.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Ce
qu'il ne faut pas négliger, c'est qu'au fond, le sujet victime
d'addictions porte en lui une violence dont il ne se libère que par
une évacuation. D'où, cette violence, à défaut de la diriger
contre la société, ou contre un individu quelconque, le sujet la
retourne contre lui-même, dans le refuge des addictions, causant
ainsi son autodestruction.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
même temps, il convient de savoir qu'il est difficile de sortir
d'une addiction. C'est pour cela que la médecine possède des
traitements de substitution, pour soigner les addictions.
D'ailleurs, on ne peut pas soigner un addict contre son gré, il
faut qu'il le veuille lui-même, en décidant avec le soutien d'un
tiers, d'intégrer un dispositif de soins. Ce qui veut dire que
l'addict doit accepter de se reconnaître malade, ou alors se
reconnaître en tant que tel.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pour
conclure sur ce chapitre concernant les généralités sur la notion
d'addiction, disons que contrairement à une pensée courante, les
addictions ne sont pas le seul fait du monde occidental au 21ème
siècle. L'Afrique aussi est touchée par les addictions, d'une
façon à la fois variée et singulière.</span></span></span></div>
</ul>
<ul>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>II)
LES FORMES SPECIFIQUES D'ADDICTIONS AFRICAINES ET LEURS SOLUTIONS
POSSIBLES</b></span></span></span></div>
</ul>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">L'Afrique
Subsaharienne appartenant à ce monde globalisé du 21ème siècle ne
peut pas prétendre se dissocier de ce grand ensemble. Elle n'en est
pas séparée, elle ne peut pas s'en séparer.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Non
seulement l'Afrique Subsaharienne est solidaire du monde globalisé,
mais encore elle en partage les maux, les douleurs et les
souffrances. C'est le cas des addictions médicamenteuses et des
addictions aux psychotropes. D'ailleurs, il revient avec acuité sur
la toile que l'Afrique serait la plaque tournante des trafics de
produits illicites entre l'Amérique Latine et l'Europe. En outre,
les addictions les plus variées comme celles au travail, au sexe, ou
celles relatives aux nouvelles technologies...etc., que l'on déplore
dans les pays développés touchent le continent africain de plein
fouet, et dans bien des cas, leur virulence est plus exponentielle en
Afrique compte tenu du manque de moyens pour les y contenir.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Dans
tous les cas, hormis le fait que le continent africain soit touché
par le fléau de la toxicomanie, et de toutes les addictions
perceptibles dans les pays développés, l'Afrique subsaharienne est
de surcroît victime de deux addictions majeures, caractérisées par
leur atypisme (A) et leurs effets systémiques (B)</span></span></span></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>A)
Deux addictions majeures au caractère atypique</b></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
Afrique Subsaharienne, alors que tous les pays se proclament des
États-nations fondés sur les principes de laïcité, la réalité
révèle autre chose : le régionalisme et la religion sont les deux
facteurs de rapprochement et d'unité des citoyens. Leur
prépondérance sur les institutions républicaines n'est plus à
démontrer. Le problème ne se poserait pas si le régionalisme et la
religion connaissaient une pratique modérée. Mais comme en toute
chose, l'excès nuit, l'importance qu'ils ont sur les autres
institutions de la république finit par percuter la conscience
républicaine, en même temps qu'elle exacerbe la logique nationale.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Ainsi,
consommées à l'excès et non par modération, parce que mises au
devant de la scène, tous azimuts, n'importe où, et n'importe quand,
les deux pratiques (régionaliste et religieuse) ont fini par revêtir
des propriétés addictives qui prennent des millions d'Africains en
otage, dans le piège de l'autarcie, voire du repli.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Là,
où, ces deux pratiques ont une forme addictive atypique, c'est
qu'elles n'ont rien de médicamenteux et pourtant, leur emprise sur
la conscience humaine est d'une totalité telle qu'elles transforment
les individus en objets, en automates qu'on peut actionner à toutes
fins et à tout moment. Faut-il le rappeler, les Africains sont
nombreux à ne pas se définir par leur continent et leur pays. Ils
sont plutôt nombreux à se définir toujours par leur appartenance
tribale et leur leur appartenance religieuse. Du coup, la tribu et la
religion s'accaparent de la pensée et de l'être sur le continent
africain. Pour faire rigoler, la tribu et la religion en Afrique sont
en passe de devenir sont «les déterminants voire les indicateurs»
de santé publique, tant il n'y a qu'elles pour jauger du bonheur et
du bien-être des personnes. Et, il n'y a qu'elles pour regrouper et
unir les citoyens.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Ainsi,
conformément aux adages : «l<b>'ami de mon ami est mon ami</b>»
ou alors : « <b>touche pas mon ami </b>», en
Afrique, il ne faut pas avoir affaire à une personne car c'est avoir
affaire aux membres de son groupe ethnique ou aux fidèles de sa
religion. Et voilà pourquoi les altercations même les plus banales
finissent en bagarre rangées pour embraser la société toute
entière, pour demeurer en rancœurs saugrenues et tenaces s'étalant
dans le temps et l'espace, entre personnes de tribus différentes
d'une part, et entre personnes de religions différentes d'autre
part. Vraie débauche de talents, vrai gaspillage d'intelligences car
si ces passions pour la tribu et la religion étaient transférées
vers la nation et vers le continent, quels profits nous aurions
réalisés sur notre continent en matière d'unité nationale et de
solidité des institutions républicaines !</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Finalement,
comme nous l'avons vu dans la notion générale de l'addiction, en
Afrique Subsaharienne, l'individu devient captif de sa région et de
sa religion. Cela ne facilite pas son insertion sociale à un niveau
national car il ne vit que pour sa région et sa religion pour
lesquelles il est prêt à tout y compris verser son sang, y compris
compromettre l'unité nationale de son pays et l'intégration
continentale. Obnubilé que l'Africain est dans sa relation
fusionnelle et pathologique avec sa région et sa religion, il ne
veut entendre raison. Ainsi, où qu'il soit affecté dans le cadre de
la fonction publique sur le territoire national, ou à l'étranger
où, il immigre, l'Africain fera tout pour retrouver ses compatriotes
de village et de tribu pour montrer une association d'une part ; et
d'autre part, retrouver ses coreligionnaires pour monter un groupe de
prière car sans sa région et sa religion, l'Africain n'existe pas.
Comme l'addict qui ne peut se séparer de son produit ou de sa
pratique addictive, l'Africain est accroc de sa région et de sa
religion . Le bilan est terrible pour lui : où qu'il passe,
l'Africain ne profite de rien, surtout pas de découvertes, surtout
pas de richesses culturelles nouvelles. Ainsi, l'Africain passe
partout comme l'eau passe au travers d'un tuyau. Il vient, et repart
sans rien découvrir de nouveau parce qu'il est englué dans les
préparatifs de soirées fait d'excès de table lui rappelant son
village et sa tribu, ou alors pris au piège de son groupe religieux
où on lui lave copieusement le cerveau pour l'empêcher les
inconvertis et les impurs, entendez-là, celles et ceux qui ne sont
pas de sa religion.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Et
comme l'addict aux produits illicites et autres pratiques addictives
qui fuie les menaces et s'en protège en se réfugiant dans ses
addictions, l'Africain qui fuie les guerres, la famine, les
épidémies, le chômage, la précarité a pour béquilles : le
régionalisme et la religion.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Ces
conduites addictives envers la région et la religion que cultive
tout Africain dès le sein de sa mère ont fini par engendrer des
fanatisme du type Boko Haram du côté musulman sur le continent,
quand du côté des Chrétiens, l'extrémisme religieux l'emporte sur
la raison.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Entre
chrétiens, citons les conflits dans le protestantisme tentaculaire,
les mouvements charismatiques dans le catholicisme romain, les sectes
qui n'arrêtent pas de prospérer avec pour corollaires la division
au sein des familles et au sein de la société, la compromission de
la paix, la déconstruction de l'unité nationale ...etc.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman";"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Il
n'y a pas de paix en Afrique. Surtout pas de paix religieuse. La
segmentation sociale est à son comble à cause des antagonismes
passionnels entre les églises anciennes et les communautés des
prétendues "nouveaux-nés", des relations conflictuelles
entre la société traditionnelle et ces nouvelles communautés
religieuses voyant le diable et les sorciers partout, de l'insécurité
spirituelle propagée par la turbulence des esprits et </span> <span style="font-family: "times new roman" , serif;">l'exubérance
charismatique</span> <span style="font-family: "times new roman" , serif;">elles-mêmes
générées par un charismatisme sectaire, primaire et débridé
imputable au zèle démesuré de néophytes, authentiques naufragés
de l'esprit promoteurs d'un intégrisme religieux sans
précédent...etc.</span></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">La
religion est dévoyée, détournée de ses finalités premières qui
sont d'apporter un supplément d'âme aux vaincus de la vie et une
paix sociale semblable à celle du paradis.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman";"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">S'agissant
du régionalisme qui conduit au tribalisme avec ses relents
xénophobes, il alimente l'instinct grégaire, il en est le ferment,
le ciment. Au 21ème siècle, son obsolescence, voire ses
anachronismes le rendent invalide</span> <span style="font-family: "times new roman" , serif;">dans
un monde de plus</span> <span style="font-family: "times new roman" , serif;">ouvert.</span></span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">La
situation est délétère. Les pays se parcellarisent. Le continent
s'enlise. Il se désintègre. A la manière des addicts classiques
qui connaissent un déficit d'intégration sociale pendant la phase
de leur maladie.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Qu'à
cela ne tienne, une seule chose compte : que chacune, chacun ait sa
dose journalière de régionalisme ou de religion. Pour le reste,
c'est-à-dire pour ce qui concerne l'unité nationale et la cohésion
continentale, on s'en moque. Car, comme les addictions classiques,
les addictions religieuses et régionalistes africaines sont deux
pratiques égoïstes et hédonistes, ne recherchant que le plaisir
personnel ou groupal, au détriment de ceux qui n'appartiennent pas
au réseau.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">On
ne trouve de plaisir que dans sa région, dans sa tribu, au milieu de
ses compatriotes de région. On ne trouve de plaisir que dans sa
religion, au milieu de ses coreligionnaires, de ses collègues
illuminés. Dans ce cas, à quoi cela servirait de mettre fin à
cette communion parcellaire ; fut-elle dommageable à la nation et au
continent ? Et pourquoi on se soucierait du sort des autres qu'on
indispose et qu'on fait souffrir au propre comme au figuré ? Ce qui
compte, n'est-ce pas notre plaisir ? Tout notre plaisir ? Rien
que notre plaisir ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Au
nom de la région et la tribu, au nom de la religion, on peut tuer
d'autres concitoyens, compromettre le développement du pays et du
continent. Qu'importe ? Tant que cela procure le plaisir de type
additif..., reconnaissable dans son intensité !</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pareillement
que les addicts aux psychotropes qui s'isolent de la société qu'ils
contribuent ainsi à segmenter, les fanatiques religieux et
extrémistes régionalistes africains eux aussi s'isolent du reste de
la communauté nationale qu'ils contribuent à émietter.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pareillement
aux addictions classiques qui n'épargnent personne, les addictions
régionalistes et religieuses africaines concernent tout le monde en
Afrique, depuis les rangs sociaux les plus bas jusqu'aux rangs
sociaux les plus élevés, en passant par les intellectuels jusqu'aux
analphabètes, des femmes aux hommes, des adultes aux jeunes, des
nouveaux-nés aux vieillards.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pareillement
aux addicts classiques qui retournent leur violence contre eux-mêmes
en s'autodétruisant par leurs addictions, l'Afrique s'autodétruit
en retournant ses violences et ses addictions ses filles et fils, ses
populations, ses campagnes, villes et villages c'est-à-dire contre
elle-même. La mise en périls des personnes, les destructions des
biens que génèrent ces deux addictions sur le continent africain
sont si nombreux qu'on ne peut les évaluer. D'un pays à un autre,
c'est le même scénario, les populations sont aux abois, accablés,
poussées dans leurs derniers retranchements par des guerres sordides
nées de ces deux addictions majeures.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pareillement
aux addictions classiques reconnues comme une maladie du cerveau
qu'il faut soigner, les addictions régionalistes et religieuses sur
le continent africain méritent qu'on s'y penche sérieusement pour y
trouver une solution. En effet, leurs conséquences sont suffisamment
graves, systémiques, pour que l'on les laisse prospérer en l'état.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Assurément,
les deux addictions régionalistes et religieuses africaines, on peut
les appeler "la paire infernale et maléfique" qui détruit
la cohésion africaine.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: blue;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><b>B)
Les effets graves et systémiques des deux addictions africaines</b></span></span></span></div>
<div align="left" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Les
causes des deux addictions africaines atypiques que sont le
régionalisme et la religion sont nombreuses, ce qui justifie
pleinement ces deux addictions.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;">En
effet, dans son environnement social d'origine, le parcours de tout
Africain demeure absolument </span></span></span><em><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-style: normal;">singulier.
Si singulier que l'on se porterait à faux de penser que les maux qui
rongent le continent noir sont la somme des maux de tous ses
citoyens.</span></span></span></span></em></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Entre
des États faillis, et l'élitisme criard des communautés
religieuses orthodoxes dont le culte du riche exclue d'emblée le
pauvre, en passant par les guerres, la précarité sociale, les
épidémies et autres pandémies, la hausse de la mortalité
infantile, l'espérance de vie trop courte, sans oublier la pauvreté
structurelle, le chômage...etc., tout Africain a peur. Tout Africain
a raison d'avoir peur. Mais, qui ne l'aurait pas eu ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">C'est
un comportement instinctif : devant le chaos, chacun recherche un
refuge. Dans l'asthénie, chacun a besoin d'une béquille.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">C'est
ce qui explique que les addicts classiques se réfugient dans les
psychotropes, le travail, les nouvelles technologies, le sexe,..etc.,
et les addicts africains, quant à eux se réfugient dans la tribu,
la région, et la religion.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Là,
où, le bât blesse, pour ce qui concerne l'Afrique, c'est que, la
région et la religion présentant des propriétés et des
caractéristiques addictives, les Africains ont fini par en devenir
accrocs, basculant dans des excès qui les conduisent à des
comportements incontrôlés, dommageables à la cohésion nationale
et continentale. Le plus regrettable c'est que tout, sur le
continent, leur donne raison de s'appuyer sur leur région, leur
tribu et leur religion quand plus rien ne va. En effet, en dehors de
la religion, de la région et de la tribu, aucune alternative
n'existe pour soulager les peines.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Le
toupet, c'est que même les dirigeants politiques africains
s'appuient souvent sur leur tribu et leur religion pour gouverner
lorsque surviennent des soubresauts conjoncturels. Et si même les
dirigeants africain qui ont le pouvoir comptent sur leur région et
leur religion pour se tirer d'affaires, à fortiori, le citoyen
lambda !</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">C'est
dire combien le régionalisme et la religion sont déterminants pour
l'équilibre psychique de tout Africain.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Mais,
ce qui est grave et redoutable, c'est que contrairement aux
addictions classiques qui ont la capacité de ne détruire que le
consommateur des produits toxiques et illicites ou alors la seule
victime des addictions sans causer d'énormes dégâts à la société,
les addictions régionalistes et religieuses quant à elles
n'impactent pas que la vie de leurs victimes, au contraire, le risque
qu'elles font courir est systémique, vu que les conséquences
qu'elles produisent se propagent à grande échelle, en dehors de la
sphère de celles et ceux qui en sont à l'origine.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Eh !
Oui ! Ne l'oublions pas : l'Afrique Subsaharienne repose sur une
société à la structure féodale où, la transmission des rôles
sociaux s'effectue au sein des ordres tribaux, villageois, claniques
et familiaux. Rappelons aussi que dans cette société africaine
féodale, plusieurs sont des rôles sociaux comme par exemple
l'appartenance clanique, tribale et les croyances à être transmis
par la voie héréditaire. Cela veut dire qu'avec la région et la
religion, sont transmis les fanatismes avec les extrémismes, bref,
les passions, et ce, dans le temps et dans l'espace. C'est l'aspect
systémique des addictions régionalistes et religieuses africaines.
Elles n'ont pas de fin. Au contraire, elles s'éternisent par
héritage mais aussi par affinité aux descendants, aux
alliés proches et alliés lointains, et aux amis. Elles se propagent
à travers les âges. Il convient d'en avoir peur. Et à juste titre.
En effet, ces deux addictions régionalistes et religieuses
africaines ont tout de missiles de grande portée.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
effet, la fibre tribale et la fibre religieuse sont dangereuses,
elles sont explosives. Et, elles sont dangereuses et explosives parce
qu'elles touchent à l'intimité de l'individu tout comme les
addictions classiques sont placées dans un rapport d'intimité entre
le sujet et son produit ou sa pratique addictive. Or, personne ne
fait concession de ce qui touche à son intimité. Premier postulat.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Deuxième
postulat : comme il est de notoriété que toute addiction
représente une violence cachée dans la victime qui, à défaut de
la diriger contre autrui la retourne contre elle-même, en provoquant
son autodestruction, ainsi en est-il des addictions africaines au
régionalisme et à la religion qui symbolisent des violences portées
par les Africains, et qui finissent par les retourner contre
eux-mêmes, à défaut de les diriger vers autrui.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;"><br />
Troisième
postulat : sachant que toutes les addictions sont révélatrices des
faiblesses et vulnérabilités des individus et que leur accession
par un étranger au sujet est fauteuse de violations de la vie
privée, ce qui est à même de causer des troubles à l'ordre
public, faut-il s'étonner de la multiplication des conflits à
caractère religieux et ethnique sur notre continent où, les
addictions au régionalisme et à la religion sont sans
cesse exhibées, jetant ainsi sur la place publique, les
vulnérabilités et les faiblesses des sujets ; ainsi touchés dans
ce qu'ils ont de plus profond, et de plus intime ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"> <span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Conséquence
des trois postulats précédents : l'Afrique vit des conflits à
caractère religieux et régionaliste parce qu'elle a commis la faute
morale majeure de permettre l’immixtion de l'intime dans le public,
c'est-à-dire, l'introduction de la religion et du régionalisme dans
son espace public. C'est une ingérence intolérable que l'Afrique a
permise, et qu'elle paie au prix fort. Bien dommage !</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
effet, vie privée et vie publique n'ont jamais fait bon ménage.
Avoir toléré, voire avoir autorisé que le régionalisme et la
religion saturent impunément l'espace public africain comme cela a
toujours été le cas était la faute qu'il ne fallait pas commettre,
et l'Afrique l'a commise. Elle la regrettera à vie.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Aujourd'hui,
le religieux se confond avec le pouvoir politique dans les pays
africains. Du coup, les principes de laïcité sont piétinés et
foulés au pied. La religion qui relève de l'intimité a surgi dans
l'espace public où, elle est de devenue le catalyseur principal des
consciences.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">De
même, l'appartenance tribale et régionaliste qui relevait du privé
est passé dans le domaine public. Dans certains pays africains, le
gouvernement est formé non pas en fonction des compétences des
personnes mais bien selon leur origine ethnique, surtout lorsqu'elle
présente une similitude avec celle du titulaire de la souveraineté
nationale. Ainsi en est-il des fonctionnaires recrutés sur la base
ethnique, conformément à l'ethnie de l'autorité administrative.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
l'espèce, disons-le tout net, l'Afrique Subsaharienne qui a pour
seules béquilles pendant les moments de tempête, - lorsque rien ne
va, - le régionalisme et la religion est fossoyeuse du principe de
laïcité et du principe de neutralité dans la fonction publique.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Au
demeurant, vu que la fibre religieuse et la fibre tribale et
régionaliste sont dangereuses et explosives, et vus leurs effets
systémiques, il n'est pas excessif de dire que les pays africains
qui les promeuvent, sont ceux qui possèdent les deux plus grandes
armes de destruction massive. A cet effet, il suffit de constater la
portée de ces deux armes sournoises de guerre que sont les
addictions au régionalisme et à la religion sur le continent pour
s'en convaincre.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Évidemment,
plusieurs déplorent le fait que l'Afrique ne possède pas encore
d'armes nucléaires de type bombe atomique ou bombe à hydrogène
mais, ceux qui pensent ainsi ont vite fait d'oublier que c'est
l'Afrique qui possède, au 21ème siècle, les deux plus grandes
armes de destruction massive, à savoir : le régionalisme et la
religion, les deux addictions majeures des Africains.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">De
ce qui précède, une chose est de se révolter, une autre est
d'apporter des solutions.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">A
notre humble avis, il ne suffit pas seulement de voir ce qui ne va
pas. Il faut indiquer des remèdes. C'est tout le sens l'UPACEB.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">En
effet, en réfléchissant aux difficultés de l'Afrique, on réalise
que toutes ces difficultés renvoient à la désintégration, en ceci
qu'en Afrique, chacun ne s'intègre que de deux façons : soit par la
religion, soit par la région. Ces deux façons de s'intégrer sont
si anciennes, leur encrage social est si fort, leur enracinement dans
nos mœurs d'Africains si profond, qu'on peut parler en termes
thérapeutiques d'accoutumance, d'addiction. Car, on en est arrivé à
un point où, tout l'espace public africain est saturé par les faits
religieux et les références régionalistes et tribalistes. Cette
imprégnation religieuse et cette imprégnation régionaliste
constituent de sérieux obstacles à l'unité de nos nations, à
l'intégration de notre continent, nous ne le dirons jamais assez.
Elles sont à l'origine de la majorité des conflits sur le
continent.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Or,
on sait qu'il est difficile de sortir d'une addiction. C'est pour
cela que la médecine a des traitements de substitution, pour soigner
les addictions.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Dans
le cas de l'Afrique, le traitement de substitution aux addictions au
régionalisme et à la religion à l'origine de sa désintégration
doit reposer sur un nouveau contrat social. En effet, selon Antoine
Loysel, «<b>On lie les bœufs par les cornes et les hommes par la
parole</b>.»</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">C'est
dire, que, le traitement de substitution aux addictions au
régionalisme et à la religion en Afrique, ce sont les fondamentaux
du Panafricanisme. Cela passe par la disparition de l'espace public,
de tout fait religieux et de toute distinction régionaliste ou
ethnique. Le défi est majeur car il y va de la survie même de notre
continent. Mais aussi, ce défi est simple : il s'agit de redonner à
la religion et au régionalisme leur place primordiale en les faisant
basculer à nouveau dans le privé, leur place initiale qu'ils
n'auraient jamais dû quitter.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Replacer
la religion dans l'ordre du privé, c'est la philosophie même du
christianisme authentique qui considère que le chemin de la croix
est un chemin solitaire, un chemin individuel et privé ; et non pas
un chemin public. </span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Au
fond, chez les chrétiens, la religion est de l'ordre du privé parce
que c'est chacun qui porte sa croix.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Notre
devoir en tant que citoyens Africains en ce 21ème siècle est donc
de mettre de l'ordre dans notre continent, ce géant qui marche par
la tête. Et reconnaissons que ça ne sera pas facile.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Il
y a des étapes à franchir pour y arriver :</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">-
Procéder à un tamisage de nos trajectoires de
socialisation pour y extraire tout ce qui renvoie à nos deux
addictions que sont le régionalisme et la religion, cette paire
infernale et maléfique.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">-
opérer une déconstruction de nos discours habituels pour opérer
une construction d'un nouveau discours qui prenne en compte la
laïcité, l'unité nationale et l'intégration continentale.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">-
Accepter de faire un changement de nos schèmes de représentations
qui excluent les autres qui n'appartiennent pas à nos groupes
d'appartenance et nos groupes d'identification.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">-
Agir pour le renforcement de nos morales sociales pour garantir la
fiabilité de notre idéal commun.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">-
Respecter scrupuleusement nos morales nationales et l'autorité
sacrée des traités internationaux.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Bien
entendu, tout cela passe par la reconnaissance pleine et entière des
fondamentaux du Panafricanisme, et des fondamentaux de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Et
ces fondamentaux du Panafricanisme, s'il est une structure, une
organisation supranationale pour les porter et les promouvoir, c'est
bien l'UPACEB.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Tout
le problème résidera dans la reconnaissance par l'Afrique, de son
état de victime des addictions, et de son désir de s'en
débarrasser.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Autrement
dit, l'Afrique est-elle prête à faire le saut qualitatif ; en
faisant le pas décisif de rupture avec ces deux addictions majeures
qui la minent et la tirent par le pas ?</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Est-elle
prête à entamer cette cure de substitution à ses deux addictions
régionalistes et religieuses qu'est l'UPACEB ? C'est une autre
paire de manches.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Seul
l'avenir nous le dira.</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 14pt;">Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN</span></span></span></div>
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: "times new roman" , serif;">Yéble
Martine-Blanche OGA-POUPIN</span></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<br />
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<br /></div>
ORGANISATION POUR L'UNITE CULTURELLE DE L'AFRIQUE NOIREhttp://www.blogger.com/profile/00497071201876665861noreply@blogger.com0